Paul commande aux saints de Philippes de prier et de rechercher tout ce qui est juste. Il affirme aussi qu’il a confiance en la force habilitante de Jésus-Christ. Il termine son épître par une autre expression de gratitude aux saints de Philippes pour le soutien qu’ils lui ont apporté lorsqu’il était dans le besoin.
Paul commande aux saints de Philippes de prier et de rechercher tout ce qui est juste
Avant le cours, notez les phrases suivantes sur des bandes de papier séparées et distribuez-les à différents élèves.
« Je me demande si je vais réussir un prochain contrôle. »
« Je suis inquiet/inquiète pour un membre de ma famille qui est malade. »
« Je me fais du souci à l’idée de devoir défendre mes croyances. »
« Je me demande si je vais faire une bonne mission. »
Commencez la leçon en écrivant le mot tracas au tableau. Faites remarquer que, tout au long de notre vie, nous rencontrerons des problèmes ou des situations qui peuvent nous causer du tracas. Demandez aux élèves qui ont reçu un papier de lire leur phrase, une par une. Demandez aux autres de penser à des moments où ils ont éprouvé des inquiétudes du même genre.
Quelles autres inquiétudes pouvons-nous éprouver du fait de problèmes ou de situations délicates ?
Demandez aux élèves de noter dans leur carnet de classe ou leur journal d’étude des Écritures un problème qui les préoccupe, ou qui préoccupe quelqu’un de leur connaissance. Demandez-leur de dégager, pendant qu’ils étudient Philippiens 4, une vérité qui peut les aider lorsqu’ils se font du souci.
Rappelez aux élèves que, dans son épître aux membres de l’Église de Philippes, Paul les félicite de leur fidélité (voir Philippiens 2:12) et leur enseigne les récompenses éternelles qui attendent les personnes qui font des sacrifices pour Jésus-Christ et qui lui sont fidèles. Résumez Philippiens 4:1-5 en expliquant que Paul recommande aux saints de demeurer fermes dans leur fidélité au Seigneur, de se réjouir dans le Seigneur et de faire en sorte que tout le monde voie qu’ils sont doux.
Demandez à un élève de lire la première phrase de Philippiens 4:6 à haute voix. Demandez aux autres de suivre et de relever la recommandation que Paul fait aux saints.
Écrivez au tableau la phrase suivante : En tant que disciples fidèles de Jésus-Christ, si…
Demandez à un élève de lire le reste de Philippiens 4:6 à haute voix. Demandez aux autres de suivre et de chercher ce que Paul conseille aux saints de faire au lieu de s’inquiéter. Vous pourriez expliquer qu’une supplication est une requête humble et fervente.
Comment résumeriez-vous les instructions de Paul au verset 6 ? (Notez au tableau les réponses des élèves sous forme de phrases introduites par « si », semblables à ce qui suit : En tant que disciples fidèles de Jésus-Christ, si nous prions avec ferveur et reconnaissance, …
Demandez à un élève de lire Philippiens 4:7 à haute voix. Demandez aux autres de suivre et de relever la bénédiction que Paul promet que l’on reçoit lorsqu’on prie avec ferveur et reconnaissance.
Comment résumeriez-vous la bénédiction promise par Paul ? (Notez au tableau les réponses des élèves. Les élèves devront dégager un principe semblable à ce qui suit : En tant que disciples fidèles de Jésus-Christ, si nous prions avec ferveur et reconnaissance, Dieu nous accordera la paix.)
Lorsque nous nous faisons du souci, comment le fait d’exprimer notre gratitude dans nos prières peut-il nous aider à ressentir la paix ?
Comment la paix de Dieu protège-t-elle notre cœur et nos pensées ?
Demandez à un élève de lire à voix haute la déclaration suivante de Richard G. Scott, ancien membre du collège des douze apôtres. Demandez aux autres de relever d’autres manières dont la paix de Dieu peut nous aider :
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Richard G. Scott
« Parce qu’il respecte votre libre arbitre, notre Père céleste ne vous forcera jamais à le prier. Mais, si vous exercez votre libre arbitre et l’incluez dans tous les aspects de votre quotidien, votre cœur commencera à se remplir de paix, de paix joyeuse. Cette paix vous permettra de voir vos épreuves d’une perspective éternelle. Elle vous aidera à gérer les difficultés d’un point de vue éternel » (voir « Faites de l’exercice de votre foi votre priorité absolue », Le Liahona, novembre 2014, p. 93).
D’après frère Scott, comment la paix de Dieu peut-elle nous aider dans les problèmes que nous rencontrons ?
Quand avez-vous prié avec ferveur et reconnaissance dans un moment d’inquiétude et avez-vous bénéficié de la paix de Dieu ?
Demandez aux élèves de repenser au souci qu’ils ont noté plus tôt dans la leçon. Recommandez-leur de prier avec ferveur et reconnaissance au lieu de s’inquiéter. Si les élèves ont noté la préoccupation de quelqu’un d’autre, recommandez-leur de discuter de ce principe avec cette personne.
Pour les préparer à dégager un autre principe que Paul enseigne aux Philippiens, répartissez les élèves en trois groupes. Demandez aux membres du premier de penser à un de leurs aliments préférés, au second à une image ou à une histoire humoristique et au troisième à une image ou à une expérience au temple. Demandez aux élèves de se concentrer sur cette pensée pendant trente secondes.
Quel effet cela a-t-il éventuellement eu sur vous de vous concentrer sur cette pensée ?
Faites remarquer que ce à quoi nous pensons peut avoir une influence sur nos désirs et notre comportement. Demandez à un élève de lire Philippiens 4:8-9 à haute voix. Demandez aux autres de suivre et de chercher à quoi Paul exhorte les saints à penser et ce qu’il les exhorte à faire.
Vous pourriez proposer aux élèves de marquer chaque type de chose sur lequel Paul commande aux saints de se concentrer.
En plus de penser à ces choses, qu’est-ce que Paul recommande aux membres de l’Église de faire ?
Quelle bénédiction Paul promet-il aux saints s’ils suivent ses enseignements et son exemple ?
Quel principe pouvons-nous tirer de ce que Paul enseigne aux saints fidèles dans Philippiens 4:8-9 ? (Les élèves pourront utiliser des mots différents, mais ils devront faire ressortir le principe suivant : Si les saints fidèles se concentrent sur tout ce qui est juste et s’ils suivent les apôtres et les prophètes, la paix de Dieu sera avec eux.)
Quel effet cela peut-il avoir sur nos désirs et sur notre comportement de nous concentrer sur tout ce qui juste ?
Demandez à tous de prendre les articles de foi dans la Perle de Grand Prix. Demandez à un élève de lire à haute voix le treizième article de foi. Demandez aux autres de suivre en relevant les ressemblances avec Philippiens 4:8.
Quelles ressemblances remarquez-vous entre ces deux versets ?
Faites remarquer que, lorsque Joseph Smith, le prophète, a cité l’« exhortation de Paul » de Philippiens 4:8 dans le treizième article de foi, il a remplacé « l’objet de vos pensées » par l’expression plus active « nous recherchons ».
À votre avis, pourquoi est-il important que nous recherchions tout ce qui est honnête, fidèle, chaste (ou pur), vertueux, aimable et tout ce qui mérite l’approbation ?
Comment cette recherche peut-elle nous aider à nous concentrer sur ces choses ?
Au bout d’un laps de temps suffisant, demandez à un élève de chaque groupe de faire rapport de ce dont son groupe a discuté pour chaque question.
Comment le Dieu de paix vous a-t-il montré qu’il était avec vous lorsque vous vous êtes concentrés sur des choses justes ?
Recommandez aux élèves de noter dans leur carnet de classe ou leur journal d’étude des Écritures une manière de mieux se concentrer sur ce qui est juste et de mieux suivre les apôtres et les prophètes de Dieu.
Résumez Philippiens 4:10 en expliquant que Paul remercie les saints de Philippes de leur soutien et de leurs soins pendant ses épreuves.
Demandez à un élève de lire Philippiens 4:11-12 à haute voix. Demandez aux autres de suivre et de relever ce que Paul dit aux saints qu’il a appris.
Qu’est-ce que Paul a appris à faire en toutes circonstances ?
Demandez à un élève de lire Philippiens 4:13-14 à haute voix. Demandez aux autres de suivre et de trouver qui est la source de la force de Paul.
Selon Paul, qui est la source de sa force ?
Expliquez que la phrase de Paul au verset 13 a trait à sa capacité, grâce à la force donnée par Jésus-Christ, de faire tout ce qui est agréable à Dieu ou exigé de lui, notamment d’être content en toutes circonstances.
Quelle vérité apprenons-nous au verset 13 ? (En leurs propres termes, les élèves devront dégager la vérité suivante : Nous pouvons tout faire par Jésus-Christ, qui nous donne de la force [voir aussi Alma 26:12].)
Que pouvons-nous faire pour accéder à la force que Jésus-Christ donne ?
Demandez à un élève de lire la déclaration suivante de Dieter F. Uchtdorf, de la Première Présidence. Demandez aux autres de prêter attention à ce que sa force peut nous permettre de faire :
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Dieter F. Uchtdorf
« Dieu déverse des bénédictions de pouvoir et de force, nous permettant d’accomplir des choses qui seraient autrement totalement hors de notre portée. C’est la grâce stupéfiante de Dieu qui permet à ses enfants de surmonter les courants sous-jacents et les sables mouvants du trompeur, de se libérer du péché et d’être ‘rendus parfaits en Christ’ [Moroni 10:32] » (« Le don de la grâce », Le Liahona, mai 2015, p. 108).
Sous quelle forme pouvons-nous connaître cette force ou cette grâce ? (On pourrait répondre une résilience accrue, la détermination, le courage, la patience, la persévérance, l’énergie et la puissance physique, mentale ou spirituelle.)
À quelle occasion Jésus-Christ vous a-t-il donné la force de faire quelque chose ? (Vous pourriez aussi raconter une expérience personnelle.)
Paul conclut son épître aux Philippiens par l’expression de sa reconnaissance.
Résumez Philippiens 4:15-23 en expliquant que Paul remercie encore les saints de l’avoir aidé lorsqu’il était dans le besoin. Les dons des saints sont une offrande agréable à Dieu et Paul promet que Dieu pourvoira également à leurs besoins.
Terminez en témoignant des vérités enseignées dans cette leçon.
Aidez les élèves à apprendre Philippiens 4:13 par cœur en écrivant le verset au tableau et en le disant à voix haute. Effacez un mot et redites le verset à voix haute. Recommencez jusqu’à ce que tous les mots soient effacés.
Commentaire et contexte
Philippiens 4:6. Exprimer de la reconnaissance au milieu des épreuves
Dieter F. Uchtdorf, de la Première Présidence, a enseigné comment une attitude de gratitude peut nous faire du bien dans les situations éprouvantes que nous pouvons rencontrer, entre autres celles qui peuvent nous causer du souci :
« La plupart des références scripturaires ne parlent pas de reconnaissance pour des choses mais proposent un esprit ou une attitude générale de gratitude. […]
« Nous pouvons choisir d’être reconnaissants, quoi qu’il arrive.
Ce genre de reconnaissance transcende tout ce qui arrive autour de nous. Elle surpasse la déception, le découragement et le désespoir. […]
« Lorsque nous sommes reconnaissants à Dieu dans notre situation, nous pouvons connaître une douce paix au milieu des tribulations. Dans la douleur, nous parvenons quand même à élever notre cœur en louanges. Dans la souffrance, nous pouvons rendre gloire à l’expiation du Christ. Dans le froid d’un profond chagrin, nous pouvons nous sentir proches des cieux et ressentir la chaleur de l’étreinte céleste. […]
La reconnaissance envers notre Père céleste élargit notre perception et éclaircit notre vision » (« Reconnaissant en toutes circonstances », Le Liahona, mai 2014, p. 75, 77).
Le président Monson a enseigné la paix que nous pouvons trouver si nous prions :
« Il y aura des moments où vous marcherez sur un sentier parsemé d’épines et caractérisé par la lutte. Il y aura peut-être des fois où vous vous sentirez éloignés, voire isolés, du Dispensateur de tout bon don. Vous vous inquiétez de marcher seuls. La peur remplace la foi.
« Je vous supplie de vous souvenir de la prière quand vous vous trouvez dans une telle situation. J’aime ce qu’a dit Ezra Taft Benson concernant la prière. Il a dit :
‘Tout au long de ma vie, j’ai chéri, plus que tout autre conseil, celui de m’appuyer sur la prière. Elle est devenue une partie de moi-même, une ancre, une source constante de force et la base de ma connaissance des choses divines. […]
« ‘[…] Même s’il y a des revers, nous pouvons trouver de l’assurance dans la prière car Dieu apportera la paix à l’âme. Cette paix, cet esprit de sérénité, est la plus grande bénédiction de la vie’ [Ezra Taft Benson, ‘Prie toujours’, L’Étoile, juin 1990, p. 4, 6].
L’apôtre Paul a lancé l’exhortation suivante :
« ‘Faites connaître vos besoins à Dieu.
« ‘Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ’ [Philippiens 4:6-7].
« Quelle magnifique promesse ! La paix est ce que nous recherchons, ce que nous désirons ardemment.
« Nous ne sommes pas placés sur cette terre pour marcher seuls. Quelle formidable source de pouvoir, de force et de réconfort, disponible à chacun de nous ! » (voir « Nous ne marchons jamais seuls », Le Liahona, novembre 2013, p. 121).
« Paul a exhorté les saints à faire de tout ce qui était vrai, juste, pur, aimable et de tout ce qui méritait l’approbation ‘l’objet de [leurs] pensées (Philippiens 4:8). Lorsque Joseph Smith, le prophète, a cité l’‘exhortation de Paul’ dans le treizième article de foi, il a remplacé ‘l’objet de vos pensées’ par l’expression plus active ‘nous recherchons’ ces choses (13e article de foi ; italiques ajoutés). Joseph B. Wirthlin (1917-2008), ancien membre du Collège des douze apôtres, a parlé de l’exhortation de ‘rechercher’ :
« Le mot rechercher signifie aller quérir, essayer de découvrir, essayer d’acquérir. Cela exige d’aborder la vie de façon active et déterminée. […] C’est le contraire d’attendre passivement que quelque chose de bon nous arrive, sans effort de notre part.
« ‘Nous pouvons faire du bien sans laisser la moindre place à quoi que ce soit d’autre. II y a tant de bonnes choses à faire que nous ne devrions jamais rien faire de mal. […]
« ‘Si nous recherchons ce qui est vertueux et aimable, nous y parviendrons certainement. Au contraire, si nous cherchons à faire le mal, nous le trouverons aussi’ (« Aspirer à faire le bien », L’Étoile, juillet 1992, p. 98) » (Nouveau Testament, manuel de l’élève [manuel du Département d’Éducation de l’Église, 2014], p. 437-438).
Bruce R. McConkie, ancien membre du Collège des douze apôtres, a également conseillé aux membres de l’Église de « rechercher tout ce qui est bon et édifiant en toutes choses. » Il a ajouté :
« Vu tout ce qui se passe dans le monde, il peut être plus facile de tourner notre attention vers les choses négatives ou mauvaises ou de gaspiller notre énergie à des causes ou des entreprises de valeur douteuse et de productivité discutable. […]
« Je pense que repose sur les saints des derniers jours la grande obligation de se réjouir dans le Seigneur, de le louer pour sa bonté et sa grâce, de méditer sur les vérités éternelles dans leur cœur et de s’attacher à la justice. […]
« Il existe une loi éternelle, ordonnée de Dieu lui-même avant la fondation du monde, qui veut que chaque homme récolte ce qu’il sème. Si nous avons de mauvaises pensées, notre bouche prononcera des mots impurs. Si nous tenons des propos iniques, nous finirons pas faire les œuvres de la méchanceté. Si notre esprit est focalisé sur la sensualité et l’iniquité du monde, alors la voie du monde et l’iniquité nous apparaîtront comme étant le mode de vie normal. Si nous entretenons des pensées d’immoralité sexuelle, nous finirons vite par penser que tout le monde est immoral et impur et cela détruira la barrière qui nous sépare du monde. […]
« Au contraire, si nous entretenons des pensées de justice, nous deviendrons justes » (« Think on These Things », Ensign, janvier 1974, p. 46-48).
Philippiens 4:13. Jésus-Christ nous donne la force d’accomplir toutes choses
La force que Jésus-Christ nous donne de faire toutes les bonnes choses est appelée la grâce (voir Guide des Écritures, « Grâce »). Dieter F. Uchtdorf, de la Première Présidence, a enseigné ce qui suit au sujet de la force que Jésus-Christ nous donne de faire tout ce qui est bon :
« Une expression puissante de cet amour [du Christ] est ce que les Écritures appellent souvent la grâce de Dieu, l’aide et la dotation divines de forces par lesquelles nous devenons, d’êtres imparfaits et limités que nous sommes maintenant, des êtres exaltés de ‘vérité et de lumière, jusqu’à ce que nous soyons glorifié[s] dans la vérité et connaissions tout’ [Doctrine et Alliances 93:28]. […]
« […] Dieu déverse des bénédictions de pouvoir et de force, nous permettant d’accomplir des choses qui seraient autrement totalement hors de notre portée. C’est la grâce stupéfiante de Dieu qui permet à ses enfants de surmonter les courants sous-jacents et les sables mouvants du trompeur, de se libérer du péché et d’être ‘rendus parfaits en Christ’ [Moroni 10:32].
« Bien que nous ayons tous des faiblesses, nous pouvons les surmonter. En effet, c’est par la grâce de Dieu que, si nous nous humilions et avons la foi, les choses faibles peuvent devenir fortes [voir Éther 12:27].
« Tout au long de notre vie, la grâce de Dieu accorde des bénédictions temporelles et des dons spirituels qui accroissent nos capacités et enrichissent notre vie. Sa grâce nous raffine. Elle nous aide à donner le meilleur de nous-mêmes. […]
« Comprenons-nous notre dette envers notre Père céleste et supplions-nous de toute notre âme pour obtenir la grâce de Dieu ? (« Le don de la grâce », Le Liahona, mai 2015, p. 107-109).
John H. Groberg, des soixante-dix, a donné un exemple de la manière dont Dieu a donné à un homme fidèle la force d’accomplir une tâche juste (voir « Le vent du Seigneur », L’Étoile, janvier 1994, p. 29-31).