Jésus-Christ enseigne la sainteté du mariage. Il souligne qu’il est important de préférer la vie éternelle aux richesses profanes et enseigne la parabole des ouvriers dans la vigne. Il prédit également sa mort et enseigne à ses disciples à servir les autres.
Montrez la photo d’un couple heureux qui a été scellé dans le temple. Faites remarquer que la doctrine du Seigneur relative au mariage et au divorce diffère de bien des croyances du monde.
Quelles sont les croyances du monde au sujet du mariage et du divorce ? (Mise en garde : Évitez de passer trop de temps sur des sujets annexes tels que le mariage entre personnes de même sexe, au détriment d’autres principes importants de la leçon d’aujourd’hui.)
Demandez aux élèves, de repérer, pendant qu’ils étudient Matthieu 19:1-12, les enseignements du Seigneur sur le mariage et le divorce et de réfléchir à leur importance pour eux.
Demandez à un élève de lire Matthieu 19:1-3 à haute voix. Demandez aux autres de suivre et de relever la question que les pharisiens posent à Jésus. Demandez-leur ce qu’ils ont trouvé.
Expliquez que l’expression « pour un motif quelconque » (Matthieu 19:3) désigne un homme qui divorce de sa femme pour n’importe quelle raison, même insignifiante ou égoïste.
Demandez à un élève de lire Matthieu 19:4-6 à haute voix et aux autres de relever ce que le Sauveur enseigne au sujet du mariage et du divorce.
Quelles vérités sur le mariage nous apprend la réponse du Sauveur aux pharisiens ? (Les élèves peuvent dégager plusieurs vérités, mais assurez-vous de souligner que le mariage entre un homme et une femme est une relation sacrée conçue et établie par Dieu.)
Demandez à un élève de lire Matthieu 19:7 à haute voix et aux autres de trouver une autre question que les pharisiens posent au Sauveur.
Qu’est-ce que les pharisiens demandent au Sauveur ?
Demandez à un élève de lire Matthieu 19:8-9 à haute voix et aux autres de chercher sa réponse.
D’après lui, pourquoi Moïse autorisait-il le divorce parmi les Israélites ? (À cause de la dureté du cœur des gens.)
Pour faire comprendre aux élèves comment cet enseignement se rapporte à notre époque, demandez à l’un d’eux de lire à voix haute la déclaration suivante de Dallin H. Oaks, du Collège des douze apôtres :
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Dallin H. Oaks
« Le genre de mariage requis pour l’exaltation, éternel dans la durée et divin dans sa qualité, n’envisage pas le divorce. Dans les temples du Seigneur, les couples sont mariés pour toute l’éternité. Mais certains mariages ne progressent pas vers cet idéal. À cause de ‘la dureté [de notre] cœur’ [Matthieu 19:8], le Seigneur n’impose pas actuellement les conséquences de la norme céleste. Il permet aux personnes divorcées de se remarier sans encourir la flétrissure de l’immoralité spécifiée dans la loi supérieure » (« Le divorce », Le Liahona, mai 2007, p. 70).
Vous pourriez demander aux élèves de témoigner que Dieu a conçu et établi le mariage en tant que relation sacrée entre un homme et une femme.
Jésus parle de la vie éternelle et donne la parabole des ouvriers dans la vigne
Demandez à un élève de venir devant la classe. Dites-lui que s’il peut faire dix pompes, il aura une petite récompense (dix petits bonbons par exemple). Après qu’il a fait dix pompes, donnez-lui la récompense et sollicitez ensuite un autre volontaire. Demandez au deuxième élève de faire une pompe, puis demandez aux autres quelle récompense, selon eux, cet élève devrait recevoir et pourquoi. Demandez aux deux élèves de retourner à leur place. Informez les élèves que, plus tard dans la leçon, le deuxième élève recevra une récompense basée sur ce qu’ils vont étudier dans les Écritures.
Résumez Matthieu 19:13-27 en expliquant que Jésus recommande à ses disciples de rechercher la vie éternelle et non la richesse profane. Pierre demande ce que les disciples vont recevoir pour avoir abandonné leurs biens matériels afin de suivre le Sauveur. (Remarque : Les événements rapportés dans ces versets seront étudiés de façon plus détaillée dans la leçon sur Marc 10.)
Demandez à un élève de lire à haute voix Matthieu 19:28-30. Demandez aux autres de suivre et de relever la réponse du Sauveur à Pierre.
D’après le verset 29, que recevront toutes les personnes qui abandonnent tout pour suivre le Sauveur ?
Expliquez que le Sauveur enseigne ensuite à ses disciples une parabole pour leur faire comprendre le désir de notre Père céleste de donner à tous ses enfants la possibilité de recevoir la vie éternelle. Dans cette parabole, un homme embauche des ouvriers à différents moments de la journée pour travailler dans sa vigne. Une journée normale de travail à l’époque du Nouveau Testament aurait commencé à 6h et fini à 18h, avec quelques légères variations selon la saison.
Reproduisez au tableau le schéma suivant ou distribuez-en un exemplaire aux élèves :
Ouvriers (Heure de début)
Salaire convenu
Heures travaillées
Montant perçu
Tôt le matin (6h)
Troisième heure (9h)
Sixième heure (12h)
Neuvième heure (15h)
Onzième heure (17h)
Demandez aux élèves de travailler en petits groupes. Demandez-leur de lire Matthieu 20:1-7 en groupe en cherchant combien de temps chaque groupe d’ouvriers a travaillé et quel est le salaire convenu. (Un denier, qui est une monnaie romaine équivaut approximativement au salaire journalier d’un ouvrier.)
Après leur avoir laissé suffisamment de temps, demandez à quelques élèves de venir au tableau et de remplir les deux premières colonnes du schéma (ou demandez-leur de le faire sur la feuille que vous leur avez fournie).
À votre avis, qui devrait être le mieux payé ?
Demandez à un élève de lire à haute voix Matthieu 20:8-10 et aux autres de trouver le salaire que chaque groupe d’ouvriers a perçu.
Quel salaire chaque groupe d’ouvriers a-t-il perçu ? (Après que les élèves ont répondu, écrivez 1 denier dans chaque case de la colonne intitulée « Montant perçu ».)
Si vous faisiez partie des ouvriers qui ont travaillé toute la journée, quels sentiments ou pensées pourriez-vous avoir en recevant la même récompense que ceux qui n’ont travaillé qu’une heure ?
Demandez à un élève de lire à haute voix Matthieu 20:11-14. Demandez aux autres de suivre et de relever ce que les ouvriers qui ont travaillé toute la journée disent au maître de la vigne et ce qu’il leur répond.
De quoi se plaignent ceux qui ont travaillé toute la journée ?
Qu’est-ce que le maître de la vigne leur répond ?
En quoi le maître de la vigne a-t-il été juste (ou équitable) avec ceux qui ont travaillé toute la journée ?
Afin d’aider les élèves à dégager une vérité de cette parabole, expliquez que le salaire d’un denier peut représenter la vie éternelle, comme cela est mentionné dans Matthieu 19:29. Écrivez au tableau la phrase incomplète suivante : Dieu donne la vie éternelle à toutes les personnes qui…
Si, dans cette parabole, la récompense représente la vie éternelle, que pourrait représenter le travail ? (Les élèves peuvent donner diverses réponses mais veillez à souligner que, dans cette parabole, le travail peut représenter le fait de contracter et de respecter des alliances sacrées passées avec Dieu. Après que les élèves ont répondu, complétez la vérité au tableau comme suit : Dieu donne la vie éternelle à toutes les personnes qui choisissent de contracter et de respecter les alliances sacrées passées avec lui.)
Faites remarquer que cette vérité nous fait comprendre la miséricorde de notre Père céleste pour les personnes qui ne contractent pas ou ne respectent pas d’alliances tôt dans la vie et pour celles qui n’ont l’occasion de le faire qu’après leur mort (voir D&A 137:7-8).
À votre avis, pourquoi est-il important que nous sachions que Dieu donne la vie éternelle à toutes les personnes qui choisissent de contracter et de respecter des alliances sacrées passées avec lui, quel que soit le moment où cela se produit ?
Rappelez aux élèves le deuxième volontaire qui n’a fait qu’une pompe et demandez :
À votre avis, quelle récompense devrait recevoir cet élève pour avoir fait une pompe ? (Donnez-lui la même récompense que celle que vous avez donnée à celui qui en a fait dix.)
Demandez à un élève de lire Matthieu 20:15-16 à haute voix. Demandez aux autres de suivre en cherchant comment le maître de la vigne répond à ceux qui se plaignent de sa bonté envers les autres ouvriers.
À votre avis, que veut dire le maître de la vigne quand il demande : « Vois-tu de mauvais œil que je sois bon ? » (verset 15).
Au verset 16, la bible anglaise ajoute: « beaucoup sont appelés, mais peu sont élus. » Qu’est-ce que cela veut dire ? (Être appelé signifie être invité à participer à l’œuvre de notre Père céleste. Être élu signifie recevoir ses bénédictions, notamment la bénédiction de la vie éternelle.)
Quel principe pouvons-nous tirer du verset 16 ? (Les élèves peuvent dégager plusieurs principes, dont le suivant : Si nous choisissons d’être jaloux des bénédictions que les autres reçoivent de notre Père céleste, nous risquons de perdre celles qu’il veut nous donner.)
Lisez à haute voix la citation suivante de Jeffrey R. Holland, et invitez les élèves à se demander comment ils peuvent être tentés d’être jaloux des bénédictions que notre Père céleste accorde à d’autres :
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Jeffrey R. Holland
« Il y aura des moments où quelqu’un d’autre recevra une bénédiction inattendue ou une marque de reconnaissance quelconque. Surtout ne soyons pas blessés, et assurément pas envieux, si la chance sourit à quelqu’un. Nous ne sommes pas plus pauvres quand quelqu’un d’autre reçoit davantage. Nous ne sommes pas dans une compétition pour savoir qui est le plus riche, qui a le plus de talents, qui est le plus beau ni même qui est le plus béni. La seule compétition dans laquelle nous nous trouvons véritablement est la lutte contre le péché […]
« […] Convoiter, bouder ou rabaisser les autres, ne vous élève pas, pas plus que rabaisser quelqu’un d’autre n’améliorera votre perception de vous-même. Par conséquent, soyez gentils et soyez reconnaissants que Dieu soit bon. C’est une manière de vivre qui rend heureux » (voir « Les ouvriers dans la vigne, Le Liahona, mai 2012, p. 31-32).
Témoignez des vérités que les élèves ont dégagées en étudiant la parabole des ouvriers dans la vigne.
Écrivez la phrase suivante au tableau. Laissez aux élèves le temps de compléter la phrase dans leur carnet de classe ou leur journal d’étude des Écritures : D’après ce que cette parabole m’a appris, je vais…
Après leur avoir laissé suffisamment de temps, demandez à ceux que cela ne gêne pas de dire ce qu’ils ont écrit.
Jésus prédit sa mort et enseigne à ses disciples à servir les autres
Résumez Matthieu 20:17-34 en expliquant que le Sauveur prédit qu’il sera trahi et condamné à mort quand il retournera à Jérusalem. Il enseigne à ses disciples qu’au lieu de lutter pour un poste ou du pouvoir, ils doivent suivre son exemple et se servir mutuellement.
F. Burton Howard, des soixante-dix, explique que les prophètes ont enseigné depuis longtemps le rôle du mariage dans le plan de Dieu :
« Le mariage éternel est un principe qui a été établi avant la fondation du monde et institué sur cette terre avant que la mort n’y arrive. Dieu a donné Adam et Ève l’un à l’autre dans le jardin d’Éden avant la Chute. L’Écriture dit : ‘Lorsque Dieu créa l’homme, il le fit à la ressemblance de Dieu. Il créa l’homme et la femme, il les bénit’ (Genèse 5:1-2 ; italiques ajoutés).
« Les prophètes ont tous enseigné que le mariage éternel est l’élément suprême du grand plan de Dieu pour le bonheur de ses enfants » (« Le mariage éternel », Le Liahona, mai 2003, p. 92).
Julie B. Beck, qui a été présidente générale de la Société de Secours, a enseigné ce qui suit sur la raison pour laquelle le mariage est ordonné de Dieu :
« Nous savons que, lors du grand conflit prémortel, nous avons pris parti pour notre Sauveur, Jésus-Christ, pour préserver notre possibilité d’appartenir à une famille éternelle. […] Nous croyons en la création de familles éternelles. Cela signifie que nous croyons au mariage » (« Ce que les saintes des derniers jours font de mieux : Être fortes et inébranlables », Le Liahona, novembre 2007, p. 110).
Dallin H. Oaks, du Collège des douze apôtres, commente l’effet du divorce sur la famille :
« Il y a beaucoup de bons membres de l’Église qui divorcent. […] Nous savons que beaucoup d’entre vous sont des victimes innocentes dont les ex-conjoints ont constamment trahi les alliances sacrées ou abandonné ou refusé de s’acquitter des responsabilités du mariage pendant une période prolongée. […]
« […] Tous ceux qui sont passés par le divorce connaissent la douleur et ont besoin du pouvoir guérisseur et de l’espoir qu’apporte l’Expiation. Ce pouvoir guérisseur et cet espoir sont là pour eux ainsi que pour leurs enfants. […]
« […] Nous ne sommes pas maîtres des choix des autres et nous n’en sommes pas responsables, même lorsqu’ils ont un effet extrêmement pénible sur nous […]
« Quelle qu’en soit l’issue et aussi difficiles que soient vos expériences, vous avez la promesse que les bénédictions de relations familiales éternelles ne vous seront pas refusées si vous aimez le Seigneur, respectez ses commandements et faites tout simplement de votre mieux. » (voir « Divorce », Le Liahona, mai 2007, p.70-71, 73).
Bruce R. McConkie, du Collège des douze apôtres, explique qu’autrefois, certaines personnes croyaient à tort qu’une vie de célibat était désirable :
« Apparemment, ceux qui se rendaient eunuques étaient des hommes qui, dans le culte païen erroné, se mutilaient eux-mêmes en pensant que cela les rapprocherait du salut. Il est clair que cela n’était en aucun cas requis par l’Évangile. L’émasculation volontaire n’existe pas dans l’Évangile ; cette notion viole les principes véritables de la procréation et du mariage céleste » (Mormon Doctrine, 2e édition, 1966, p. 241).
Dallin H. Oaks, du Collège des douze apôtres, tire une leçon importante de la parabole des ouvriers dans la vigne :
« Comme les autres paraboles, celle-ci peut enseigner plusieurs principes importants. Dans l’optique de mon discours, elle enseigne que la récompense accordée par le Maître au jugement dernier ne dépendra pas du temps que nous aurons passé à travailler dans la vigne. Nous n’obtenons pas notre récompense céleste en pointant une carte de présence. Ce qui est essentiel c’est que nos travaux dans la vigne du Seigneur nous aient aidés à changer. Pour certains d’entre nous, cela demande plus de temps que pour d’autres. Ce qui est important à la fin, c’est ce que nous sommes devenus par nos travaux » (« Ce que nous devons devenir », Le Liahona, janvier 2001, p. 42).