Paul recommande aux membres juifs de l’Église de participer à la course de la vie de disciple en suivant l’exemple de Jésus-Christ. Il explique également que c’est une bénédiction d’être châtié par le Seigneur. Il exhorte les saints à faire la volonté de Dieu afin qu’ils puissent être rendus parfaits grâce à l’expiation de Jésus-Christ.
Remarque : La leçon cent quarante donne à deux élèves l’occasion d’enseigner. Choisissez les deux élèves à l’avance et donnez-leur un exemplaire des parties indiquées de la leçon cent quarante afin qu’ils puissent la préparer. Recommandez-leur d’étudier la documentation en s’aidant de la prière et de rechercher l’inspiration du Saint-Esprit dans leur préparation et leur enseignement.
Paul recommande aux saints de faire la course de la vie avec foi et persévérance
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dessin, coureur
Au tableau, faites un dessin d’un bonhomme allumette en train de courir. Demandez aux élèves de décrire les difficultés qu’un coureur peut rencontrer en courant sur une longue distance. (Vous pourriez aussi demander si des élèves de la classe ont participé à des courses de fond et leur demander quelles difficultés ils ont rencontrées pendant la course.)
Qu’est-ce qui peut motiver un coureur à continuer même lorsqu’il est fatigué ou qu’il rencontre d’autres difficultés ?
En quoi une vie de disciple de Jésus-Christ est-elle semblable à une course de fond ?
Quelles difficultés risquons-nous de rencontrer en tant que disciples de Jésus-Christ ?
Demandez aux élèves de penser aux difficultés qu’ils rencontrent (ou ont rencontrées) en tant que disciples de Jésus-Christ. Demandez-leur de relever, pendant qu’ils étudient Hébreux 12, des vérités qui peuvent les aider à continuer de suivre Jésus-Christ, même lorsque cela devient difficile.
Demandez à un élève de lire Hébreux 12:1 à haute voix. Demandez aux autres de suivre et de relever ce que Paul dit que les saints doivent faire afin de remporter la course de la vie de disciple.
Qu’est-ce que Paul dit que les saints doivent faire pour remporter la course de la vie de disciple ?
Demandez à un élève de venir devant la classe et donnez-lui un sac à dos à enfiler. Remplissez-le de pierres et demandez aux autres d’expliquer l’effet qu’un sac à dos ainsi rempli aurait sur un coureur.
En quoi nos péchés sont-ils comme un sac à dos rempli de pierres ?
Demandez à l’élève d’ôter le sac et d’aller s’asseoir.
Que signifie participer avec persévérance à la course de la vie de disciple ?
Demandez à un élève de lire Hébreux 12:2-4 à haute voix. Demandez aux autres de suivre et de relever ce que Paul dit aux saints de faire qui les aiderait à mettre leurs péchés de côté et à supporter patiemment l’opposition.
D’après ce que Paul enseigne aux saints, qu’est-ce qui peut nous aider à mettre nos péchés de côté et à supporter patiemment l’opposition ? (Les élèves peuvent employer des mots différents mais veillez à ce qu’ils dégagent un principe semblable à ce qui suit : En regardant l’exemple de Jésus-Christ, nous pouvons trouver la force de mettre nos péchés de côté et de supporter patiemment l’opposition.)
D’après le verset 2, quel acte de Jésus-Christ Paul dit-il aux saints de prendre comme exemple ?
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La Crucifixion
Montrez l’image La Crucifixion (recueil d’illustrations de l’Évangile, 2009, n° 57 ; voir aussi lds.org) et expliquez que Paul dit aux saints que Jésus-Christ était disposé à souffrir la mort sur la croix et à supporter l’ignominie du monde parce qu’il connaissait la joie qu’il recevrait s’il restait fidèle à notre Père céleste.
À votre avis, comment le fait de regarder l’exemple de Jésus-Christ peut-il nous aider lorsque nous affrontons des souffrances et des obstacles ?
Demandez aux élèves de penser à leurs difficultés actuelles et à la manière dont l’exemple de Jésus-Christ peut les aider avec ces problèmes.
Demandez à un élève de lire à haute voix la citation suivante de Jeffrey R. Holland, du Collège des douze apôtres. Demandez aux autres de dégager comment l’exemple de Jésus-Christ peut nous aider à mettre nos péchés de côté et à continuer patiemment.
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Jeffrey R. Holland
« Pour que son Expiation soit infinie et éternelle, il devait ressentir la mort non seulement physique mais aussi spirituelle, sentir l’Esprit de Dieu se retirer, et se sentir totalement, misérablement et désespérément seul.
« Mais Jésus a tenu bon. Il a persévéré. Sa bonté a permis à la foi de triompher même d’un état d’angoisse complète. La foi avec laquelle il menait sa vie lui disait qu’en dépit de ce qu’il éprouvait, la compassion divine n’est jamais absente, que Dieu est toujours fidèle, qu’il ne fuit jamais et que nous pouvons toujours compter sur lui » (« Nul n’était avec lui », Le Liahona, mai 2009, p.87- 88).
Recommandez aux élèves de prendre du temps chaque jour, peut-être dans le cadre de leur étude quotidienne des Écritures, pour penser à l’exemple de Jésus-Christ afin de trouver la force de mettre leurs péchés de côté et de supporter patiemment l’opposition.
Afin de préparer les élèves à dégager un autre principe que Paul enseigne dans Hébreux 12, demandez-leur de penser à une occasion où quelqu’un les a corrigés. Demandez-leur de se remémorer comment ils ont réagi à cette correction.
Pourquoi peut-il être difficile d’être corrigé par quelqu’un ?
À votre avis, quelles sont les raisons pour lesquelles les gens nous corrigent, surtout quand ils savent que nous n’aimons pas être corrigés par eux ?
Expliquez que lorsque nous participons à la course de la vie de disciple, nous pouvons nous attendre à être châtiés, ou corrigés. Demandez à un élève de lire Hébreux 12:6-9 à haute voix. Demandez aux autres de suivre et de relever qui va nous corriger et pourquoi.
Qui va nous corriger pendant que nous participons à la course de la vie de disciple ?
Selon Paul, pourquoi notre Père céleste nous châtie-t-il, ou nous corrige-t-il ?
En quoi le châtiment de notre Père céleste est-il une indication de son amour pour ses enfants ?
Demandez aux élèves de prendre trente secondes pour noter dans leur carnet de classe ou leur journal d’étude des Écritures comment notre Père céleste peut nous corriger. Demandez ensuite à plusieurs d’entre eux de parler de ce qu’ils ont écrit. Assurez-vous que les élèves comprennent que bien que le châtiment puisse venir de diverses manières, toutes nos épreuves et toutes nos souffrances ne viennent pas de Dieu.
Au verset 9, que devons-nous faire, selon Paul, lorsque notre Père céleste nous corrige ou nous châtie ?
Que signifie se soumettre à notre Père céleste ? (Être humbles, disposés à apprendre et à opérer des changements dans notre vie pour nous mettre en accord avec sa volonté.)
Écrivez au tableau la phrase incomplète suivante : Si nous nous soumettons au châtiment de notre Père céleste, nous…
Expliquez qu’au verset 10, Paul reconnaît que nos pères terrestres peuvent parfois nous châtier de manière imparfaite, mais que le châtiment de notre Père céleste est parfait et conçu pour notre profit. Demandez à un élève de lire Hébreux 12:10-11 à haute voix. Demandez aux autres de suivre et de relever ce qui arrivera, selon l’enseignement de Paul, si nous nous soumettons au châtiment de notre Père céleste. Expliquez que l’expression « participions à sa sainteté », au verset 10, signifie devenir plus semblables à Dieu.
Comment les mots de Paul au verset 11 décrivent-ils ce que nous risquons d’abord de ressentir lorsque nous sommes châtiés ?
D’après les versets 10-11, que va-t-il se passer si nous nous soumettons au châtiment de notre Père céleste ? (Quand les élèves ont répondu, complétez la déclaration au tableau comme suit : Si nous nous soumettons au châtiment de notre Père céleste, nous deviendrons plus semblables à lui et trouverons la paix qui découle de la justice.)
Vous pourriez raconter une expérience où vous vous êtes soumis au châtiment de notre Père céleste et avez été béni pour cela. (Assurez-vous de ne pas divulguer d’expérience trop sacrée ni trop intime.) Demandez aux élèves de réfléchir à une occasion où ils se sont sentis châtiés par notre Père céleste. Demandez-leur de penser à la manière dont ils ont réagi à cette correction. Recommandez aux élèves de décider maintenant de se soumettre au châtiment de notre Père céleste qu’ils pourront recevoir à l’avenir.
Résumez Hébreux 12:12-29 en expliquant que Paul recommande aux saints d’affermir la foi des autres membres de l’Église. Il les exhorte à s’abstenir de pécher afin qu’ils ne perdent pas les bénédictions de Dieu comme Ésaü l’a fait et comme les enfants d’Israël l’ont fait au mont Sinaï. Paul explique que les saints qui restent fidèles et servent Dieu recevront une gloire incomparable et une place dans son royaume.
Expliquez que Paul termine sa lettre aux saints hébreux en leur donnant des conseils sur divers sujets. Scindez la classe en petits groupes de deux ou trois élèves. Demandez-leur de lire Hébreux 13:1-9, 17 ensemble et de relever les conseils que Paul donne aux saints. Dites-leur de discuter des questions suivantes en groupe lorsqu’ils ont fini de lire. Vous pourriez écrire ces questions au tableau.
À votre avis, quel conseil serait le plus utile à notre époque ? Pourquoi ?
Après un délai suffisant, demandez à plusieurs d’entre eux de dire comment ils ont répondu aux questions. Demandez-leur de réfléchir aux conseils de Paul qu’ils pourraient mieux suivre eux-mêmes.
Résumez Hébreux 13:10-12 en expliquant que Paul enseigne qu’à l’époque de l’Ancien Testament, les animaux sacrifiés en offrande pour le péché étaient brûlés hors du camp d’Israël. De la même manière, Jésus-Christ a été sacrifié à l’extérieur de la ville de Jérusalem. Expliquez qu’une fois l’expiation de Jésus-Christ accomplie, les sacrifices d’animaux n’ont plus été exigés (voir 3 Néphi 9:18-20).
Demandez à un élève de lire Hébreux 13:13-16 à haute voix. Demandez aux autres de suivre et de relever le sacrifice que, selon Paul, les saints doivent offrir à la place des animaux. Vous pourriez encourager les élèves à marquer ce qu’ils trouvent.
Selon Paul, quels sacrifices devons-nous faire ?
À votre avis, pourquoi de tels sacrifices font-ils plaisir à Dieu ?
Résumez Hébreux 13:17-25 en expliquant que Paul recommande aux saints d’obéir à leurs dirigeants spirituels et de prier pour eux. Paul prie pour que Dieu accorde aux saints tout ce qui leur est nécessaire pour qu’ils accomplissent sa volonté.
Vous pourriez terminer en témoignant des vérités que les élèves ont dégagées dans Hébreux 12-13.
Aidez les élèves à apprendre Hébreux 12:9 par cœur en leur demandant d’écrire la première lettre de chacun des mots du verset sur une feuille. Révisez l’Écriture de nombreuses fois jusqu’à ce que vos élèves puissent réciter le verset à l’aide de la première lettre de chaque mot.
Quel point de doctrine ce verset peut-il nous apprendre au sujet de nos rapports avec notre Père céleste ? (Les élèves doivent dégager le point de doctrine suivant : Notre Père céleste est le père de notre esprit.)
Pourquoi est-il important de croire que nous sommes enfants de Dieu ?
Témoignez que nous sommes littéralement enfants de Dieu.
D. Todd Christofferson, du Collège des douze apôtres, a expliqué ce qui suit au sujet du châtiment du Seigneur :
« La correction est essentielle si nous voulons conformer notre vie à ‘l’état d’homme fait, [c’est-à-dire] à la mesure de la stature parfaite de Christ’ (Éphésiens 4:13). Paul a dit de la correction ou du châtiment divin : ‘Car le Seigneur châtie celui qu’il aime’ (Hébreux 12:6). Bien que ce soit souvent difficile à supporter, nous devrions nous réjouir que Dieu nous considère comme dignes du temps et du mal qu’il se donne pour nous corriger » (« Je reprends et châtie tous ceux que j’aime », Le Liahona, mai 2011, p. 98).
Boyd K. Packer, ancien membre du Collège des douze apôtres, a enseigné que l’esprit de chaque personne est un enfant de notre Père céleste :
« Vous êtes un enfant de Dieu. Il est le père de votre esprit. Spirituellement, vous êtes de noble naissance. Vous êtes la postérité du Roi des cieux. Gravez cette vérité dans votre esprit et conservez-la. Quel que soit le nombre de générations de vos ancêtres mortels, quelle que soit la race ou le peuple que vous représentez, l’arbre généalogique de votre esprit peut s’écrire sur une seule ligne. Vous êtes un enfant de Dieu ! » « Aux jeunes filles et aux jeunes gens », L’Étoile, juillet 1989, p. 51-52).
Dallin H. Oaks, du Collège des douze apôtres, a souligné l’importance de comprendre que nous sommes enfants de Dieu :
« Voyez la puissance de l’idée enseignée dans notre chant ‘Je suis enfant de Dieu’ (Cantiques n° 193) […] On y trouve la réponse à l’une des grandes questions que l’homme se pose : ‘Qui suis-je ?’ Je suis enfant de Dieu descendant spirituellement de parents divins. Cette parenté détermine notre potentiel divin. Cette idée puissante a un grand effet antidépresseur. Elle peut aider chacun d’entre nous à faire des choix justes et à rechercher ce qu’il y a de meilleur en lui. Implantez dans l’esprit d’un jeune l’idée puissante qu’il est enfant de Dieu et vous lui avez donné le respect de lui-même et la motivation nécessaires pour surmonter les problèmes de la vie » (« Des idées puissantes », L’Étoile, janvier 1996, p. 27-28).
« L’enseignement de Paul que les saints rachetés deviennent membres de ‘l’assemblée des premiers-nés’ (Hébreux 12:23) est la seule mention de cette expression dans la Bible. Dans la révélation moderne, Joseph Smith, le prophète, a appris que l’Église du Premier-né désigne l’Église céleste du Christ, qui comprend les saints fidèles, exaltés dans le royaume céleste (voir D&A 76:54 ; 88:4-5). ‘Jésus fut le premier-né des enfants spirituels de notre Père céleste, le Fils unique du Père dans la chair et le premier à ressusciter d’entre les morts (Colossiens 1:13-18). Les saints fidèles deviennent membres de l’Église du Premier-né dans l’éternité (D&A 93:21-22)’ (Guide des Écritures, « Premier-né, scriptures.lds.org) » (Nouveau Testament, manuel de l’élève [manuel du Département d’Éducation de l’Église, 2014], p. 489). Ces saints sont « cohéritiers de Christ » (Romains 8:17) et finiront par hériter de « tout ce que [le] Père a » (D&A 84:38).
