2021
La Pâques : Une période des plus grands dons
Avril 2021


MESSAGE DES DIRIGEANTS LOCAUX DE LA PRÊTRISE

La Pâques : Une période des plus grands dons

« Lorsque nous sommes confrontés à des épreuves personnelles et familiales, il est rassurant de savoir que celui qui a parcouru le même chemin et qui a même enduré plus, celui qui a souffert toutes formes de douleurs pendant l’expiation, est à côté de nous pour nous encourager. »

Une période qui est considérée comme la plus importante de l’histoire de l’humanité est celle où Jésus-Christ, le Fils unique de notre Père céleste, a pris sur lui la souffrance de toute l’humanité passée, présente et future. Il a pris sur lui les péchés du monde, lesquels lui ont causé des souffrances et des douleurs qui, selon sa propre description, « m’ont fait trembler de douleur, moi, Dieu, le plus grand de tous, et m’ont fait saigner à chaque pore et m’ont fait souffrir de corps et d’esprit » (Doctrine et Alliances 19:18). Il a souffert toutes ces choses afin que nous ne subissions pas le même sort, à condition que nous nous repentions. C’est à ce moment même qu’il est devenu les prémices de ceux qui sont morts en vainquant la mort afin que tous les hommes soient ressuscités pour ne plus jamais mourir (voir 1 Corinthiens 15:20).

Le 3 avril 1836, qui fut par coïncidence le dimanche de Pâques, le Seigneur ressuscité apparut à Joseph Smith, le prophète, et à Oliver Cowdery, au temple de Kirtland, et déclara : « Je suis celui qui vit, je suis celui qui fut immolé » (Doctrine et Alliances 110:4). Cette connaissance me procure la paix, l’espoir et la joie que, grâce à Lui, vous et moi avons la possibilité de reprendre notre corps dans la résurrection et de vivre à nouveau avec un corps immortel pour l’éternité. Je sais qu’il vit et dirige en ce moment les affaires de son Église par l’intermédiaire des prophètes et des apôtres. Il guérit de nos jours les âmes blessées et les cœurs brisés. En effet, rien ne peut aller mal si l’humanité place toute sa confiance en Lui.

Lorsque nous sommes confrontés à des épreuves personnelles et familiales, il est rassurant de savoir que celui qui a parcouru le même chemin et qui a même enduré plus, celui qui a souffert toutes formes de douleurs pendant l’expiation, est à côté de nous pour nous encourager. Il comprend toutes les douleurs physiques que nous pouvons imaginer, d’une entorse musculaire à la maladie chronique la plus grave, voire toute forme de rejet, car il a été rejeté par les siens. Lorsque Ponce Pilate n’a trouvé aucune faute à l’égard du Sauveur et a demandé au peuple de choisir qui libérer entre Jésus-Christ, l’être parfait sans péché, ou Barabbas, le célèbre voleur et meurtrier, celui-ci s’est mis à crier avec véhémence demandant que Barabbas soit libéré et Jésus crucifié (voir Matthieu 27:17-23).

Lorsque nous célébrons la saison de Pâques, notre famille a développé une compréhension selon laquelle des dons nous ont été accordés, à savoir : un don de la vie éternelle, un don du pardon de nos péchés, à condition que nous nous repentions, et une révélation personnelle comme un « Liahona » pour nous guider vers la présence de nos parents célestes (voir 1 Néphi 16).

Curieusement, il y a des millions de personnes autour de nous qui ne sont pas conscientes de ces dons divins. Nous avons décidé de faire de Pâques une tradition familiale qui consiste à partager avec nos frères et sœurs ces dons spéciaux et de les inviter à y avoir part. Nous choisissons dans la prière trois familles avec qui nous partageons cette connaissance spéciale qui a le potentiel de changer toute leur existence. Les résultats ont été phénoménaux, car nous en devenons participants avec nos voisins et les membres de notre famille élargie. Une nouvelle vision d’espoir et de confiance se crée alors que nous cheminons tous ensemble vers notre foyer éternel pour être réunis avec nos parents célestes.

Les paroles des prophètes modernes nous enseignent : « Ce qu’il a fait ne pouvait être accompli que par un Dieu. Étant le Fils unique du Père dans la chair, Jésus a hérité de caractéristiques divines. Il était la seule personne jamais venue dans la condition mortelle qui pouvait accomplir cet acte divin particulièrement important. Étant le seul homme sans péché à avoir jamais vécu sur la terre, il n’était pas sujet à la mort spirituelle. Étant Dieu, il avait aussi pouvoir sur la mort physique. Il a ainsi fait pour nous ce que nous ne pouvons pas faire pour nous-mêmes. Il a rompu les liens de la mort. Il nous a aussi donné la possibilité de recevoir la douce consolation du don du Saint-Esprit »1.

En effet, lorsque nous sommes confrontés à des épreuves de la vie qui peuvent sembler insurmontables, soyons consolés par le fait de savoir que le Fils de l’Homme peut vraiment rendre l’impossible possible. Il a pu guérir la femme atteinte d’une perte de sang depuis douze ans par le simple fait qu’elle a touché le bord de son vêtement. Il a pu ramener à la vie Lazare qui était mort depuis quatre jours dans la tombe. Il a pu dire un mot et le serviteur du centurion a été guéri. Il a pu commander à la mer agitée de se calmer. Il a pu identifier le poisson même qui avait dans son ventre une pièce de monnaie en vue de payer l’impôt.

En effet, il vit, le grand JE SUIS, le Créateur du ciel et de la terre et de tout ce qui s’y trouve.

Dunstan G.B.T. Chadambuka a été appelé comme soixante-dix d’interrégion en avril 2019. Il est marié à Pertunia Mudarikwa ; ils ont trois enfants.

Reférénce

  1. James E. Faust, « L’Expiation, notre plus grand espoir », Le Liahona, janvier 2002, 20.