2020
La foi peut provoquer ce qui doit arriver
Avril 2020


Œuvre missionnaire

La foi peut provoquer ce qui doit arriver

« Néanmoins, il était commandé aux enfants de Dieu de se réunir souvent et de s’unir dans le jeûne et la prière fervente en faveur du bien-être de l’âme de ceux qui ne connaissaient pas Dieu1. »

Sœur Sorensen et moi-même savons que lorsque nos désirs sont justes, le Saint-Esprit nous guide dans les objectifs que nous prenons en tenant conseil avec le Seigneur et lorsque nous cherchons à les atteindre de manière équilibrée, principalement lorsqu’ils impliquent notre prochain.

Chaque individu est un fils divin ou une fille divine de Dieu au potentiel infini. Le baptême et la confirmation sont des ordonnances salvatrices. Donc, une personne à la fois, nous nous efforçons de faire grandir la moisson.

Nous ne pouvons pas contrôler le libre arbitre des autres. Et nous ne voulons pas baptiser de personnes qui ne satisfont pas aux exigences énoncées dans les Écritures et dans « Prêchez mon Évangile ». Mais nous savons aussi que nos actions, notre foi et notre obéissance peuvent faire la différence.

Neil L. Andersen a enseigné :

« Certains peuvent dire que les baptêmes ne dépendent pas du missionnaire parce que c’est un choix moral que chaque ami de l’Église doit faire. Il y a du vrai dans cette affirmation, mais il y en a aussi dans celle-ci : Il existe un pouvoir qui peut provoquer ce qui doit arriver. Il existe une puissance spirituelle qui peut émouvoir une âme mortelle et l’éveiller à Dieu, motivant une étude plus approfondie du Livre de Mormon et davantage de prières avec une intention réelle. La foi est un pouvoir et elle peut provoquer ce qui doit arriver. Elle peut faire en sorte qu’une âme qui est bonne, mais assoupie puisse s’éveiller à Dieu. »

Puissions-nous acquérir cette « force spirituelle » pour aller de l’avant dans l’œuvre missionnaire !

Neil L. Andersen nous a appris comment. Il a expliqué que les missionnaires devaient entretenir la flamme de la foi et agir en conséquence :

« Qu’y a-t-il dans la flamme ? Il y a la croyance que des gens ont été préparés, des gens qui écouteront, qui progresseront dans leur foi en Christ, qui se repentiront, se feront baptiser, recevront le Saint-Esprit et persévéreront jusqu’à la fin. Cette flamme motive un missionnaire à rechercher sans faiblir les élus du Seigneur. Elle le rend très humble, adonné à la prière, réceptif et dépendant du Sauveur. C’est une flamme qui assure au missionnaire que par sa foi, son obéissance et sa diligence, il peut faire appel aux pouvoirs des cieux pour l’aider. [Nous sommes tous] les gardiens de la flamme, en entretenant toujours la croyance que grâce à [ses] missionnaires bien-aimés, le Seigneur peut accomplir des miracles et réaliser l’impossible. »

« C’est pourquoi, mes frères bien-aimés, les miracles ont-ils cessé parce que le Christ est monté au ciel ? [...]

Voici, je vous dis que non ; et les anges n’ont pas cessé non plus de servir les enfants des hommes. »

« Oui, [...] tous ceux qui ont accompli des miracles les ont accomplis par la foi2. »