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« 7. Apprendre », Puiser de la force dans le Seigneur : la résilience émotionnelle, 2020

« 7. Apprendre », Puiser de la force dans le Seigneur : la résilience émotionnelle

Apprendre – Durée maximale : 60 minutes

1. Niveaux de dépendance

Lire :

Le libre arbitre est un don divin de notre Père céleste. L’adversaire cherche à nous distraire et à limiter notre capacité de faire de bons choix. L’un des moyens qu’il utilise dans ce but est d’inciter à la dépendance. On peut devenir dépendant de nombreux différents types de comportements ou substances. Il s’agit notamment de l’alcool, la drogue, la pornographie, le sexe, le tabac, la nourriture, la technologie et le jeu.

Regarder :

« What Is Addiction? » [N.D.T. : en anglais seulement] disponible sur srs.ChurchofJesusChrist.org/videos [1 min 31].

Discuter :

Comment définiriez-vous le mot dépendance ?

2. La dépendance est un problème à la fois spirituel et physique

Lire :

Un comportement dépendant et compulsif ne constitue pas seulement un problème spirituel mais aussi physique. M. Russell Ballard a enseigné : « Les chercheurs nous disent qu’il y a, dans notre cerveau, un mécanisme appelé centre du plaisir [voir National Institute on Drug Abuse, Drugs, Brains, and Behavior—The Science of Addiction, 2010, p. 18, drugabuse.gov/scienceofaddiction/sciofaddiction.pdf]. Quand il est activé par certaines drogues ou conduites, il prend le pouvoir sur la partie de notre cerveau qui gouverne notre volonté, notre jugement, notre logique et notre moralité. Il amène la personne dépendante à abandonner ce qu’elle sait être bien » (« Oh, le plan rusé du Malin », Le Liahona, novembre 2010, p. 108). Même si nous faisons tout ce qu’il faut pour guérir spirituellement d’une dépendance, notre corps, et en particulier notre cerveau, ont également besoin de guérir. À mesure que nous travaillerons sur notre comportement dépendant, notre cerveau changera et guérira.

Le manuel Prêchez mon Évangile illustre cela lorsqu’il décrit les difficultés rencontrées par les nouveaux convertis. Ce conseil s’applique à toute personne prisonnière d’une dépendance : « Le repentir peut impliquer un processus émotionnel et physique. […] Par conséquent, le repentir et la guérison peuvent prendre beaucoup de temps. |…] Néanmoins, le baptême et la confirmation peuvent ne pas mettre tout à fait fin aux pulsions émotionnelles et physiques qui vont de pair avec ces comportements. Même si une personne rencontre un certain succès au départ, une guérison émotionnelle supplémentaire peut être nécessaire pour que la guérison et le repentir soient complets » (voir Prêchez mon Évangile : Guide du service missionnaire, 2018, p. 207).

Regarder :

« Why Is It So Hard to Quit? » [N.D.T. : en anglais seulement] disponible sur srs.ChurchofJesusChrist.org/videos [2 min 01].

Discuter :

Pourquoi est-il important de comprendre que la dépendance constitue un problème à la fois physique et émotionnel ?

3. Faire votre part

Lire :

Bien que le processus de guérison de la dépendance soit difficile, les Écritures donnent un message d’espoir : « Je puis tout par celui qui me fortifie » (Philippiens 4:13). Vous trouverez ci-dessous des principes généraux qui vous aideront, avec l’aide du Seigneur, à guérir d’un comportement dépendant.

  • Priez pour avoir de l’aide. Demandez toujours à Dieu de vous aider. Il est là et répondra à vos prières.

  • Ayez de l’espoir. Sachez que le Sauveur vous guérira si vous faites votre part.

  • Soyez honnête. La dépendance gagne en puissance dans le secret, mais elle est fragilisée par l’honnêteté.

  • Nouez des liens avec d’autres personnes. Les liens que l’on crée peuvent combler des besoins qui sont souvent compensés par une dépendance.

  • Élaborez un plan. Définissez à l’aide de la prière les changements qui doivent être faits, évitez de vous retrouver dans des situations difficiles et apprenez de vos erreurs. Pensez à Moroni et aux nombreux éléments de protection contre les Lamanites qu’il a demandé à son peuple de bâtir (voir Alma 49).

  • Faites rapport de vos progrès. Demandez de l’aide à quelqu’un en qui vous avez confiance, élaborez un plan ensemble et passez régulièrement en revue vos progrès.

  • Obtenez du soutien. Il n’est pas nécessaire que vous fassiez cela seul. Parlez-en à votre famille, à votre évêque, à vos dirigeants ou à vos amis.

  • Souvenez-vous que vous êtes enfant de Dieu. Vous n’êtes pas votre dépendance. Faites preuve de compassion envers vous-même et les autres.

  • N’abandonnez-pas. Même si vous faites un faux pas, cela ne signifie pas que vos efforts ont été vains. Il faut du temps pour guérir. Soyez patient avec vous-même.

Vous trouverez des idées supplémentaires au chapitre 2 : « Modes de pensée sains ».

Lire :

Certaines personnes devront peut-être engager des démarches plus importantes pour guérir. Par exemple : demander de l’aide à un médecin, assister aux réunions du programme de traitement de la dépendance en douze étapes [de l’Église], consulter un thérapeute, débuter un traitement, ou encore adopter une combinaison de plusieurs méthodes.

Regarder :

« What Is Addiction? » [N.D.T. : en anglais seulement] disponible sur srs.ChurchofJesusChrist.org/videos [2 min 08].

Astuce :

Pour obtenir davantage de renseignements, revoyez la documentation supplémentaire de l’Église, et notamment ce qui suit.

4. Soutenir les personnes aux prises avec une dépendance

Lire :

Les personnes qui luttent contre une habitude ou un comportement dépendants ont besoin de soutien et d’aide de la part des gens qui les entourent. Si quelqu’un se tourne vers vous pour obtenir de l’aide, remerciez-le d’avoir eu le courage d’être honnête avec vous et écoutez attentivement ce qu’il a à dire. Priez pour avoir de l’aide pour maîtriser vos émotions, notamment la colère, la peine ou le ressentiment. Dites à la personne que vous l’aimez et voulez l’aider. Encouragez-la à faire des démarches auprès des dirigeants de l’Église et d’autres personnes susceptibles de l’aider.

Si vous pensez qu’un être cher a besoin d’aide mais ne vous a pas ouvert son cœur, faites-lui part de votre inquiétude. Exprimez-lui votre amour, votre sollicitude et votre désir de l’aider. S’il rejette votre aide, continuez de lui montrer votre amour et n’abandonnez pas.

Dans ses efforts pour essayer de guérir, votre être cher se sentira peut-être découragé ou désespéré. Encouragez-le et soutenez-le en reconnaissant ses progrès et en lui témoignant qu’il y a toujours de l’espoir et que le Seigneur l’aime.

Lire :

Vous aiderez votre être cher en soutenant ses efforts pour aller au Christ et guérir. Dans certaines situations, votre aide s’avérera très bénéfique et parfois même sauvera une vie. Cependant, vous devez veiller à ne pas soutenir votre proche dans ses mauvais choix, ni à favoriser les situations qui l’amènerait à pécher. Si vous tombez dans le piège qui consiste à systématiquement voler à son secours, vous risquez d’entraver sa guérison et de retarder le moment où il demandera l’aide du Seigneur. La situation de chacun est différente et peut nécessiter une réponse différente. Priez pour que l’Esprit vous guide, et demandez à d’autres personnes de vous aider en vous faisant part de leur expérience ou de leur savoir-faire.

La mise en place d’un cadre structuré et de règles aidera une personne confrontée à une dépendance à mener à bien le processus de guérison. Une personne impliquée, un parent ou un conjoint, par exemple, établira et communiquera clairement les limites à ne pas franchir, définira des règles et tiendra l’être cher pour responsable de ses choix. En effet, le fait de subir les conséquences de ses choix augmentera sa motivation à guérir. Le but de tout ceci n’est pas de contrôler l’être cher mais de minimiser l’influence négative que ses choix ont dans votre vie et celle des autres proches de son entourage.

5. Conjoints, membres de la famille et amis

Lire :

Il est possible qu’une personne soit bouleversée en apprenant qu’un proche souffre d’un comportement compulsif ou dépendant. Elle pourrait se faire des reproches injustifiés, se mettre en colère ou craindre qu’il n’y ait aucun espoir. Les conjoints, les membres de la famille ou les amis ont tout autant besoin du pouvoir de guérison du Sauveur qu’un proche victime d’une habitude ou d’un comportement dépendants.

Vous trouverez ci-dessous des suggestions pour le conjoint, la famille et les amis d’une personne aux prises avec une dépendance :

  1. Il ne s’agit pas seulement du problème de votre proche. Cela n’est pas juste, mais c’est un problème qui vous touche aussi. Confiez vos fardeaux au Seigneur et recherchez la guérison pour vous-même.

  2. Priez pour être aidé et guidé. Recherchez le Seigneur. Passez du temps avec des personnes qui vous aiment.

  3. Vous n’êtes pas la cause de cette dépendance et vous ne pouvez ni la contrôler ni y remédier. C’est à votre proche de surmonter cette difficulté.

  4. Obtenez du soutien. Parlez aux personnes avec lesquelles vous vous sentez en confiance et en sécurité. Vous n’avez pas à souffrir en silence.

Astuce :

Pour obtenir davantage d’informations, consultez le Guide de soutien : Aide pour les conjoints et les familles des personnes en voie de guérison ou assistez à un groupe de soutien pour les conjoints et les familles (AddictionRecovery.ChurchofJesusChrist.org/spouses-and-families).

Animateur

Choisissez l’une des vidéos ci-dessous à regarder avec le groupe.

Regarder :

« Ce que je sais maintenant : Conjoints » disponible sur srs.ChurchofJesusChrist.org/videos [3 min 52].

Ou

« Ce que je sais maintenant : Parents » disponible sur srs.ChurchofJesusChrist.org/videos [3 min 55].

Méditer :

Qu’avez-vous appris d’utile dans cette vidéo ?

6. Prévenir la dépendance

Lire :

Il est possible de prévenir la plupart des dépendances si l’on a une bonne compréhension de soi-même et des choses qui entraîneraient vers des comportements dépendants. Pour de nombreuses personnes, les schémas de dépendance commencent souvent à la fin de l’adolescence. Les principes du tableau suivant contribueront à prévenir la dépendance.

Principe

Description

Principe

1. Information

Description

Informez-vous sur ce qui créerait une dépendance et sur ses effets. Le fait de comprendre comment la dépendance nuit à votre corps, à votre esprit et à votre âme peut être un moyen de dissuasion efficace.

Principe

2. Modération

Description

De tout temps, les prophètes ont enseigné l’importance de la modération. Le fait de définir des limites par rapport à votre comportement et de décider de ce que vous ferez et ne ferez pas vous aidera à ne pas tomber dans la dépendance.

Principe

3. Relation

Description

Entretenir des liens forts avec le Sauveur et d’autres personnes est une protection importante contre les comportements de dépendance. Les gens bien que vous côtoyez dans la vie vous aideront à ressentir l’amour de Dieu et à être plus résilient.

Principe

4. Honnêteté

Description

Le fait d’être honnête dans vos actions vous aidera à vous abstenir des comportements souvent associés à la dépendance, notamment le mensonge, la tromperie et la justification. La transparence rend plus difficile le développement de comportements addictifs.

Principe

5. Vigilance

Description

En tant que parents, le fait de connaître les amis de vos enfants, de savoir à quelles activités ceux-ci participent et de définir des règles claires peut les protéger des dépendances. Discutez régulièrement de ces sujets avec vos enfants.

Regarder :

« Adolescent Addiction » [N.D.T. : en anglais seulement] disponible sur srs.ChurchofJesusChrist.org/videos [2 min 18].

Méditer :

Pensez à vous-même ou à une personne dont vous êtes responsable. Quels sont les principes de la vidéo et du tableau que vous aimeriez appliquer à cette relation ? Si vous le souhaitez, parlez de votre plan à votre partenaire d’action.