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Chapitre 7 : Doctrine et Alliances 4 ; 11-12 ; 14-16


Chapitre 7

Doctrine et Alliances 4 ; 11-12 ; 14-16

Introduction

Début 1829, Joseph Smith, père, rendit visite à son fils, Joseph, à Harmony (Pennsylvanie). Durant son séjour, il désira savoir ce qu’il pouvait faire pour apporter son aide à l’œuvre du Seigneur. Le prophète interrogea le Seigneur et reçut la révélation qui figure dans Doctrine et Alliances 4. Dans cette révélation, le Seigneur décrit les vertus qui qualifient une personne pour l’assister dans son œuvre.

En mai 1829, Hyrum, le frère aîné du prophète, vint rendre visite à Joseph à Harmony (Pennsylvanie). À la demande d’Hyrum, le prophète pria le Seigneur de révéler sa volonté concernant son frère. Dans la révélation rapportée dans Doctrine et Alliances 11, le Seigneur dit à Hyrum ce qu’il doit faire pour contribuer à établir Sion.

Joseph Knight, père, rendit visite à Joseph Smith en mai 1829. Il fit part de son désir de servir et d’apporter son aide à l’œuvre du Seigneur. Doctrine et Alliances 12 contient les instructions que le Seigneur lui adressa.

Après que Joseph Smith et Oliver Cowdery eurent déménagé chez Peter Whitmer, père, à Fayette (New York) et repris la traduction du Livre de Mormon, le prophète reçut des révélations pour trois des fils de leur hôte : David, John et Peter Whitmer, fils. Dans ces révélations rapportées dans Doctrine et Alliances 14-16, le Seigneur souligne l’importance de prêcher le repentir afin de lui amener des âmes.

Janvier 1829Joseph Smith, père, rend visite à Joseph et Emma Smith à Harmony (Pennsylvanie).

Février 1829La section 4 des Doctrine et Alliances est révélée.

Mai 1829Joseph et Emma reçoivent la visite d’Hyrum Smith et de Joseph Knight, père.

Mai 1829Les sections 11 et 12 des Doctrine et Alliances sont révélées.

Autour du 1er juin 1829Joseph et Oliver déménagent à Fayette (New York) pour continuer la traduction du Livre de Mormon.

Juin 1829Les sections 14 et 16 des Doctrine et Alliances sont révélées.

Fin juin 1829Les trois témoins et les huit témoins voient les plaques.

Doctrine et Alliances 4 : Contexte historique additionnel

Joseph Smith, père fut parmi les premiers à entendre les récits des manifestations célestes dont son fils, Joseph, avait été témoin. Il devint un fidèle partisan de son fils et un défenseur de la mission que Dieu lui avait confiée. En janvier 1829, Joseph Smith, père, et son fils Samuel se rendirent de chez eux, près de Palmyra (New York) à Harmony (Pennsylvanie) pour rendre visite à Joseph Smith, fils, et à sa femme Emma. Au cours de cette visite, Joseph Smith, père, demanda une révélation concernant son rôle éventuel dans l’œuvre du Seigneur. (Voir The Joseph Smith Papers, Documents, volume 1 : avril 1828-septembre 1831, éd. Matthew C. Godfrey and others, 2013, p. 5.) La révélation qui fut donnée en réponse décrit les attributs essentiels qu’une personne doit développer pour être appelée dans l’œuvre du Seigneur. Après être rentrés chez eux, Joseph Smith, père, et sa femme, Lucy, invitèrent Oliver Cowdery, un instituteur, à s’installer chez eux. Lorsqu’Oliver posa des questions au sujet de Joseph Smith, fils, et des rumeurs qu’il avait entendues à propos d’une « Bible en or », Joseph Smith, père, fut tout d’abord réticent à fournir des détails car il savait que de nombreuses personnes dans la collectivité s’étaient moquées de son fils. Néanmoins, il finit par lui révéler certains faits concernant les plaques du Livre de Mormon et la mission de Joseph de les traduire. L’appel à participer à l’œuvre que Joseph Smith, père, reçut dans Doctrine et Alliances 4 lui donna peut-être le courage de parler plus ouvertement des plaques avec Oliver Cowdery. (Voir The Joseph Smith Papers, Documents, volume 1 : juillet 1828-juin 1831, p. 11, 13.)

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Carte 3 : Nord-est des États-Unis

Doctrine et Alliances 4

Le Seigneur révèle à Joseph Smith, père, ce qui qualifie quelqu’un pour participer à son œuvre

Doctrine et Alliances 4:1. « Une œuvre merveilleuse est sur le point de se produire »

Autrefois, le Seigneur avait prophétisé qu’il y aurait une apostasie dans les derniers jours. C’est pourquoi, il accomplirait une œuvre merveilleuse parmi son peuple, il « frapperai[t] encore ce peuple par des prodiges et des miracles » (Ésaïe 29:14).

La façon dont cela est exprimé dans Doctrine et Alliances 4:1 indique qu’au moment où la révélation fut accordée, la prophétie d’Ésaïe ne s’était pas encore accomplie. David O. McKay (1873-1970) fit l’observation suivante au sujet de ce verset : « Lorsque cette révélation fut donnée au prophète Joseph, il n’avait que vingt-trois ans. Le Livre de Mormon n’avait pas encore été publié ; aucun homme n’avait été ordonné à la prêtrise. L’Église n’avait pas été organisée ; et pourtant il fut déclaré et écrit sans autre qualificatif qu’‘une œuvre merveilleuse [était] sur le point de se produire parmi les enfants des hommes’ » (dans Conference Report, octobre 1966, p. 86). Plusieurs autres révélations furent données avant l’organisation de l’Église qui contiennent des propos similaires à ceux que l’on trouve dans Doctrine et Alliances 4:1 (voir D&A 6:1 ; 11:1 ; 12:1 ; 14:1).

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Description de Joseph Smith, père.

Joseph Smith, le père du prophète, fut l’un des premiers à entendre parler de l’Évangile rétabli de Jésus-Christ et à l’accepter.

Doctrine et Alliances 4:2-3. « Le servir de tout votre cœur, de tout votre pouvoir, de tout votre esprit et de toutes vos forces »

Bien que la révélation rapportée dans Doctrine et Alliances 4 s’adressât à l’origine à Joseph Smith, père, elle peut s’appliquer à quiconque désire prendre part à l’œuvre de Dieu. Joseph Fielding Smith (1876-1972) a écrit : « Cette révélation est très courte, seulement sept versets, mais elle contient suffisamment de conseils et d’instructions pour être étudiée pendant toute une vie. […] Dans toutes nos Écritures, il n’y a sans doute aucune autre révélation qui contienne de plus grandes instructions concernant la façon dont les membres de l’Église peuvent se qualifier pour le service de Dieu, ni sous une forme aussi condensée que dans cette révélation. Elle est aussi large, aussi haute et aussi profonde que l’est l’éternité » (Church History and Modern Revelation, 1953, vol. 1, p. 35).

Les personnes qui désirent servir Dieu doivent fournir des efforts personnels importants, comme l’explique Dallin H. Oaks, du Collège des douze apôtres :

« Ce commandement (D&A 4:2) nous apprend qu’il ne suffit pas de servir Dieu de tout notre pouvoir et de toutes nos forces. Lui qui voit dans notre cœur et connaît notre esprit, exige davantage. Afin d’être sans reproche devant Dieu, le dernier jour, nous devons aussi le servir de tout notre cœur et de tout notre esprit.

Servir de tout notre cœur et de tout notre esprit est une importante responsabilité pour nous tous. Ce genre de service doit être dénué d’ambition égoïste. Il ne doit être motivé que par l’amour pur du Christ » (« Pourquoi servons-nous ? » L’Étoile, 1985, Rapport de la conférence générale de novembre 1984, p. 12).

Doctrine et Alliances 4:4. « Le champ est déjà mûr pour la moisson »

Durant son ministère dans la condition mortelle, le Seigneur s’adressa à ses disciples en comparant les personnes qui étaient prêtes à recevoir l’Évangile à des céréales dans un champ prêtes à être moissonnées : « Levez les yeux, et regardez les champs qui déjà blanchissent pour la moisson » (Jean 4:35). Les céréales telles que le blé ou l’orge changent de couleur en poussant. Quand il est jeune, le grain est vert, mais quand il mûrit, il pâlit. Quand le grain est prêt pour la moisson, il est souvent décrit comme étant « blanc ». Cette métaphore a été utilisée par le Seigneur dans plusieurs révélations des derniers jours pour indiquer que les gens sont prêts à recevoir l’Évangile et à être rassemblés pour le Seigneur dans son Église (voir D&A 6:3 ; 11:3 ; 12:3 ; 14:3 ; 31:4 ; 33:3).

Gordon B. Hinckley (1910-2008) a rappelé aux dirigeants et aux membres de l’Église que le champ est prêt pour la moisson :

« Je vous invite à devenir une vaste armée remplie d’enthousiasme pour cette œuvre et animée du désir irrépressible d’aider les missionnaires dans la responsabilité énorme qu’ils ont de porter l’Évangile à toute nation, famille, langue et peuple. ‘Le champ blanchit déjà pour la moisson’ (D&A 4:4). Le Seigneur l’a déclaré à plusieurs reprises. Ne voulons-nous pas le prendre au mot ?

Avant que l’Église soit organisée, l’œuvre missionnaire existait. Elle a continué depuis, malgré les difficultés de plusieurs époques que notre peuple a subies. Prenons, chacun de nous, la résolution de mieux saisir cette nouvelle possibilité, d’avoir un sens plus aigu de nos responsabilités, de mieux nous acquitter de notre obligation d’aider notre Père céleste dans son œuvre glorieuse, qui est de réaliser l’immortalité et la vie éternelle de ses fils et de ses filles sur toute la terre » (« Cherchez les agneaux, paissez les troupeaux », L’Étoile, juillet 1999, p. 124).

Doctrine et Alliances 4:4. « Celui qui lance sa faucille […] apporte le salut à son âme »

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Lancez votre faucille

Lancez votre faucille, de Greg Newbold. Une faucille est un outil de cultivateur muni d’une lame en forme d’arc que l’on utilise pour couper les grains.

C’est un grand couteau avec une lame courbe qui sert à moissonner. Un moissonneur utilise une faucille soit en ramenant la lame vers lui pour attraper les tiges des plantes puis les trancher, soit en effectuant un mouvement de va-et-vient à la base des plantes pour les sectionner. L’utilisation de cet outil pour la moisson est un procédé très lent et nécessite un énorme travail. Cette métaphore décrit le travail diligent qui est requis pour amener des gens à Jésus-Christ.

Kevin R. Duncan, des soixante-dix, a donné un éclairage supplémentaire sur la façon dont la métaphore de la faucille peut s’appliquer à l’œuvre missionnaire :

« Les Écritures nous enseignent à lancer notre faucille de toutes nos forces (voir D&A 4:4). Je me servais constamment d’une faucille dans notre ferme. Personnellement, j’ai appris qu’il ne suffisait pas de lancer une faucille avec force. Il fallait aussi l’aiguiser pour qu’elle soit coupante. Si elle était émoussée, il me faudrait faire beaucoup d’efforts pour la lancer, sans beaucoup de succès.

À la ferme, nous avions une pierre pour aiguiser notre faucille tous les jours. Dans l’œuvre missionnaire et, en fait, dans tous les aspects de la vie, nous devons garder notre faucille spirituelle affutée pour atteindre notre potentiel le plus élevé. L’étude quotidienne des Écritures, la prière et le respect de tous les autres commandements nous aident à conserver notre tranchant et notre utilité » (« Abandoned Seeds in Rocky Places », New Era, juillet 2014, p. 18).

Dans Doctrine et Alliances 4:4, le Seigneur promet que, par nos efforts missionnaires, nous apporterons le salut à notre âme. Henry B. Eyring, de la Première Présidence, a expliqué comment cela est possible : « Si vous vous efforcez de tout votre cœur d’inviter des personnes à aller au Christ, votre cœur changera. […] En aidant les autres à aller au Christ, vous verrez que c’est vous-mêmes qui êtes allés à lui » (« Allez au Christ », Le Liahona, mars 2008, p. 52).

Doctrine et Alliances 4:5-6. « La foi, l’espérance, la charité et l’amour […] le qualifient pour l’œuvre »

Le Seigneur n’exige pas d’une personne qu’elle soit douée physiquement ou brillante intellectuellement pour participer à son œuvre. Mais il demande que cette personne s’efforce de développer les vertus chrétiennes citées dans Doctrine et Alliances 4:5-6. Dieter F. Uchtdorf, de la Première Présidence, a enseigné ce qui se produit lorsque nous développons ces qualités : « Si votre plus grand désir est de cultiver les vertus chrétiennes que sont la foi, la vertu, la connaissance, la tempérance, la patience, la bonté fraternelle, la piété, la charité, l’humilité et le service (D&A 4:6), notre Père céleste fera de vous un instrument entre ses mains pour le salut de beaucoup d’âmes » (« Est-ce moi Seigneur ? » Le Liahona, novembre 2014, p. 58).

Doctrine et Alliances 4:7. « Demande, et tu recevras »

Joseph Smith, père, apprit, grâce à la révélation figurant dans D&A 4, que le Seigneur est disposé à guider spirituellement et à aider les personnes qui sont appelées à l’œuvre. Russell M. Nelson, du Collège des douze apôtres, a souligné l’importance d’acquérir des vertus chrétiennes pour nous permettre d’obtenir la réponse à nos prières :

« Pour que chacun d’entre vous reçoive la révélation propre à ses besoins et à ses responsabilités, il existe certaines directives. Le Seigneur vous demande de faire preuve de foi, d’espérance, de charité et d’amour, l’œil fixé uniquement sur la gloire de Dieu. Puis avec votre foi, votre vertu, votre connaissance, votre tempérance, votre patience, votre bonté fraternelle, votre piété, votre charité, votre humilité et votre diligence fermement ancrés, vous pouvez demander, et vous recevrez ; vous pouvez frapper, et l’on vous ouvrira. (D&A 4:5-6 ; italiques ajoutés ; voir aussi le verset 7) […]

(« Demandez, chercher, frappez », Le Liahona, novembre 2009, p. 83-84).

Doctrine et Alliances 11 : Contexte historique additionnel

Hyrum, le frère aîné de Joseph Smith, démontra sa confiance continuelle dans la mission de Joseph lorsqu’il rendit visite au prophète en mai 1829, à Harmony (Pennsylvanie). En apprenant l’avancement de la traduction du Livre de Mormon et la nouvelle du rétablissement de la prêtrise, il voulut savoir ce que le Seigneur désirait qu’il fasse pour apporter sa contribution à l’œuvre. Joseph utilisa l’urim et le thummim pour obtenir la révélation qui figure dans Doctrine et Alliances 11. Joseph baptisa Hyrum quelques semaines plus tard, en juin 1829, et celui-ci eut le privilège d’être l’un des huit témoins du Livre de Mormon. Il devint aussi l’un des six premiers membres de l’Église de Jésus-Christ rétablie lorsqu’elle fut organisée le 6 avril 1830.

Doctrine et Alliances 11

Le Seigneur révèle à Hyrum Smith ce qu’il doit faire pour participer à son œuvre

Doctrine et Alliances 11:2. La parole de Dieu est « plus acérée qu’une épée à double tranchant »

Le pouvoir de la parole de Dieu a été décrit comme « plus acéré qu’une épée à double tranchant » D&A 6:2 ; 11:2 ; 12:2 ; 14:2 ; 33:1). Une arme avec deux côtés tranchants est plus efficace pour couper qu’une épée avec un seul côté tranchant. La parole de Dieu est décrite comme étant encore plus tranchante qu’une telle arme. Comme « la petite voix douce, qui […] pénètre tout » (D&A 85:6), la parole de Dieu peut rapidement pénétrer l’âme au plus profond.

Orson Pratt (1811-1831), du Collège des douze apôtres, a expliqué plus avant l’image de l’épée et comment elle illustre le pouvoir de la parole de Dieu : « Un message comportant une vérité simple, lorsqu’il est envoyé par Dieu, autrement dit lorsqu’il est publié par autorité divine, par l’intermédiaire d’hommes divinement inspirés, pénètre l’esprit telle une épée à double tranchant et met en pièces les préjugés profondément enracinés, les erreurs et les traditions anciennes fermement ancrées, sacralisées avec le temps et rendues populaires par la sagesse humaine. Avec une exactitude sans faille, il tranche entre la vérité et l’erreur, entre la doctrine du Christ et les doctrines des hommes ; il nivelle aisément tout argument que la connaissance humaine pourrait soulever contre lui. Les opinions, les credo inventés par des hommes sans inspiration et les doctrines provenant d’institutions de théologie, tout cela s’évanouit comme la rosée du matin, tout sombre dans l’insignifiance quand on les compare à un message direct des cieux » (« Divine Authority or was Joseph Smith Sent of God ? » Orson Pratt’s Works on the Doctrines of the Gospel, 1945, vol. 1, p. 1).

Doctrine et Alliances 11:6-8. « Il se fera, par ton intermédiaire, beaucoup de bien dans cette génération »

Le Seigneur promit à Hyrum Smith que s’il respectait les commandements, il se ferait beaucoup de bien par son intermédiaire durant sa vie. M. Russell Ballard, du Collège des douze apôtres, a souligné quelques-unes des réalisations importantes de Hyrum Smith :

« [Hyrum] a assisté et servi son frère, Joseph, le prophète, pendant tout le processus long et difficile du Rétablissement. Il a fini par se joindre à Joseph et aux autres martyrs des dispensations passées de l’Évangile. Son sang a été versé comme dernier témoignage de sa part au monde. […]

Hyrum a rendu un service sans faille à l’Église. En 1829, il était parmi les quelques personnes qui ont eu la permission de voir les plaques d’or à partir desquelles le Livre de Mormon a été traduit et, pendant le reste de sa vie, il a témoigné de la nature divine du Livre de Mormon, comme l’un des huit témoins qui ‘avaient vu les plaques de leurs yeux et qui les avaient touchées de leurs mains’ (cité dans Richard Lloyd Anderson, Investigating the Book of Mormon Witnesses, 1981, p. 158–159. […] À trente ans, il était le plus âgé des six hommes choisis en 1830 pour organiser officiellement l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours. […] En qualité de président du comité du temple, Hyrum a rassemblé les membres de l’Église pour accomplir la tâche apparemment impossible de construire le temple de Kirtland alors que la plupart des membres de l’Église n’avaient littéralement rien à donner pour la cause. Quelques années plus tard, il a répété ce service avec la construction du temple de Nauvoo.

Hyrum a servi dans l’épiscopat de l’Ohio, dans le premier grand conseil, comme patriarche, comme conseiller dans la Première Présidence et finalement comme l’un des deux seuls hommes à détenir l’office de président adjoint de l’Église. […]

Il est clair que Hyrum Smith a été l’un des premiers piliers du Rétablissement. Néanmoins, il est triste de constater que beaucoup de membres de l’Église savent peu de choses sur lui à l’exception de son martyre avec son frère dans la prison de Carthage. C’est important, mais il a fait beaucoup plus. Joseph Smith a lui-même suggéré que ses disciples feraient bien de suivre l’exemple de Hyrum. (Voir History of the Church, vol. 5, p. 108) » (« Hyrum Smith, ferme comme les colonnes du ciel », L’Étoile, janvier 1996, p. 7).

Doctrine et Alliances 11:9. « Ne parle que de repentir à cette génération »

Le commandement du Seigneur disant: « Ne parle que de repentir à cette génération » (D&A 11:9) signifie prêcher la réalité de Jésus-Christ et de son expiation et du salut offert à toutes les personnes qui se repentent et obéissent aux lois et aux ordonnances de l’Évangile. « Ne parle[r] que de repentir » ne veut pas dire que nous ne devons pas enseigner d’autres points de doctrine et principes de l’Évangile. Mais plutôt que nous devons limiter notre enseignement à l’Évangile, qui est l’Évangile du repentir et du salut offert par la miséricorde, la grâce et les mérites du Seigneur Jésus-Christ.

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Fleuve Susquehanna

Le fleuve Susquehanna près de chez Joseph et Emma Smith à Harmony (Pennsylvanie)

Doctrine et Alliances 11:12-14. « Place ta confiance en cet Esprit qui conduit à faire le bien »

Durant les mois qui précédèrent la réception de la révélation figurant dans Doctrine et Alliances 11, le Seigneur instruisit Oliver Cowdery sur la manière de rechercher et de reconnaître l’inspiration du Saint-Esprit (voir D&A 6 ; 8-9). Dans cette révélation, le Seigneur apporte un éclairage supplémentaire sur les moyens de reconnaître l’influence et les incitations de l’Esprit. Il recommande à Hyrum Smith de faire confiance à l’Esprit et lui enseigne que « cet Esprit […] conduit à faire le bien, oui, à agir avec justice, à marcher dans l’humilité, à juger avec droiture » (D&A 11:12).

Le Seigneur s’appuie également sur le principe qu’il avait enseigné précédemment disant que l’Esprit révélerait la vérité à notre esprit et à notre cœur (D&A 8:2). Dans cette révélation adressée à Hyrum, le Seigneur explique que l’Esprit « éclairera [s]on intelligence » et « remplira [s]on âme de joie » (D&A 11:13). Lorsque l’Esprit éclaire notre intelligence, nous voyons et comprenons la vérité plus nettement (voir D&A 76:12). Le Seigneur enseigna à Hyrum que cette compréhension accrue serait le moyen par lequel l’Esprit lui permettrait de « connaîtr[e] toutes les choses qu’[il] désire[rait] de [lui] » (D&A 14).

Richard G. Scott (1928-2015), du Collège des douze apôtres, a expliqué pourquoi nous devrions placer notre confiance en l’Esprit lorsque nous rencontrons des difficultés et cherchons à être guidés dans notre vie : « Notre Père céleste savait que vous auriez des difficultés et qu’il faudrait que vous preniez des décisions que vous n’auriez pas la capacité de prendre correctement. Dans son plan du bonheur, il a prévu pour vous la possibilité de recevoir de l’aide pour ces difficultés et ces prises de décision durant votre vie mortelle. Cette aide vous sera donnée par le Saint-Esprit qui vous guidera spirituellement. C’est un peu comme un sixième sens, une puissance qui dépasse vos capacités, qu’un Père céleste aimant veut que vous utilisiez constamment pour votre paix et votre bonheur » (« Apprendre à être guidé spirituellement », Le Liahona, novembre 2009, p. 6).

Doctrine et Alliances 11:15-21. « Attends […] jusqu’à ce que tu aies ma parole, mon roc, mon Église et mon Évangile »

Le Seigneur rappela à Hyrum Smith qu’il n’était pas encore appelé à prêcher l’Évangile (voir D&A 11:15). Avant de lui confier cet appel, le Seigneur enseigna à Hyrum ce qu’il devait faire pour être capable d’enseigner son Évangile avec le pouvoir de l’Esprit. En mai 1829, lorsque cette révélation fut donnée, l’Église n’avait pas encore été organisée. Hyrum n’avait pas encore été baptisé, et il n’avait pas reçu le don du Saint-Esprit. Le Seigneur lui commanda d’attendre avant de prêcher jusqu’à ce qu’il ait obtenu une meilleure compréhension de l’Évangile et une connaissance sûre de la doctrine du Seigneur. Hyrum reçut la promesse qu’au moment opportun, s’il respectait les commandements et faisait appel à l’Esprit, il recevrait l’inspiration et le pouvoir d’amener les autres à connaître la vérité.

Doctrine et Alliances 11:20. « Voici, ton œuvre, c’est de garder mes commandements »

Dans Doctrine et Alliances 11, le Seigneur commande, à quatre reprises, à Hyrum Smith de garder ses commandements (voir D&A 11:6, 9, 18, 20). David A. Bednar, du Collège des douze apôtres, a enseigné comment les paroles adressées à Hyrum s’appliquent à chacun de nous :

« L’un des passages d’Écritures les plus connus et les plus fréquemment cités se trouve dans Moïse 1:39. Il décrit clairement et brièvement l’œuvre du Père éternel : ‘Car voici mon œuvre et ma gloire : réaliser l’immortalité et la vie éternelle de l’homme’ (italiques ajoutés).

Un passage semblable de Doctrine et Alliances décrit avec une clarté et une concision égales notre œuvre fondamentale de fils et filles du Père éternel. Il est intéressant de noter que ce verset ne semble pas aussi bien connu et n’est pas cité très souvent. ‘Voici, ton œuvre, c’est de garder mes commandements, oui, de tout ton pouvoir, de tout ton esprit et de toute ta force’ (D&A 11:20 ; italiques ajoutés).

Ainsi, le plan du Père consiste à réaliser l’immortalité et la vie éternelle de ses enfants. Notre œuvre consiste à garder ses commandements de tout notre pouvoir, de tout notre esprit et de toutes nos forces » (« Les tendres miséricordes du Seigneur », Le Liahona, mai 2005, p. 101-102).

Doctrine et Alliances 11:21-22. « Cherchez premièrement à obtenir ma parole »

Le Seigneur ne commanda pas à Hyrum Smith de commencer à prêcher l’Évangile. Mais il lui commanda d’étudier la Bible ainsi que le Livre de Mormon une fois que la traduction serait terminée (voir D&A 11:22). Ensuite, comme lui dit le Seigneur, Hyrum pourrait aller déclarer sa parole avec la promesse qu’il recevrait l’aide de l’Esprit. Henry B. Eyring a expliqué comment l’étude des Écritures prépare une personne à proclamer l’Évangile, munie du pouvoir de Dieu :

« Le Saint-Esprit nous guidera dans nos paroles si nous étudions les Écritures et méditons chaque jour à leur sujet. Les paroles des Écritures invitent le Saint-Esprit. Le Seigneur a dit : ‘Ne cherche pas à annoncer ma parole, mais cherche tout d’abord à obtenir ma parole, et alors ta langue sera déliée ; puis, si tu le désires, tu auras mon Esprit et ma parole, oui, la puissance de Dieu pour convaincre les hommes’ (D&A 11:21). Avec l’étude quotidienne des Écritures, nous pouvons compter sur cette bénédiction même dans nos conversations personnelles ou en classe quand un instructeur nous pose une question. Le Seigneur a dit : ‘Ne vous souciez pas d’avance de ce que vous direz, mais amassez continuellement dans votre esprit les paroles de vie, et la part qui sera attribuée à tout homme vous sera donnée à l’heure même’ (D&A 84:85).

Nous nous imprégnons de la parole de Dieu en ne nous contentant pas de lire les paroles des Écritures, mais également en les étudiant. Nous serons plus édifiés en méditant quelques paroles, en permettant au Saint-Esprit de nous en imprégner, qu’en parcourant rapidement des chapitres entiers des Écritures » (« Pais mes agneaux », L’Étoile, janvier 1998, p. 99-100).

Doctrine et Alliances 12 : Contexte historique additionnel

Joseph Knight, père, et sa famille firent la connaissance de Joseph Smith vers la fin de l’année 1826, lorsque le premier engagea Joseph et quelques autres pour travailler dans sa ferme et son usine à Colesville (New York), à environ cent quatre-vingts kilomètres au sud-est de Palmyra. Tandis que Joseph logeait chez les Knight, il leur raconta qu’un personnage céleste lui était apparu et lui avait dit à quel endroit étaient enterrées des annales anciennes. L’un des fils, Newel Knight, écrivit [N.D.T. : à propos de Joseph Smith] que sa famille et lui étaient « très profondément persuadés de la véracité de ses déclarations concernant les plaques du Livre de Mormon qui lui avaient été montrées par un ange du Seigneur » (cité dans William G. Hartley, « Les Knight : 1re partie », L’Étoile, novembre 1989, p. 26).

Plus tard, tandis que Joseph Smith, le prophète, traduisait les plaques du Livre de Mormon, Joseph Knight, père, lui apporta son aide à quelques occasions en lui fournissant des provisions et un peu d’argent. C’est peut-être au cours d’une des visites de Joseph Knight, père, pour apporter des provisions à Joseph Smith et à Oliver Cowdery à Harmony (Pennsylvanie) que la révélation rapportée dans Doctrine et Alliances 12 fut donnée, probablement vers fin mai 1829.

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Intérieur de la maison de Joseph Knight, père

L’intérieur de la maison de Joseph Knight, père, à Colesville (New York)

Doctrine et Alliances 12

Joseph Knight, père, est informé de ce qui est requis pour contribuer à l’œuvre du Seigneur

Doctrine et Alliances 12:1-9. Instructions pour les personnes qui sont appelées à contribuer à l’œuvre du Seigneur

La répétition des instructions données dans Doctrine et Alliances 12 et d’autres sections des Doctrine et Alliances illustre que les principes qui gouvernent l’œuvre du salut s’appliquent à toutes les personnes qui cherchent à contribuer à l’œuvre (voir D&A 4 ; 6 ; 11 ; 12 ; 14).

Doctrine et Alliances 12:8. « Nul ne peut apporter son aide à cette œuvre s’il n’est humble et plein d’amour »

Comme cela est rapporté dans Doctrine et Alliances 12, le Seigneur dit à Joseph Knight, père, qu’il est essentiel d’acquérir les vertus chrétiennes pour apporter son aide à l’œuvre. Russell M. Nelson a décrit le processus par lequel une personne peut acquérir ces vertus : « Les attributs sur lesquels nous serons jugés un jour sont tous spirituels. Il s’agit de l’amour, de la vertu, de l’intégrité, de la compassion et du service envers autrui. Votre esprit, combiné au corps et abrité par lui, est capable de cultiver et de manifester ces attributs de façons qui sont essentielles à votre progression éternelle. Le progrès spirituel est atteint en suivant les étapes de la foi, du repentir, du baptême, du don du Saint-Esprit, en persévérant jusqu’à la fin et en recevant les ordonnances de la dotation et du scellement dans le saint temple » (« Rendons grâces à Dieu », Le Liahona, mai 2012, p. 79).

Doctrine et Alliances 14-16 : Contexte historique additionnel

Peu après son arrivée à Harmony (Pennsylvanie), Oliver Cowdery envoya une lettre à son ami, David Whitmer, à Fayette (New York), lui expliquant qu’il servait de secrétaire à Joseph Smith, qui traduisait les plaques du Livre de Mormon. Oliver continua à correspondre avec les Whitmer au cours des mois qui suivirent et témoigna de la véracité des plaques.

Lorsque les persécutions à l’encontre de Joseph Smith et d’Oliver Cowdery commencèrent à s’intensifier à Harmony, le prophète demanda à Oliver d’écrire encore à David Whitmer pour savoir s’ils pourraient aller finir la traduction du Livre de Mormon chez lui. En réponse à leur demande, le père de David, Peter Whitmer, père, invita Joseph et Oliver à s’installer chez eux durant le temps nécessaire pour terminer la traduction.

David Whitmer aurait voulu immédiatement aller chercher le prophète et Oliver Cowdery avec son chariot, mais il devait labourer et préparer le sol de la ferme avant de s’y rendre. « À la fin d’une journée de labour, il s’aperçut qu’il avait accompli en un jour ce qui aurait normalement pris deux jours à faire. Le père de David fut également impressionné par ce miracle manifeste. Peter Whitmer, père, déclara : ‘Il faut qu’une main extérieure soit intervenue en cela, donc je pense que tu devrais te rendre en Pennsylvanie dès que tu auras répandu ton plâtre de Paris.’ (Le plâtre de Paris était utilisé pour réduire l’acidité du sol.) Le jour suivant, David alla aux champs pour répandre le plâtre, mais à sa surprise, il trouva le travail fait. Sa sœur, qui habitait près du champ, raconta que ses enfants l’avaient appelée pour venir voir trois étrangers qui, le jour précédent, étaient venus répandre le plâtre avec une technique remarquable. Elle avait supposé que c’était des hommes que David avait engagés.

Reconnaissant de cette intervention divine, David se dépêcha d’entreprendre le voyage de trois jours à destination d’Harmony. Joseph Smith et Oliver Cowdery le rencontrèrent alors qu’il approchait de la ville. Bien que David ne leur ait pas dit exactement quand il viendrait, Joseph avait vu dans une vision les détails de son voyage à Harmony » (Church History in the Fulness of Times Student Manual, 2e éd., Church Educational System manual, 2003, p. 56-57)

David emmena Joseph et Oliver à Fayette (New York) où ils arrivèrent début juin 1829. Joseph Smith écrivit plus tard que « David, John et Peter Whitmer, fils, devinrent [leurs] amis et assistants dévoués au sein de l’œuvre » (dans The Joseph Smith Papers, Histoires, volume 1 : Histoires de Joseph Smith, 1832-1844 éd. Karen Lynn Davidson and others, 2012, p. 308). Ces trois frères, « ayant chacun reçu le témoignage de l’authenticité de l’œuvre, commencèrent à se préoccuper vivement de la question de leur devoir personnel » (D&A 14, chapeau de section). En réponse à leur interrogation, Joseph Smith, le prophète, reçut une révélation pour chacun des frères (voir D&A 14-16).

Doctrine et Alliances 14-16

Le Seigneur révèle sa volonté à David Whitmer, John Whitmer et Peter Whitmer, fils

Doctrine et Alliances 14:7. « Si tu gardes mes commandements et persévères jusqu’à la fin »

La recommandation du Seigneur de garder ses commandements et de persévérer jusqu’à la fin (D&A 14:7) pourrait être considérée comme un avertissement ou une mise en garde pour David Whitmer. David fut l’un des trois témoins ainsi que l’un des six premiers membres de l’Église. Il s’installa plus tard au Missouri où il fut dirigeant de l’Église. Cependant, en 1837, David Whitmer rejoignit d’autres personnes qui avaient apostasié de l’Église. Il fut excommunié le 13 avril 1838 et ne revint jamais à l’Église, mais il témoigna des plaques du Livre de Mormon jusqu’à sa mort. L’importance de persévérer jusqu’à la fin a été expliquée par Joseph B. Wirthlin (1917-2008), du Collège des douze apôtres :

« Certains pensent que persévérer jusqu’à la fin veut dire simplement subir jusqu’au bout les problèmes qu’ils ont. C’est bien plus que cela : c’est le processus par lequel on va au Christ et l’on est rendu parfait en lui. […]

Persévérer jusqu’à la fin est le principe selon lequel on doit continuer sur le chemin qui conduit à la vie éternelle, après s’être engagé sur ce chemin par la foi, le repentir, le baptême et la réception du Saint-Esprit. Persévérer jusqu’à la fin nécessite tout notre cœur ainsi que notre patience.

Persévérer jusqu’à la fin signifie que nous avons enraciné fermement notre vie dans le terreau de l’Évangile, que nous restons dans le courant principal de l’Église, servant humblement nos semblables, menant une vie digne du Christ et respectant nos alliances » (« Avançons résolument », Le Liahona, novembre 2004, p. 101).

Doctrine et Alliances 14:7. « La vie éternelle, don qui est le plus grand de tous les dons de Dieu »

Bruce R. McConkie (1915-1985), du Collège des douze apôtres, a expliqué ce qu’est la vie éternelle et pourquoi elle est considérée comme étant le plus grand de tous les dons de Dieu :

« La vie éternelle porte le nom du genre de vie que Dieu mène et constitue ainsi ‘le plus grand de tous les dons de Dieu’ (D&A 14:7) ; et du fait que les personnes qui l’obtiennent deviennent semblables à Dieu, elles font un avec lui.

L’exaltation consiste en l’héritage le plus élevé des cieux dans le royaume céleste où, là seulement, la cellule familiale perdure, et où chaque élu reçoit sa propre cellule familiale éternelle, suivant le modèle de la famille de Dieu, notre Père céleste, afin que chaque être exalté mène le même genre de vie que Dieu et par conséquent soit un avec lui. […]

Ainsi, être sauvé, obtenir l’exaltation, hériter la vie éternelle, tout ceci signifie être un avec Dieu, pour mener la même vie que lui, penser comme il pense, agir comme il agit, posséder la même gloire, le même pouvoir, la même force et la même domination que lui » (« The Promised Messiah : The First Coming of Christ », 1978, p. 130).

Doctrine et Alliances 15-16. Révélations comportant les mêmes paroles

Parfois, le Seigneur peut révéler le même message à des personnes différentes parce qu’elles ont des des désirs ou des situations semblables. Par exemple, les appels en mission qui sont réalisés aujourd’hui par le président de l’Église sont tous rédigés quasiment de la même façon. Néanmoins, les personnes qui reçoivent l’appel reconnaissent le caractère personnel des instructions qui leur sont données car elles les guident dans leur service missionnaire. Comme cela est rapporté dans Doctrine et Alliances 15-16, le Seigneur appela John Whitmer et Peter Whitmer par leur nom et leur révéla sa volonté l’un après l’autre.

Doctrine et Alliances 15:4-6 (16:4-6). « Ce qui aura le plus de valeur pour toi »

Dans les révélations qui figurent dans Doctrine et Alliances 15-16, le Seigneur bénit John et Peter Whitmer de ce qu’ils ont annoncé les paroles de Dieu à d’autres. Ils apprirent qu’appeler au repentir et amener des âmes à Jésus-Christ était ce qui avait le plus de valeur pour eux. M. Russell Ballard a souligné une des raisons pour lesquelles amener des âmes au Christ a une telle importance : « N’oubliez jamais, mes frères et sœurs, que nous possédons, vous et moi, les points de doctrine qui amèneront les gens au Seigneur. L’Évangile rétabli de Jésus-Christ a le pouvoir d’apporter un bonheur profond et durable à l’âme humaine, quelque chose que les gens apprécieront et chériront pour le reste du temps et pendant toute l’éternité. Nous ne faisons pas qu’essayer de faire entrer des gens dans notre Église, mais nous leur faisons part de la plénitude de l’Évangile rétabli de Jésus-Christ. Mais aussi beau et puissant que soit notre message, nous ne pouvons pas l’imposer aux gens. On ne peut qu’en parler, de cœur à cœur, d’âme à âme, d’esprit à esprit, en étant de bons voisins et en faisant preuve de sollicitude et d’amour » (« Le rôle essentiel des membres dans l’œuvre missionnaire », Le Liahona, mai 2003, p. 40).

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Portrait de deux des premiers missionnaires

Le Seigneur appela les premiers saints en mission pour proclamer l’Évangile.