Appels de mission
Chapitre 3 : Leçon 4 – Devenir des disciples de Jésus-Christ à vie


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Chapitre 3 : Leçon 4

Devenir des disciples de Jésus-Christ à vie

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La brebis perdue, tableau de Del Parson

Enseigner cette leçon

Le baptême est une ordonnance pleine de joie et d’espoir. Lorsque nous nous faisons baptiser, nous manifestons notre désir de suivre Dieu et d’entrer sur le chemin qui mène à la vie éternelle. Nous montrons également notre engagement à devenir des disciples de Jésus-Christ à vie.

Cette leçon est organisée autour des alliances que nous faisons lors du baptême. Elle comprend les sections principales suivantes, chacune comportant des sous-sections :

Aidez les personnes à comprendre que les principes et les commandements que vous enseignez font partie de l’alliance qu’elles feront lors du baptême. Montrez-leur comment chaque partie de cette leçon les aidera à « veni[r] au Christ […] et [à prendre] part à son salut » (Omni 1:26 ; voir aussi 1 Néphi 15:14).

Vous devrez enseigner cette leçon en plusieurs fois. Une visite d’enseignement ne doit normalement pas durer plus de 30 minutes. Il est généralement préférable de faire des visites courtes et fréquentes où l’on aborde de petites quantités d’information.

Planifiez ce que vous allez enseigner, le moment où vous allez le faire et le temps que vous allez y consacrer. Tenez compte des besoins des personnes que vous instruisez et recherchez l’inspiration de l’Esprit. Vous avez la possibilité de choisir d’enseigner ce qui aidera le mieux les gens à se préparer au baptême et à la confirmation.

Certaines sections de cette leçon comprennent des invitations précises. Cherchez l’inspiration pour décider quand et comment lancer des invitations. Soyez attentif au niveau de compréhension de chaque personne. Aidez-les à vivre l’Évangile étape par étape.

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femme prenant la Sainte-Cène

Nous faisons alliance d’être disposés à prendre sur nous le nom de Jésus-Christ

Lorsque nous nous faisons baptiser, nous faisons alliance de suivre Jésus-Christ « d’un cœur pleinement résolu ». Nous témoignons également que nous sommes « disposés à prendre sur [nous] le nom du Christ » (2 Néphi 31:13 ; voir aussi Doctrine et Alliances 20:37).

Prendre sur nous le nom de Jésus-Christ signifie se souvenir de lui et s’efforcer d’être ses disciples à vie. Nous permettons à sa lumière de briller à travers nous et d’atteindre les autres. Nous nous considérons comme siens et nous le mettons en premier dans notre vie.

Les sections suivantes décrivent deux façons dont nous pouvons nous souvenir de Jésus-Christ et le suivre.

Prier souvent

La prière est une simple conversation, qui vient du cœur, avec notre Père céleste. Lorsque nous prions, nous lui parlons ouvertement et honnêtement. Nous exprimons notre amour pour lui et notre reconnaissance pour les bénédictions qu’il nous accorde. Nous lui demandons également de nous aider, de nous protéger et de nous guider. Lorsque nous terminons nos prières, nous devons prendre le temps d’attendre et d’écouter.

Jésus a enseigné : « Vous devez toujours prier le Père en mon nom » (3 Néphi 18:19, italiques ajoutés ; voir aussi Moïse 5:8). Lorsque nous prions au nom de Jésus-Christ, nous nous souvenons à la fois de lui et de notre Père céleste.

Jésus nous a montré l’exemple à suivre quand nous prions. Nous apprendrons beaucoup de choses sur la prière en étudiant celles du Sauveur dans les Écritures (voir Matthieu 6:9-13 ; Jean 17).

Voici comment articuler nos prières :

  • commencer en s’adressant à notre Père céleste ;

  • exprimer les sentiments de notre cœur, par exemple la reconnaissance pour les bénédictions que nous avons reçues ;

  • poser des questions, chercher à être guidé et demander des bénédictions ;

  • terminer en disant : « Au nom de Jésus-Christ. Amen. »

Les Écritures nous recommandent de prier le matin et le soir. Cependant, nous pouvons prier n’importe quand et dans n’importe quel contexte. Lors de nos prières personnelles et familiales, il est bon de s’agenouiller. Nous devrions toujours avoir une prière dans le cœur. (Voir Alma 34:27 ; 37:36-37 ; 3 Néphi 17:13 ; 19:16.)

Nos prières doivent être réfléchies et venir du cœur. Lorsque nous prions, nous devons éviter de dire toujours les mêmes choses de la même manière.

Nous devons prier avec foi, sincérité et une réelle intention d’agir conformément aux réponses que nous recevons. Si nous le faisons, Dieu nous guidera et nous aidera à prendre de bonnes décisions. Nous nous sentirons plus proches de lui. Il nous accordera compréhension et vérité. Il nous bénira en nous apportant réconfort, paix et force.

Étude des Écritures

En apprendre davantage sur ce principe

  • Guide des Écritures : « Prière »

  • Sujets de l’Évangile : « Prière »

Étudier les Écritures

Néphi a enseigné : « Faites-vous un festin des paroles du Christ, car voici, [elles] vous diront tout ce que vous devez faire » (2 Néphi 32:3 ; voir aussi 31:20).

L’étude des Écritures est un moyen essentiel de se souvenir de Jésus-Christ et de le suivre. Nous découvrons sa vie, son ministère et ses enseignements dans les Écritures. Nous découvrons également ses promesses. En lisant les Écritures, nous goûtons à son amour. Notre âme s’épanouit, notre foi en lui augmente et notre esprit est éclairé. Notre témoignage de sa mission divine devient plus fort.

Nous nous souvenons de Jésus et nous le suivons lorsque nous mettons ses paroles en pratique dans notre vie. Nous devons étudier les Écritures chaque jour, en particulier le Livre de Mormon.

Les Écritures de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours sont la Bible, le Livre de Mormon, les Doctrine et Alliances et la Perle de Grand Prix. On les appelle également « les ouvrages canoniques ».

Étude des Écritures

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Jésus-Christ instruisant la foule

Nous faisons alliance d’obéir aux commandements de Dieu

Remarque : Il existe de nombreuses façons d’enseigner les commandements abordés dans cette section. Par exemple, vous pouvez les enseigner en plusieurs fois. Vous pouvez également en enseigner certains dans le cadre des trois premières leçons. Lorsque vous enseignez les commandements, assurez-vous de les relier à l’alliance du baptême et au plan du salut.

Lorsque nous nous faisons baptiser, nous faisons alliance avec Dieu de « garder ses commandements » (Mosiah 18:10 ; Alma 7:15).

Dieu nous a donné des commandements parce qu’il nous aime. Il veut ce qu’il y a de mieux pour nous, aussi bien aujourd’hui que dans l’éternité. Étant notre Père céleste, il sait ce dont nous avons besoin pour notre bien-être spirituel et physique. Il sait également ce qui nous apportera le plus grand bonheur. Chaque commandement est un don divin, offert pour guider nos décisions, nous protéger et nous aider à progresser.

Nous sommes venus sur terre notamment pour apprendre et progresser en exerçant notre libre arbitre avec sagesse (voir Abraham 3:25). Le choix d’obéir aux commandements de Dieu, et de nous repentir lorsque nous échouons, nous aide à naviguer au cours de ce voyage ici-bas souvent difficile.

Les commandements de Dieu sont une source de force et de bénédictions (voir Doctrine et Alliances 82:8-9). En respectant les commandements, nous apprenons qu’ils ne sont pas des règles pesantes visant à limiter notre liberté. La vraie liberté vient de l’obéissance aux commandements. L’obéissance est une source de force qui nous donne de la lumière et de la connaissance grâce au Saint-Esprit. Elle nous apporte un plus grand bonheur et nous permet d’atteindre notre potentiel divin d’enfants de Dieu.

Dieu promet de nous bénir si nous respectons ses commandements. Certaines bénédictions sont propres à certains commandements. Ses bénédictions suprêmes sont la paix dans cette vie et la vie éternelle dans le monde à venir. (Voir Mosiah 2:41 ; Alma 7:16 ; Doctrine et Alliances 14:7 ; 59:23 ; 93:28 ; 130:20-21.)

Les bénédictions de Dieu sont à la fois spirituelles et temporelles. Parfois, nous devons les attendre patiemment, en ayant confiance qu’elles viendront selon sa volonté et son calendrier (voir Mosiah 7:33 ; Doctrine et Alliances 88:68). Pour discerner certaines bénédictions, nous devons être spirituellement attentifs et observateurs. C’est particulièrement vrai pour les bénédictions qui se manifestent de manière simple et apparemment ordinaire.

Certaines bénédictions ne sont apparentes qu’avec du recul. D’autres ne viennent qu’après cette vie. Indépendamment du calendrier ou de la nature des bénédictions de Dieu, nous avons l’assurance qu’elles viendront si nous nous efforçons de vivre l’Évangile de Jésus-Christ (voir Doctrine et Alliances 82:10).

Dieu aime parfaitement tous ses enfants. Il est patient avec nous dans nos faiblesses et il nous pardonne lorsque nous nous repentons.

Les deux grands commandements

Lorsqu’on a demandé à Jésus quel était le plus grand commandement, il a répondu : « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. »

Jésus a ensuite dit que le second grand commandement lui était semblable : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Matthieu 22:36-39). « Il n’y a pas d’autre commandement plus grand que ceux-là » (Marc 12:31).

En tant qu’enfants d’esprit de Dieu, nous avons une grande capacité d’aimer. Cela fait partie de notre héritage spirituel. La caractéristique principale des disciples de Jésus-Christ est leur aptitude à vivre les deux grands commandements : aimer Dieu et aimer son prochain.

Aimer Dieu

Il existe de nombreuses façons de montrer notre amour pour Dieu. Nous respectons ses commandements (voir Jean 14:15, 21). Nous le mettons en premier dans notre vie, en soumettant notre volonté à la sienne. Nous centrons nos désirs, nos pensées et notre cœur sur lui (voir Alma 37:36). Nous sommes reconnaissants des bénédictions qu’il nous a données et en faisons généreusement bénéficier autrui (voir Mosiah 2:21-24 ; 4:16-21). Nous exprimons et approfondissons notre amour pour lui par la prière et le service.

Comme les autres commandements, le commandement d’aimer Dieu nous est donné pour notre bien. Ce que nous aimons détermine ce que nous recherchons. Ce que nous recherchons détermine ce que nous pensons et faisons. Et ce que nous pensons et faisons détermine ce que nous sommes et ce que nous deviendrons.

Aimer son prochain

L’amour de notre prochain est un prolongement de notre amour pour Dieu. Le Sauveur nous a appris à aimer les gens de nombreuses façons (voir, par exemple, Luc 10:25-37 et Matthieu 25:31-46). Nous leur tendons la main et leur faisons une place dans notre cœur et notre vie. Nous les aimons en les servant, en donnant de nous-mêmes, même par de petites choses. Nous les aimons en employant les dons que Dieu nous a donnés pour leur faire du bien.

Aimer son prochain, c’est être patient, gentil et honnête. C’est pardonner sans réserve. C’est traiter tout le monde avec respect.

Lorsque nous faisons preuve d’amour envers quelqu’un, c’est à la fois une bénédiction pour cette personne et pour nous. Notre cœur s’agrandit, notre vie prend davantage de sens et notre joie augmente.

Bénédictions

Les deux grands commandements – aimer Dieu et aimer son prochain – sont le fondement de tous les commandements de Dieu (voir Matthieu 22:40). Lorsque nous aimons premièrement Dieu et que nous aimons aussi notre prochain, tout le reste se met en place dans notre vie. Cet amour influence notre façon de voir les choses, notre façon d’utiliser notre temps, la nature de nos centres d’intérêt et l’ordre de nos priorités.

Étude des Écritures

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Suivre le prophète

Dieu appelle des prophètes pour être ses représentants sur terre. Par l’intermédiaire de ses prophètes, Dieu révèle la vérité, et donne des directives et des avertissements.

Dieu a appelé Joseph Smith à être le premier prophète des derniers jours (voir la leçon 1). Les successeurs de Joseph Smith ont également été appelés par Dieu à diriger son Église, y compris le prophète qui la préside aujourd’hui. Nous devons obtenir l’assurance de l’appel divin du prophète vivant et suivre ses enseignements.

Dans un monde aux valeurs changeantes, les enseignements des prophètes et des apôtres vivants constituent un point d’ancrage de vérité éternelle. Si nous suivons les prophètes de Dieu, nous ne serons pas submergés par la confusion et les conflits qui règnent dans le monde. Nous obtiendrons un plus grand bonheur dans cette vie et serons guidés dans cette partie de notre voyage éternel.

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Respecter les dix commandements

Afin de guider son peuple, Dieu a révélé les dix commandements à Moïse, un prophète des temps anciens. Ces commandements s’appliquent de la même manière à notre époque. Ils nous enseignent à adorer et à révérer Dieu. Ils nous enseignent également comment nous traiter les uns les autres.

  • « Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face » (Exode 20:3). Les autres « dieux » peuvent être de nombreuses choses, telles que les biens matériels, le pouvoir ou la notoriété.

  • « Tu ne te feras point d’image taillée » (Exode 20:4).

  • « Tu ne prendras point le nom de l’Éternel, ton Dieu, en vain » (Exode 20:7).

  • « Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier » (Exode 20:8).

  • « Honore ton père et ta mère » (Exode 20:12).

  • « Tu ne tueras point » (Exode 20:13).

  • « Tu ne commettras point d’adultère » (Exode 20:14).

  • « Tu ne déroberas point » (Exode 20:15).

  • « Tu ne porteras point de faux témoignage contre ton prochain » (Exode 20:16).

  • « Tu ne convoiteras point » (Exode 20:17).

Étude des Écritures

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homme portant une femme

Respecter la loi de chasteté

La loi de chasteté est une partie essentielle du plan de Dieu pour notre salut et notre exaltation. Les relations sexuelles entre mari et femme sont ordonnées de Dieu pour concevoir des enfants et exprimer de l’amour au sein du mariage. Cette relation intime et le pouvoir de créer la vie humaine sont destinés à être quelque chose de beau et de sacré.

La loi de chasteté donnée par Dieu est l’abstinence de relations sexuelles en dehors d’un mariage légal entre un homme et une femme. Cette loi implique également une fidélité et une loyauté totales à l’égard du conjoint après le mariage.

Pour nous aider à respecter la loi de chasteté, les prophètes nous ont recommandé d’être purs dans nos pensées et nos paroles. Nous devons nous abstenir de la pornographie sous toutes ses formes. Conformément à la loi de chasteté, nous devons être pudiques dans notre comportement et notre apparence physique.

Les candidats au baptême doivent respecter la loi de chasteté.

Repentir et pardon

Aux yeux de Dieu, le fait d’enfreindre la loi de chasteté est quelque chose de très grave (voir Exode 20:14 ; Éphésiens 5:3). C’est un mauvais usage du pouvoir sacré qu’il nous a donné pour créer la vie. Mais il continue de nous aimer même si nous avons enfreint cette loi. Il nous invite à nous repentir et à devenir purs grâce au sacrifice expiatoire de Jésus-Christ. Le désespoir qui découle du péché peut être remplacé par la douce paix que procure le pardon de Dieu (voir Doctrine et Alliances 58:42-43).

Bénédictions

Dieu nous a donné la loi de chasteté pour notre bien et celui des enfants d’esprit qu’il envoie sur terre. Le respect de cette loi est essentiel à la paix personnelle, et à l’amour, la confiance et l’unité dans nos relations familiales.

Si nous respectons la loi de chasteté, nous serons protégés des blessures spirituelles qui découlent des relations sexuelles en dehors du mariage. Nous éviterons également les problèmes émotionnels et physiques qui accompagnent souvent de telles relations. Nous gagnerons en assurance devant Dieu (voir Doctrine et Alliances 121:45). Nous serons plus réceptifs à l’influence du Saint-Esprit. Nous serons mieux préparés à contracter dans le temple les alliances sacrées qui permettront à notre famille d’être unie pour l’éternité.

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Respecter la loi de la dîme

La possibilité de payer la dîme est l’un des grands privilèges d’être membre de l’Église. En payant la dîme, nous contribuons à faire avancer l’œuvre de Dieu et à apporter des bienfaits dans la vie de ses enfants.

La loi de la dîme remonte à l’époque de l’Ancien Testament. Par exemple, le prophète Abraham a payé la dîme de tout ce qu’il possédait (voir Alma 13:15 ; Genèse 14:18-20).

Le mot dîme vient du latin « decima » qui signifie « dixième ». Lorsque nous payons la dîme, nous donnons un dixième de nos revenus à l’Église (voir Doctrine et Alliances 119:3-4). Tout ce que nous avons nous a été donné par Dieu. Lorsque nous payons la dîme, nous lui témoignons notre gratitude en lui rendant une partie de ce qu’il nous a donné.

Le paiement de la dîme est une manière d’exprimer sa foi. C’est aussi une façon d’honorer Dieu. Jésus a enseigné que nous devons « cherche[r] premièrement le royaume […] de Dieu » (Matthieu 6:33), et la dîme est un moyen de le faire.

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Les deux petites pièces de la veuve, tableau de Sandra Rast

Utilisation des fonds de la dîme

Les fonds de la dîme sont sacrés. Nous payons la dîme auprès d’un membre de l’épiscopat ou, dans de nombreuses régions, nous la payons en ligne. Lorsque les membres de l’épiscopat reçoivent la dîme, ils la transmettent au siège de l’Église.

Un conseil composé de la Première Présidence, du Collège des douze apôtres et de l’Épiscopat président détermine la manière d’utiliser les fonds de la dîme dans l’œuvre de Dieu (voir Doctrine et Alliances 120:1). Voici notamment à quoi sert la dîme :

  • la construction et l’entretien des temples et des lieux de culte ;

  • la traduction et la publication des Écritures ;

  • le soutien des activités et du fonctionnement des assemblés locales de l’Église ;

  • le soutien de l’œuvre missionnaire dans le monde entier ;

  • le soutien de l’œuvre de l’histoire familiale ;

  • le financement d’écoles et de programmes d’instruction.

La dîme se sert pas à rémunérer les dirigeants locaux de l’Église. Ils servent bénévolement sans aucune rémunération.

Bénédictions

Lorsque nous payons la dîme, Dieu nous promet des bénédictions qui dépassent de loin ce que nous donnons. Il « [ouvrira] les écluses des cieux [et répandra] la bénédiction en abondance » (Malachie 3:10 ; voir versets 7-12). Ces bénédictions sont à la fois spirituelles et temporelles.

Étude des Écritures

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  • Guide des Écritures : « Dîme »

  • Sujets de l’Évangile : « Dîme »

Obéir à la Parole de Sagesse

La loi de santé du Seigneur

Notre corps est un don sacré de Dieu. Nous avons tous besoin d’un corps physique pour lui ressembler davantage. Notre corps est si important que les Écritures le comparent à un temple (voir 1 Corinthiens 6:19-20).

Le Seigneur veut que nous traitions notre corps avec respect. Pour nous y aider, il a révélé une loi de santé appelée la Parole de Sagesse. Cette révélation nous enseigne à manger des aliments sains et à ne pas consommer de substances qui nuisent à notre corps, en particulier l’alcool, le tabac et les boissons brûlantes (c’est-à-dire le thé et le café).

Dans l’esprit de la Parole de sagesse, les prophètes modernes nous ont mis en garde contre l’utilisation d’autres substances nocives, illégales ou susceptibles d’entraîner une dépendance. Les prophètes nous ont également mis en garde contre l’abus de médicaments délivrés sur ordonnance. (Votre président de mission répondra à vos questions concernant les autres substances dont l’usage est interdit dans votre zone géographique).

Bénédictions

Le Seigneur nous a donné la Parole de Sagesse pour notre bien-être physique et spirituel. Dieu nous promet de grandes bénédictions si nous respectons ce commandement. Des bénédictions comme la santé, la sagesse, des trésors de connaissance et la protection (voir Doctrine et Alliances 89:18-21).

L’obéissance à la Parole de Sagesse nous rend plus réceptifs à l’influence du Saint-Esprit. Nous serons tous confrontés à des problèmes de santé, mais l’obéissance à cette loi nous rend plus sains de corps, d’esprit et de cœur.

Les candidats au baptême doivent obéir à la Parole de Sagesse.

Vous trouverez des conseils sur la manière d’aider les personnes aux prises avec des dépendances au chapitre 10.

Étude des Écritures

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Sanctifier le jour du sabbat

Un jour de repos et de culte

Le sabbat est un jour saint que Dieu a mis à part afin que, chaque semaine, nous puissions nous reposer de nos travaux quotidiens et l’adorer. L’un des dix commandements que Dieu a donnés à Moïse est : « Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier » (Exode 20:8 ; voir aussi versets 9-11).

Dans une révélation moderne, le Seigneur a réaffirmé à propos du sabbat : « C’est ce jour qui t’est désigné pour que tu te reposes de tes labeurs et pour que tu présentes tes dévotions au Très-Haut » (Doctrine et Alliances 59:10). Il a également dit que le sabbat doit être un jour de joie, de prière et d’actions de grâces (voir versets 14-15).

Dans le cadre du culte que nous rendons à Dieu le jour du sabbat, nous assistons chaque semaine à la réunion de Sainte-Cène. Lors de cette réunion, nous adorons Dieu et nous prenons la Sainte-Cène pour nous souvenir de Jésus-Christ et de son expiation. Lorsque nous prenons la Sainte-Cène, nous renouvelons nos alliances avec Dieu et lui montrons que nous sommes disposés à nous repentir de nos péchés. L’ordonnance de la Sainte-Cène est l’élément central de notre observance du jour du sabbat.

À l’église, nous participons également à des leçons qui nous permettent d’en apprendre davantage sur l’Évangile de Jésus-Christ. Notre foi grandit lorsque nous étudions les Écritures ensemble. Notre amour grandit lorsque nous nous servons et nous fortifions les uns les autres.

En plus de nous reposer de nos travaux le jour du sabbat, nous devons éviter de faire des achats et de nous livrer à d’autres activités qui feraient du dimanche un jour comme les autres. Nous mettons de côté les activités du monde et concentrons nos pensées et nos actions sur des choses spirituelles.

Un jour pour faire le bien

Pour sanctifier le jour du sabbat, il est tout aussi important de faire le bien que d’éviter de faire certaines choses. Nous étudions l’Évangile, renforçons notre foi, tissons des liens, rendons service et participons à d’autres activités édifiantes avec notre famille et nos amis.

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couple lisant les Écritures

Bénédictions

Le respect du jour du sabbat est une manifestation de notre dévotion à notre Père céleste et à Jésus-Christ. Si nos activités du sabbat sont compatibles avec le dessein de Dieu pour ce jour, nous ressentirons de la joie et de la paix. Nous serons nourris spirituellement et revigorés physiquement. Nous nous sentirons également plus proches de Dieu et nous renforcerons notre relation avec notre Sauveur. Nous serons en mesure de nous « préserver plus complètement des souillures du monde » (voir Doctrine et Alliances 59:9). Le sabbat deviendra « un délice » (Ésaïe 58:13 ; voir aussi verset 14).

Étude des Écritures

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Obéir aux lois

Les saints des derniers jours croient en l’importance d’obéir aux lois et d’être de bons citoyens (voir Doctrine et Alliances 134 ; Douzième article de foi). Les membres de l’Église sont encouragés à rendre service pour contribuer à l’amélioration de leur collectivité et de leur pays. Ils sont également encouragés à exercer une influence pour promouvoir des valeurs morales saines au sein de la société et du gouvernement.

Les membres de l’Église sont invités à prendre part aux affaires politiques et gouvernementales conformément à la loi. Les membres qui occupent des postes au sein du gouvernement agissent en tant que citoyens engagés et non en tant que représentants de l’Église.

Étude des Écritures

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Le plus grand dans le royaume, tableau de J. Kirk Richards

Nous faisons alliance de servir Dieu et notre prochain

Servir

Lorsque nous nous faisons baptiser, nous faisons alliance de servir Dieu et de servir notre prochain. L’un des meilleurs moyens de servir Dieu est de servir notre prochain (voir Mosiah 2:17). Le prophète Alma a enseigné aux gens qui désiraient être baptisés qu’ils devaient être « disposés à porter les fardeaux les uns des autres, […] à pleurer avec ceux qui pleurent, […] et à consoler ceux qui ont besoin de consolation » (Mosiah 18:8-9).

Peu après leur baptême, les nouveaux membres reçoivent généralement un appel à servir dans l’Église. Chacun est libre d’accepter ou non ces appels qui ne sont pas rémunérés. Si nous les acceptons et servons diligemment, notre foi grandit, nous développons nos talents et nous sommes une bénédiction pour autrui.

Un autre aspect de notre service dans l’Église consiste à être un frère ou une sœur de « service pastoral ». Dans le cadre de cette responsabilité, nous servons les personnes et les familles qui nous sont confiées.

En tant que disciples de Jésus-Christ, nous recherchons chaque jour des occasions de servir. Comme lui, nous allons « de lieu en lieu faisant du bien » (Actes 10:38). Nous servons nos voisins et les autres membres de notre collectivité. Nous participons à des activités de service par l’intermédiaire de JustServe, là où ce programme est disponible. Nous soutenons les actions humanitaires de l’Église et participons aux interventions en cas de catastrophe.

Étude des Écritures

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  • Guide des Écritures : « Service »

  • Sujets de l’Évangile : « Service »

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personnes en train de discuter

Faire connaître l’Évangile

Dans le cadre de l’alliance du baptême, nous promettons d’être « témoins de Dieu » (Mosiah 18:9). L’une des façons de le faire est de parler de l’Évangile de Jésus-Christ. Le fait d’aider les gens à accepter l’Évangile est l’un des services les plus joyeux que nous puissions rendre (voir Doctrine et Alliances 18:15-16). C’est une expression puissante de notre amour.

Lorsque nous faisons l’expérience des bienfaits de l’Évangile, nous voulons naturellement faire part de ces bénédictions. Si nous leur montrons l’exemple avec fidélité et qu’ils voient les bienfaits que l’Évangile apporte dans notre vie, les membres de notre famille, nos amis et nos connaissances s’y intéresseront probablement. Nous pouvons faire connaître l’Évangile de façon simple et naturelle (voir Manuel général d’instructions, chapitre 23).

Nous pouvons inviter les gens à participer avec nous à des activités de service, à des activités dans la collectivité, à des activités récréatives et aux activités de l’Église. Nous pouvons les inviter à une réunion de l’Église ou à un service de baptême. Nous pouvons les inviter à regarder une vidéo en ligne qui explique l’Évangile de Jésus-Christ, à lire le Livre de Mormon ou à prendre part aux visites guidées d’un temple. Il existe des centaines d’invitations que nous pouvons lancer. Souvent, inviter signifie simplement convier notre famille, nos amis et nos voisins à participer à ce que nous faisons déjà.

Si nous lui demandons, Dieu nous aidera à reconnaître les occasions de faire connaître l’Évangile et de parler des bienfaits qu’il apporte dans notre vie.

Vous trouverez davantage de renseignements sur la manière de mettre en pratique les principes « aimer, faire connaître et inviter » dans la section « Travailler dans l’unité avec les membres » au chapitre 9.

Étude des Écritures

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Le jeûne et les offrandes de jeûne

Dieu a instauré la loi du jeûne pour nous permettre d’acquérir de la force spirituelle et d’aider les personnes qui sont dans le besoin.

Le jeûne consiste à ne pas manger ni boire pendant un certain temps. L’Église consacre généralement le premier dimanche de chaque mois au jeûne. Un jour de jeûne consiste à ne pas manger ni boire pendant une période de 24 heures, si nous en sommes capables physiquement. La prière et le fait de rendre son témoignage sont d’autres éléments importants du dimanche de jeûne. Nous sommes également encouragés à jeûner à d’autres moments lorsque nous en ressentons le besoin.

Acquérir de la force spirituelle

Le fait de jeûner nous permet d’être plus humbles, de nous rapprocher de Dieu et d’éprouver un renouvellement spirituel. Avant de commencer son ministère, Jésus-Christ a jeûné (voir Matthieu 4:1-2). Les Écritures rapportent de nombreux récits sur des prophètes et d’autres personnes qui ont jeûné afin d’accroître leur force spirituelle et de rechercher des bénédictions précises pour eux-mêmes ou pour d’autres personnes.

Le jeûne et la prière vont de pair. Lorsque nous jeûnons et prions avec foi, nous sommes plus à même de recevoir des révélations personnelles. Nous sommes également mieux disposés à reconnaître la vérité et à comprendre la volonté de Dieu.

Aider les personnes dans le besoin

Lorsque nous jeûnons, nous donnons de l’argent à l’Église pour aider à prendre soin des personnes dans le besoin. C’est ce qu’on appelle une offrande de jeûne. Nous sommes invités à faire une offrande de jeûne au moins équivalente à la valeur des repas non consommés. Il nous est recommandé d’être généreux et de donner plus que la valeur de ces repas si nous le pouvons. L’offrande de jeûne est une façon de servir notre prochain.

Les offrandes de jeûne sont utilisées pour fournir de la nourriture et d’autres produits de première nécessité aux personnes dans le besoin, tant au niveau local que mondial. Pour trouver des renseignements sur la manière de contribuer aux offrandes de jeûne, voir la section « Don de la dîme et des autres offrandes » dans cette leçon.

Étude des Écritures

Jeûner

Prendre soin des personnes dans le besoin

En apprendre davantage sur ce principe

  • Guide des Écritures : « Jeûne, jeûner »

  • Manuel général d’instructions : section 22.2.2

  • Sujets de l’Évangile : « Jeûne et offrandes de jeûne »

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famille à l’extérieur d’un temple

Nous faisons alliance de persévérer jusqu’à la fin

Lorsque nous nous faisons baptiser, nous faisons alliance avec Dieu de « persévérer jusqu’à la fin » en vivant l’Évangile de Jésus-Christ (2 Néphi 31:20 ; voir aussi Mosiah 18:13). Nous nous efforçons d’être des disciples de Jésus-Christ tout au long de notre vie.

Néphi un prophète du Livre de Mormon, a dit du baptême qu’il est la porte par laquelle nous entrons sur le chemin de l’Évangile (voir 2 Néphi 31:17). Après le baptême, nous continuons à « marcher résolument, avec constance dans le Christ » (2 Néphi 31:20).

Tandis que nous « [marchons] résolument » sur le chemin du disciple, nous nous préparons à aller au temple. Nous y ferons des alliances avec Dieu en recevant les ordonnances du temple. Dans le temple, nous serons dotés de pouvoir et nous pourrons être scellés aux membres de notre famille pour l’éternité. Le respect des alliances que nous contractons au temple nous permettra de recevoir tous les privilèges spirituels et toutes les bénédictions que Dieu a pour nous.

Si nous continuons de suivre fidèlement le chemin de l’Évangile, nous finirons par recevoir le plus grand don de Dieu : la vie éternelle (voir 2 Néphi 31:20 ; Doctrine et Alliances 14:7).

Les sections suivantes expliquent certains aspects des choses que Dieu a prévues pour nous aider à persévérer jusqu’à la fin de notre voyage ici-bas et à trouver de la joie en chemin.

La prêtrise et les organisations de l’Église

La prêtrise est le pouvoir et l’autorité de Dieu. Par l’intermédiaire de la prêtrise, notre Père céleste accomplit son œuvre : « réaliser l’immortalité et la vie éternelle » de ses enfants (Moïse 1:39). Dieu accorde son autorité et son pouvoir à ses fils et à ses filles sur terre pour contribuer à mener à bien cette œuvre.

La prêtrise est une source de bénédictions pour chacun de nous. C’est par l’intermédiaire de personnes qui détiennent les offices de la prêtrise que les ordonnances telles que le baptême et la Sainte-Cène sont administrées. C’est par la même autorité que nous pouvons recevoir des bénédictions de guérison, de réconfort et de conseil.

La prêtrise, les dirigeants de l’Église et les appels

Jésus-Christ dirige l’Église par l’intermédiaire de prophètes et d’apôtres. Ces dirigeants sont appelés par Dieu, ordonnés et dotés de l’autorité de la prêtrise pour agir au nom du Sauveur.

Autrefois, le Christ a donné à ses apôtres cette même autorité de la prêtrise, ce qui leur a permis de diriger son Église après son ascension au ciel. Parce que les gens ont rejeté l’Évangile et que les apôtres sont morts, cette autorité a finalement été perdue.

Des messagers célestes ont rétabli la prêtrise en 1829 par l’intermédiaire de Joseph Smith, le prophète, et le Seigneur a de nouveau établi son Église avec des apôtres et des prophètes. (Voir la leçon 1.)

Au niveau local, les évêques et les présidents de pieu ont l’autorité de la prêtrise pour diriger les assemblées de l’Église.

Lorsque des hommes et des femmes sont appelés et mis à part pour servir dans l’Église, ils reçoivent de Dieu l’autorité d’agir dans le cadre de cet appel. Cette autorité est donnée aux missionnaires, aux dirigeants, aux instructeurs et à d’autres personnes jusqu’à ce qu’ils soient relevés de leur appel. L’autorité est déléguée sous la direction des personnes qui détiennent les clés de la prêtrise.

L’autorité de la prêtrise ne peut être utilisée que selon les principes de la justice (voir Doctrine et Alliances 121:34-46). Cette autorité s’accompagne de la responsabilité sacrée de représenter le Sauveur et d’agir en son nom. Elle doit toujours être utilisée dans le but de faire du bien et de servir autrui.

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jeunes gens à l’École du Dimanche

La Prêtrise d’Aaron et la Prêtrise de Melchisédek

Dans l’Église, la prêtrise est constituée de la Prêtrise d’Aaron et de la Prêtrise de Melchisédek. Sous la direction des personnes qui détiennent les clés de la prêtrise, la Prêtrise d’Aaron et la Prêtrise de Melchisédek sont conférées aux hommes dignes de l’Église. Une fois que la prêtrise appropriée a été conférée à quelqu’un, celui-ci est ordonné à un office dans cette prêtrise, comme celui de diacre ou d’ancien. Il doit être ordonnée par quelqu’un détenant l’autorité nécessaire pour le faire.

Lorsqu’un homme ou un jeune homme reçoit la prêtrise, il fait alliance avec Dieu de s’acquitter de devoirs sacrés, de servir autrui et de contribuer à l’édification de l’Église.

Les jeunes gens peuvent recevoir la Prêtrise d’Aaron et être ordonnés à l’office de diacre à partir du mois de janvier de l’année de leurs douze ans. Ils sont ordonnés à l’office d’instructeur l’année de leurs quatorze ans et à celui de prêtre l’année de leurs seize ans. Les hommes convertis en âge de recevoir la Prêtrise d’Aaron peuvent être ordonnés peu après leur baptême et leur confirmation. Les détenteurs de la Prêtrise d’Aaron administrent des ordonnances telles que la Sainte-Cène et le baptême.

Après avoir servi pendant un certain temps comme prêtre dans la Prêtrise d’Aaron, un homme digne, âgé d’au moins 18 ans, peut recevoir la Prêtrise de Melchisédek et être ordonné à l’office ancien. Les hommes qui reçoivent la Prêtrise de Melchisédek accomplissent les ordonnances de la prêtrise et peuvent donner des bénédictions de guérison et de réconfort aux membres de leur famille et à d’autres personnes.

Vous trouverez des renseignements sur l’ordination des nouveaux membres à la prêtrise dans le Manuel général d’instructions, section 38.2.9.1.

Les collèges et les organisations de l’Église

Les collèges de la prêtrise. Un collège est un groupe organisé de détenteurs de la prêtrise. Dans chaque paroisse, il y a un collège d’anciens pour les hommes adultes. Les collèges de diacres, d’instructeurs et de prêtres sont destinés aux jeunes gens.

La Société de Secours. La Société de Secours est une organisation destinée aux femmes de 18 ans et plus. Les membres de la Société de Secours fortifient les familles, les personnes et la collectivité.

Les Jeunes Filles. Les jeunes filles rejoignent l’organisation des Jeunes Filles à partir du mois de janvier de l’année de leurs douze ans.

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femme instruisant une classe

La Primaire. Les enfants âgés de trois à onze ans font partie de l’organisation de la Primaire.

L’École du Dimanche. Tous les adultes et les jeunes assistent à l’École du Dimanche, où ils se réunissent pour étudier les Écritures ensemble.

Pour plus de renseignements sur la prêtrise, consultez le Manuel général d’instructions, chapitre 3.

Pour plus de renseignements sur les collèges de la prêtrise et les organisations de l’Église, consultez le Manuel général d’instructions, chapitres 8 à 13.

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Le mariage et la famille

Le mariage

Le mariage entre un homme et une femme est ordonné de Dieu. C’est un élément essentiel de son plan pour la progression éternelle de ses enfants.

L’union d’un mari et d’une femme par le mariage doit être leur relation terrestre la plus précieuse. Ils ont la responsabilité sacrée d’être loyaux l’un envers l’autre et fidèles à l’alliance contractée lors du mariage.

Le mari et la femme sont égaux aux yeux de Dieu. Aucun des deux ne doit dominer l’autre. Leurs décisions doivent être prises dans l’unité et l’amour, tous deux y participant pleinement.

Lorsqu’un mari et une femme s’aiment et travaillent ensemble, leur mariage devient la source de leur plus grand bonheur. Ils s’aident mutuellement et aident leurs enfants à progresser vers la vie éternelle.

La famille

Tout comme le mariage, la famille est ordonnée de Dieu et est essentielle à son plan pour notre bonheur éternel. Notre famille a davantage de chances d’être heureuse si nous vivons selon les enseignements de Jésus-Christ. Les parents enseignent l’Évangile de Jésus-Christ à leurs enfants et leurs montrent l’exemple en vivant selon ses principes. Le cadre familial nous donne la possibilité de nous aimer et de nous servir les uns les autres.

Les parents doivent faire de leur famille leur priorité absolue. C’est un honneur et une responsabilité sacrés pour les parents de s’occuper des enfants qu’ils font venir au monde ou qu’ils adoptent.

Toutes les familles traversent des difficultés. Lorsque nous recherchons le soutien de Dieu et respectons ses commandements, les difficultés au sein de la famille nous permettent d’apprendre et de grandir. Parfois, ces épreuves nous permettent d’apprendre à nous repentir et à pardonner.

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père instruisant sa famille

Les dirigeants de l’Église incitent les membres à tenir une soirée au foyer hebdomadaire. Les parents mettent à profit ce moment pour enseigner l’Évangile à leurs enfants, renforcer les relations familiales et s’amuser tous ensemble. Les dirigeants de l’Église ont également publié une proclamation qui enseigne des vérités importantes sur la famille (voir « La famille : Déclaration au monde », ChurchofJesusChrist.org).

La prière, l’étude des Écritures et la participation au culte ensemble à l’église sont d’autres moyens de renforcer la famille. Nous pouvons aussi faire des recherches sur notre histoire familiale, recueillir des anecdotes familiales et servir autrui.

De nombreuses personnes n’ont pas l’occasion de se marier ou d’avoir des relations familiales aimantes. Beaucoup ont connu le divorce et d’autres situations familiales difficiles. Cependant, l’Évangile nous apporte des bénédictions, quelle que soit notre situation familiale. Et si nous sommes fidèles, Dieu nous fournira un moyen par lequel nous aurons la bénédiction d’avoir des relations familiales aimantes, que ce soit dans cette vie ou dans la vie à venir.

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Le mariage

La famille

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L’œuvre de l’histoire familiale et du temple pour les ancêtres décédés

Dieu aime tous ses enfants et désire leur salut et leur exaltation. Pourtant, des milliards de personnes sont mortes sans avoir connu l’Évangile de Jésus-Christ ni reçu les ordonnances salvatrices de l’Évangile. Ces ordonnances comprennent le baptême, la confirmation, l’ordination à la prêtrise pour les hommes, la dotation du temple et le mariage éternel.

Par sa grâce et sa miséricorde, le Seigneur a prévu un moyen pour que ces personnes puissent recevoir l’Évangile et ses ordonnances. Dans le monde des esprits, l’Évangile est prêché aux personnes qui sont mortes sans l’avoir reçu (voir Doctrine et Alliances 138). Dans les temples, nous accomplissons les ordonnances en faveur de nos ancêtres et d’autres personnes décédés. Ces personnes décédées qui sont dans le monde des esprits ont alors la possibilité d’accepter ou de rejeter l’Évangile et les ordonnances accomplies en leur faveur.

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famille étudiant les Écritures

Avant de pouvoir accomplir ces ordonnances, nous devons identifier nos ancêtres qui ne les ont pas reçues. L’objectif principal de l’œuvre de l’histoire familiale que nous accomplissons est de rechercher nos ancêtres afin qu’ils puissent recevoir les ordonnances. Lorsque nous trouvons des renseignements sur eux, nous les ajoutons à la base de données de l’Église sur FamilySearch.org. Ensuite, nous accomplissons les ordonnances par procuration pour eux dans le temple (d’autres personnes peuvent le faire à notre place).

En identifiant nos ancêtres et en accomplissant des ordonnances en leur faveur, nous donnons aux membres de notre famille la possibilité d’être unis pour l’éternité.

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Le temple, la dotation, le mariage éternel et la famille éternelle

Le temple

Le temple est la maison du Seigneur. C’est un lieu saint où nous contractons des alliances avec Dieu en recevant ses ordonnances sacrées. Lorsque nous respectons ces alliances, le pouvoir de la divinité se manifeste dans notre vie (voir Doctrine et Alliances 84:19-22 ; 109:22-23).

La dotation

L’une des ordonnances que nous recevons dans le temple est appelée la dotation. Le mot dotation signifie « don ». Ce don de connaissance et de pouvoir vient de Dieu. Au cours de la dotation, nous contractons avec Dieu des alliances qui nous lient à lui et à son Fils, Jésus-Christ (voir le chapitre 1).

Après avoir été membres de l’Église pendant au moins un an, les adultes peuvent demander à recevoir leur propre dotation du temple. Pour plus de renseignements sur la dotation, consultez le Manuel général d’instructions, section 27.2.

Le mariage éternel et la famille éternelle

Le plan du bonheur de Dieu permet aux relations familiales de perdurer au-delà de la mort. Dans le temple, nous nous marions pour le temps et l’éternité. Cela permet aux familles d’être unies pour toujours.

Une fois que les couples mariés ont reçu leur dotation du temple, ils sont scellés ou mariés pour l’éternité. Leurs enfants sont scellés à eux.

Pour recevoir les bénédictions du mariage éternel, un homme et une femme qui ont été scellés dans le temple doivent respecter les alliances qu’ils ont faites.

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couple marchant dans la rue

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