Préserver notre relation avec notre Père céleste et Jésus-Christ

Par Tracy Y. Browning

Deuxième conseillère dans la présidence générale de la Primaire

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Sœur Tracy Y. Browning

Nous pouvons nous efforcer de préserver notre relation avec eux pour rester forts dans ce monde.

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une femme en train de prier

Il n’y a pas si longtemps, en lisant les Écritures , je suis tombée sur le mot préserver et cela m’a touchée comme jamais auparavant. Une petite semence s’est plantée dans mon esprit. À partir de cet instant, j’ai eu l’impression de retrouver ce mot partout.

J’ai ressenti que l’Esprit m’invitait à réfléchir à trois questions :

Que signifie préserver quelque chose ?
Qu’est-ce que j’essaie de préserver dans ma vie ?
Quelles sont les étapes visibles que je suis pour y arriver ?

Comme on pouvait le prévoir, la première question m’a amenée , à chercher le mot préserver dans le dictionnaire. J’aime les définitions que j’y ai trouvées. Cela m’a permis de visualiser le but de la préservation. Par exemple, j’ai appris que le verbe « préserver » signifie :

Mettre à l’abri d’un mal physique ou moral
Conserver en un état donné
Protéger de la destruction, de la disparition ou de la dégradation

En fin de compte, cet exercice a clairement mis quelques points en lumière pour moi :

Notre désir de préserver quelque chose indique sa valeur dans notre vie.
Nous voulons préserver des choses précieuses parce que nous savons qu’elles sont susceptibles d’être endommagées, dégradées, érodées ou même détruites.
Le simple fait de vouloir préserver quelque chose ne suffit pas. Nous devons suivre des étapes visibles pour protéger les choses que nous chérissons et pour éviter toute corruption destructrice.

Avec cette compréhension, j’ai pu discerner ce que l’Esprit du Seigneur essayait de me dire. Avant tout le reste, il voulait que j’évalue la manière de préserver ma foi en notre Père céleste et en son Fils Jésus-Christ et ma relation avec eux.

Cette question unique m’a poussée à appliquer tout ce que j’apprenais sur la préservation à ma relation avec notre Père céleste et Jésus-Christ, et aux alliances que j’ai contractées avec eux. Elle m’a amenée à déterminer si je les avais placés en tête de ma liste personnelle de valeurs, afin que tous les aspects de ma vie découlent de ma relation la plus importante.

Leur place dans notre vie nous aide à protéger toutes nos autres relations. Le fait de préserver notre relation avec Jésus-Christ nous permet de savoir comment mettre en application des vertus justes dans notre quête de fraternité divine avec tous les enfants de Dieu, en centrant davantage ces valeurs sur le Christ.

J’ai aussi compris que, tout comme Dieu nous demande de le mettre en premier dans notre vie, il fait de même pour moi, pour vous et pour tous ses enfants. Dieu a dit : « Car voici mon œuvre et ma gloire : réaliser l’immortalité et la vie éternelle de l’homme » (Moïse 1:39).

Dans ce passage d’Écritures et d’autres (voir 2 Néphi 29:9), Dieu nous dit que sa priorité absolue, c’est nous, ses enfants. Il veut que nous prenions part à sa gloire, que nous ayons la joie pour laquelle nous avons été créés(voir 2 Néphi 2:25) et que nous obtenions « la vie éternelle, […] le plus grand de tous les dons de Dieu » (Doctrine et Alliances 14:7). Dans sa prière d’intercession, Jésus a dit au Père : « La vie éternelle c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ » (Jean 17:3).

En réfléchissant aux étapes visibles que Dieu suit pour préserver sa relation avec moi, je peux discerner un modèle qui m’enseigne comment préserver, de manière réciproque, ma relation avec lui.

Quatre façons dont Dieu agit pour préserver sa relation avec nous

Dieu a envoyé son Fils, Jésus-Christ, pour expier nos péchés

Un Père aimant et sage nous a envoyé Jésus-Christ pour nous racheter des effets du péché, s’assurant que nous ne resterions pas dans un état perpétuel de séparation avec Dieu. Au lieu de cela, grâce au don de la miséricorde divine de notre Sauveur, nous accéderons tous à l’immortalité, de manière inconditionnelle, et nous retournerons dans la présence de Dieu pour être jugés (voir 2 Néphi 2:5-10 ; Hélaman 14:15-17). Dans le jardin de Gethsémané et au Calvaire, le Sauveur a utilisé le pouvoir que le Père lui a donné (voir Hélaman 5:11), pour souffrir « pour tous afin [que nous ne souffrions pas si nous nous repentons] » (Doctrine et Alliances 19:16). Puis il a été cloué sur le bois et a donné sa vie pour nous (voir 1 Pierre 2:24).

Que sommes-nous donc disposés à faire pour préserver notre relation avec lui, qui a montré avec tant de puissance ce qu’il était prêt à faire pour nous ?

Serons-nous plus pleinement ses disciples dévoués ?
Prendrons-nous plus pleinement son nom sur nous ?
Serons-nous plus enclins à rendre compte de nos actions et à nous repentir lorsque nous ne sommes pas à la hauteur ?
Nourrirons-nous notre témoignage ?

Dieu a envoyé sa parole par l’intermédiaire des Écritures, des prophètes et des apôtres modernes

Un autre signe clair de la valeur que Dieu nous accorde est qu’il nous donne le pouvoir préservateur et protecteur de sa parole. Comme Néphi l’a promis :

« Quiconque prêtait l’oreille à la parole de Dieu et s’y tenait fermement ne périrait jamais ; et les tentations […] de l’adversaire ne pourraient pas non plus avoir le dessus […] pour l’entraîner vers la destruction » (1 Néphi 15:24).

Dieu nous envoie ses paroles vivantes par l’intermédiaire de testaments scripturaires, mais aussi par la bouche des prophètes et des apôtres vivants. C’est lui qui choisit les dirigeants de l’Église de Jésus-Christ et il leur donne le pouvoir et l’autorité de déclarer sa volonté à son peuple.

La parole de Dieu peut transpercer n’importe laquelle de nos tendances naturelles à suivre ‘la culture, les habitudes, les préjugés, les idées préconçues et les doutes’ du monde¹ ». Sa parole a le pouvoir de toucher directement « la partie la plus profonde » de notre cœur, quel que soit notre degré de droiture². « La parole de Dieu peut séparer la vérité de l’erreur ». Cela nous permet de reconnaître et d’éliminer de nos pensées tous les faux enseignements qui pourraient obscurcir notre raisonnement et notre compréhension, « en les mettant côte à côte avec les vérités claires et précieuses de Dieu³. »

Que pouvons-nous donc faire pour préserver notre foi aux paroles de Dieu, telles qu’elles nous parviennent par le biais des Écritures, des prophètes et des apôtres qu’il a choisis ?

Prêterons-nous plus intentionnellement « l’oreille » à leurs enseignements ?
Nous tiendrons-nous « fermement » à la parole de Dieu lorsque des tentations, des épreuves ou des difficultés viendront, afin qu’elles n’aient pas le dessus sur nous ?

Dieu nous offre une relation plus profonde et le salut grâce aux alliances que nous contractons avec lui

Les promesses les plus importantes que nous faisons à Dieu sont celles que nous faisons grâce aux alliances. Ces accords sacrés sont le moyen par lequel Dieu a œuvré avec ses enfants depuis la nuit des temps. Nous voyons Dieu manifester son engagement envers ses enfants de l’alliance très tôt dans les Écritures : dès le livre de la Genèse (voir Genèse 6:18) et tout au long de l’histoire des Écritures. Le fait de contracter des alliances et de les respecter nous guide avec une grande puissance dans les choix que nous faisons.

Ces « grandes et précieuses promesses » (2 Pierre 1:4) sont associées aux ordonnances et aux alliances que nous faisons avec Dieu le Père par l’intermédiaire de son Fils, Jésus-Christ. Et Dieu nous demande d’y prendre part afin de nous préserver de la corruption du monde.

Que pouvons-nous donc faire pour préserver notre relation avec notre Père céleste et Jésus-Christ tandis que nous nous efforçons d’honorer les alliances que nous avons contractées avec eux ?

Rechercherons-nous davantage de joie en nous unissant à notre Père céleste et à Jésus-Christ par l’intermédiaire d’alliances ?
Prendrons-nous la Sainte-Cène du Seigneur pour nous souvenir de nos alliances et pour les renouveler ?
Nous préparerons-nous à entrer dans la maison du Seigneur et à jouir des alliances qui y sont offertes ?
Retournerons-nous régulièrement au temple par la suite ?

Dieu a envoyé le Saint-Esprit demeurer avec nous

Le Saint-Esprit est la source du témoignage personnel et de la révélation. Il nous guide dans nos décisions et nous protège de dangers physiques et spirituels. Par son pouvoir, nous sommes sanctifiés, ou mis à part, ou rendus saints lorsque nous nous repentons (voir 3 Néphi 27:20), recevons les ordonnances salvatrices et respectons nos alliances.

Pendant la dernière Cène du Sauveur avec ses apôtres, tandis qu’ils se souciaient du chemin qui les attendait (voir Jean 14:5), Jésus leur a fait cette promesse :

« Le consolateur, l’Esprit-Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit » (Jean 14:26).

Cette promesse nous est également faite à vous et à moi.

Que pouvons-nous donc faire pour préserver la compagnie constante du Saint-Esprit, le troisième membre de la Divinité, afin de recevoir la protection physique et spirituelle promise ?

Prierons-nous pour recevoir l’inspiration afin de savoir ce que Dieu veut que nous fassions et d’avoir le pouvoir et la capacité de le faire ?
Suivrons-nous plus diligemment les inspirations spirituelles que nous recevrons, d’une manière qui permettra à la voix de Dieu de prévaloir dans notre vie ?
Chercherons-nous, avec une sincérité et une intention grandissantes, à obtenir de l’Esprit le témoignage confirmé de Dieu le Père et de son Fils, Jésus-Christ, des vérités de l’Évangile et des ordonnances salvatrices que l’on trouve uniquement dans l’Église du Sauveur ?

Mes amis, je vous témoigne que Dieu essaie toujours de vous parler, même lorsque vous ne parvenez pas à le percevoir. Le plus souvent, il essaie de vous dire qu’il vous aime et que vous êtes sa priorité. Il a fourni et continuera de fournir de moyens innombrables pour montrer notre valeur et la priorité qu’il nous accorde. Avec joie, montrons notre amour pour lui en retour en faisant de lui la priorité qui prévaut dans notre vie. Puis préservons cette relation en le suivant fidèlement en tant que disciples : en nous tenant fermement à sa parole, en contractant des alliances avec lui et en les respectant, et en recherchant la compagnie constante du Saint-Esprit.

Je témoigne que Jésus-Christ est le Fils vivant de Dieu et qu’il a volontairement donné sa vie pour sauver la nôtre et pour nous offrir le plus grand don de Dieu : la vie éternelle. Vous êtes son « œuvre et [sa] gloire ».