Les saints des derniers jours nous parlent
Apporter des bénédictions à mes ancêtres
Quand j’ai reçu ma bénédiction patriarcale, mon cœur s’est rempli d’amour pour mes ancêtres.
Photo Richard M. Romney.
Je suis née au Cameroun, pays de mes ancêtres. Plus tard, j’ai émigré en France, où j’ai vécu, étudié et travaillé comme infirmière dans différents hôpitaux de Paris. J’habite maintenant à Montréal, où je travaille toujours comme infirmière.
J’étais à la recherche de la véritable Église de Jésus-Christ depuis des années. Quand j’ai rencontré les missionnaires, à Paris, le Saint-Esprit m’a témoigné que j’avais enfin trouvé ce que je cherchais : l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours. J’éprouvais une joie telle que je pensais être déjà au paradis ! J’étais déterminée à vivre pleinement l’Évangile.
On m’a appris que je devais rechercher mes ancêtres et accomplir des ordonnances en leur faveur dans le temple. Quand j’ai reçu ma bénédiction patriarcale, elle disait que je deviendrais une libératrice sur la montagne de Sion et que j’apporterais le salut aux membres de ma famille. Mon cœur s’est rempli d’amour pour eux ; je ne pouvais pas les décevoir. Depuis, je travaille sans relâche à l’histoire familiale et à ma généalogie.
J’ai toujours su que j’étais née dans une famille royale du Cameroun, la famille Bamoun. La tradition orale et la légende disent que ces gens sont venus d’Assyrie et se sont mêlés à d’autres au cours de leurs migrations. Ils ont tenu des registres généalogiques et écrit leur histoire depuis 1300 après J.-C. Ces documents sont conservés dans la bibliothèque du palais royal. Parmi beaucoup d’autres histoires, on trouve notamment celle de mon arrière-grand-père maternel Fon-gouhouo, qui a régné de 1818 à 1863.
Je suis retournée dans mon pays natal et, étant membre de la famille Bamoun, j’ai eu accès à ces documents. J’ai également rencontré le roi et d’autres représentants du gouvernement, et j’ai parlé de l’Église et de son intérêt pour l’œuvre de l’histoire familiale à des autorités locales. Je suis reconnaissante de contribuer à apporter des bénédictions à ma patrie et à mes ancêtres grâce à l’Évangile rétabli.