2003
Il n’y avait pas de comparaison
Décembre 2003


Il n’y avait pas de comparaison

Aucun plaisir terrestre ne peut être comparé à la paix et à la joie du temple.

Récemment, lors de vacances en famille, dans une réserve animalière au nord de chez nous, en Afrique du Sud, ma famille a décidé de passer quelques jours à Johannesburg pour aller au temple.

L’hôtel à Johannesburg était incroyable. Je veux dire que c’était le genre d’hôtel qu’on voit dans les films. La suite où nous étions était plus grande que la cuisine et la salle de séjour de chez nous réunies, le carrelage de la salle de bain était chauffé, et le téléviseur sortait d’un meuble quand on appuyait sur un bouton. Le personnel était là pour répondre à tous nos souhaits.

J’étais vraiment impressionnée. Je me disais que c’était comme cela que je voulais passer ma vie : lézarder, être traitée en princesse. En fait, j’étais tellement prise par le luxe de l’hôtel que j’en avais oublié le but de notre voyage.

Le seul moment où mon frère, ma sœur et moi pouvions aller au temple pour faire des baptêmes pour les morts était le samedi matin. Mais au lieu de penser au temple, je ne faisais que penser qu’il serait tellement agréable de faire la grasse matinée le samedi et de passer la journée dans ce bel hôtel avant de rentrer chez nous.

Nous avons quand même décidé d’aller au temple. En franchissant la porte du temple, en voyant et en ressentant la beauté et la sainteté de ce lieu, mon état d’esprit a changé et je me suis rendu compte de ce qui était réellement important. L’hôtel était peut-être beau, mais on ne pouvait pas le comparer au temple. Ce que j’ai ressenti en faisant des baptêmes pour les morts m’a apporté plus de paix et de joie que n’importe quel plaisir profane.

Je suis reconnaissante de cette leçon. Il est facile de se laisser prendre par les choses du monde. Elles sont attrayantes, mais le plaisir qu’elles procurent ne dure pas. Je comprends maintenant plus clairement qu’on ne peut trouver la vraie joie et la véritable paix qu’en obéissant aux commandements de notre Père céleste et en les honorant.

Emma Withers est membre de la deuxième paroisse de l’université de Cambridge, pieu de Cambridge (Massachusetts, États-Unis).