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Chapitre 12 : Trouver et constituer une histoire personnelle et familiale


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Trouver et constituer une histoire personnelle et familiale

Introduction

Il peut être passionnant de découvrir un document historique de l’un de vos ancêtres, particulièrement s’il l’a créé personnellement. Ces documents peuvent vous aider à éprouver des sentiments profonds pour vos ancêtres et apprécier ce qu’ils ont vécu. Vos documents personnels auront le même effet pour vos descendants. Ils vous permettront d’établir un lien avec les membres de votre famille dans le futur, même s’il se peut que vous ne les rencontriez jamais dans la condition mortelle.

Spencer W. Kimball (1895-1985) considérait les journaux personnels comme des héritages précieux :

« Vous êtes unique et il se peut qu’il y ait des événements de votre vie qui soient à leur façon plus nobles et plus louables que ceux de toute autre vie. Il se peut qu’il y ait un éclair de génie ici et une histoire de fidélité là ; vous devriez enregistrer avec sincérité votre moi véritable et pas ce que d’autres personnes peuvent voir en vous.

« Votre histoire doit être écrite maintenant, pendant qu’elle est fraîche et pendant que vous en connaissez les détails véritables…

« Que pourriez-vous faire de mieux pour vos enfants et pour les enfants de vos enfants que de noter l’histoire de votre vie, vos triomphes sur l’adversité, votre récupération après une chute, vos progrès lorsque tout paraissait noir, votre joie après avoir enfin réussi ?…

« Prenez un cahier… un journal qui résistera au temps : les anges le citeront peut-être à toute éternité. Commencez aujourd’hui et écrivez-y vos allées et venues, vos pensées les plus profondes, vos réussites et vos échecs, vos relations et vos triomphes, vos impressions et vos témoignages » (voir « The Angels May Quote from It », New Era, octobre 1975, p. 5).

Les histoires personnelles peuvent comporter tout document qui contribue à donner des renseignements sur la vie d’une personne et aide à raconter l’histoire de sa vie. Elles comprennent les journaux intimes et les agendas, les certificats de naissance, de mariage et de décès, les certificats d’accomplissement (tels que les diplômes et les documents émis par diverses organisations), les lettres, les photos et les enregistrements audio et vidéo.

En plus des documents personnels, les documents familiaux ont une grande valeur. Ils peuvent comprendre des feuilles d’ascendance, de groupement de famille, des journaux, des documents, des photos, des vidéos ou tout autre document contribuant à raconter l’histoire d’une famille.

Ce chapitre explore la valeur des documents personnels et familiaux et suggère ce que vous pourriez inclure dans votre propre histoire personnelle.

Commentaire

La lecture des histoires personnelles de nos ancêtres peut nous inspirer [12.1]

Les documents familiaux peuvent être sacrés. [12.1.1]

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Theodore M. Burton

Lire et entendre les histoires de la vie d’autres personnes peut être une source d’inspiration. Theodore M. Burton (1907-1989), des soixante-dix, a parlé des sentiments qu’il a éprouvés à la lecture du journal de son grand-père et de la raison pour laquelle chacun de nous doit écrire son journal :

« Ce que grand-père Burton a fait pour moi a été d’écrire des annales familiales sacrées, les petites plaques de Burton ou, si vous voulez, un document familial inspirant. Une grande partie de ce que nous considérons maintenant comme Écriture n’était rien de plus ou de moins que les expériences personnelles spirituelles que des hommes ont écrites pour le bénéfice de leur postérité. Ces écritures sont des annales familiales. Par conséquent, en tant que peuple, nous devons écrire ce qui concerne notre vie et nos expériences personnelles afin de constituer un document sacré pour nos descendants. Nous devons leur fournir la même force réconfortante et édifiante que les Écritures anciennes nous apportent maintenant.

« L’avantage d’avoir des documents venant de nos aïeux immédiats est qu’ainsi, nous apprenons à les connaître personnellement et à nous sentir proches d’eux. Nous pouvons comparer notre vie personnelle à la leur. Ils nous parlent d’une époque proche de la nôtre et, naturellement, nous pouvons mieux les comprendre ainsi que leurs problèmes, que nous ne pouvons le faire avec les personnes vivant à l’époque de l’ancien Israël. Ainsi, leurs enseignements et leurs expériences deviennent plus poignants et plus significatifs pour nous, parfois encore davantage que lorsque nous lisons les Écritures anciennes. À travers eux, nous ressentons leur amour pour Dieu et son amour pour eux et pour nous. À notre tour, nous pouvons transmettre à nos descendants cette même foi et cette même détermination. De cette façon, une chaîne de foi s’édifie en nous et à partir de nous vers ceux qui marcheront sur nos traces.

« Répondons à l’appel de nos dirigeants qui nous ont demandé d’écrire notre histoire personnelle et transmettons ainsi aux générations futures notre détermination de rester fermes devant Dieu parce que nous le connaissons et que nous l’aimons. Nos descendants, ressentant notre amour pour eux, se tiendront fermement à leur place de fils et filles de Dieu. De cette façon, nous transmettons le flambeau de la foi et de l’amour pour Dieu et nous ressentons à notre tour son amour pour nous et pour les personnes qui nous suivront » (voir « The Inspiration of a Family Record », Ensign, janvier 1977, p. 17).

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caractères chinois

Nous pouvons apprendre à connaître nos ancêtres en étudiant leurs annales personnelles.

Les documents personnels et familiaux peuvent instruire et inspirer. [12.1.2]

M. Russell Ballard, du Collège des douze apôtres, a parlé de l’inspiration que nous pouvons recevoir en lisant les histoires de nos ancêtres et il a donné un exemple provenant de son héritage pionnier personnel :

« Mon arrière-grand-mère, Margaret McNeil Ballard, a noté dans son journal une expérience de sacrifice par des pionniers qui a eu lieu quand elle avait entre neuf et onze ans. Elle a écrit :

« ’Après avoir débarqué, nous nous sommes préparés à aller dans l’Ouest, en Utah, avec les convois de charrettes à bras de Martin et Willey. Cependant, Franklin D. Richards a conseillé à mon père de ne pas aller avec eux. Par la suite, nous en avons été très reconnaissants…

« Le convoi auquel nous appartenions était déjà en route et comme ma mère tenait absolument à ce que je l’accompagne, elle a attaché Jacques, mon petit frère, sur mon dos avec un châle. Il n’avait que quatre ans et souffrait… beaucoup de la rougeole, mais je l’ai pris puisque ma mère avait bien assez à faire avec les autres enfants. Je me suis hâtée de rattraper le convoi et je l’ai accompagné toute la journée. Cette nuit-là, une gentille sœur m’a aidée à enlever mon frère de mon dos. Je me suis assise et je l’ai tenu sur mes genoux, enveloppé dans le châle, seule, toute la nuit. Le matin, il allait un peu mieux. Les membres du camp ont été très bons pour nous et ils nous ont donné un peu de jambon frit et du pain pour le petit déjeuner.

« ’Nous avons voyagé ainsi pendant près d’une semaine avant que mon frère et moi retrouvions notre famille.’

« Ce bref épisode de la vie de mon arrière-grand-mère m’apprend que nos ancêtres pionniers ont tout donné, même leur vie, pour leur foi, pour l’édification du royaume de Dieu quand l’Église en était à ses balbutiements. Cela nous apprend aussi qu’ils se sont entraidés, se sont nourris et se sont fortifiés mutuellement dans leur situation difficile et qu’ils donnaient sans réserve. Leurs moyens matériels, la nourriture, les vêtements et l’abri étaient réduits, mais leur amour mutuel et leur dévouement à leur Seigneur et à l’Évangile étaient sans limite » (voir « Les bénédictions du sacrifice », L’Étoile, juillet 1992, p. 84-85).

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Thomas S. Monson et sœur Monson

Thomas S. Monson et Frances, sa femme

« Le nom du père de ma femme. » [12.1.3]

Thomas S. Monson dit avoir lu un récit écrit par son grand-père concernant le père de sa femme :

« Le père de mon père a émigré de Suède et sa femme, d’Angleterre. Ils se sont rencontrés pendant la traversée en bateau. Il a attendu qu’elle grandisse, puis il l’a demandée en mariage. Ils se sont mariés au temple de Salt Lake City. Il a écrit dans son journal : ‘Aujourd’hui est le plus beau jour de ma vie. Ma chérie et moi nous sommes mariés pour le temps et l’éternité dans le saint temple.’

« Trois jours plus tard, le 23 avril 1898, il a écrit : ‘J’ai pris le train à l’arrêt de la Rio Grande Western, pour me rendre en Scandinavie, où j’ai été appelé comme missionnaire.’ Et le voilà parti pour la Suède, laissant la femme avec qui il était marié depuis trois jours.

« Son journal, écrit au crayon, m’a été transmis par un oncle qui, je ne sais pas trop pourquoi, m’a choisi pour recevoir cet écrit de son père. La note la plus fréquente dans son journal est : ‘J’ai les pieds trempés.’ Mais la plus belle note dit : ‘Aujourd’hui, nous sommes allés chez les Jansson. Nous avons rencontré sœur Jansson. Elle nous avait préparé un excellent repas. C’est une bonne cuisinière.’ Il a ajouté : ‘Tous les enfants ont chanté, joué de l’harmonica ou fait une petite danse, puis sœur Jansson a payé sa dîme. Cinq couronnes pour le Seigneur, une pour mon compagnon, frère Ipson, et une pour moi.’ Puis il a indiqué le nom des enfants.

« C’est ainsi que j’ai vu, dans ce journal, le nom du père de ma femme, qui appartenait à la maisonnée, qui avait probablement chanté une chanson, qui est devenu père d’une fille unique, de la fille que j’ai épousée » (voir « Abondamment bénis », Le Liahona, mai 2008, p. 111).

Le Seigneur connaissait Joseph Millett. [12.1.4]

Boyd K. Packer,, président du Collège des douze apôtres, a lu des extraits du journal d’un pionnier qui illustrent la force et l’inspiration d’un « témoignage véritable » qui peut être issu de la vie d’« hommes, de femmes et d’enfants ordinaires » :

« Je vais vous citer un passage du journal de Joseph Millett, un missionnaire de jadis, peu connu. Appelé en mission au Canada, il s’y rendit seul et à pied. Là, pendant l’hiver, il a dit :

« ’Je sentais ma faiblesse. J’étais un adolescent pauvre, mal vêtu, sans instruction, à des milliers de kilomètres de chez moi, parmi des étrangers.

« ’La promesse que contenait ma bénédiction et les paroles encourageantes que le président Young m’avait dites, ainsi que la foi que j’avais en l’Évangile, me soutenaient.

« ’J’allais souvent dans les bois… dans un endroit désert, le cœur débordant, les yeux mouillés, pour prier mon Maître de me donner de la force ou de l’aide.

« ’Je croyais en l’Évangile du Christ. Je ne l’avais jamais prêché. Je ne savais pas où le trouver dans les Écritures.’

« Cela n’était pas si grave, car j’avais dû donner ma Bible à l’homme du bateau de Digby pour qu’il me fasse traverser la rivière.’

« Des années plus tard, Joseph Millett et sa nombreuse famille vivaient une période extrêmement difficile. Il a écrit dans son journal :

« ’Un de mes enfants entra, rapportant que la famille de frère Newton Hall n’avait pas de pain et n’en aurait pas ce jour-là.

« ’J’ai partagé la farine que nous avions et je l’ai mise dans un sac pour l’envoyer à frère Hall. À ce moment-là, celui-ci entra.

« ’Je lui dis : ‘Frère Hall, est-ce que vous n’avez plus de farine ?’

« ’Frère Millett, nous n’en n’avons plus.’

« ’Eh bien, en voici dans ce sac. Je l’ai partagée et j’allais vous l’envoyer. Vos enfants ont dit aux miens que vous n’en aviez plus. »

« ’Il s’est mis à pleurer. Il a dit qu’il avait essayé d’en obtenir chez d’autres personnes, mais qu’il n’avait pas réussi. Il était allé dans la forêt et il avait prié le Seigneur qui lui avait dit d’aller trouver Joseph Millett.

« ’Eh bien, frère Hall, vous n’avez pas à me la rendre. Si le Seigneur vous a envoyé la chercher, vous ne me devez rien.’ »

« Ce soir-là, Joseph Millett écrivit une phrase remarquable dans son journal :

« ’Vous ne pouvez pas savoir combien j’ai été heureux de savoir que le Seigneur savait qu’il y avait quelqu’un comme Joseph Millett’ (Journal olographe de Joseph Millett, Archives de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, Salt Lake City).

« Le Seigneur connaissait Joseph Millett. Et il connaît tous les hommes et toutes les femmes qui ressemblent à ce dernier et il y en a beaucoup » (voir « Hommage aux humbles membres de l’Église », L’Étoile, octobre 1980, p. 107).

Examinez les documents de la Bibliothèque d’histoire familiale. [12.1.5]

La Bibliothèque d’histoire familiale de l’Église à Salt Lake City (Utah, États-Unis) a rassemblé un grand nombre d’histoires familiales, d’arbres généalogiques et d’autres documents familiaux du monde entier. Ces documents sont accessibles au public et peuvent être explorés dès le départ quand vous recherchez des documents personnels et d’histoire familiale. Comme la plupart des bibliothèques, la Bibliothèque d’histoire familiale possède un catalogue de ses possessions, appelé Catalogue de la Bibliothèque d’histoire familiale (FHLC [Family History Library Catalog]).

Le FHLC, qui fait partie du logiciel de l’Église, FamilySearch, est disponible dans les centres d’histoire familiale et sur l’Internet pour usage à domicile. Il contient une liste descriptive des registres, des livres, des microfilms et des microfiches de la Bibliothèque d’histoire familiale. Lorsque vous avez identifié un microfilm ou une microfiche, vous pouvez les commander pour les consulter dans l’un des centres d’histoire familiale du monde entier.

La Bibliothèque d’histoire familiale a trois types de documents :

  1. Les documents originaux comprennent des testaments, des actes notariés, des recensements, des journaux et des agendas, des actes de naissance, de mariage et de décès, des registres paroissiaux, etc.

  2. Les compilations comprennent des histoires familiales qui ont été publiées, des histoires de collectivités, des collections de feuilles de groupement de famille et d’autres collections de renseignements concernant une personne, une famille ou un lieu.

  3. Les documents de référence comprennent des cartes géographiques, des annuaires, des encyclopédies, des dictionnaires, des index d’histoire, des généalogies, des collections de microfilms, etc. Ils contiennent souvent des renseignements importants sur la manière d’utiliser les documents originaux et les compilations.

Examinez les documents de la Bibliothèque de l’histoire de l’Église. [12.1.6]

La Bibliothèque de l’histoire de l’Église à Salt Lake City (Utah, États-Unis) contient des milliers de documents provenant des premiers temps de l’Église, notamment des histoires personnelles de nombreux saints des derniers jours. Ces collections comprennent aussi des manuscrits, des livres, des documents de l’Église, des photographies, des histoires orales, des dessins architecturaux, des brochures, des journaux, des périodiques, des cartes, des microformes et de la documentation audiovisuelle. Ce matériel ne peut être prêté et ne peut être utilisé qu’à la Bibliothèque de l’histoire de l’Église.

La Bibliothèque de l’histoire de l’Église est ouverte au grand public. La bibliothèque et les catalogues d’archives ont été automatisés et n’étaient accessibles à l’origine qu’à l’intérieur de la bibliothèque, mais ils sont en cours de préparation pour être accessibles sur l’Internet. Pour obtenir des renseignements à jour au sujet de la bibliothèque et de ses services, allez sur lds.org/churchhistory/library.

Des copies des bénédictions patriarcales se trouvent aussi à la Bibliothèque de l’histoire de l’Église et vous pouvez commander des copies de la vôtre ou de celle de vos ancêtres directs décédés. Vous pouvez le faire en allant sur LDS.org, en cliquant sur S’inscrire/Outils, puis en cliquant sur Bénédiction patriarcale, ensuite suivez les instructions.

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La Bibliothèque de l’histoire de l’Église, Salt Lake City

La Bibliothèque de l’histoire de l’Église à Salt Lake City (Utah, États-Unis)

Les histoires personnelles et familiales ont de la valeur pour nous et nos descendants [12.2]

« Un livre de souvenir fut tenu. » [12.2.1]

Adam et ses descendants ont tenu « un livre de souvenir » parce qu’ils savaient que ce serait important pour les générations futures (voir Moïse 6:4-6). Moïse a aussi tenu des annales qui sont devenues une partie de la Bible (voir Moïse 1:40-41).

On ne vous demandera sans doute pas d’écrire l’histoire des relations de Dieu avec son peuple à notre époque, mais on vous invite à tenir les annales de votre histoire personnelle et des relations de Dieu avec vous personnellement. Theodore M. Burton a enseigné : « Tout ce que nous faisons n’est pas important. Tout ce que nous écrivons n’est pas important. Tout ce que nous pensons n’est pas important. Mais de temps en temps, nous sommes en phase avec Dieu. Nous sommes parfois inspirés sans même nous en apercevoir. À ces moments-là, le Seigneur murmure des choses à notre esprit et ce que nous écrivons alors peut être une source d’inspiration pour nos descendants. Quand nous écrivons par l’Esprit et qu’ils le lisent par l’Esprit, il existe une communication divine entre eux et nous qui fait en sorte que ce que nous écrivons commence à devenir important et devienne une source d’inspiration pour nos descendants » (« The Inspiration of a Family Record », Ensign, janvier 1977, p. 17).

Les prophètes nous conseillent de tenir des annales exactes. [12.2.2]

Les prophètes anciens et modernes nous ont encouragés à plusieurs reprises à tenir un récit de notre vie. Wilford Woodruff (1807-1898) a tenu un journal personnel pendant plus de soixante ans et la plupart des choses que nous connaissons au sujet de l’histoire des premiers temps de l’Église est issu de ses journaux. À une certaine occasion, il a invité les membres de l’Église à suivre le conseil de Joseph Smith, le prophète et de Brigham Young, de tenir des annales sacrées :

« Ne devrions-nous donc pas tenir notre journal pour faire le récit des relations de Dieu avec [nous] telles qu’elles se manifestent jour après jour devant nos yeux ? Si, nous devons le faire…

Joseph, le prophète, a toujours recommandé à la Prêtrise de tenir un récit de tous ses actes officiels…

« Le président Young a aussi enseigné le même principe depuis qu’il est président de l’Église, pour toutes nos ordonnances, nos dotations, nos scellements et nos actes officiels. Il souhaite que nous prenions grand soin d’écrire tout cela…

« Nous devons tous écrire un journal des relations de Dieu avec nous, ainsi que de nos actes officiels et tenir une histoire vraie des événements de cette grande dispensation…

« Frères et sœurs, nous faisons quotidiennement l’Histoire. Faisons en sorte qu’elle soit bonne. Accomplissons les œuvres de la justice afin que lorsque nos actions seront écrites, nous en soyons satisfaits, que ce soit dans le temps ou dans l’éternité » (Wilford Woodruff’s Journal, 1833-1898 texte dactylographié, dir. de publ. Scott G. Kenney, 9 vols. [1983-1985], 6:22-23, 25).

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jeune femme africaine écrivant dans son journal

La tenue d’un journal personnel sera une bénédiction pour vous et votre postérité.

Les journaux personnels et les histoires familiales ont beaucoup de valeur. [12.2.3]

Cela a une grande valeur pour vous de vous exprimer par écrit. L. Edward Brown, alors membre des soixante-dix, a écrit comment la tenue d’un journal personnel peut vous aider à voir la main du Seigneur dans votre vie : « Il y a quelque chose dans la tenue d’un journal intime qui nous amène à méditer, à renouveler notre engagement et à recevoir de l’inspiration au cours de cette méditation. Vous aurez fréquemment des raisons de vous réjouir de la sensibilité avec laquelle le Seigneur s’est occupé de vous guider et de veiller sur vous et sur ceux que vous aimez et dont vous vous souciez » (« Bring Your Mission Home with You! », Ensign, décembre 2000, p. 16).

Au cours des sessions de la conférence générale d’avril 1978, le président Kimball a exhorté tous les membres de l’Église à laisser un récit écrit de leur vie : « J’exhorte tous les membres de l’Église à prêter sérieusement attention à leur histoire familiale, à encourager leurs parents et leurs grands-parents à tenir leur journal, et à ne laisser aucune famille s’en aller dans l’éternité sans avoir laissé ses souvenirs à ses enfants, à ses petits-enfants et à sa postérité. C’est un devoir et une responsabilité » (voir « Le vrai chemin de la vie et du salut », L’Étoile, octobre 1978, p. 5-10).

Dans un autre discours, pendant cette même conférence, le président Kimball a parlé de la valeur spirituelle d’écrire un journal : « Je vous en prie, suivez les conseils qui vous ont été donnés dans le passé et tenez votre journal personnel. Les personnes qui tiennent un livre de souvenir sont plus enclines à se souvenir du Seigneur dans leur vie quotidienne. Le journal constitue un moyen de compter nos bénédictions et d’en laisser un inventaire à notre postérité » (voir « Écoutez les prophètes », L’Étoile, octobre 1978, p. 142).

Chaque vie comporte des événements intéressants. [12.2.4]

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Spencer W. Kimball

Aux personnes qui peuvent penser qu’il ne se passe rien dans leur vie ou qu’elle manque d’intérêt, Spencer W. Kimball a enseigné :

« Les gens se servent souvent du prétexte qu’il ne se passe rien dans leur vie et que ce qu’ils font n’intéresserait personne. Mais je vous promets que si vous tenez votre journal et vos annales, ils seront une grande source d’inspiration pour votre famille, pour vos enfants, vos petits-enfants et d’autres personnes, pendant des générations.

« Chacun de nous est important pour ses proches et ses êtres chers, et lorsque notre postérité lira les événements de notre vie, elle apprendra, elle aussi, à nous connaître et à nous aimer. Et en ce jour glorieux où nos familles seront ensemble dans l’éternité, nous nous connaîtrons déjà » (« President Kimball Speaks Out on Personal Journals », Ensign, décembre 1980, p. 60-61).

Protégé par intervention divine [12.2.5]

Theodore M. Burton a raconté une expérience où il a invité un ami à écrire son histoire personnelle pour sa famille :

« Au cours de l’année passée, nos dirigeants de l’Église ont fait de grands efforts pour inviter les membres de l’Église à écrire leur histoire personnelle. Beaucoup l’ont fait et ont apporté une grande joie non seulement à eux-mêmes, mais aussi à leur famille. Beaucoup plus ont simplement refusé de prendre part à ce mouvement. J’ai entendu des hommes dire : ‘Je ne suis personne. Je n’ai rien fait d’intéressant. Qui voudrait jamais lire quoi que ce soit à mon sujet ?’ Ce que ces personnes ne veulent pas comprendre, c’est que leur vie est remplie d’histoires intéressantes.

« J’ai exhorté un de mes bons amis à écrire son histoire et il m’a répondu à peu près de la même façon, disant qu’il n’intéresserait personne. Sur mon insistance, il a écrit une très courte histoire de sa vie, probablement juste pour me montrer qu’il n’avait rien fait de très intéressant. Si vous étiez son enfant, son petit-enfant ou son arrière-petit-enfant, ce que je vais vous lire, que j’ai pris mot pour mot de son récit, vous intéresserait-il ?…

« ’Je n’oublierai jamais quand frère Ottosen et moi avons dû aller chez les Sandman pour donner un cours sur la Bible. Comme ils habitaient à une bonne distance de la gare, ils nous avaient donné des instructions pour prendre un raccourci. Nous avons marché pendant un certain temps et, au clair de lune, nous pouvions très bien voir le chemin. Soudain, un nuage noir a caché la lune et nous ne voyions plus rien. Nous avons essayé de continuer à marcher, mais c’était impossible d’avancer ; nous avons donc rebroussé chemin. Nous sommes retournés en ville et nous avons pris la route normale. Nous sommes arrivés avec une demi-heure de retard. Nous nous sommes excusés et nous avons fait la réunion. Nous avons ensuite passé la nuit chez eux. Le lendemain matin, nous sommes revenus sur nos pas. Quand nous sommes arrivés à l’endroit où nous nous étions arrêtés la veille au soir, nous avons vu que l’empreinte de nos pas menait au bord d’une carrière de pierres une trentaine de mètres en contrebas. Si quelque chose ne nous avait pas arrêtés, c’en était fait de nous. Un ange doit avoir été là pour nous protéger et nous permettre de finir notre œuvre ici sur la terre…’

« Pensez à ce que cela signifierait pour un petit-enfant de ce brave homme. Sans l’intervention du murmure du Saint-Esprit à ces humbles missionnaires, ce petit-enfant ne serait jamais arrivé dans la famille où il est né » (« The Inspiration of a Family Record », Ensign, janvier 1977, p. 15-16).

Laissez un récit de votre vie qui reflète votre foi en Dieu et votre témoignage de son influence dans votre vie pour susciter la foi chez les autres [12.3]

Écrivez les bénédictions que vous recevez du Seigneur. [12.3.1]

Quand vous rendez votre témoignage en famille ou à l’église, le Saint-Esprit peut accompagner vos paroles (voir 2 Néphi 33:1). L’Esprit peut aussi accompagner votre foi et votre témoignage écrits, que les lecteurs qui sont en harmonie avec l’Esprit peuvent ressentir. Vos récits doivent raconter non seulement l’histoire de votre vie, mais aussi l’évolution de votre foi en Dieu.

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Henry B. Eyring

Henry B. Eyring a proposé une façon de nous souvenir et d’enregistrer nos expériences spirituelles : « Lorsque vous commencez à écrire, vous pouvez vous poser la question : ‘Comment Dieu m’a-t-il béni aujourd’hui ?’ Si vous le faites suffisamment longtemps et avec foi, vous verrez que vous vous souviendrez des bénédictions. Et parfois, des dons que vous n’aviez pas remarqués pendant la journée vous reviendront à l’esprit et vous reconnaitrez alors l’intervention de la main de Dieu dans votre vie » (voir « Souvenir et reconnaissance », L’Étoile, février 1990, p. 11-12).

Une autre fois, le président Eyring a expliqué comment l’habitude de mettre par écrit les bénédictions reçues du Seigneur a été une bénédiction pour sa famille et lui :

« Quand nos enfants étaient tout petits, j’ai commencé à écrire plusieurs choses concernant les événements quotidiens…

« Chaque jour pendant des années, j’ai écrit quelques lignes. Je n’ai jamais sauté un jour, quelle que soit ma fatigue ou l’heure matinale à laquelle je devais me lever le lendemain. Avant d’écrire, je méditais sur la question suivante : ‘Aujourd’hui, ai-je vu la main de Dieu tendue pour nous toucher, nous ou nos enfants ou notre famille ?’ Comme je faisais cela régulièrement, quelque chose a commencé à se produire. En repensant à la journée, je voyais la preuve de ce que Dieu avait fait pour l’un de nous que je n’avais pas reconnu dans les moments affairés de la journée. Quand cela arrivait, et c’était fréquent, je comprenais qu’en essayant de me souvenir, j’avais permis à Dieu de me montrer ce qu’il avait fait.

J’ai commencé à ressentir plus que de la reconnaissance. Mon témoignage s’est développé. Je suis devenu plus certain que jamais que notre Père céleste entend nos prières et y répond. J’ai ressenti davantage de gratitude pour l’apaisement et la purification que m’a apporté le sacrifice expiatoire du Sauveur Jésus-Christ. Et j’ai eu plus confiance que le Saint-Esprit peut nous rappeler toutes choses, même celles que nous n’avions pas remarquées ou auxquelles nous n’avions pas prêté attention quand elles survenaient.

« Les années ont passé. Mes garçons sont devenus des hommes. Et maintenant, de temps en temps, l’un d’eux me surprend en disant : ‘Papa, dans mon exemplaire du journal, j’ai lu qu’un jour…’, puis il me raconte comment sa lecture de ce qui était arrivé il y a longtemps l’a aidé à remarquer quelque chose que Dieu a fait dans sa journée » (voir « Oh ! souvenez-vous, souvenez-vous », Le Liahona, novembre 2007, p. 66-67).

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Je vis une lumière

L’histoire de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours a commencé avec le récit de Joseph Smith se demandant à quelle église il devait se joindre.

Notre vie contient des histoires d’une grande importance. [12.3.2]

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Marlin K. Jensen

Marlin K. Jensen, des soixante-dix, qui a aussi été historien de l’Église, a examiné la façon dont l’histoire de l’Église a commencé avec l’histoire d’un jeune homme et le récit de l’intervention de Dieu dans sa vie :

« Quelqu’un a dit un jour qu’un peuple ne peut pas être plus grand que son histoire. L’histoire de l’Église commence par le récit fascinant de Joseph Smith et de sa quête de la véritable Église. Lorsque nous croyons au récit de Joseph, nous faisons partie d’un grand groupe de croyants dont la vie a changé lorsqu’ils ont embrassé l’Évangile rétabli. Cette expérience devient une partie très importante de notre patrimoine commun de saints des derniers jours. Elle permet également d’expliquer pourquoi l’histoire des débuts de l’Église est si essentielle pour son existence, ainsi que pour sa progression continue et sa vitalité.

« Il y a d’autres histoires importantes qui méritent d’être connues et enseignées, à l’église et chez nous. Les leçons de Kirtland, les épreuves du Missouri, les succès et finalement l’expulsion des saints de Nauvoo ainsi que l’exode des pionniers vers l’ouest sont des sources d’inspiration pour les saints des derniers jours de tous les pays et de toutes les langues. Mais il y a également des histoires tout aussi touchantes concernant l’avènement et le progrès de l’Église ainsi que l’influence de l’Évangile dans la vie de membres ordinaires, dans tous les pays touchés par l’Évangile rétabli. Il faut également écrire et préserver ces histoires » (voir « Un registre sera tenu parmi nous », Le Liahona, décembre 2007, p. 28-29).

Servez-vous de la technologie moderne pour compiler, montrer et transmettre vos documents personnels et familiaux [12.4]

Les documents familiaux peuvent unir les familles. [12.4.1]

Avant l’utilisation des ordinateurs personnels, les méthodes pour créer, rassembler et conserver les documents d’histoire familiale étaient beaucoup plus laborieuses comparées à celles que nous avons aujourd’hui. La technologie actuelle peut devenir obsolète dans quelques années, mais vous pouvez toujours tirer avantage des nombreux moyens disponibles pour enregistrer, copier et conserver les documents d’histoire familiale. Vos descendants peuvent considérer nos inventions modernes comme « démodées », mais les documents que vous laissez peuvent être d’une grande valeur pour eux. Ils peuvent alors utiliser leur technologie moderne pour conserver nos documents.

Vos documents personnels peuvent revêtir plusieurs formes et inclure ce qui suit :

  • Des collections : Photos, enregistrements vidéo et audio, livres de souvenir, dessins, réalisation artistiques, travaux manuels, preuves concrètes de passe-temps, documents, distinctions, certificats, fichiers et documents informatiques.

  • Des histoires orales : Récits, interviews et histoires enregistrés sur dispositif audio ou vidéo ou transcrits.

  • Des documents courts : Agendas, listes chronologiques, notes, résumés, lettres, brefs comptes rendus des pensées et des activités, notes biographiques (une à cinq pages) sous forme papier ou informatique.

  • Des documents écrits plus longs : Journaux, journaux personnels, carnets de voyage, écrits personnels sur des pensées, des sentiments et des événements, correspondances (y compris les lettres de missionnaires), courriels, blogues (qui peuvent être imprimés, compilés et enregistrés), brèves histoires personnelles, histoires personnelles complètes, biographies et autobiographies sous forme imprimée ou électronique.

De nos jours, beaucoup de renseignements d’histoire familiale peuvent être conservés et transportés aisément dans un petit espace tel que CD, DVD, clés USB, téléphones portables et disques durs d’ordinateurs portables. L’histoire familiale devient plus facile à faire, plus simple à comprendre et plus pratique à mettre à la disposition d’autres personnes en raison des avancées de la technologie moderne.

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femme regardant des photos de famille

Enregistrez votre histoire personnelle [12.5]

La première étape pour écrire votre histoire personnelle consiste seulement à commencer. [12.5.1]

Voici quelques idées de ce que vous pouvez écrire dans votre histoire personnelle. Adaptez-les à votre situation personnelle.

Naissance et premières années : Vos parents, leur description physique et la vôtre, personnalités, dates et endroits importants, situation au moment de votre naissance, histoires intéressantes, frères et sœurs, amis, membres de la famille.

Enfance : Écoles, le premier jour d’école, enseignants qui vous ont marqué, classes, activités, réussites, événements amusants, animaux domestiques, choses que vous aimiez faire, jeux, endroits préférés, passe-temps, détente, jouets, amis, talents, cours particuliers, sports, église, développement spirituel, chansons préférées, discours, prières personnelles, Écritures, responsabilités au foyer, occasions, ce que vous aimiez ou n’aimiez pas, vie de famille, maisons, voyages, vacances, finances, quartier, rencontres et expériences spirituelles, projets, divertissements, difficultés, épreuves, accidents, visites chez le médecin, opérations, grands-parents, cousins, autres membres de la famille, personnes qui vous ont influencé, leçons que vous avez apprises, anniversaires, jours de fête, objectifs, aspirations.

Adolescence : Écoles où vous êtes allé, activités scolaires, classes, professeurs, matières, activités extrascolaires, amis, distinctions, réussites, transport scolaire, voitures familiales ou personnelles, talents, musique, sports, films, église, Jeunes Gens ou Jeunes Filles, ordinations, progression personnelle, activités, discours, groupes et classes de jeunes, séminaire, objectifs, appels dans l’Église, instructeurs qui vous ont influencé, expériences spirituelles, leçons apprises, lecture des Écritures, maison, passe-temps, centres d’intérêt, ce que vous aimiez faire après l’école ou le week-end, emplois, expériences de travail, comment vous utilisiez l’argent gagné, vacances et voyages, caractéristiques de la société, modes, bals, groupes de chanteurs, célébrités, enseignements des Autorités générales, événements locaux, nationaux et mondiaux.

Mission : Préparation et désir de servir, entretiens, appel, description de la mission, collègues, dirigeants, zones de service, personnes enseignées, expériences spirituelles, difficultés, réussites, joies, moyens de transport, lieux d’habitation et conditions de vie, nourriture, retour à la maison, témoignage.

Cour et mariage : Votre première rencontre, circonstances, premières impressions, premier rendez-vous, développement de l’amour, expériences particulières lors de vos rendez-vous, comment et quand vous avez su que c’était la personne que vous vouliez épouser, demande en mariage, rencontre avec les parents, période des fiançailles, projets, activités, objectifs et rêves, difficultés, expériences spirituelles, mariage, invités au mariage, sentiments particuliers, détails de la célébration et des festivités du mariage.

Service militaire : Quand et pourquoi vous l’avez fait, région d’entraînement et de service, activité dans l’Église, événements et connaissances acquises, leçons apprises, personnes qui vous ont influencé, attitude envers le service, sentiments patriotiques.

Études supérieures ou formation professionnelle : Études, universités ou écoles professionnelles, domaines particuliers d’études ou de formation, diplômes, premier emploi, comment vous l’avez obtenu, où, salaire de base et primes, sentiments, progression personnelle, responsabilités, promotions, autres emplois, mutations, nouveaux domaines, l’Église pendant cette période.

Vie conjugale et enfants : Installation, votre premier foyer, situation financière, désir d’avoir des enfants, activités en commun particulières, objectifs et rêves, naissance des enfants, difficultés, réussites, appels et activités au sein de l’Église, expériences spirituelles, anniversaires et autres jours importants, voyages ensemble, famille, travail, éducation des enfants, soirées familiales, vacances.

Âge mûr : Événements intéressants, lieux visités, accomplissements, épreuves, expériences spirituelles, service et expériences au sein de l’Église, service au sein de la collectivité, évolution de la famille, évolution dans les compétences, talents, passe-temps, nouveaux centres d’intérêt, témoignage et connaissance de l’Évangile, anecdotes, occasions importantes, anniversaires, carrière, réalisations, changements, adaptations, philosophie, expériences particulières avec le conjoint et les enfants, problèmes inattendus et comment vous les avez surmontés, réflexions personnelles.

La retraite : Fin de la vie active, description du départ à la retraite, résumé des années et du domaine de travail, comment vous utilisez votre temps libre, service et expériences au sein de l’Église, objectifs et désirs, petits-enfants, vacances et voyages, conseils aux autres, vos remarques sur la vie et le progrès, poursuite de l’évolution et de la compréhension spirituelle, santé, forme physique.

Vos annales sacrées : Témoignage, pensées, sentiments, expériences, résumé de la vie, philosophie, bénédictions du Seigneur, désirs, objectifs, espoirs, héritage, foi, croyance, connaissances, traditions, ordonnances de la prêtrise reçues ou données.

Questions pour la réflexion

  • Comment votre vie a-t-elle été influencée par l’étude de l’histoire de l’un ou de plusieurs de vos ancêtres ?

  • Quels événements de votre vie préféreriez-vous que votre postérité connaisse ?

  • Quels documents familiaux avez-vous et comment allez-vous les conserver ?

Idées de tâches

  • Mettez par écrit une expérience de votre vie qu’il serait, à votre avis, intéressant ou inspirant que vos descendants lisent.

  • Créez une chronologie où figurent les événements importants de votre vie en faisant une liste des dates ou des périodes de temps avec une ou deux phrases pour décrire chacune d’elles.

  • Commencez maintenant à préparer votre histoire personnelle. Prévoyez une soirée familiale spéciale pour travailler à votre histoire familiale. Si vous ne le faites pas déjà, commencez à tenir un journal personnel dans lequel vous notez les événements importants du reste de votre vie.

Documentation supplémentaire

  • Theodore M. Burton, « The Inspiration of a Family Record », Ensign, janvier 1977, p. 13-17.

  • Spencer W. Kimball, « President Kimball Speaks Out on Personal Journals », Ensign, décembre 1980, p. 60-61.

  • Sydney S. Reynolds, « Un Dieu de miracles », Le Liahona, juillet 2001, p. 12-14.