Le Liahona
Faire du sabbat un délice grâce au sacrifice
Mars 2024


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Faire du sabbat un délice grâce au sacrifice

Oleni et Ana Ngungutau, jeunes mariés de Sydney (Australie), ont commencé leur vie commune en priant pour savoir ce que le Seigneur leur réservait. Peu après, Oleni s’est vu proposer un contrat de deux ans pour jouer au rugby dans un club local à Griffith, une petite ville située à six heures de Sydney. Après beaucoup de discussions et de prières, ils ont décidé d’accepter l’offre et le club leur a avancé des salaires et des primes pour aider la famille à déménager et à s’installer dans leur nouvelle communauté.

À la surprise du couple, lorsque la saison a commencé, de nombreux matchs étaient programmés le dimanche. Ils ont tout de suite pensé à l’aide que leur avait apporté le club à leur arrivée. Le président l avait fait clairement comprendre qu’Oleni devait rembourser sa dette en jouant les matchs prévus.

Oleni raconte : « À l’époque où je jouais à Sydney, tous nos matchs de rugby avaient lieu le samedi. C’était nouveau pour moi et je ne me sentais pas à l’aise pour jouer le Dimanche… J’ai senti qu’il fallait que j’aborde ce problème avec mon club ».

Peu de temps après cette conversation, le COVID-19 est arrivé et la saison a été annulée pour l’année. Oleni a senti que c’était une réponse à sa prière, mais son contrat a été prolongé de deux ans pour qu’il puisse jouer une saison entière et effacer sa dette envers le club.

Oleni se souvient : « À l’approche de la nouvelle saison 2021, j’ai informé [le président du club] que je ne jouerais pas le dimanche et que je trouverais un moyen de rembourser ce que je devais. Il m’a dit que j’avais deux options : « jouer » ou « payer ». Je savais sans l’ombre d’un doute que la bonne chose à faire était de respecter le commandement du Seigneur et qu’Il trouverait un moyen ».

Il a contacté son évêque pour obtenir du réconfort et des conseils et a été rassuré sur la justesse de sa décision. « J’ai rappelé le président et lui ai dit que je quittais le club et que j’allais rembourser ma dette. Ils m’ont donné dix mois pour le faire ».

Les Ngungutau se sont mis d’accord pour travailler dur afin de rembourser leur dette et de servir plus intensément dans leurs appels d’instructeurs dans le programme du séminaire. Ils étaient convaincus que s’ils faisaient leur part, le Seigneur leur donnerait un moyen de s’en sortir.

« Après ma décision de sanctifier le jour du sabbat, notre Père céleste nous a bénis de bien des façons. Des portes se sont ouvertes et j’ai obtenu une augmentation de salaire », raconte Oleni. Quelques mois plus tard, Oleni a créé sa propre entreprise et a pu rembourser la dette du club encore plus rapidement. Le couple pouvait enfin retourner vivre à Sydney.

C’est alors qu’Oleni a reçu un appel pour rencontrer son président de pieu, qui l’a invité à devenir évêque de la paroisse de Griffith, dans le pieu de Riverina. « Ce fut un choc », se souvient-il. « Le retour à la maison s’est fait dans le silence et les larmes ». À leur arrivée, Oleni et Ana se sont agenouillés en prière et ont demandé à leur Père céleste de les réconforter.

Oleni se souvient : « C’est alors que l’Esprit m’a rassuré en me disant que je n’avais pas quitté Sydney pour jouer au rugby. Notre Père céleste m’a amené ici pour servir ses enfants et être un instrument dans l’édification de son royaume dans cette partie de sa vigne. Nous n’avons pas l’intention de retourner à Sydney, mais plutôt de servir de tout notre cœur, de tout notre pouvoir, de tout notre esprit et de toute notre force dans le cadre de cet appel. J’ai vu la main du Seigneur dans mon ministère jusqu’à présent et j’ai tellement d’amour pour ma paroisse et cette grande œuvre ».

« Je sais que mon Sauveur a sacrifié sa vie pour moi, et le moins que je puisse faire en retour est de m’efforcer d’être obéissant en respectant ses commandements. Lorsque je n’y parviens pas, je sais que je peux m’appuyer sur son expiation pour me relever et être fortifié afin de continuer à aller de l’avant. Sanctifier le jour du sabbat est une bénédiction. Je sais qu’en respectant ce commandement, notre vie sera remplie de lumière et de sagesse pour bénir les autres pendant la semaine ».