Le Liahona
Comment ma vie s’inscrit-elle dans le plan du salut éternel de Notre Père Céleste ?
Mars 2024


Voix des membres

Comment ma vie s’inscrit-elle dans le plan du salut éternel de Notre Père Céleste ?

En tant que mère d’une fillette autiste de quatre ans, j’ai eu du mal à trouver des réponses sur la manière dont je dois aider ma fille sur le chemin des alliances. Normalement, des choses aussi simples que rester assise, observer la révérence ou prêter attention aux orateurs sont très difficiles à faire pour elle. Sans ces choses, j’ai eu du mal à lui enseigner la plupart des règles de base qui constituent le fondement de la connaissance et de l’amour du Sauveur et du plan du Seigneur pour nous dans cette vie.

Je me suis souvent demandé comment je dois obéir aux commandements du Seigneur d’enseigner l’Évangile à nos enfants. Un grand nombre de mes Écritures préférées, par rapport à l’enseignement de l’Évangile, sont parfois devenues un triste rappel de ce que je suis incapable de faire.

Au fil du temps, je me suis blâmée et demandée où j’ai fait fausse route et si mon Père céleste est mécontent de moi.

En raison de l’incapacité de ma fille à observer la révérence ou à rester longtemps dans une salle de classe, l’assistance à l’église était devenue un défi pour moi. Au début, j’ai pensé que l’époque d’assistance aux réunions de Sainte-Cène était passée pour moi. Je savais que je ne pouvais pas laisser mon enfant de côté, car ma participation n’était pas complète sans elle ; j’avais besoin d’elle à mes côtés.

J’ai continué à persévérer et à assister chaque semaine à la plus grande partie possible de la réunion de Sainte-Cène. Sur le chemin de l’église, je priais pour pouvoir au moins prendre la Sainte-Cène avant que ma fille ne devienne une source de distraction.

Je suis reconnaissante à l’évêque de m’avoir encouragé et d’avoir cru en la capacité de ma fille à se calmer lors d’une réunion de Sainte-Cène. Il ne m’a pas jugé de n’avoir pas pu être en mesure de faire en sorte que ma fille soit toujours respectueuse. Je n’oublierai jamais le jour où il m’a demandé de faire un discours sur la responsabilité d’une mère. Je pensais que c’était un rôle que je n’avais pas su assumer, mais mon évêque pensait autrement. Le jour de la fête des Mères, l’évêque, sachant que je devais souvent quitter l’église plus tôt, a couru après moi pour me remettre en personne ma carte et mon cadeau de fête des Mères, ce qui m’a profondément touché.

Le Saint-Esprit m’a confirmé que ma fille est, elle aussi, une fille d’esprit unique et aimée de Dieu. J’ai beaucoup appris de son caractère unique. J’ai appris à placer toute ma confiance en Dieu, j’ai été touchée par son innocence et son zèle à continuer d’apprendre et d’essayer de faire des choses simples que tant de gens considèrent comme acquises. Elle m’a appris à être reconnaissante pour de nombreuses choses petites et simples, à faire preuve de foi en Dieu et, surtout, à avoir une perspective éternelle. À plus d’un titre, elle est un grand exemple du plan de salut éternel de Dieu.

Je suis reconnaissante pour le soutien inconditionnel et pour l’influence positive que son père a eu dans sa vie, l’aidant à marcher sur ce chemin du plan de salut.

Je témoigne que Jésus-Christ est la force des parents et qu’il a tout supporté afin de savoir comment nous réconforter. Ma prière est que nous apprenions tous à marcher sur le chemin parfois solitaire qui nous ramène à notre Père céleste, tout en nous agrippant à la barre de fer, au milieu des moqueries et des rires provenant du grand et spacieux édifice.

Au nom de Jésus-Christ. Amen.