Message de la Première Présidence
Le bonheur pour nos êtres chers
Par Henry B. Eyring
Premier conseiller dans la Première Présidence
Nous voulons tous le bonheur et le moins possible de souffrance pour nos êtres chers. Quand nous lisons des récits de bonheur – et de souffrance – dans le Livre de Mormon, nous sommes touchés en pensant à nos êtres chers. Voici un récit véridique d’un moment de bonheur :
« Et il arriva qu’il n’y eut pas de querelles dans le pays, à cause de l’amour de Dieu qui demeurait dans le cœur du peuple.
Et il n’y avait pas d’envies, ni de discordes, ni de tumultes, ni de fornications, ni de mensonges, ni de meurtres, ni aucune sorte de lasciveté ; et assurément il ne pouvait y avoir de peuple plus heureux parmi tout le peuple qui avait été créé par la main de Dieu. »
Nous lisons ensuite :
« Et comme ils étaient bénis ! Car le Seigneur les bénissait dans toutes leurs actions ; oui, ils furent bénis et rendus prospères jusqu’à ce que cent dix ans fussent passés ; et la première génération depuis le Christ s’en était allée, et il n’y avait pas de querelles dans tout le pays » (4 Néphi 1:15–16, 18).
Les disciples aimants du Christ prient et agissent pour que cette bénédiction soit accordée aux autres et à eux-mêmes. Nous savons, par les récits du Livre de Mormon et, pour beaucoup d’entre nous, par expérience personnelle, que le don du bonheur est accessible. Nous savons que le chemin du bonheur est bien balisé. Nous savons aussi qu’il n’est pas facile de conserver le bonheur, à moins que, comme ce fut le cas pour les Néphites après la visite du Sauveur, « l’amour de Dieu » nous habite.
Cet amour habitait les Néphites parce qu’ils observaient la loi qui le rendait possible. On trouve un résumé de cette loi dans les prières de Sainte-Cène, qui commencent par une supplication sincère adressée à notre Père céleste. Nous prions, pleins de foi et avec un profond amour pour notre Sauveur personnel. Nous nous engageons avec une intention réelle à prendre son nom sur nous, à nous souvenir de lui et à respecter tous ses commandements. Enfin, nous exerçons la foi que le Saint-Esprit, le troisième membre de la Divinité, sera toujours avec nous, rendant témoignage du Père et de son Fils bien-aimé à notre cœur. (Voir D&A 20:77, 79.)
Avec la compagnie du Saint-Esprit, notre cœur peut changer de sorte que nous aspirions à l’amour de notre Père céleste et du Seigneur Jésus-Christ et l’accueillions. Il est simple de faire entrer l’amour de Dieu dans notre cœur tout comme de ne plus ressentir cet amour. Par exemple, on peut choisir de prier moins souvent son Père céleste, ou de ne pas payer complètement la dîme ou d’arrêter de se faire un festin de la parole de Dieu ou d’ignorer les pauvres et les nécessiteux.
Tout choix de ne pas respecter les commandements du Seigneur peut faire se retirer le Saint-Esprit de notre cœur. Avec cette perte, le bonheur diminue.
Le bonheur que nous désirons pour nos êtres chers dépend de leurs choix. Pour autant que nous aimions un enfant, un ami de l’Église ou nos amis, nous ne pouvons pas les forcer à respecter les commandements afin qu’ils se qualifient pour que le Saint-Esprit touche et change leur cœur.
Par conséquent, le mieux que nous puissions donner est tout ce qui pourra amener nos êtres chers à veiller à leurs choix. Alma l’a fait avec une invitation que vous pourriez lancer :
« Je souhaite que vous vous humiliiez devant le Seigneur, et invoquiez son saint nom, et veilliez et priiez continuellement, afin de ne pas être tentés au-delà de ce que vous pouvez supporter, et d’être ainsi conduits par l’Esprit-Saint, devenant humbles, doux, soumis, patients, pleins d’amour et de longanimité,
« ayant foi au Seigneur, ayant l’espérance que vous recevrez la vie éternelle, ayant toujours l’amour de Dieu dans votre cœur, afin d’être élevés au dernier jour et d’entrer dans son repos » (Alma 13:27–29).
Je prie pour que vos êtres chers acceptent une invitation inspirée à choisir le chemin du bonheur durable.