Histoire de l’Église
Nous devons avoir foi en nous


Nous devons avoir foi en nous.

Née en Papouasie–Nouvelle–Guinée, Maria Kupun Mael a toujours rêvé d’obtenir un diplôme universitaire, mais elle ne voyait pas comment cela serait possible. Elle se souvient : « Étant donné la situation financière de ma famille, je ne savais pas comment réaliser mon rêve ».

En 2004, elle est devenue membre de l’Église. Deux ans plus tard, elle a fait une mission à plein temps au Vanuatu. À son retour en Papouasie–Nouvelle–Guinée, Luke Robert Mael, un membre de l’Église dont elle avait fait la connaissance au Vanuatu, l’a demandée en mariage. Elle a accepté de l’épouser et elle l’a rejoint au Vanuatu en août 2008.

Alors que Maria et Luke élevaient leur jeune famille, ils ont connu des difficultés financières. Elle s’est mise à tisser des bilums (des sacs originaires de son pays) dans le but de les vendre pour aider sa famille. Mais elle rêvait toujours d’obtenir un diplôme universitaire. Elle dit : « Je n’ai jamais cessé de prier à ce sujet et je savais que mon rêve se réaliserait un jour. »

En 2012, Maria a appris l’existence du Fonds perpétuel d’études de l’Église et, en 2013, elle s’est inscrite à l’université du Pacifique Sud, dans le campus d’Emalus.

Elle y a suivi quatre cours par trimestre, ce qui « n’a pas été chose facile ». Pendant ses études, elle a donné naissance à leur troisième enfant. Pour économiser de l’argent, elle marchait une heure chaque jour pour se rendre au campus et rentrer chez elle au lieu de prendre le bus.

Plusieurs amis et parents ont critiqué sa décision, lui disant qu’il valait mieux qu’elle reste chez elle et qu’elle s’occupe de sa famille. Blessée par ces critiques, elle s’est tournée vers le Seigneur à la recherche de réconfort.

Elle raconte : « Mon mari m’a toujours soutenue dans mes études. En dépit des difficultés, il m’a conseillé de ne jamais abandonner. Il prenait soin des enfants quand j’étais à l’école et lorsque je faisais mes devoirs ».

En 2015, le cyclone Pam a frappé le Vanuatu et a détruit la maison de Maria. Elle raconte : « J’ai perdu tous mes livres universitaires et mes livres de comptabilité ».

Sans se décourager, elle a emprunté ces livres à la bibliothèque. Comme elle n’avait pas de connexion à l’Internet chez elle, elle utilisait celle de l’université.

Le 30 novembre 2018, cinq ans après le début de ses études, Maria a obtenu une licence en commerce, avec deux spécialités, une en gestion et administration publique et une en sociologie. Les membres de l’Église des environs lui ont rendu hommage pour être l’une des premières saintes des derniers jours du Vanuatu à obtenir un diplôme universitaire.

Elle déclare : « Je veille à ce que mes enfants reçoivent la meilleure instruction possible et à ce qu’ils obtiennent une bonne qualification. Ce n’est pas simple, car j’ai cinq enfants et beaucoup de responsabilités. Mais je fais de mon mieux chaque jour afin qu’ils soient heureux. » Elle a également accepté de servir en tant qu’animatrice du groupe d’autonomie de sa paroisse.

Maria s’est de nouveau inscrite à l’université du Pacifique Sud pour faire une maîtrise en administration des affaires (MBA), dont elle est sortie diplômée en décembre 2021. Elle a obtenu un poste au ministère des Infrastructures et des Services publics. Elle déclare : « J’aime mon travail et je suis fidèle à ma carrière. J’ai toujours voulu être une bonne employée et un bon exemple pour les personnes que je sers [chaque jour] en mettant en application les principes de l’Évangile, et en vivant comme une sainte des derniers jours. »