Histoire de l’Église
Un pionnier à de nombreux égards


« Un pionnier à de nombreux égards », L’Église dans le monde – Chili, 2018

« Un pionnier à de nombreux égards », L’Église dans le monde – Chili

Un pionnier à de nombreux égards

Carlos A. Cifuentes, mécanicien sur gros engins, se souciait davantage de son travail que de religion. Lorsque sa femme, Haydee, accepta un Livre de Mormon de la part de deux missionnaires, elle le cacha de Carlos au début parce qu’elle craignait sa réaction. Cependant, quand il le découvrit, il commença à le lire et la famille se mit à étudier avec les missionnaires. Lorsqu’il allèrent à l’église, Carlos fut frappé par les « forts sentiment de fraternité et d’amitié manifestés à l’égard des amis de l’Église ». Grâce à l’Église, il découvrit avec surprise qu’il se pouvait que lui, « simple mécanicien, davantage en contact avec de la graisse, de l’essence et du métal qu’avec Dieu » soit en réalité un enfant de Dieu.

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La famille Cifuentes

Carlos et Haydee Cifuentes avec leurs enfants.

Presqu’immédiatement après son baptême, en novembre 1958, Carlos fut mis à contribution. Il raconta : « Imaginez ma surprise quand je me suis retrouvé à enseigner une leçon de prêtrise. Jamais, dans toute ma vie, je n’avais imaginé avoir une occasion pareille ! » Enseigner n’était que le commencement. Moins de deux ans plus tard, il fut le premier Chilien appelé en tant que président de branche puis, par la suite, le premier Chilien à être président de district, conseiller du président de mission, président de pieu, représentant régional, patriarche et conseiller dans la présidence d’un temple.

Les premières années, Carlos Cifuentes travaillait tard le samedi soir et n’arrivait pas se nettoyer entièrement les mains avant les réunions du dimanche. Un converti raconta : « Il est allé à la chaire et la seule chose que j’ai vue, c’était ses ongles sales et noirs. Je me suis dit : ‘Comment cet homme aux mains sales peut-il diriger une réunion aux côtés du président de mission ?’ C’était avant qu’il commence à parler et que j’oublie tout le reste en ressentant son esprit. »