Transgenre
Que faire si je suis anxieux(se), en dépression, ou ai des pensées suicidaires ?


« Que faire si je suis anxieux(se), en dépression, ou ai des pensées suicidaires ? », Transgenre : se comprendre soi-même, 2020

« Que faire si je suis anxieux(se), en dépression, ou ai des pensées suicidaires ? », Transgenre : se comprendre soi-même

Que faire si je suis anxieux(se), en dépression, ou ai des pensées suicidaires ?

Lignes d’écoute

Si vous pensez que vous risquez de vous faire du mal, cherchez tout de suite de l’aide. Prenez contact avec les urgences ou appelez une ligne d’écoute gratuite de votre région.

Vous trouverez des lignes d’écoute sur « In Crisis? Talk Now. » (ChurchofJesusChrist.org).

Les sentiments de dépression sont réels et peuvent être accablants et débilitants. Si vous vous sentez déprimé(e) ou envisagez de vous faire du mal, parlez-en à quelqu’un en qui vous avez confiance. Si vous habitez aux États-Unis ou au Canada, appelez la ligne National Suicide Prevention Lifeline ; pour la France, appelez la ligne d’écoute du Centre de prévention du suicide au 0800 32 123. Consultez la documentation de l’Église au sujet du suicide, telle que la section Pensées suicidaires dans la rubrique « Aide face aux défis de la vie », puis « Le suicide », sur ChurchofJesusChrist.org ou dans l’application Médiathèque de l’Évangile. Les conseils d’un professionnel et un suivi médical peuvent aussi être utiles.

Dépression et suicide

Les recherches montrent que si vous avez des sentiments transgenres, vous êtes exposé(e) à un risque plus élevé de dépression et de suicide. Si vous êtes déprimé(e) ou que vous envisagez le suicide, recherchez de l’aide auprès d’un professionnel de la santé mentale compétent. Vous trouverez la documentation intitulée Doctrine et principes, ainsi que d’autres articles dans la section sur le suicide, dans « Aide face aux défis de la vie », puis « Le suicide » sur ChurchofJesusChrist.org ou dans l’application Médiathèque de l’Évangile.

À la conférence générale d’octobre 2019, Reyna I. Aburto a raconté sa propre expérience de la douleur associée à la dépression et au suicide. Elle a expliqué que « [la] dépression, [l]’anxiété ou d’autres formes d’afflictions mentales et émotionnelles […] peuvent déformer notre perception de nous-même, d’autrui et même de Dieu. […]

Comme toute partie du corps, le cerveau est sujet aux maladies, aux traumatismes et aux déséquilibres chimiques. […]

Dans certains cas, il est possible d’identifier la cause de la dépression ou de l’anxiété ; dans d’autres, elle peut être plus difficile à discerner. […] Parfois, il est aussi nécessaire de suivre une thérapie ou un traitement médicamenteux sous le suivi d’un professionnel de santé qualifié.

Une maladie mentale ou émotionnelle non traitée peut entraîner un isolement accru, de l’incompréhension, la destruction de relations, l’automutilation et même le suicide. […]

Malheureusement, de nombreuses personnes souffrant de dépression grave s’éloignent de leurs amis membres de l’Église parce qu’elles ont l’impression de ne pas entrer dans le moule imaginaire qu’elles se représentent. Nous pouvons les aider à se rendre compte et à ressentir qu’elles ont véritablement leur place parmi nous. Il est important de reconnaître que la dépression ne résulte ni d’une faiblesse ni du péché. Elle ‘prospère dans le secret, mais diminue dans l’empathie’ [Jane Clayson Johnson, Silent Souls Weeping, 2018, p. 197] » (« Quand les ténèbres me menacent ou que la lumière m’entoure, Seigneur reste avec moi ! », Le Liahona, novembre 2019, p. 57-58).

Ayez confiance en Dieu

Jeffrey R. Holland parle avec compassion du problème de la dépression : « Mes frères et sœurs, quel que soit votre combat, mental, émotionnel, physique ou autre, ne prenez pas parti contre la vie si précieuse en y mettant fin. Ayez confiance en Dieu. Tenez bon dans son amour. Sachez qu’un jour l’aurore lumineuse surgira et que toutes les ombres de la condition mortelle fuiront » (« Comme un vase brisé », Le Liahona, novembre 2013, p. 42).