Alma et Amulek sortent de prison

Illustration représentant Alma et Amulek délivrés de la prison, Andrew Bosley

15 – 21 juin

Alma 13-16

« Entrer dans le repos du Seigneur »

Une conversion continue nécessite d’aller au-delà d’une leçon d’École du Dimanche inspirante une fois par semaine. Incitez les élèves à rechercher des expériences spirituelles personnelles tout au long de la semaine.

Notez vos impressions

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Inviter à participer

Qu’est-ce qui pousserait les élèves à se raconter mutuellement leurs expériences d’apprentissage et d’application de l’Évangile ? Demandez-leur d’expliquer ce qu’ils ont été surpris de découvrir dans Alma 13-16 ou ce qu’ils n’avaient pas compris auparavant. Pendant qu’ils s’expriment, demandez-leur de dire en quoi ce qu’ils viennent de comprendre pourrait changer leur vie.

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Enseigner la doctrine

Alma 13:1-19

Les ordonnances de la prêtrise permettent aux enfants de Dieu de recevoir la rédemption par l’intermédiaire de Jésus-Christ.

• En étudiant Alma 13, certains élèves ont probablement trouvé quelque chose qui les pousse à apprécier davantage la prêtrise. Demandez-leur de dire ce qu’ils ont trouvé. Lisez ensemble les versets 2 et 16, et posez une question telle que : « Comment la prêtrise et ses ordonnances vous aident-elles à ‘attendre [le Fils de Dieu] pour avoir la rédemption’ ? » Si cela vous aide, vous trouverez la liste des ordonnances dans le fascicule Ancrés dans la foi, p. 117-118.

  jeunes gens à la table de Sainte-Cène

  Les ordonnances de la prêtrise nous aident à savoir comment nous tourner vers Jésus-Christ pour avoir la rédemption.

• De nombreux habitants d’Ammonihah étaient des disciples de Néhor, qui enseignait des idées fausses sur le rôle des prêtres. Pour aider les élèves à découvrir la vraie nature de la prêtrise, demandez-leur de comparer la vision de ce que doit faire un prêtre selon Néhor (voir Alma 1:3-6) à ce qu’Alma enseigne (voir Alma 13:1-12). En quoi les enseignements de Néhor ressemblent-ils à la vision qu’a le monde du pouvoir et de la façon de diriger ? En quoi les enseignements d’Alma sont-ils différents ?

• La lecture d’Alma 13:1-19 peut mener à une discussion sur le fait que nous avons été « préparé[s] dès la fondation du monde » à nos responsabilités dans l’œuvre du Seigneur. Qu’est-ce qu’Alma 13:3 sous-entend concernant la façon dont nous devons considérer ces responsabilités ou nous en acquitter ? (voir aussi D&A 138:56).

Alma 13

Le Sauveur nous invite à entrer dans son repos.

• Alma enseigne que la prêtrise nous aide à « entrer dans le repos du Seigneur » (Alma 13:16). Pour lancer la discussion autour de cette idée, demandez aux élèves de lire Alma 13:6, 12-13, 16, 29 et de dire comment ces versets expliquent ce qu’est le « repos du Seigneur ». Ils relèveront également les caractéristiques des personnes autorisées à entrer « dans le repos du Seigneur ». Qu’allons-nous faire pour entrer dans le repos du Seigneur au cours de notre vie dans la condition mortelle ?

Alma 14

Dans les moments d’épreuves et de tragédies, nous devons faire confiance au Seigneur.

• Alma 14 fournit l’occasion de discuter sur la manière de réagir fidèlement lorsque nous, ou des êtres chers, faisons face à des persécutions ou des épreuves alors que nous essayons d’être justes. Commencez la discussion en demandant aux élèves d’imaginer qu’ils sont des journalistes couvrant un des événements décrits dans Alma 14. Quel genre de questions poseraient-ils à Alma ou à Amulek concernant l’événement en question ? Par exemple : « Pourquoi le Seigneur permet-il que vous, ou d’autres personnes justes, souffriez ? » ou « Quels conseils donneriez-vous aux personnes qui traversent des épreuves difficiles ? » D’après ce que nous apprenons dans Alma 14, comment Alma ou Amulek répondraient-ils à ces questions ?

• Beaucoup d’entre nous peuvent comprendre ce qu’Amulek a ressenti en voyant les souffrances des personnes fidèles d’Ammonihah : Nous « [éprouvons] aussi de la souffrance » (Alma 14:10) et aimerions pouvoir faire quelque chose. Que nous apprennent les paroles d’Alma dans cette situation ? (voir Alma 14:8-13). Lisez la citation de Spencer W. Kimball dans la section « Documentation supplémentaire ». Les élèves résumeront le message principal de la citation du président Kimball avec leurs propres mots.

Alma 15:16, 18

Il faut faire des sacrifices pour être un disciple.

• Le canevas de cette semaine dans Viens et suis-moi – Pour les personnes et les familles suggère de dresser la liste de ce à quoi Amulek a renoncé et de ce qu’il a gagné lorsqu’il a embrassé l’Évangile. Demandez aux élèves de lire la liste qu’ils ont faite ou de la faire pendant le cours. Les passages suivants les y aideront : Alma 10:4-5, 15:16, 18, 16:13-15 et 34:8. Pourquoi Amulek était-il prêt à faire de tels sacrifices ? Pourquoi sommes-nous disposés à faire de même ? Comment suivre l’exemple d’Alma qui « fortifia [Amulek] dans le Seigneur » ?

Alma 16:1-10

Les paroles des prophètes s’accompliront.

• Dans Alma 16, on trouve l’exemple de quelqu’un qui a fait confiance au prophète et l’exemple d’autres personnes qui ne l’ont pas fait. Pour aider les élèves à tirer des leçons de ces exemples, écrivez au tableau les deux titres suivants : Zoram et Peuple d’Ammonihah. Les élèves liront Alma 16:1-10 et écriront sous chaque titre les mots et expressions qui décrivent l’attitude de ces personnes à l’égard des paroles du prophète Alma. Que faisons-nous pour montrer à notre Père céleste que nous avons foi en la parole des prophètes vivants ?

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Encourager l’apprentissage au foyer

Demandez aux élèves s’ils ont déjà souhaité mieux faire connaître l’Évangile. La lecture d’Alma 17-22 leur donnera des idées qui les aideront à accomplir ce but.

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Documentation supplémentaire

Dieu n’empêche pas toujours les tragédies.

Un jour, Spencer W. Kimball a parlé des nombreuses tragédies inexplicables en apparence, qui se déroulent dans le monde :

« Le Seigneur aurait-il pu empêcher ces tragédies de se produire ? La réponse est oui. Le Seigneur est tout puissant, il a tout pouvoir pour contrôler notre vie, nous empêcher de souffrir, prévenir tous les accidents, […] même [nous protéger de] la mort, s’il le veut. Mais il ne le fait pas. […]

« Si tous les malades en faveur de qui nous prions étaient guéris, si tous les justes étaient protégés et les méchants détruits, tout le programme du Père serait annulé et le principe fondamental de l’Évangile qu’est le libre arbitre cesserait. Personne ne devrait vivre par la foi. […]

« […] Si nous pouvions nous épargner le chagrin et la détresse, peut-être que nous chasserions nos plus grands amis et nos plus grands bienfaiteurs. La souffrance peut prendre un sens pour les gens s’ils apprennent la patience, la longanimité et la maîtrise d’eux-mêmes. […]

« […] Je suis reconnaissant que, même par l’intermédiaire de la prêtrise, je ne puisse pas guérir tous les malades. Je risquerais de guérir des personnes qui doivent mourir. Je risquerais de soulager de leurs souffrances des gens qui doivent souffrir. Je contrecarrerais les desseins divins, j’en ai peur.

« Si j’avais des pouvoirs illimités, tout en possédant cependant une vision et une compréhension limitées, peut-être aurais-je sauvé Abinadi des flammes quand il a été brûlé sur le bûcher. Et en faisant cela, j’aurais pu lui causer un tort irréparable. Il est mort en martyr et est allé vers la récompense des martyrs : l’exaltation.

« J’aurais probablement protégé Paul de ses malheurs si mes pouvoirs étaient sans limites. Je l’aurais certainement guéri de son ‘écharde dans la chair’ [2 Corinthiens 12:7]. Et si je l’avais fait j’aurais pu faire échouer le programme du Seigneur. […]

« Je crains que si j’avais été à Carthage le 27 juin 1844, j’eusse détourné les balles qui ont percé les corps du prophète [Joseph Smith] et du patriarche [Hyrum Smith]. J’aurais pu leur éviter les souffrances et l’agonie, mais je les aurais privés de la mort et de la récompense promise aux martyrs. […]

« Ayant un tel pouvoir incontrôlé, j’aurais certainement voulu protéger le Christ de la souffrance à Gethsémané, des insultes, de la couronne d’épines, des affronts du tribunal, des blessures physiques. J’aurais pansé ses blessures et l’aurais guéri, lui aurais donné de l’eau fraîche, non du vinaigre. Je lui aurais évité les souffrances et la mort, et aurais privé le monde de son sacrifice expiatoire. […]

« Face à des tragédies apparentes, nous devons mettre notre confiance en Dieu, sachant qu’en dépit de notre vision limitée, ses desseins n’échoueront pas » (Enseignements des présidents de l’Église, Spencer W. Kimball, 2006, p. 16-19, 23).

Améliorer notre enseignement

Favoriser un apprentissage diligent. « Lorsque vous vous préparez à enseigner, au lieu de vous demander : ‘Que vais-je faire pour enseigner ?’, demandez-vous plutôt : ‘Que vont faire les membres de ma classe pour apprendre ?’ » (Enseigner à la manière du Sauveur, p. 29).