2021
Les 3 P des bénédictions : présentation, paternelle, et patriarcale
Août 2021


Les 3 P des bénédictions : présentation, paternelle, et patriarcale

Note de la rédaction : bien que les bénédictions ne se cantonnent pas qu’à ces trois domaines d’application, voici trois témoignages inspirants tirés de la lettre « News Hebdomadaires » n° 348 de la paroisse de Charleroi 1, pieu de Bruxelles, rédigée par Claude Ypersier.

  • La bénédiction de présentation : La bénédiction des bébés et l’attribution d’un nom

Quel est le père, membre de l’Église, qui n’a pas rêvé de bénir son nouveau-né et de lui donner un nom devant l’assemblée et le Seigneur ?

Pour nos deux enfants, j’ai eu cette chance, cette bénédiction de présenter notre fils Olivier et notre fille Audrey, tout comme Jésus fût présenté dans le saint temple…

Cette ordonnance de prêtrise est le début d’une grande aventure pour l’enfant, mais aussi pour les parents, car nous nous engageons à élever cet enfant, qui est un cadeau du ciel, dans les voies du Seigneur. À ce moment, nous prenons sur nous de l’accompagner dans cette aventure terrestre, de lui apprendre les codes qui vont régir sa vie et surtout, nous veillerons à l’instruire pour qu’à l’âge de huit ans, il prenne la première grande décision de sa vie, celle de se faire baptiser dans l’Église du Christ.

Tout cet enseignement reposera sur des pratiques régulières comme : la prière personnelle et en famille, la lecture des Écritures, les soirées familiales, l’assistance aux réunions, l’étude du séminaire.

Mais la chose la plus importante de toutes sera l’exemple que nous, ses parents, montrerons en toutes circonstances…

Ces deux moments sont si chers dans nos cœurs à Léonce et à moi-même qu’au fur et à mesure que les années passent, nous nous apercevons que nous devons aussi acquérir la même discipline que celle qu’utilise notre Père céleste avec chacun de nous : c’est « la loi du libre arbitre ».

Nous bénissons nos enfants, nous les aimons, nous les élevons, pour eux nous dépensons toute notre énergie afin qu’ils soient de belles personnes, puis ils quittent le nid et prennent en main leur vie avec tout ce dont nous les aurons nourris !

Quels que soient les chemins empruntés, ils se souviendront toujours qu’un jour ils ont croisé le chemin de l’Église.

Ils (elles) se souviendront avoir porté le nom de Jésus-Christ, d’avoir pris des engagements de le servir jusqu’à la fin. Et nous, les parents, nous serons là pour eux et pour nos petits-enfants !

  • La bénédiction paternelle

Par Claude Havrenne

La bénédiction paternelle la plus angoissante parmi toutes les bénédictions que j’ai données est la suivante :

Notre bébé Réphaël était malade. Il dormait près d’Ingrid, sa sœur, qui, à un certain moment, cria « Maman ! »

Hedwige arriva et comprit qu’il y avait un gros problème : Réphaël était inerte…

Elle demanda à Ingrid d’appeler le 900 (Numéro d’urgence en Belgique).

Lorsque j’arrivai dans la foulée, elle me demanda de donner une bénédiction au bébé. Alors que je m’apprêtai à aller me laver les mains, Hedwige me dit : « Il n’y a pas besoin de te laver les mains » ; ce que je refusai, car il m’est impossible de donner une bénédiction sans me laver les mains.

Le 900 appelle, nous répondons que c’est inutile… car le petit ne bouge plus : Hedwige dit qu’il est trop tard.

Je pratique le bouche-à-bouche, rien ne change. Je décide de donner une seconde bénédiction. Je ne me souviens pas des paroles dites, mais à un certain moment, ma femme me signale : « Il a bougé un petit doigt et il a ouvert les yeux… » Le regard était flou…

Ma femme téléphona au médecin de famille qui vint immédiatement ausculter Réphaël et rédiger une ordonnance pour faire pratiquer un électroencéphalogramme et des tests.

Le médecin de l’hôpital, après les examens, nous dit que notre enfant garderait des séquelles, que l’arrêt de vie avait été trop long…

À ce moment-là, ma femme et moi avons ressenti de la paix dans le cœur et nous nous sommes souvenus de la signification du prénom Réphaël : « Dieu a guéri ».

Nous savions sans aucun doute que cela était vrai !

Les années ont passé, notre enfant va très bien, il a fait des études universitaires sans problème…

Merci Seigneur !

  • La bénédiction patriarcale : « Apprendre à aimer et écouter ce message divin personnel. »

Serge Holoffe

Si la Bible et les annales du Livre de Mormon nous donnent les informations utiles sur la vie, les espérances, les conseils pour tout le peuple de Dieu par l’intermédiaire des prophètes inspirés, la bénédiction patriarcale est donnée aux membres dignes de l’Église par des patriarches ordonnés également sous inspiration.

Elle déclare la lignée du membre dans la maison d’Israël et contient des conseils personnels du Seigneur. Si une personne étudie sa bénédiction patriarcale et suit les conseils qu’elle contient, elle sera pour elle un guide, une source de consolation et de protection.

Bien que la bénédiction patriarcale contienne des promesses et des conseils inspirés, on ne doit pas s’attendre à ce qu’elle réponde à toutes les questions de la personne qui la reçoit ni qu’elle donne des détails sur tout ce qui se passera dans sa vie.

La personne qui reçoit la bénédiction ne doit pas penser que tout ce qu’elle contient s’accomplira dans cette vie. La bénédiction patriarcale est éternelle et ses promesses s’étendent dans l’éternité.

La bénédiction patriarcale est sacrée et personnelle.

Apprenons à aimer et écouter ce message divin personnel.