2020
Une occasion de choix pour aider le Seigneur à hâter son œuvre
Septembre 2020


MESSAGE DE LA PRÉSIDENCE DE L’INTERRÉGION

Une occasion de choix pour aider le Seigneur à hâter son œuvre

« Comme nous commençons notre service ensemble dans la nouvelle interrégion d’Afrique Centrale, je souhaite inviter chaque dirigeant, membre et missionnaire à plein temps à rassembler nos efforts et à saisir, individuellement et ensemble en tant que famille, des occasions qui se présentent à nous dans nos domaines de responsabilité ainsi que dans nos appels. »

En avril de cette année, quelques mois à peine avant la division de l’interrégion d’Afrique du Sud-Est, Russell M. Ballard, président suppléant du Collège des douze apôtres, a rappelé à une réunion des soixante-dix servant dans l’interrégion que l’œuvre de l’Église en Afrique en est encore à ses débuts.

Bien que j’aie toujours été conscient de l’immense potentiel de croissance de l’Église en Afrique, en l’écoutant, cela m’a fait acquérir une nouvelle compréhension de l’ampleur de l’occasion qui se présente à nous tous, qui sommes appelés à servir le Seigneur sur ce continent, pour l’aider à hâter son œuvre au cours des mois et des années à venir, alors que nous nous préparons à son retour.

Frère Ballard a posé la question : « Comment pouvons-nous faire pénétrer l’amour de Dieu le Père et de Jésus-Christ dans le cœur des gens ? »

Comme nous commençons notre service ensemble dans la nouvelle interrégion d’Afrique Centrale, je souhaite inviter chaque dirigeant, membre et missionnaire à plein temps à rassembler nos efforts et à saisir, individuellement et ensemble en tant que famille, des occasions qui se présentent à nous dans nos domaines de responsabilité ainsi que dans nos appels, afin de rechercher et d’appliquer avec diligence des réponses à cette question.

Nous avons reçu l’assurance que le Seigneur nous aidera. S’adressant au même groupe, Neil L. Andersen, du Collège des douze apôtres, a ajouté que la division de l’interrégion d’Afrique Sud-Est pour créer l’interrégion d’Afrique Australe et l’interrégion d’Afrique Centrale est une pure révélation divine. Elle ne suit aucun modèle récent dans l’Église, et il a fait valoir la vision apostolique que cette action, qui a été approuvée à l’unanimité par le Conseil de la Première Présidence et le Collège des douze apôtres, aidera les deux interrégions à se développer.

Faire pénétrer l’amour de Dieu le Père et de Jésus-Christ dans le cœur des gens est la condition préalable essentielle pour la croissance de l’Église dans chaque dispensation.

Le récit d’Alma dans le Livre de Mormon, quand il commença à réorganiser l’Église parmi une portion du peuple après avoir échappé du palais du roi Noé, nous donne un exemple de ce processus :

« Et il leur commanda de n’enseigner que les choses qu’il avait enseignées, et qui avaient été dites par la bouche des saints prophètes.

« Oui, il leur commanda même de ne prêcher que le repentir et la foi au Seigneur, qui avait racheté son peuple.

« Et il leur commanda de ne pas avoir de querelles entre eux, mais de regarder d’un même œil vers l’avenir, ayant une seule foi et un seul baptême, et leurs cœurs étant enlacés dans l’unité et l’amour les uns envers les autres.

« Et c’est ainsi qu’il leur commanda de prêcher. « Et c’est ainsi qu’ils devinrent les enfants de Dieu » (Mosiah 18:19-22).

À notre époque et plus proche de notre propre réalité, j’ai été très touché et inspiré par de nombreux exemples de compassion dont les membres ont fait preuve les uns envers les autres lorsque la pandémie de coronavirus a frappé et paralysé la vie de tout le monde dans pratiquement tous les pays, alors que les gouvernements prenaient des mesures pour tenter de ralentir la vitesse de propagation du virus et de protéger leurs citoyens. Dans notre interrégion, spontanément et sans aucune incitation, des groupes WhatsApp se sont constitués pour apporter du réconfort aux personnes dans le besoin. De même, il y a eu un flot de textos d’encouragement alors que les saints cherchaient à se servir les uns les autres et à s’entraider. Sans les réunions hebdomadaires du dimanche et autres réunions de dirigeants, les dirigeants ont cherché de nouvelles façons de comprendre et de réagir à la situation des saints. Un président de pieu a expliqué comment il s’est concerté avec les évêques de son pieu lorsqu’ils examinaient ensemble la situation des membres vulnérables qui dépendent des revenus générés chaque journée de travail pour nourrir leurs familles. Sachant que ces membres ne pouvaient plus quitter leur maison pour aller travailler, ils se sont procuré les denrées alimentaires de base afin que chaque évêque puisse apporter une aide immédiate en cas de besoin. Un membre a envoyé une photo montrant sa famille en train de jouir avec gratitude de la nourriture qui leur était fournie. Il y a de nombreux exemples d’un esprit surabondant d’amour chrétien et de compassion qui s’est éveillé dans le cœur des saints dans notre interrégion pour se servir et se soutenir les uns les autres en cette période difficile pour tout le monde. À chacun d’entre vous, je dis merci !

L’esprit que cette pandémie a fait naître en bon nombre d’entre nous sera très utile pour établir le fondement de l’interrégion d’Afrique Centrale comme un centre de foi solide dans l’Église. Le coronavirus est toujours très présent parmi nous.

Parlant de circonstances telles que les nôtres, Russell M. Nelson, notre prophète toujours optimiste et enthousiaste, a enseigné dans ses remarques préliminaires de la conférence générale d’avril 2020 :

« Bien que les restrictions actuelles concernent un virus virulent, les épreuves personnelles de la vie s’étendent bien au-delà de cette pandémie. Les épreuves futures pourront être le résultat d’un accident, d’une catastrophe naturelle ou d’un chagrin personnel inattendu…

« Le Seigneur a promis : ‘Si vous êtes préparés, vous ne craindrez pas…’

« La quête suprême de notre vie est de nous préparer à rencontrer notre Créateur. Nous le faisons en nous efforçant quotidiennement de devenir davantage semblables à notre Sauveur, Jésus-Christ. »1

Un an plus tôt, lors de la conférence générale d’avril 2019, dans son discours à la session générale de la prêtrise, intitulé « Nous pouvons faire mieux et être meilleurs », il a expliqué comment nous pouvons nous efforcer quotidiennement de devenir semblables au Sauveur :

« Lorsque nous choisissons de nous repentir, nous choisissons de devenir davantage semblables à Jésus-Christ ! (3 Néphi 27:27)…

« Le repentir quotidien est la voie de la pureté, et de la pureté naît la puissance. La pureté personnelle fait de nous des instruments puissants entre les mains de Dieu. Notre repentir (notre pureté) nous donnera du pouvoir pour participer au rassemblement d’Israël.2

Il a ajouté, « Il est temps de revêtir les armes de Dieu afin de prendre part à l’œuvre la plus importante ici-bas. Il est temps de lancer notre faucille et de moissonner de toute notre puissance, de tout notre esprit et de toute notre force » (D&A 33:7). Les forces du mal n’ont jamais fait rage plus énergiquement qu’aujourd’hui…

« Votre famille a besoin de votre direction et de votre amour. Votre collège et les membres de votre paroisse ou de votre branche ont besoin de votre force. Toutes les personnes que vous rencontrez ont besoin de savoir à quoi ressemble et comment agit un véritable disciple du Seigneur. »3

Et ainsi, mes chers frères et sœurs, puissions-nous chacun faire notre part pour que l’Évangile de Jésus-Christ pénètre plus profondément dans notre propre cœur, afin que nous ayons le pouvoir d’inviter et d’aider les autres à faire de même, afin que le Seigneur puisse faire de nous des instruments efficaces pour hâter son œuvre dans notre interrégion au cours des mois et des années à venir.

Joseph W. Sitati a été soutenu comme soixante-dix Autorité générale en avril 2009. Il est marié à Gladys Nangoni ; ils ont cinq enfants.

Références

  1. Russell M. Nelson, « Remarques préliminaires », Le Liahona, Mai 2020, 6.

  2. Russell M. Nelson, « Nous pouvons faire mieux et être meilleurs », Le Liahona, Mai 2019, 67-68.

  3. Russell M. Nelson, « Nous pouvons faire mieux et être meilleurs », 69.