In Memoriam
L. Tom Perry : un bâtisseur du royaume
« Je sais que la seule joie et le seul bonheur durables que nous pourrons jamais trouver pendant notre vie terrestre, c’est en suivant le Sauveur, en obéissant à sa loi et en respectant ses commandements que nous les connaîtrons. Il vit. Je vous en témoigne1. »
La ville était entièrement détruite. L. Tom Perry a fait partie de la première vague de Marines à débarquer au Japon après la signature du traité de paix, à la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Après qu’ils sont entrés dans la ville dévastée de Nagasaki, il a déclaré : « Ce fut l’une des expériences les plus tristes de ma vie. »
Quand il a constaté l’ampleur de la destruction, il a décidé de faire tout son possible pour aider. Les troupes d’occupation installèrent leurs quartiers généraux et se mirent au travail afin de nettoyer et reconstruire la ville et ensevelir les morts. Malgré tout, Tom et plusieurs autres soldats voulurent en faire davantage.
Ils demandèrent à leur aumônier la permission d’aider à la reconstruction des églises chrétiennes des environs. La plupart d’entre elles avaient été fermées pendant la guerre en raison de restrictions gouvernementales. Les quelques bâtiments encore debout avaient désespérément besoin de réparations. Tom et les autres soldats expliquèrent qu’ils feraient les travaux pendant leur temps libre.
Ils obtinrent la permission, ils se mirent au travail.
Il se souvient : « Nous ne parlions pas la langue du pays. Tout ce que nous pouvions faire était réparer physiquement les bâtiments. Nous avons trouvé les ministres du culte qui n’avaient pas pu officier pendant les années de guerre et nous les avons encouragés à retourner à leurs chaires. Nous avons vécu une expérience merveilleuse avec ces gens quand ils ont retrouvé la liberté de pratiquer leur foi chrétienne. »
Au moment de prendre le train pour quitter Nagasaki, de nombreux soldats taquinèrent Tom et ceux qui avaient participé à la reconstruction des églises. Ces autres soldats avaient leurs petites amies auprès d’eux et se moquèrent du groupe de Tom pour avoir gaspillé son temps avec du plâtre, des marteaux et des clous.
C’est alors que quelque chose, dont Tom se souviendrait le reste de sa vie, se produisit. Au beau milieu de leurs sarcasmes, un groupe d’environ deux cents chrétiens japonais apparut en haut d’un petit monticule proche de la gare. Ils marchaient en direction de la gare en chantant : « La lutte suprême ». Ce groupe de chrétiens offrit des cadeaux à Tom et aux autres soldats qui avaient travaillé si dur pour les servir.
Ils s’alignèrent le long de la voie de chemin de fer. Il a dit : « Comme le train partait, nous avons tendu les mains et avons effleuré leurs doigts. Nous ne pouvions pas parler, tant nous étions émus. Mais nous étions reconnaissants d’avoir pu aider, si peu que ce soit, à rétablir le christianisme dans un pays, après la guerre2. »
Toute sa vie, L. Tom Perry a été un bâtisseur. Parfois, cela voulait dire relever une église de ses ruines et d’autres fois soutenir une âme ou une nation ayant besoin de son optimisme, de son enthousiasme et de sa puissance spirituelle sans limites.
Où qu’il aille, frère Perry renforçait les choses.
Né de bons parents
Lowell Tom Perry est né le 5 août 1922 à Logan (Utah) dans le foyer de Leslie Thomas Perry et Nora Sonne Perry. Il est l’un de leurs six enfants. Les parents de Tom aimaient et enseignaient l’Évangile dans leur foyer chaque fois qu’ils le pouvaient. Cette éducation juste a été une source de force pour lui tout au long de sa vie.
Lors de son premier discours de conférence générale comme apôtre, il a dit concernant son enfance : « Chaque matin, à la maison, nos parents nous revêtaient non seulement de notre chapeau, de notre imperméable et de nos bottes pour nous protéger de la tempête physique, mais plus soigneusement encore des armes de Dieu. Tandis que nous étions agenouillés pour la prière familiale et que nous écoutions notre père, détenteur de la prêtrise, déverser son âme au Seigneur pour qu’il protège sa famille contre les traits enflammés du malin, une couche supplémentaire s’ajoutait au bouclier de notre foi Et tandis que le nôtre se fortifiait, le leur était toujours disponible car ils étaient accessibles et nous le savions3. »
En haut : Le jeune Tom Perry (rang du haut, à gauche) avec ses parents, ses frères et ses sœurs. Frère Perry dit qu’il s’est toujours souvenu de l’instruction spirituelle que ses parents lui ont donnée quand il était jeune. Ci-dessus : Une photo de l’annuaire scolaire à l’université agricole de l’État d’Utah après la guerre.
Ils apprirent à Tom à travailler dur depuis son plus jeune âge. Il participait aux tâches familiales, notamment à la plantation et à l’entretien d’un grand jardin. Il a dit : « Comme je suis reconnaissant d’avoir eu un père qui a eu la patience de m’enseigner l’art du jardinage. Notre famille a appris non seulement l’art d’entreposer et d’utiliser en rotation les boîtes et les pots sur les étagères, mais aussi à cultiver et à remplacer les légumes et les fruits nécessaires pour remplir à nouveau les pots quand ils étaient vides4. »
Sa mère était une excellente instructrice dans son foyer, parlant à ses enfants des vérités de l’Évangile et des vérités profanes à tout moment, y compris pendant qu’ils faisaient leurs tâches. « Elle avait un sens inné de l’enseignement et était beaucoup plus exigeante que nos professeurs à l’école et nos instructeurs à l’église5. »
Le soir, elle restait à côté de la porte de la chambre suffisamment longtemps pour s’assurer que ses enfants faisaient leur prière du soir.
Frère Perry a dit de sa mère : « Elle était consciente que la responsabilité d’éduquer les enfants est confiée aux parents et qu’en définitive, ce sont eux qui doivent s’assurer que leurs enfants reçoivent les enseignements que leur Père céleste veut qu’ils reçoivent6. »
Dirigeant dans le royaume
Frère Perry a eu de nombreux appels de dirigeant tout au long de sa vie. Il a servi dans deux épiscopats, dans un grand conseil de pieu, il a été deuxième conseiller dans la présidence du pieu d’American River en Californie, président de mission de pieu, assistant spécial du président de la mission des États de l’Est (où il a passé de nombreuses heures à aider au pavillon de l’Église lors de l’Exposition universelle de New York en 1964-1965), il a été deuxième conseiller dans la présidence du pieu de Boston au Massachusetts, et président de ce même pieu. En 1972, il est devenu assistant des Douze, et ensuite en 1974, membre du Collège des douze apôtres.
Il a prêché et vécu avec une puissance spirituelle profonde et beaucoup d’enthousiasme. Sa voix retentissait encore dans le cœur de ses auditeurs longtemps après qu’il avait quitté le pupitre.
L .Tom Perry (droite) profite d’un moment avec trois de ses frères du Collège des douze apôtres : D. Todd Christofferson, Quentin L. Cook et Neil L. Andersen, lors de la conférence générale.
Quentin L. Cook, du Collège des douze apôtres, a raconté ceci : « Frère Perry rendait un témoignage puissant de Jésus-Christ. Il connaissait le Sauveur, il aimait le Sauveur, et [il rendait] un témoignage puissant de la divinité du Sauveur7. »
Père de famille
Tom a rencontré Virginia, sa femme, alors qu’il comptait les participants à une réunion de dirigeants de pieu. Plus tard, il a dit que tout allait bien lors du décompte des jeunes gens, mais que quand il a fallu qu’il compte les jeunes filles, ses compétences mathématiques l’avaient quitté. « Soudain, mes yeux ont aperçu une belle et charmante jeune fille. J’ai totalement perdu ma capacité de compter. »
À cette époque, Tom allait à l’Utah State Agricultural College [université agricole de l’État d’Utah] et il avait un emploi du temps extrêmement chargé. Malgré cela, il a donné la priorité à ses sorties avec Virginia Lee8.
Huit mois après leur rencontre, L. Tom Perry et Virginia Lee se sont mariés au temple de Logan. Ils ont eu trois enfants.
Le temps passé en famille était de la plus haute importance à ses yeux. Il consacrait toujours du temps aux anniversaires, aux vacances et aux traditions familiales ainsi qu’aux autres occasions importantes.
À cet égard, une expérience l’a marqué durablement. Quand Tom et sa famille ont déménagé sur la côte est des États-Unis, ils ont cherché une maison proche de son lieu de travail. Au fil du temps, ils ont étendu leur champ de recherche. Finalement, ils ont trouvé une maison dont tout le monde est tombé amoureux. C’était une belle maison de plain-pied nichée dans les forêts profondes du Connecticut. Le test final a été d’essayer de faire le trajet. Tom est rentré chez lui découragé. Le trajet prenait une heure et demie aller et autant au retour.
Il a exposé le problème aux membres de sa famille, disant qu’ils pouvaient avoir soit la maison soit un père. Leur réponse l’a surpris : « Nous prenons la maison. De toute façon, tu n’es jamais beaucoup avec nous. »
Cela a été un tournant important dans la vie de Tom. Il a dit : « Je devais me repentir rapidement. Mes enfants avaient besoin d’un père qui passe davantage de temps à la maison. » Il a pris la leçon à cœur. « J’ai changé mes habitudes de travail de manière à passer plus de temps avec ma famille9. »
Comme tant d’autres buts dans sa vie, Tom a atteint le but de l’unité familiale avec grand succès. Lee Perry, le fils de frère Perry a dit : « Quand j’étais petit, mon père était très amusant. Il voulait que nous soyons dynamiques et voulait s’impliquer dans notre vie. Nous avons toujours su que notre père nous aimait10. »
Tom et Virginia Perry ont élevé leurs enfants dans l’amour et la droiture. Le 14 décembre 1974, huit mois seulement après son appel d’apôtre, frère Perry a perdu sa femme après cinq ans de lutte contre le cancer. En hommage à sa femme, il a dit : « Maintenant elle est guérie, et je suis certain que le paradis est un endroit beaucoup plus joyeux depuis qu’elle y est11. »
Le 28 avril 1976, frère Perry a épousé Barbara Taylor au temple de Salt Lake City. Frère et sœur Perry ont parcouru le monde ensemble, prêchant et instruisant côte à côte.
Souvent durant son ministère, frère Perry a parlé de la façon dont il a été élevé, de sa propre famille et du besoin qu’ont les familles de rester fortes et unies. Ce sujet lui tenait tellement à cœur que plusieurs fois, il s’est adressé directement aux membres de sa famille lors de ses discours de conférence générale12.
Homme d’affaires prospère
Tout au long de sa vie, L. Tom Perry a su appliquer des compétences et des idées apprises dans un domaine de sa vie à d’autres domaines. Plusieurs années après son premier mariage, il a été appelé comme deuxième conseiller dans l’épiscopat. Cet appel est survenu à un moment de sa vie professionnelle où il avait du mal à imaginer comment il pourrait consacrer du temps à cet appel tellement il était occupé. Il avait à peine le temps de dormir13.
Il n’a cependant pas hésité à accepter. L’une des premières compétences qu’il a apprises dans le nouvel épiscopat a été comment déléguer et s’organiser. Il a appliqué ces principes aux affaires et a bientôt eu plus de temps au travail et dans son foyer. Ces compétences ont fini par permettre à Tom de se propulser au rang de cadre supérieur dans le secteur de la vente au détail.
Une autre fois où la formation de l’Église a joué un rôle a été juste après qu’il a accepté un emploi dans une grande entreprise de New York. Une partie de ses nouvelles responsabilités comprenait les présentations du budget à un panel de directeurs exigeants.
Tout d’abord intimidé par l’ampleur de la tâche, Tom a visité la pièce où il allait faire la présentation. Il a découvert qu’un grand pan du mur de la pièce était recouvert de flanellee, très probablement à des fins acoustiques. « En regardant le grand morceau de flanelle, j’ai pensé à mon instructrice de la Primaire et à l’utilisation du tableau de flanelle [pour les leçons]. »
Tom a commandé du papier spécial qui adhère à la flanelle, a créé plusieurs éléments de sa présentation sur ce papier et captivé l’attention du bureau des directeurs lors de la réunion du budget. Il a dit : « La présentation a semblé très efficace et, lorsqu’elle a été terminée, j’ai eu des compliments grâce à mon instructrice de la Primaire14. »
Bien qu’il ait excellé dans les affaires, Tom n’a jamais laissé sa profession altérer son intégrité ni ses valeurs. Pendant une période de sa carrière, son patron l’a invité à assister à divers diners d’affaires ainsi qu’à l’apéritif qui les précédait. Ne voulant pas être vu tenant quoi que ce soit qui puisse ressembler à une boisson alcoolisée lors de ces réceptions, Tom n’a pas tardé à tenir un verre de lait.
Il a raconté :« J’ai été stupéfait de voir combien de mes associés venaient boire un verre de lait avec moi pendant l’heure que nous passions ensemble. « J’ai constaté […] qu’être différent dans le monde provoquait des réactions intéressantes, mais que l’obéissance à la loi du Seigneur s’accompagnait toujours de ses bénédictions15. »
Patriote
L. Tom Perry était missionnaire à plein temps dans la mission des États du Nord des États-Unis pendant que la Deuxième Guerre mondiale faisait rage. Dans le mois qui a suivi son retour de mission, il s’est enrôlé dans les Marines.
Il a servi son pays avec honneur et est rentré chez lui encore plus profondément patriote qu’avant. En novembre 2013, frère et sœur Perry étaient les invités d’honneur du bal anniversaire du 238e corps des Marines des États-Unis. Il a dit lors de ces festivités : « Je voudrais dire que j’ai toujours été fier de l’époque où j’ai servi dans les Marines16. »
Peu après son appel à l’apostolat, frère Perry a été invité à une réunion de dirigeants religieux à Washington pour discuter de la manière de faire participer les fidèles à la célébration du bicentenaire des États-Unis. Au début, frère Perry était ravi. Il voulait que les églises manifestent d’une seule voix leur reconnaissance pour la main directrice et protectrice de Dieu dans la fondation de l’Amérique.
À sa grande surprise, le groupe ne voulait pas faire une telle déclaration. Toute référence au Seigneur notre Dieu devait être prohibée, pour ne pas offenser les athées. Cela a profondément attristé frère Perry. Cependant, il a rendu un témoignage solennel à la conférence générale des vérités que l’organe collégial des dirigeants religieux à Washington n’avait pas voulu prononcer. « J’enseignerai ma ferme conviction que le fondement de tout gouvernement juste est la loi donnée par le Seigneur pour guider et diriger les efforts de l’homme. Un gouvernement juste reçoit des conseils du Seigneur17. »
Frère Perry a été un fervent patriote toute sa vie.
Ami de tous
Ci-dessus : Frère Perry dans son bureau, à l’âge de 89 ans. À droite : Souriant, frère Perry se faisait facilement des amis partout où il allait. Ici, il accueille un participant au dîner de remise de récompenses auquel lui et sa femme, Barbara, sont honorés à titre humanitaire par les services communautaires de l’Église catholique d’Utah.
En haut : photographie de Tom Smart, Deseret News ; en bas : photographie publiée avec l’autorisation du Deseret News
Frère Perry se faisait des amis partout où il allait. Une histoire tirée de sa vie illustre sa capacité à se faire des amis dans pratiquement n’importe quelle situation. Après avoir emménagé avec sa famille à New York pour des raisons professionnelles, il a remarqué la façon dont les gens ne socialisaient pas les uns avec les autres dans les rues et dans le métro.
Plus tard, il se souvient : « Je me suis dit : quel groupe peu amical ! » Leur comportement présentait un contraste saisissant avec les gens cordiaux et sociables de la ville de Californie que sa famille venait de quitter. Il était tellement découragé par le manque de chaleur et d’amabilité des personnes qui l’entouraient qu’il a été tenté de ramener les siens en Californie. Sa femme lui a demandé s’il avait déjà essayé de changer les choses. Il ne l’avait pas encore fait. Elle a demandé : « Pourquoi n’essaies-tu pas pour voir ce qui se passe ? »
Lors de ses trajets matinaux, Tom a élaboré un plan pour faire la connaissance de quelqu’un. À son arrêt de métro, il a observé un homme qui, chaque matin, suivait la même routine. L’homme arrivait à la même heure, il achetait un journal, il se tenait au même endroit sur le quai et, dans le train, s’asseyait sur le même siège chaque jour sans exception.
Tom voulait bouleverser le cours des choses et voir s’il pouvait s’en faire un ami. Un jour, il est arrivé plus tôt et s’est mis à l’endroit où l’homme avait l’habitude de se tenir sur le quai. Puis, il s’est assis sur le siège préféré de cet homme. Après avoir fait cela pendant deux jours, Tom a constaté que l’homme était arrivé plus tôt que d’habitude pour reprendre sa place attitrée sur le quai. Il a souri un peu sarcastiquement à l’intention de Tom qui a alors marché vers lui et s’est mis à rire en lui expliquant ce qu’il avait fait.
Frère Perry a dit : « Il a pensé que c’était la chose la plus extraordinaire qu’il ait entendue. » Ils ont tous deux pris le train et ont voyagé ensemble. Ils sont bientôt devenus de grands amis. Chaque matin, ils faisaient la course pour voir qui atteindrait le quai en premier. Très vite, trois, puis quatre, puis dix voyageurs se sont joints à la course, se pressant dans la bonne humeur pour obtenir l’emplacement prisé.
Frère Perry a dit : « Cela a animé tout le quai. » Au fil du temps, tous les participants ont fini par former un groupe soudé. Un Noël, environ une dizaine d’entre eux ont chanté ensemble des chants de Noël sur le quai. « Je me suis fait certains des meilleurs amis que j’ai jamais eus18. »
Toujours bâtisseur
Ci-dessus : Frère Perry et sa femme mettent du mortier sur la pierre angulaire du temple de Brigham City (Utah). En haut à droite : L. Tom Perry (debout à droite), missionnaire avec son collègue Wayne Parkin dans la mission des États du Nord des États-Unis. À droite : Le jeune Tom Perry, nouvellement enrôlé chez les Marines.
Centre droite : photographie de Scott Winterton, Deseret News
Lors de la conférence générale d’octobre 1986, frère Perry a raconté une histoire de son enfance révélant une facette importante de sa vie. Son père faisait des travaux de rénovation dans leur maison et Tom, alors âgé de sept ans, avait la responsabilité de retirer les clous du vieux bois de construction à l’aide d’un pied-de-biche et ensuite de les redresser. Bien que ce travail soit difficile, il éprouvait de la satisfaction à accomplir sa tâche quotidienne.
Frère Perry a accompli de nombreux projets de construction semblables au fil des années, depuis la rénovation d’églises jusqu’à la construction de nouveaux bâtiments de l’Église. Les leçons apprises lorsqu’il était enfant et qu’il redressait les clous semblent être évidentes dans la manière dont il a mené sa vie depuis, sur les chantiers de construction et en dehors.
Il a dit : « On ressent une satisfaction réelle à terminer une tâche, surtout quand on l’accomplit au mieux de ses capacités19. »
Frère Perry n’a jamais rien fait de moins. Il a construit, il a instruit, il a servi, il a témoigné, tout cela au mieux de ses capacités. C’était un véritable bâtisseur du royaume.
Il a dit : « L’Évangile de Jésus-Christ est vrai. Il a été rétabli pour être une bénédiction dans notre vie en ces derniers jours. Il contient toutes les vérités, tous les principes, toutes les ordonnances appartenant au grand plan du bonheur de notre Père céleste, qui est un plan qui doit nous permettre de retourner vivre à tout jamais avec lui dans les demeures éternelles de l’au-delà. L’Évangile de Jésus-Christ est sa manière divine de nous permettre d’affronter notre avenir glorieux. Je vous en témoigne20. »
« Tom Perry a servi son pays, son Église, sa famille, ses semblables et son Dieu » Thomas S. Monson, dans son hommage funèbre à L. Thomas Perry (voir pages 14-15)
Ci-dessus : Frère Perry dans son bureau, à l’âge de 89 ans. À droite : Souriant, frère Perry se faisait facilement des amis partout où il allait. Ici, il accueille un participant au dîner de remise de récompenses auquel lui et sa femme, Barbara, sont honorés à titre humanitaire par les services communautaires de l’Église catholique d’Utah.
En haut : photographie de Tom Smart, Deseret News ; en bas : photographie publiée avec l’autorisation du Deseret News
À gauche : Tom Perry a servi dans le corps des Marines des États-Unis pendant la Deuxième Guerre mondiale. Il faisait partie des premières troupes d’occupation à entrer au Japon. Au-dessus : À l’université Brigham Young avec le sénateur américain Joseph Lieberman.
Centre gauche : photographie de Mark A. Philbrick/BYU Photo
En haut : Le jeune Tom Perry (rang du haut, à gauche) avec ses parents, ses frères et ses sœurs. Frère Perry dit qu’il s’est toujours souvenu de l’instruction spirituelle que ses parents lui ont donnée quand il était jeune. Ci-dessus : Une photo de l’annuaire scolaire à l’université agricole de l’État d’Utah après la guerre.
Ci-dessus : Les gens font la queue pour rencontrer frère Perry au centre d’accueil des visiteurs. À gauche : Avec ses enfants le jour de l’an, 1960.
Centre gauche : photographie de Michael Parker, Deseret News
En haut et à gauche : Photographies prises le 6 avril 1974, le jour où frère Perry a été soutenu comme membre du Collège des douze apôtres.
Un an et demi après le décès de sa femme, Virginia, frère Perry a épousé Barbara Taylor Dayton au temple de Salt Lake City.
Ci-dessus : Frère Perry et sa femme mettent du mortier sur la pierre angulaire du temple de Brigham City (Utah). En haut à droite : L. Tom Perry (debout à droite), missionnaire avec son collègue Wayne Parkin dans la mission des États du Nord des États-Unis. À droite : Le jeune Tom Perry, nouvellement enrôlé chez les Marines.
Centre droite : photographie de Scott Winterton, Deseret News
Portrait du Collège des douze apôtres en 1979. Frère Perry est debout au deuxième rang, à côté de Thomas S. Monson.
Ci-dessus : Frère Perry accueillant des membres à la conférence générale d’octobre 2013. À gauche : Avril 2014, frère Perry discute de liberté religieuse avec des dirigeants de l’Église adventiste du septième jour. Ci-dessous : Frère Perry prend toujours le temps de bavarder, comme avec cette foule à Salt Lake City à l’occasion du défilé d’une Journée des pionniers de 1847.
En haut à droite : photographie de Tom Smart, Deseret News ; centre droite : photographie publié avec l’autorisation d’Ancel Oliver ; en bas à droite : photographie de Kristin Murphy, Deseret News