Questions et réponses

« Depuis que je suis devenu membre de l’Église, certains de mes amis et des membres de ma famille contestent ma décision. Que puis-je leur répondre ? »

Tu as pris la bonne décision en te joignant à l’Église. Tu peux aider ta famille et tes amis à comprendre cette vérité, mais cela peut prendre du temps.
Rends-leur témoignage et raconte-leur l’histoire de ta conversion. Cela sera bon pour eux d’entendre et, pour toi, de te souvenir des expériences spirituelles que tu as eues.
Invite-les à assister à des réunions et des activités de l’Église, et présente-les à d’autres membres.
Continue à faire des choses qui favorisent la présence du Saint-Esprit dans ta vie afin qu’il te réconforte et te guide dans cette difficulté.

Réponse de la rédaction

Être un nouveau membre de l’Église est déjà suffisamment difficile, sans la critique et les doutes des amis ou des membres de sa famille. Mais vous avez pris la bonne décision en vous faisant baptiser et confirmer, et être membre de l’Église est une grande bénédiction. Ceux qui vous posent des questions ne comprennent pas votre décision, pas encore. Cependant, avec votre aide, votre patience et votre bon exemple ils pourront comprendre et, même s’ils n’approuvent pas votre décision, ils finiront peut-être au moins par la respecter.

Il serait bon que vous vous prépariez à répondre aux questions de votre famille et de vos amis. Cela vous donnera l’occasion de réfléchir aux raisons pour lesquelles vous êtes devenu membre de l’Église. Vous vous souviendrez des réponses aux prières que vous avez faites et des expériences spirituelles que vous avez eues. En rendant témoignage et en racontant l’histoire de votre conversion à ceux qui contestent votre décision, vous et eux ressentirez l’Esprit.

S’ils contestent votre décision parce qu’ils ne connaissent pas bien l’Église, vous pourriez leur dire ce que le Seigneur a dit aux gens de son époque : « Venez et voyez » (Jean 1:39). Invitez vos amis et les membres de votre famille à venir à l’église, à une activité d’échange, à une soirée familiale, à une activité de l’Église. Invitez-les à voir ce qu’est l’Église et ce qu’elle fait. À ces activités, ils rencontreront d’autres membres de l’Église et ressentiront l’influence paisible du Saint-Esprit. Ce faisant, ils commenceront à comprendre pourquoi vous êtes devenu membre de l’Église. En ressentant l’Esprit et en obtenant des réponses à leurs questions, peut-être même se joindront-ils à l’Église plus tard, et votre témoignage et votre bon exemple les auront aidés.

Même si vous avez perdu des amis en devenant membre de l’Église, rappelez-vous que vous avez gagné beaucoup de nouveaux amis, maintenant que vous êtes membre. Apprenez à connaître vos frères et sœurs dans l’Évangile. Ils peuvent vous aider à surmonter cette épreuve. Certains ont probablement traversé ce que vous traversez.

Vous n’avez pas seul la responsabilité de faire face aux soucis de ceux qui contestent votre décision. Les missionnaires à plein temps, vos amis et les membres de votre famille qui vous soutiennent, vos instructeurs au foyer et les autres membres de votre paroisse ou de votre branche peuvent vous aider.

L’article de Walter F. González, à la page 17 de ce numéro, suggère aussi de bonnes façons de surmonter cette difficulté. Parfois, dit-il, tout ce que vous pouvez faire, c’est prier pour les gens dont les croyances diffèrent des vôtres. Respectez leurs croyances et soyez amicaux tout en « acceptant de ne pas être d’accord ».

Ce qui est le plus important, c’est de rester proche du Seigneur par la prière et l’étude des Écritures quotidiennes, et l’assistance hebdomadaire à l’église et aux activités d’échange. Cette épreuve ne vous semblera pas aussi difficile à supporter avec la force et le réconfort que vous puiserez dans ces activités. Le Saint-Esprit peut vous aider à savoir ce que vous devez dire et faire.

Le Seigneur sait que vous affrontez cette épreuve et il sait que vous pouvez la surmonter. Il peut vous guider afin que vous aidiez les gens qui contestent votre décision.

Réponse des lecteurs

En fait, c’est moi qui ai contesté, au début. J’étais adolescente quand ma mère et mon frère ont rencontré les missionnaires. Je n’écoutais qu’à contrecœur. Mais quand ils se sont joints à l’Église, j’ai constaté que ce qu’ils avaient appris était ce qum’avait enseigné toute ma vie. Après être entrée dans l’armée, j’ai cherché les missionnaires, je suis allée à des réunions, j’ai étudié et prié et je suis rentrée chez moi pour me faire baptiser. L’Évangile m’a rendue heureuse et l’Esprit m’a dit que c’était vrai.

Nicole V., vingt ans, Géorgie (États-Unis)

Je dis à mes amis que je me suis joint à l’Église parce que je ressens l’influence du Saint-Esprit quand je vais à l’église. Cela ne m’aide pas seulement à grandir spirituellement mais me guide aussi dans ma vie scolaire et quotidienne. Je suis reconnaissant que les missionnaires aient aidé ma famille à se joindre à l’Église. J’ai découvert que, lorsque nous édifions notre vie en prenant l’Évangile de Jésus-Christ comme fondement, c’est le plus grand bonheur que nous puissions jamais obtenir dans la vie.

Fan J., dix-sept ans, Taiwan

C’est difficile d’affronter la contestation des gens. Mais il faut faire la différence entre les autres personnes qui mettent en doute ta décision et toi qui doutes de ton propre témoignage. Réponds-leur en te tenant fermement à ton témoignage ; c’est la meilleure chose que tu puisses faire. Il se peut que, parfois, leur réaction ne soit pas très positive, mais la vérité triomphera toujours.

Michael W., dix-sept ans, Alabama (États-Unis)

Je dirais aux personnes que je me suis fait baptiser parce que j’ai découvert par moi-même que c’est la véritable Église et que notre Père céleste et Jésus-Christ m’aiment et veulent que je retourne auprès d’eux. Je crois en la vie éternelle et qu’un jour ma famille peut être ensemble à jamais. Le baptême est la première étape sur le chemin qui nous ramènera en la présence de notre Père céleste pour vivre à nouveau avec lui et avec notre famille. Avoir pu demander et recevoir une réponse que tout cela est vrai me réconforte et me rend heureux.

Ignacio R., dix-sept ans (Chili)

Je leur dirais qu’au début j’ai eu des doutes, mais que j’ai découvert que toutes les mauvaises choses dont j’avais entendu parler étaient fausses et que toutes les bonnes choses que j’avais entendues étaient vraies. Plus je parlais aux missionnaires, plus cette religion me semblait être logique. Ils ont répondu à toutes mes questions. Je ressens que ma décision de devenir membre de l’Église est très bonne.

Cody D., quatorze ans, Texas (USA)

Parle-leur du sentiment que tu as eu, et que tu as toujours, quand tu t’es fait baptiser, que tu lis les Écritures et que tu pries. Essaie de leur montrer comment ta vie s’est améliorée. Et peut-être qu’un jour, grâce à ton influence, ils se joindront à l’Église. Alors, tiens bon.

Jasmyn S., seize ans, Nouvelle-Galles du Sud (Australie)

Veille à ne pas réagir de façon démesurée. Explique les choses et cherche à établir la paix chaque fois que tu le peux. Rassure les personnes qui t’entourent en leur disant que tu les aimes. Elles ne croient pas les mêmes choses que toi mais un désaccord ne doit pas devenir une dispute. En fin de compte, elles jugeront du bien-fondé de ta décision en fonction de la façon dont tu te conduis. Donne-leur l’occasion de voir que tu as changé en bien.

Ricky J., dix-neuf ans, Idaho (États-Unis)

Les réponses sont un guide, non des déclarations officielles de doctrine de l’Église.

Lorsque de nouveaux membres sortent du monde pour entrer dans le royaume de Dieu, ils laissent beaucoup de choses derrière eux. Bien souvent, ils doivent également renoncer à des amis et même à leur famille, ainsi qu’à leurs connaissances et à leur mode de vie non compatible avec les principes de l’Église.

« Après le baptême, le nouveau membre de l’Église doit apprendre comment devenir concitoyen des saints dans le royaume de Dieu par l’étude et la prière, ainsi que par l’exemple et la sollicitude des membres. »

Robert D. Hales, du Collège des douze apôtres, « Quand tu seras converti, affermis tes frères », Le Liahona, juillet 1997, p. 92.