Diffusions annuelles
Représentants de Jésus-Christ


Représentants de Jésus-Christ

Diffusion annuelle de formation des S&I avec le président Ballard, 2022

Vendredi 21 janvier 2022

Un jour, j’étais dans une file d’attente à l’aéroport et je me trouvais juste derrière un rabbin. Devant lui, il y avait un homme tenant un passeport mexicain avec sa fille. Et encore devant se trouvait un Américain portant un pull et une casquette avec les emblèmes de ses équipes sportives préférées. J’ai commencé à me demander avec lequel de ces trois hommes j’avais le plus en commun. J’ai d’abord pensé que c’était peut-être l’Américain. Nous avons peut-être eu le même type d’enfance, et nous passons probablement tous les deux trop de temps à nous soucier de nos équipes préférées. Ensuite, j’ai pensé au deuxième homme. Compte tenu de l’amour que je porte au Mexique, il n’est pas impossible que nous aimions la même nourriture et les mêmes groupes de mariachis. Mais j’ai surtout senti un lien avec lui en observant ses échanges avec sa fille et en pensant à mon rôle de père de mes six filles. Finalement, j’ai pensé au rabbin. La plupart des gens auraient peut-être pensé que nous n’avions pas grand-chose en commun. Mais ce rabbin et moi avions en commun le désir de consacrer notre vie au service de Dieu, d’apprendre et d’enseigner sa parole et de nous efforcer d’obéir à ses commandements.

En embarquant dans l’avion, je pensais toujours à ma question. J’ai sorti une feuille et j’ai commencé à écrire. J’ai d’abord écrit les simples mots « Je suis… » puis j’ai ajouté tout ce qui me venait à l’esprit. Je suis un enfant de Dieu, un disciple de Jésus-Christ, un mari. J’ai noté des traits de caractère, des liens de parenté, des appels dans l’Église et des responsabilités professionnelles. J’ai inclus des choses que j’aime, telles que « Je suis amateur de musique Motown et de raclette ». Avant d’avoir fini, j’avais écrit environ trois cents façons de répondre à la question « Qui suis-je ? » Ensuite, j’ai classé mes réponses selon l’importance qu’elles avaient dans la détermination des objectifs et des priorités de ma vie. Par exemple, bien que je sois un grand-père et un golfeur frustré, le fait que j’aie placé mon identité de grand-père vers le haut de ma liste et mon enthousiasme à l’égard du golf plus près du bas me rappelle à quoi je dois consacrer mon temps et mon énergie et quoi choisir si jamais ces rôles entrent en conflit.

Quelque temps plus tard, j’ai mieux compris pourquoi cette expérience avait été si importante pour moi lorsque j’ai lu les paroles suivantes du président Eyring : « La façon dont vous répondez à la question ‘Qui suis-je’ sera déterminante pour presque tout 1  ».

Plus récemment, je méditais sur cette question en pensant à nos élèves. J’ai de nouveau sorti une feuille et j’ai commencé à écrire, en commençant cette fois par ces simples mots : « Nos élèves sont… »

Je suis convaincu que nos élèves sont ce que les prophètes ont dit qu’ils sont. Ils sont les enfants bien-aimés de parents célestes, qui ont choisi de suivre le plan du Père et ont vaincu l’adversaire par leur foi en l’Agneau de Dieu et par le pouvoir de leur témoignage 2 . Le Seigneur les a gardés en réserve, comme l’a dit le président Nelson, pour qu’ils viennent sur terre « à ce moment précis, à cette époque absolument cruciale de l’histoire de la terre 3  ». Il les a choisis pour « préparer les habitants du monde à la seconde venue du Sauveur 4  » « [Ils] sont l’espoir d’Israël, ‘l’espoir de notre salut’ [Ô vaillants guerriers d’Israël, Cantiques, no 169] ! 5  »

Ils « aspirent aux choses de l’Esprit ; ils sont désireux d’apprendre l’Évangile et ils le veulent pur et non édulcoré […] Ils ne sont pas sceptiques, mais en quête de la vérité. […]

[Ils] ont un désir ardent de […] foi [et] veulent aussi être capables de la mettre en œuvre 6 . »

Il est vrai aussi que certains d’entre eux ont oublié leur identité d’enfant de Dieu ou sont trop concentrés sur des aspects secondaires temporaires ou moins importants. Satan est le grand voleur d’identité. Ses tromperies en ont conduit certains à être troublés ou distraits par ce monde turbulent et changeant qui tourne la foi et la vertu en dérision et où l’information est omniprésente et la sagesse rare, à cette époque annoncée par prophétie où les gens « apprenn[e]nt toujours et ne [peuvent] jamais arriver à la connaissance de la vérité 7  », où le monde appelle « le mal bien, et le bien mal 8  », où beaucoup marchent « au milieu de [leur] feu et [des] torches [qu’ils ont] enflammées 9  » tandis qu’ils rejettent la Lumière du monde 10 .

Toutefois, nous savons quelque chose d’autre au sujet de nos adolescents et de nos jeunes adultes. Le Sauveur a dit :

« Vous êtes les enfants des prophètes ; et vous êtes de la maison d’Israël ; […] toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité.

« Le Père m’ayant ressuscité d’abord pour vous et m’ayant envoyé vous bénir en détournant chacun de vous de ses iniquités, et cela, parce que vous êtes les enfants de l’alliance 11 . »

Le Seigneur a promis qu’il leur tendra la main non pas pour les sauver dans leurs péchés, mais pour les sauver de leurs péchés 12 . C’est pourquoi il est impératif que nous aidions nos élèves à connaître notre Père céleste et Jésus-Christ et à avoir une compréhension juste du plan éternel du Père et de la vraie doctrine du Sauveur. Ils ont besoin de savoir qui ils sont, ce que le Seigneur veut qu’ils fassent 13 , et comment le faire.

Je crois que, pour aider nos élèves à savoir ces choses, il est très important que nous sachions qui nous sommes, nous qui enseignons, servons et apportons du soutien dans les séminaires et les instituts. Cette réflexion m’a amené à faire une troisième liste. J’ai sorti une autre feuille et j’ai noté les traits de caractère et les qualités que j’apprécie et admire chez vous tous ; j’en ai rempli des pages. En écrivant, je revenais sans cesse à une idée essentielle. Je crois que la réponse la plus importante à la question « Qui sommes-nous ? » est qu’il nous est demandé d’être des représentants de Jésus-Christ 14 .

L’objectif principal de nos efforts est d’aider les adolescents et les jeunes adultes à comprendre Jésus-Christ et son sacrifice expiatoire et à mettre leur confiance dans le Christ et dans son sacrifice. Nous prenons le Christ pour exemple et nous nous appuyons sur sa grâce pour faire sa volonté. Malgré les difficultés et les revers personnels, nous vivons avec espérance et optimisme. En nous repentant constamment, nous avons goûté à son amour et à sa miséricorde et nous offrons cette miséricorde à d’autres lorsque nous enseignons avec un cœur changé et reconnaissant. Nous parlons souvent du Christ, nous témoignons de lui, nous nous réjouissons de sa bonté et de sa grandeur et nous aidons les autres à savoir « vers quelle source ils peuvent se tourner pour obtenir la rémission de leurs péchés 15  ». Nous nous efforçons d’être ses représentants chaque jour.

Lorsque j’étais jeune missionnaire, j’ai appris l’importance de cette idée tandis que mon collègue et moi faisions du porte-à-porte. À la porte d’une maison, j’ai dit : « Bonjour, nous sommes des représentants de Jésus-Christ. » Avant que je puisse poursuivre, l’homme qui se trouvait là m’a interrompu en disant : « Non, ce n’est pas vrai. Vous ne savez même pas ce que cela veut dire. » Il nous a expliqué qu’un représentant est une personne qui se tient à la place d’une autre, qui dit et fait ce que dirait et ferait cette personne si elle était là elle-même. Il a conclu en disant : « Si vous êtes ses représentants, alors vous allez à me dire ce qu’il me dirait s’il était ici en personne. » J’ai écouté attentivement puis j’ai dit à cet homme que sa compréhension de ce qu’est un représentant était exacte. Je l’ai alors remercié et lui ai demandé si, à la lumière de cette compréhension, je pouvais recommencer. Puis j’ai dit : « Bonjour. Voici Elder Aranda et je suis Elder Webb. Nous sommes représentants de Jésus-Christ et nous sommes venus vous présenter un message de sa part. »

Nous avons tous reçu une responsabilité sacrée. Lorsque nous prions ou terminons notre enseignement ou notre témoignage au nom de Jésus-Christ, nous affirmons que ce qui a été dit représente sa pensée et sa volonté. Pour nous acquitter de la responsabilité qui nous a été confiée, nous devons avoir une compréhension et un amour profonds de son Évangile et être disposés à payer le prix requis pour connaître véritablement les Écritures et la doctrine qu’elles enseignent. Comprenant que la parole a « un effet plus puissant » que quoi que ce soit d’autre 16 et qu’elle contient vraiment les réponses aux questions de la vie, nous considérons les Écritures comme étant la source principale des expériences que nous vivons avec nos élèves. Tout en continuant d’innover nos techniques pédagogiques pour nous connecter à davantage d’élèves, nous ne devons jamais innover d’une manière qui nous empêche de nous enraciner pleinement dans les Écritures.

Il est tout aussi important que notre esprit et notre cœur soient rivés sur les serviteurs choisis du Seigneur, particulièrement les membres actuels de la Première Présidence et du Collège des douze apôtres, sans jamais nous excuser pour leurs enseignements, sans jamais les minimiser par nos explications et sans les contredire par nos propres « philosophies, quelle qu’en soit la source ou aussi plaisantes ou rationnelles qu’elles puissent […] paraître 17  ». Dans ce monde où il y a tant de voix et d’agendas sociaux séduisants, c’est une bénédiction remarquable de connaître la volonté de Dieu grâce à son prophète vivant. Si nous alignons nos enseignements, nos allégeances et nos priorités sur le Seigneur et son prophète, nous serons sur une fondation sûre et, comme les sarments du vrai cep, nous aurons le pouvoir de produire beaucoup de fruits 18 .

Parfois, il peut sembler qu’il y ait un conflit entre enseigner la vérité et faire preuve d’amour. Cela vient du fait qu’il existe des contrefaçons de ces deux choses, ce qui peut nous troubler. Vous pouvez avoir l’impression que vous êtes sur le front en train d’essayer de répondre à des questions difficiles et complexes et que, si vous dites la vérité, quelqu’un pourrait être blessé ou offensé. Pour répondre d’une manière aimante et bénéfique, nous devons exercer notre foi en Jésus-Christ et dans le fait qu’il dirige son Église grâce aux serviteurs qu’il a ordonnés pour la diriger. Nous devons prier pour avoir de l’aide et inciter nos élèves à présenter leurs questions et leurs doutes à notre Père céleste. Jésus-Christ est la lumière qui éclaire ceux qui sont dans les ténèbres et la confusion. Son exemple est parfait quand il a enseigné avec clarté l’obéissance et en même temps il est le baume de Galaad pour les personnes qui souffrent des conséquences de leurs erreurs. Il est l’exemple parfait de ce que nous nous efforçons de devenir en tant qu’instructeurs qui enseignent la vérité avec amour.

L’une des raisons pour lesquelles il est si important que nous reflétions l’amour du Sauveur 19 est le fait que nos élèves rencontrent de l’opposition. Une étude récente portant sur les jeunes saints des derniers jours, menée sur une longue période, a montré que ceux qui ont du mal à s’accrocher à la foi et à rester pratiquants dans l’Église rencontrent généralement une ou plusieurs de ses trois difficultés particulières :

  • ils se sentent jugés en raison de changements dans leur situation, par exemple le divorce de leurs parents ou le retrait d’un membre de leur famille de l’Église ;

  • ils se sentent coupables et désespérés en raison d’erreurs qu’ils ont faites ;

  • ou ils ne croient pas avoir eu des expériences spirituelles 20 .

En nous efforçant d’aimer à la manière du Sauveur, nous serons capables d’aider nos élèves à savoir quoi faire dans chacune de ces situations.

Comment aideriez-vous un jeune qui se sent jugé 21  ? Cela pourrait commencer par le fait de comprendre que des changements majeurs dans les relations avec les autres et les situations peuvent entraîner une crise d’identité, conduisant nos élèves à se demander qui ils sont et quelle est leur place. Dans ces moments, vous pouvez les aider à se rappeler que leur relation avec leur Père céleste ne change pas. Je connais une jeune fille qui basait sa valeur personnelle sur sa situation et sur ce que les autres pensaient d’elle. Elle se sentait perdue, ne sachant pas qui elle était. Elle a commencé à prier pour avoir de l’aide. Un jour, elle a eu la nette impression que, si elle voulait savoir qui elle était, elle devait d’abord connaître notre Père céleste et le Sauveur. Cette pensée l’a entraînée dans une quête. Elle a commencé à étudier les Écritures, à prier et à servir avec pour objectif d’apprendre à connaître Dieu. Au fil du temps, le Seigneur a commencé à se révéler à elle. Elle a ressenti son amour, son réconfort et sa compréhension. En apprenant à connaître notre Père céleste, elle a appris à se connaître elle-même et à comprendre sa relation avec lui. Elle a découvert son identité et sa valeur divines en tant qu’enfant de Dieu. Cette compréhension l’a remplie de lumière et de joie.

Vous pouvez aider vos élèves qui rencontrent des difficultés en les aidant à savoir que notre Père céleste les aime. Vous pouvez leur montrer que vous les aimez en leur accordant votre temps, votre empathie et votre disposition à les écouter. Demandez à votre Père céleste de vous aider à les percevoir dans leur individualité et à reconnaître leurs difficultés, leurs possibilités et leurs besoins particuliers. Quand ils se posent des questions ou qu’ils ont des difficultés avec leur témoignage, vous pouvez les aider à se sentir en sécurité et à savoir qu’ils peuvent se tourner vers vous et vers le Seigneur.

Comment aider les élèves qui sont en proie à la culpabilité et au désespoir à cause de leurs erreurs ? Faisons comme le Seigneur, ne les laissons pas tomber. Nous honorons les efforts qu’ils font pour continuer d’essayer de faire ce qui est juste dans un monde difficile. Nous leur enseignons qu’être digne ne signifie pas être parfait 22 . Nous les aidons à rester sur le chemin des alliances en témoignant de la joie du repentir, en les aidant à savoir que celui-ci est essentiel au plan de notre Père céleste. Nous les aidons à savoir qu’il les aime toujours et qu’il se tient prêt à les aider.

J’aime beaucoup la leçon enseignée dans Moïse 4, que nous avons tous étudiée la semaine dernière. Après la transgression d’Adam et Ève, leurs yeux se sont ouverts et ils ont pris conscience qu’ils étaient nus. Leur première tentative pour couvrir leur nudité a été de coudre des feuilles de figuier. Quand ils ont entendu la voix du Seigneur dans le jardin, ils ont décidé de « se cacher loin de la face du Seigneur Dieu, au milieu des arbres du jardin (Moïse 4:14). » Il est intéressant de remarquer qui leur a dit de se cacher à Dieu. Je ne voudrais pas parler de cela à la légère, mais comment est-ce possible ? Pouvez-vous imaginer notre Père céleste se déplaçant parmi ses innombrables créations, trouvant ce système solaire, cette planète et ce jardin, et ne pas pouvoir trouver Adam et Ève dissimulés au milieu des arbres ? À ce moment du récit, le Seigneur pose cette question : « Où vas-tu ? » (Moïse 4:15). Ou, selon l’Ancien Testament : « Où es-tu ? » (Genèse 3:9) Croyez-vous vraiment possible qu’il ne le savait pas ? Alors, quel est le sens de sa question ? Peut-être était-ce quelque chose comme : « Maintenant que vous avez transgressé, où irez-vous ? » « Allez-vous vous cacher à moi ou allez-vous venir à moi et me laisser vous couvrir ? » Le mot expiation dans sa forme originelle se dit en hébreu kippour, ce qui signifie « couvrir 23  ». Notre Père céleste a un bien meilleur moyen de couvrir nos péchés qu’avec des feuilles de figuiers et des arbres. Mais l’adversaire chuchote des mensonges pour nous inciter à nous cacher à Dieu. Il s’efforce de nous convaincre que Dieu ne nous aime pas et qu’il ne nous pardonnera pas parce que nous aurions dû mieux nous comporter ou parce que nos péchés sont trop graves.

Un jour, j’ai invité une jeune fille à aller au temple avec un groupe de jeunes. Elle m’a répondu qu’elle n’était pas digne d’entrer dans le temple. Je lui ai dit que nous allions juste nous promener dans les jardins et que j’aimerais beaucoup qu’elle vienne. Elle m’a répondu : « Pas encore. Je ne veux pas que Dieu me remarque en ce moment. » Quand nous faisons des erreurs, souvent nous n’avons pas envie de prier, de lire les Écritures ni d’aller à l’église. Peut-être que nous espérons que Dieu ne nous remarquera pas.

Aidez vos élèves à savoir que lorsqu’ils font des erreurs, ils peuvent trouver le pardon et la paix en allant vers les bras aimants et ouverts d’un Père céleste miséricordieux qui a préparé un chemin pour « les couvrir ». Il a préparé un chemin pour leur rédemption.

Comment aider une élève qui pense ne pas avoir eu d’expériences spirituelles à marquer quelque chose. Aidons-les à apprendre comment le Seigneur communique avec eux personnellement et ne laissons pas entendre que la manière dont le Seigneur nous parle est la seule manière dont il peut leur parler. Veillons à ne pas dire à nos élèves quand ils ressentent le Saint-Esprit. Le fait que nous ressentions l’Esprit ne veut pas nécessairement dire que chaque élève ressent la même chose au même moment. Il est bon aussi de comprendre que les jeunes qui éprouvent de l’anxiété ou qui sont en dépression peuvent trouver difficile d’avoir des expériences de ce genre. Mais le Seigneur n’est pas limité par la maladie mentale. Il les connaît et les comprend et peut trouver les moyens de leur communiquer son amour et son aide. Ce qui aidera le plus vos élèves est de leur apprendre à recevoir la révélation personnelle et à agir en conséquence.

J’ai récemment entendu l’histoire d’un jeune homme qui était étudiant dans une université prestigieuse de l’est des États-Unis. Il était inscrit à un cours très difficile de logique. Voulant réussir, il a décidé d’engager un professeur particulier. Il a choisi un ancien assistant du professeur qui avait enseigné ce cours dans la même université. Celui-ci a été d’une grande aide, mais le jeune homme continuait de se faire du souci au sujet de l’examen final. Le professeur a dit aux étudiants que l’examen serait extrêmement difficile et que, par conséquent, il allait les autoriser à apporter une feuille et à mettre dessus tout ce qu’ils estimeraient pouvoir leur être utiles. Les étudiants ont commencé à écrire aussi petit que possible, utilisant des loupes pour écrire et lire ce dont ils pourraient avoir besoin lors de l’examen. Le jour de l’examen est arrivé et le jeune homme est entré dans la salle. Il était accompagné de son professeur particulier. On leur a demandé ce qu’ils faisaient et le jeune homme a sorti une feuille vierge et l’a posée sur le sol. Le professeur particulier s’est alors mis debout sur la feuille. Le jeune homme a expliqué : « Vous avez dit que je pouvais mettre ce que je voulais sur cette feuille. Eh bien, ce que je veux, c’est mon professeur particulier. » Le jeune homme a été autorisé à passer l’examen avec son professeur particulier à côté de lui, qui lui chuchotait les réponses à l’oreille.

En qualité de membres de l’Église de Jésus-Christ et ayant reçu le don du Saint-Esprit, pourquoi passerions-nous les tests de cette vie sans utiliser l’aide à notre disposition ? Merci de vos efforts pour être dignes du Saint-Esprit dans tous les aspects de votre vie et rechercher son influence dans tout ce que vous faites.

Je prie pour que nos adolescents et nos jeunes adultes apprennent à connaître notre Père céleste et qu’en sachant qui il est, ils comprennent qui ils sont vraiment eux-mêmes. Grâce au pouvoir qu’il a de pardonner, ils peuvent être purs. Grâce au pouvoir qu’il a de guérir, ils peuvent être soulagés. Et grâce au pouvoir qu’il a de purifier, nous pouvons devenir comme lui. Vous qui représentez Jésus-Christ, enseignez sa doctrine et transmettez son amour, vous pourrez les aider à reconnaître leur identité éternelle. Cela ne veut pas dire que vous serez toujours parfaits. Vous n’avez pas besoin de l’être. Si vous vous efforcez d’enseigner l’Évangile rétabli, en étant centré sur Jésus-Christ, concentré sur vos élèves et enraciné dans la parole de Dieu, le Saint-Esprit donnera vie à votre enseignement, le rendra pertinent et témoignera de sa véracité. Je témoigne que vous, les membres de votre famille et vos élèves êtes les enfants de la promesse, l’espoir d’Israël et que Dieu vous aime. Au nom de Jésus-Christ. Amen.

Notes

  1. Henry B. Eyring, « A Steady, Upward Course », réunion spirituelle à l’université Brigham Young-Idaho, 18 septembre 2001, byui.edu.

  2. Voir Apocalypse 12:11.

  3. Russell M. Nelson et Wendy W. Nelson, « Ô vaillants guerriers d’Israël », réunion spirituelle mondiale pour les jeunes, 3 juin 2018, Le Liahona, p. 12, ChurchofJesusChrist.org.

  4. Russell M. Nelson, « Soyez de véritables jeunes du millénaire », Le Liahona, octobre 2016, p. 53.

  5. Russell M. Nelson, « Ô vaillants guerriers d’Israël », ChurchofJesusChrist.org.

  6. J. Reuben Clark, fils, The Charted Course of the Church in Education , édition révisée (brochure, 1994, discours adressé aux instructeurs de religion du Département d’Éducation de l’Église, 8 août 1938), ChurchofJesusChrist.org

  7. 2 Timothée 3:7.

  8. 2 Néphi 15:20.

  9. 2 Néphi 7:11.

  10. Voir Doctrine et Alliances 95:6.

  11. 3 Néphi 20:25-26.

  12. Voir Alma 11:37, 40.

  13. C’est l’idée qui est enseignée dans Moïse 1 quand le Seigneur révèle à Moïse : « Je suis le Seigneur Dieu Tout-Puissant » (verset 3) ; « Tu es mon fils » (verset 4) ; « J’ai une œuvre pour toi » (verset 6).

  14. Boyd K. Packer a dit : « Quand nous commençons à nous analyser nous-mêmes et quand nous cherchons à nous améliorer dans notre rôle d’instructeur, quel meilleur modèle pourrions-nous trouver […] que d’analyser nos méthodes et nos buts et les comparer à ceux de Jésus-Christ ? » (Teach Ye Diligently, 1991, p. 21-22). Il a ajouté par la suite : « Je crois que, dans la mesure de ce que vous accomplissez selon la responsabilité qui vous incombe, l’image du Christ se grave effectivement sur votre visage. En fait, à ce moment-là, dans cette salle de classe, avec cette expression et cette inspiration, vous êtes lui et il est vous » (voir « The Ideal Teacher [l’instructeur idéal] », discours adressé aux instructeurs du séminaire et de l’institut, le 28 juin 1962).

  15. 2 Néphi 25:26.

  16. Alma 31:5.

  17. J. Reuben Clark Jr., The Charted Course of the Church in Education , ChurchofJesusChrist.org.

  18. Voir Jean 15:1-5.

  19. Voir 3 Néphi 18:24 ; Moroni 7:48 ; Jean 13:35.

  20. L’étude montre aussi que les jeunes qui progressent dans leur spiritualité le font lorsqu’ils se sentent plus près de notre Père céleste, lorsqu’ils ont un but spirituel qu’ils s’efforcent d’atteindre ou lorsqu’ils reconnaissent qu’ils ont un besoin et croient que l’Église et la foi en Jésus-Christ peuvent les aider à répondre à ce besoin.

  21. Pour mieux comprendre comment créer un sentiment d’appartenance, je recommande un discours de Phillip D. Rash intitulé Looking to the Margins: Creating Belonging [Regarder vers les marges : créer un sentiment d’appartenance] sur speeches.byu.edu.

  22. Voir Bradley R. Wilcox, « Être digne ne signifie par être parfait », Le Liahona, novembre 2021, p. 61-67.

  23. « Le sens hébreu initial de la racine ‘K-P-R’ {כ-פ-ר} – d’où est issu le terme ‘Yom Kippour’ – est ‘couvrir’ ; on retrouve cette racine dans le nom hébreu originel du ‘propitiatoire’ de ‘l’arche d’alliance’, qui est appelé dans la bible hébraïque ‘Kaporet’ {כפורת} (‘couverture’). Le concept de ‘couvrir’ en hébreu biblique peut aussi être compris dans le sens abstrait de ‘couvrir les péchés’, qui signifie ‘accorder l’expiation’. Exactement comme le nom français pour le jour le plus saint du calendrier juif : ‘Jour des expiations’ (‘Yom Kippour’) » (« What Is the Deeper Hebrew Meaning of ‘Yom Kippur’? », hebrewversity.com).