Histoire de l’Église
Les contributions de Martin Harris


« Les contributions de Martin Harris », Révélations dans leur contexte, 2016

« Les contributions de Martin Harris », Révélations dans leur contexte

Les contributions de Martin Harris

Doctrine et Alliances 3, 5, 10, 17, 19

Image
Martin Harris

En 1827, Martin Harris s’était créé une vie confortable à Palmyra, dans l’État de New-York1. Au cours des quatorze années précédentes, il avait acquis cent trente hectares de terres agricoles qu’il avait fait fructifier grâce à son travail et ses idées novatrices, et il avait construit une belle maison2. Il avait épousé Lucy Walker en 1808 et le couple avait eu cinq enfants, dont trois atteignirent l’âge adulte. Ses talents et sa réussite n’étaient pas passés inaperçus de ses voisins, qui le considéraient comme « un paysan travailleur, intelligent en affaires et d’habitudes frugales, et […] un homme prospère3 ».

Maintenant âgé de quarante-cinq ans et profitant des fruits de son labeur et du respect de ses concitoyens, Martin envisagea même d’embaucher quelqu’un pour s’occuper de sa ferme pendant plusieurs mois, pour lui permettre de voyager. Mais, alors qu’il commençait tout juste à réfléchir à ce voyage, il reçut la visite de Lucy Mack Smith, porteuse d’une nouvelle fort intéressante.

Martin connaissait la plus grande partie de l’histoire : un ange était apparu à Joseph Smith et lui avait révélé l’existence d’un récit gravé sur d’antiques plaques de métal enterrées dans une colline près de chez lui. Depuis trois ans, Joseph patientait.

Aujourd’hui, Lucy Smith était venue dire à Martin que son fils avait finalement obtenu les plaques et qu’il était déterminé à les voir traduites. Joseph et sa famille n’avaient pas les moyens de financer la publication de cette traduction, mais lui les avait. Lucy lui demanda s’il voulait bien aller voir Joseph. Il accepta, et sa femme, Lucy Harris, insista pour l’accompagner.

Joseph considérait probablement Martin comme un ami. Il s’était déjà confié à lui au sujet des visites de l’ange et de l’existence des plaques. Cette amitié était, semble-t-il, partagée ; Martin avait engagé Joseph comme journalier dans sa ferme et avait trouvé en lui un ouvrier fiable.

Mais Martin nourrissait probablement quelques doutes. Il dit plus tard à un journaliste que la première fois qu’il avait entendu l’histoire des plaques, il avait pensé que Joseph et ses amis chasseurs de trésors avaient simplement trouvé un vieux chaudron d’airain. Cependant, Martin était un homme pieux. Certains le trouvaient même superstitieux, le traitant avec mépris de « visionnaire fanatique4 ». Néanmoins, ce fut cette ouverture d’esprit à la présence du surnaturel dans la vie quotidienne qui lui permit d’au moins réfléchir aux déclarations de Joseph. Lucy Harris se hâta de rendre visite à Joseph comme elle l’avait promis, proposant même d’aider elle-même à financer la traduction des plaques. Martin, par contre, garda ses distances, ayant peut-être besoin de temps pour réfléchir.

Au cours de l’automne et du début de l’hiver, des voisins hostiles tentèrent à plusieurs reprises de voler les plaques à Joseph. Au vu de leur situation dangereuse, il décida d’aller s’installer à Harmony, en Pennsylvanie, avec sa femme, Emma, chez les parents de celle-ci. Quelles que soient les raisons de son hésitation première, Martin décida qu’il devait aider Joseph. Il le rencontra dans une auberge de Palmyra, lui donna cinquante dollars en argent et lui dit : « Je te donne [ceci] pour accomplir l’œuvre du Seigneur5. » Quand Joseph insista pour considérer cela comme un prêt, Martin réaffirma son désir de participer de son plein gré à la cause.

Entre-temps, Lucy Harris avait commencé à douter de l’histoire de Joseph, peut-être en raison de son insistance à ne pas montrer les plaques. Cette suspicion l’amena à en vouloir à Martin pour son intérêt grandissant et son engagement envers Joseph. Les rapports entre Martin et Lucy étaient déjà tendus, et le soutien de Martin à Joseph Smith contribua à creuser davantage le fossé qui les séparait.

« Je ne puis lire un livre scellé »

Peu après l’arrivée de la famille Smith à Harmony, Martin lui rendit visite et exprima son désir d’aider Joseph. Il proposa de se rendre à New York avec quelques caractères reproduits d’après les plaques afin de les montrer à des érudits. Peut-être voulait-il une confirmation supplémentaire de l’authenticité des plaques ou peut-être pensait-il qu’un témoignage supplémentaire leur permettrait d’emprunter de l’argent pour publier la traduction. Quoi qu’il en soit, il insista en disant que le Seigneur l’avait poussé à faire le voyage.

À cette époque, ni Joseph, ni Martin, ne savait grand chose au sujet de la langue dans laquelle les plaques étaient écrites. Ils ne savaient que ce que l’ange Moroni avait dit à Joseph : que c’était un récit américain ancien. De ce fait, au lieu de chercher un érudit ayant une connaissance de l’égyptien (Joseph apprit plus tard que les plaques étaient écrites dans une langue appelée « l’égyptien réformé »), Martin rendit visite à plusieurs érudits qui s’intéressaient à l’antiquité, en particulier à l’Amérique ancienne6.

Il partit en février 1828 et, en route vers New York, il s’arrêta à Albany afin de rendre visite à Luther Bradish, ancien résident de Palmyra et ami de la famille qui avait voyagé partout dans le Proche-Orient et en Égypte. Martin lui demanda son avis pour savoir qui consulter au sujet de la traduction et poursuivit sa route vers New York pour rencontrer Samuel L. Mitchill, qui était linguiste et était l’un des principaux érudits en culture américaine ancienne. Après avoir examiné les caractères, M. Mitchill envoya apparemment Martin consulter Charles Anthon, jeune professeur de grammaire et de linguistique à l’université de Columbia. Celui-ci rassemblait discours et histoires sur les Amérindiens afin de les publier et était impatient d’examiner le document que Martin lui apportait.

Martin affirma que le professeur Anthon déclara que les caractères étaient authentiques jusqu’à ce qu’il apprit comment Joseph Smith les avait obtenus. Il suggéra à Martin de lui apporter les plaques. Martin refusa, et le professeur répondit, paraphrasant un verset d’Ésaïe, « je ne puis lire un livre scellé ». Bien qu’il nia par la suite les détails du récit de leur rencontre fait par Martin, nous sommes sûrs d’une chose : après ces entretiens, Martin Harris fut plus convaincu que jamais que Joseph Smith était appelé de Dieu et que les plaques et les caractères étaient anciens. Joseph et lui considéraient la visite au professeur Anthon comme étant l’accomplissement de la prophétie d’Ésaïe (également mentionnée dans le Livre de Mormon lui-même) au sujet des « mots d’un livre cacheté, que l’on donne à un homme qui sait lire, en disant : Lis donc cela ! Et qui répond : Je ne le puis, car il est cacheté7. »

« Pour fermer la bouche aux insensés »

Au cours du printemps et au début de l’été 1828, Martin écrivit la traduction sous la dictée du jeune voyant. Bien que le processus ait dû lui paraître miraculeux, il était toujours sur ses gardes, à l’affût d’une tromperie. Un jour, il remplaça la pierre de voyant de Joseph par une autre pour voir si Joseph remarquerait la différence. Quand Joseph fut incapable de continuer à traduire, Martin avoua son subterfuge et lui rendit la pierre de voyant. Lorsque Joseph lui demanda pourquoi il avait fait cela, Martin expliqua qu’il voulait « fermer la bouche aux insensés qui lui avaient dit que le prophète avait appris ces phrases et ne faisait que les répéter8 ».

Si Martin finit par croire sincèrement, sa femme par contre devint implacablement hostile. Lucy Harris avaient des inquiétudes, somme toute compréhensibles, que Martin prenne un grand risque financier en aidant à publier le livre, que ses concitoyens se moquent de la participation de son mari dans ce qu’ils considéraient être une combine frauduleuse, et que Martin n’ait pas tenu compte de ses sentiments dans ses calculs. Elle était également vexée que Joseph rejette toutes ses tentatives pour voir les plaques, et elle n’avait de cesse de harceler Martin pour avoir des preuves de la capacité de Joseph de traduire.

Pour apaiser ses inquiétudes, Martin demanda à Joseph de « consulter le Seigneur à l’aide de l’urim et du thummim » pour savoir s’il pourrait « emporter les écrits chez lui pour les montrer9 » à sa femme et à d’autres personnes. Joseph voulait faire plaisir à Martin parce qu’il avait été un ami pour lui « quand il semblait n’avoir aucun ami sur cette terre pour secourir ou compatir10 ».

Il interrogea le Seigneur en faveur de son ami. Il dit : « La réponse fut qu’il ne devait pas [les emporter (N.D.T.)]. [Martin] ne fut pas satisfait de cette réponse et désira que je demande à nouveau. Je le fis et reçus la même réponse qu’auparavant. Il n’était toujours pas satisfait et insista pour que je demande encore une fois. Après qu’il eut beaucoup insisté, je demandai de nouveau au Seigneur, et la permission fut accordée sous certaines conditions11. » Martin ne devait montrer les pages traduites qu’à sa femme, ses parents, son frère et sa belle-sœur.

Fou de joie, il rentra chez lui avec les pages manuscrites et les montra à sa femme. Cependant, il ne traita pas le précieux manuscrit comme il l’aurait dû et bientôt, on ne le trouva plus. Comment cela se produisit exactement relève de la spéculation. Une rumeur largement répandue disait que Lucy avait pris les pages dans le secrétaire de Martin et les avait brûlées, bien qu’elle ait toujours nié toute responsabilité dans leur perte. Certaines personnes, dont Joseph, suspectèrent un complot initié par Lucy Harris ou peut-être d’autres personnes.

Martin fit tout son possible pour retrouver le manuscrit, appréhendant d’avoir à avouer à Joseph ce qui était arrivé. Il « déchir[a même] literies et oreillers » mais sans succès. Quand Joseph alla chez ses parents après plusieurs semaines, impatient d’avoir des nouvelles, Martin fit à pied d’un pas lourd et hésitant les cinq kilomètres qui le séparait de la maison des Smith, à Manchester. Comme il approchait, il marchait « lentement vers la maison, pensif, les yeux fixés au sol. Quand il arriva à la barrière, il ne l’ouvrit pas mais s’assit dessus pendant un moment, le chapeau rabattu sur les yeux12. »

Finalement il entra et s’assit à table mais ayant peu d’appétit pour le dîner qu’ils avaient préparé pour lui ; il « se prit la tête dans les mains et s’écria d’une voix qui exprimait une profonde angoisse : ‘Oh ! J’ai perdu mon âme13’ ! » Joseph comprit immédiatement ce qui était arrivé. Il exigea que Martin retourne chercher à nouveau le manuscrit, mais celui-ci soutint que cela serait inutile.

Épuisé et découragé, Joseph retourna à Harmony et se retira non loin de chez lui pour implorer la miséricorde divine. L’ange apparut et lui redonna l’urim et le thummim, ou interprètes, qu’il avait reçus à l’origine avec les plaques, mais qu’il avait perdus pour avoir « lassé le Seigneur en demandant que Martin Harris puisse prendre les écrits14 ». En utilisant l’urim et le thummim, Joseph reçut la plus ancienne de ses révélations dont il reste un écrit.

Appelée maintenant Doctrine et Alliances 3, la révélation réprimande Joseph : « Combien de fois n’as-tu pas transgressé les commandements et les lois de Dieu et ne t’es-tu pas laissé influencer par les persuasions des hommes ? Car voici, tu n’aurais pas dû craindre l’homme plus que Dieu. » Cependant, elle était porteuse d’espoir : « Mais souviens-toi : Dieu est miséricordieux. C’est pourquoi, repens-toi de ce que tu as fait de contraire au commandement que je t’ai donné ; tu es toujours celui que j’ai choisi, et tu es de nouveau appelé à l’œuvre15. »

« Je lui accorderai la vision »

Pendant des mois, Martin resta dans sa maison de Palmyra, hanté par la perte du manuscrit. Il fut aussi bouleversé de découvrir que sa femme et d’autres personnes cherchaient à discréditer Joseph, et à le faire passer pour un escroc qui n’en voulait qu’à son argent. Désirant ardemment se réconcilier et avertir Joseph de ces desseins inquiétants, il alla le voir à Harmony, en mars 1829.

Au grand soulagement de Martin, Joseph avait obtenu le pardon et s’apprêtait à reprendre la traduction. Martin demanda encore une fois le privilège de voir les plaques. Il voulait un solide témoignage que « Joseph était bien en possession de ce qu’il disait avoir », peut-être pour faire taire ses derniers doutes et l’aider à persuader Lucy. Joseph reçut une révélation pour Martin, qui se trouve aujourd’hui dans Doctrine et Alliances 5. Le Seigneur y révélait que trois témoins seraient appelés à voir les plaques et en témoigner. Puis, pour le grand bonheur de Martin, le Seigneur promit ce qui suit : « S’il va et se prosterne devant moi et s’humilie en une prière et une foi ferventes, dans la sincérité de son cœur, alors je lui accorderai la vision de ce qu’il désire voir. » La révélation expliquait aussi que l’authenticité du livre allait être prouvée par son message plutôt que par les plaques et que beaucoup ne croiraient pas, même si Joseph Smith « leur montrait toutes choses16 ».

Le travail de traduction reprit sérieusement le 5 avril 1829, lorsqu’un nouvel arrivant, Oliver Cowdery, assura le rôle de secrétaire. Joseph et Oliver reprirent là où Joseph et Martin s’étaient arrêtés précédemment, vers le début du livre de Mosiah. Mais en mai, en arrivant vers la fin du livre de Mormon tel que nous l’avons maintenant, ils se demandèrent s’ils devaient retraduire la partie perdue. Pour répondre à cette question, le Seigneur donna une autre révélation à Joseph Smith, qui se trouve maintenant dans Doctrine et Alliances 10. La révélation confirma les craintes de Joseph quant à un possible complot : « Voici, Satan a mis dans leur cœur la pensée d’altérer les paroles que tu as fait écrire. » Cependant, le Seigneur lui assura qu’il avait prévu une solution depuis bien longtemps. Il lui commanda de ne pas retraduire la partie perdue, mais de la remplacer par une traduction « des plaques de Néphi », qui couvraient une période similaire. Ainsi, le Seigneur contrarierait les plans des conspirateurs et répondrait aux prières des anciens gardiens néphites des annales qui désiraient que ces écrits « parviennent à ce peuple17 ».

« Mes yeux ont vu »

À l’approche de la fin de la traduction, Martin, Oliver Cowdery et David Whitmer supplièrent Joseph de leur accorder l’honneur d’être les témoins promis des plaques. Joseph interrogea à nouveau le Seigneur et reçut la révélation maintenant contenue dans Doctrine et Alliances 17, qui promettait à chacun de ces hommes qu’il verrait les plaques s’il avait confiance en la parole du Seigneur et avait le cœur pleinement résolu18.

Il ne fait aucun doute que Martin Harris était euphorique de savoir qu’il aurait la permission de voir les plaques, mais, en juin 1829, quand les trois hommes essayèrent de prier pour que l’ange les leur montre, cette première tentative fut un échec. Martin craignit que sa présence fût la raison pour laquelle les hommes n’obtenaient pas ce qu’ils souhaitaient. Il s’éloigna, et peu de temps après, l’ange apparut et montra les plaques à David Whitmer et à Oliver Cowdery. Joseph chercha Martin et le trouva un peu plus loin. Il avait prié seul, et Joseph se joint à lui. Peu après il reçut la manifestation qu’il recherchait depuis si longtemps. Après avoir vu les plaques, il s’écria : « C’est assez, c’est assez, mes yeux ont vu, mes yeux ont vu19. »

« Tu ne convoiteras point tes propres biens »

Fortifié dans sa foi par cette expérience miraculeuse, Martin s’engagea à nouveau à soutenir financièrement la publication du Livre de Mormon. Joseph Smith avait parlé à plusieurs imprimeurs à Palmyra et Rochester (New York). Il espérait convaincre Egbert B. Grandin, de Palmyra, d’imprimer le livre, et Martin s’occupa des négociations. Egbert Grandin demanda trois mille dollars pour l’impression de cinq mille exemplaires (commande exceptionnellement élevée), mais il ne voulait pas acheter les caractères ou commencer le travail avant que Martin ou Joseph « apportent la preuve qu’ils pourraient assurer le paiement20 ». Martin devrait donner pratiquement tous les biens qui lui appartenaient légalement.

Ce moment décisif allait jauger la profondeur de sa confiance en Joseph et de sa foi dans le Livre de Mormon. Recherchant l’inspiration, il parla avec Joseph, qui reçut une autre révélation. Connue aujourd’hui sous le nom de Doctrine et Alliances 19, la révélation contient la réprimande suivante : « Tu ne convoiteras point tes propres biens, mais tu les consacreras libéralement à l’impression du Livre de Mormon21. » Le 25 août 1829, il hypothéqua sa propriété à Egbert Grandin comme moyen de paiement de la publication. Ses voisins furent stupéfaits de voir leur ami, un homme raisonnable, « abandonner la culture de l’une des meilleures fermes du voisinage22 » pour garantir la publication.

Au départ, Martin avait espéré racheter sa ferme hypothéquée en vendant des exemplaires du Livre de Mormon. En janvier, Joseph signa un contrat avec Martin lui donnant « droit égal23 » de vendre des exemplaires du Livre de Mormon, jusqu’à ce qu’il ait récupéré les frais d’impression en totalité. Il commença à vendre le livre dès qu’il fut disponible en mars 1830. Malheureusement, il ne se vendit pas aussi bien qu’il l’avait espéré.

On raconte que, vers la fin mars 1830, près de Palmyra, Joseph rencontra un Martin Harris désemparé. Selon Joseph Knight, Martin portait plusieurs exemplaires du Livre de Mormon. Il disait : « Les livres ne se vendent pas, personne n’en veut », puis il dit à Joseph : « Je veux un commandement. » Joseph lui rappela la révélation précédente : « Obéis au commandement que tu as reçu. » Martin répéta : « Mais il me faut un commandement24. »

Il n’en reçut pas d’autre25. Cependant, conformément à la révélation antérieure, Martin finit par vendre suffisamment de ses biens pour payer la dette. Ce faisant, il confirma sa place de plus grand soutien financier du Livre de Mormon et, ainsi, des débuts de l’Église rétablie. Aucun des plus jeunes et plus pauvres collaborateurs de Joseph n’aurait pu apporter cette contribution cruciale.

  1. L’auteur remercie Michael Hubbard Mackay de l’équipe des Joseph Smith Papers, dont les recherches ont documenté ce récit de l’histoire de Martin Harris.

  2. Voir Ronald W. Walker, « Martin Harris : Mormonism’s Early Convert », Dialogue : A Journal of Mormon Thought, vol. 19, n° 4, hiver 1986, p. 30-33.

  3. Susan Easton Black et Larry C. Porter, « For the Sum of Three Thousand Dollars », Journal of Book of Mormon Studies, vol. 14, n° 2, 2005, p. 7.

  4. Walker, « Martin Harris : Mormonism’s Early Convert », p. 34.

  5. Lucy Mack Smith, « Lucy Mack Smith, History, 1844-1845 », livre 6, p. 6, josephsmithpapers.org.

  6. Voir Lucy Mack Smith, « Lucy Mack Smith, History, 1844-1845 », livres 6 et 7, josephsmithpapers.org.

  7. Ésaïe 29:11 ; voir aussi Michael Hubbard MacKay et Gerrit J. Dirkmaat, From Darkness unto Light : Joseph Smith’s Translation and Publication of the Book of Mormon, Provo : Centre d’études religieuses, université Brigham Young, 2015, p. 52.

  8. Edward Stevenson, « One of the Three Witnesses : Incidents in the Life of Martin Harris », dans Latter-day Saints’ Millennial Star, vol. 44, n° 6, 6 février 1882, p. 87.

  9. Joseph Smith, « Histoire, vers 1841, exemplaire corrigé », p. 14, josephsmithpapers.org.

  10. Lucy Mack Smith, « Lucy Mack Smith, History, 1844-1845 », livre 6, p. 10-11.

  11. Joseph Smith, « Histoire, vers 1841, exemplaire corrigé », p. 14.

  12. Lucy Mack Smith, « Lucy Mack Smith, History, 1844-1845 », livre 7, p. 5-6.

  13. Lucy Mack Smith, « Lucy Mack Smith, History, 1844-1845 », livre 7, p. 5-6.

  14. Joseph Smith, « Histoire, vers 1841, exemplaire corrigé », p. 14.

  15. Joseph Smith, « Histoire, vers 1841, exemplaire corrigé », p. 15-16.

  16. « Revelation, March 1829 [D&C 5] », p. 1-2, josephsmithpapers.org.

  17. « Revelation, Spring 1829 [D&C 10] », dans Book of Commandments, p. 22, 25, josephsmithpapers.org.

  18. « Revelation, June 1829-E [D&C 17] », dans Revelation Book 2, p. 119, josephsmithpapers.org.

  19. Joseph Smith, « History, 1838-1856, volume A-1 [23 December 1805-30 August 1834] », p. 24-25, josephsmithpapers.org.

  20. John Gilbert, tel que cité dans « Interview with the Printer of the Bible », New York Herald, 25 juin 1893.

  21. « Revelation, circa Summer [D&C 19] », dans Book of Commandments, p. 41, josephsmithpapers.org.

  22. Stephen S. Harding, lettre adressée à Thomas Gregg, février 1882, dans Thomas Gregg, The Prophet of Palmyra, New York : J. B. Alden, 1890, p. 37.

  23. « Agreement with Martin Harris, 16 January 1830 », p. 1, josephsmithpapers.org.

  24. Souvenirs de Joseph Knight, document non daté, Bibliothèque d’histoire de l’Église, Salt Lake City.

  25. Michael Hubbard MacKay, Gerrit J. Dirkmaat, Grant Underwood, Robert J. Woodford et William G. Hartley, éds. Documents, Volume 1 : July 1828-June 1831, vol. 1 de la série Documents de The Joseph Smith Papers, compilation par Dean C. Jessee, Ronald K. Esplin, Richard Lyman Bushman et Matthew J. Grow, Salt Lake City : Church Historian’s Press, 2013, p. 86, note 333.