Manuels et appels
38. Règles et directives de l’Église


« 38. Règles et directives de l’Église », Manuel général d’instructions : Servir dans l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, 2020.

« 38. Règles et directives de l’Église », Manuel général.

38.

Règles et directives de l’Église

38.1

Participation à la vie de l’Église

Notre Père céleste aime ses enfants. « Tous sont pareils pour Dieu », et il les invite tous « à venir à lui et à prendre part à sa bonté » (2 Néphi 26:33).

On demande souvent aux dirigeants et aux membres de l’Église qui peut assister aux réunions de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, qui peut devenir membre de l’Église et qui peut aller au temple.

38.1.1

Assistance aux réunions de l’Église

Le Sauveur a enseigné à ses disciples qu’ils devaient aimer leur prochain (voir Matthieu 22:39). Paul a accueilli les nouveaux convertis en disant qu’ils n’étaient « plus des étrangers, ni des gens du dehors ; mais [des] concitoyens des saints » (Éphésiens 2:19). Le Sauveur a également enseigné aux membres de l’Église qu’ils ne doivent « jamais chasser qui que ce soit de [leurs] réunions publiques, qui se tiennent devant le monde » (Doctrine et Alliances 46:3).

Tout le monde est invité à assister à la réunion de Sainte-Cène, aux autres réunions du dimanche et aux activités sociales de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours. L’officier qui préside a la responsabilité de s’assurer que toutes les personnes présentes sont respectueuses du cadre sacré dans lequel elles se trouvent.

Elles doivent s’abstenir de toute interruption ou de toute distraction contraire au culte ou aux autres objectifs de la réunion. Elles sont tenues de respecter l’âge requis pour les différentes réunions et activités de l’Église et les exigences en matière de comportement. Elles doivent éviter d’avoir une conduite romantique explicite et une tenue vestimentaire ou une présentation qui attirent l’attention. Elles ne doivent pas aborder de sujets portant sur la politique, l’orientation sexuelle ou d’autres caractéristiques personnelles qui détournent de l’objectif des réunions centrées sur le Sauveur.

En cas de comportement inconvenant, l’évêque ou le président de pieu s’entretient avec la personne dans un esprit d’amour. Il l’encourage à s’efforcer de préserver un environnement sacré pour les personnes présentes en soulignant particulièrement la nécessité d’adorer notre Père céleste et le Sauveur.

Les lieux de réunion restent la propriété privée de l’Église et sont soumis à ses règles. On demandera de façon respectueuse aux personnes qui ne sont pas disposées à suivre ces directives de ne pas assister aux réunions et activités de l’Église.

38.1.2

Adhésion à l’Église

L’appartenance à l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours est ouverte à toutes les personnes qui « se présentent le cœur brisé et l’esprit contrit », « sont disposées à prendre sur [elles] le nom de Jésus-Christ » et désirent contracter et respecter l’alliance sacrée du baptême (Doctrine et Alliances 20:37).

Pour le baptême d’enfants mineurs de huit ans et plus, voir la section 38.2.8.2.

38.1.3

Assistance au temple

Les temples sont des lieux saints de culte où l’on reçoit des ordonnances essentielles et on contracte des alliances sacrées. Aux yeux des membres de l’Église, le temple est la maison de Dieu. Du fait de sa nature sacrée et des alliances qui y sont contractées, seuls les membres qui détiennent une recommandation pour le temple en cours de validité peuvent y aller. Les membres reçoivent une recommandation pour le temple lorsqu’ils respectent fidèlement les commandements requis et vivent en accord avec l’Évangile de Jésus-Christ. (Voir le chapitre 26.)

38.1.4

Participation et bénédictions des membres non mariés

Tous les membres, même ceux qui ne se sont jamais mariés ou qui n’ont pas de famille dans l’Église, doivent faire tout leur possible pour atteindre l’idéal de la famille éternelle. Cela signifie se préparer à être scellé comme mari ou femme digne et à devenir une mère ou un père aimant. Certains devront attendre l’au-delà pour obtenir ces bénédictions, mais le but suprême est le même pour tous.

Les membres fidèles dont la situation ne leur permet pas de recevoir les bénédictions du mariage éternel et de la paternité ou de la maternité dans cette vie recevront dans l’éternité toutes les bénédictions promises, à condition de respecter les alliances qu’ils ont contractées avec Dieu (voir Mosiah 2:41).

38.1.5

Parents non mariés de moins de 18 ans

Un jeune homme célibataire âgé de moins de dix-huit ans et sur le point de devenir père peut assister à son collège de la Prêtrise d’Aaron ou au collège des anciens. Cette décision, guidée par la prière, est laissée à la discrétion du jeune homme, de ses parents et de son évêque.

Une jeune fille célibataire âgée de moins de dix-huit ans et sur le point de devenir mère peut assister à la classe des Jeunes Filles ou de la Société de Secours. Cette décision, guidée par la prière, est laissée à la discrétion de la jeune fille, de ses parents et de son évêque.

En prenant cette décision, le jeune, ses parents et ses dirigeants prennent en considération les faits suivants :

  • si le jeune assiste aux classes et aux activités de jeunes, son enfant ne doit pas l’y accompagner ;

  • il pourrait être utile pour les jeunes gens ou les jeunes filles plus âgés qui font le choix d’élever leur enfant d’être accueillis au sein du collège des anciens comme ancien potentiel ou au sein de la Société de Secours.

38.2

Règles concernant les ordonnances et les bénédictions

Cette section contient les règles concernant les ordonnances et les bénédictions. Certaines de ces règles concernent des situations particulières. Vous trouverez, au chapitre 18, des renseignements généraux sur les ordonnances et les bénédictions. Les renseignements relatifs aux ordonnances du temple figurent aux chapitres 27 et 28.

38.2.1

Interprétation des ordonnances et des bénédictions dans une autre langue

Il est important qu’une personne qui reçoit une ordonnance ou une bénédiction comprenne ce qui est dit. Si nécessaire, un officier président peut demander à quelqu’un de traduire une ordonnance ou une bénédiction dans une langue que le bénéficiaire comprend. Cela comprend l’interprétation en langue des signes.

Si une personne qui reçoit une ordonnance ou une bénédiction est sourde ou malentendante, elle peut utiliser une application de transcription vocale. Les personnes sourdes ou malentendantes peuvent aussi avoir recours à l’interprétation en langue des signes ou à une application de transcription vocale pour comprendre les bénédictions données aux membres de leur famille.

Vous trouverez des renseignements sur la traduction écrite des bénédictions patriarcales à la section 38.2.10.5. Vous trouverez des renseignements sur l’interprétation en langue des signes des bénédictions patriarcales à la section 38.2.10.6.

38.2.2

Photos, enregistrements et transcriptions d’ordonnances et de bénédictions

Les ordonnances et les bénédictions sont sacrées. Pour cette raison, personne ne doit prendre de photos ni faire d’enregistrement vidéo des ordonnances, des bénédictions ou des services de baptême.

Une famille peut faire un enregistrement audio et une transcription des bénédictions paternelles. Ces bénédictions sont décrites à la section 18.14.1.

Les bénédictions patriarcales sont transcrites. Pour faciliter ce travail, le patriarche ou son transcripteur fait un enregistrement audio de la bénédiction.

Les autres ordonnances et bénédictions ne doivent être ni enregistrées ni transcrites.

Vous trouverez des renseignements sur la diffusion en ligne des ordonnances à la section 38.2.3.

38.2.3

Diffusion en ligne des ordonnances

Lorsque c’est possible, les personnes qui veulent voir une ordonnance doivent s’efforcer d’y assister en personne. Quand des membres et des amis se réunissent pour une ordonnance, ils ressentent l’influence de l’Esprit et sont en communion les uns avec les autres.

Cependant, lorsqu’un membre de la famille proche n’est pas en mesure d’assister en personne à l’ordonnance, l’évêque ou le président de pieu peut autoriser sa diffusion en ligne. La diffusion en ligne est autorisée, par exemple, lorsque le membre de la famille proche :

  • habite loin ou ne peut pas se déplacer facilement ;

  • souffre de problèmes de santé physique, mentale ou émotionnelle ;

  • est immunodéprimé ou séjourne dans un établissement de santé ou un hôpital ;

  • a besoin d’une interprétation en langue des signes ;

  • fait une mission à plein temps. (L’autorisation du président de mission est requise.)

L’évêque peut autoriser la diffusion en ligne de bénédictions d’enfants, de baptêmes, de confirmations et d’ordinations à la Prêtrise d’Aaron. Le président de pieu peut autoriser la diffusion en ligne d’ordinations à la Prêtrise de Melchisédek et de mises à part de missionnaires.

L’ordonnance de la Sainte-Cène n’est pas diffusée en ligne. Si une réunion de Sainte-Cène est diffusée en direct, la diffusion doit être interrompue pendant l’administration de la Sainte-Cène. L’évêque peut autoriser un prêtre ou un détenteur de la Prêtrise de Melchisédek à administrer la Sainte-Cène à une personne qui ne peut pas assister à la réunion.

La diffusion en ligne d’une ordonnance ne doit pas détourner l’attention de l’Esprit. Généralement, on ne doit utiliser qu’un seul appareil. Il est géré par le spécialiste de la technologie de paroisse ou de pieu. Cet appareil et la personne qui l’utilise ne doivent pas attirer l’attention.

Les diffusions en ligne d’ordonnances doivent être supprimées dans les vingt-quatre heures qui suivent l’ordonnance.

38.2.4

Ordonnances pour les personnes ayant un handicap intellectuel

Lorsqu’on envisage d’accomplir des ordonnances pour une personne qui a un handicap intellectuel, ses parents ou ses tuteurs (le cas échéant) et ses dirigeants s’entretiennent avec elle. À l’aide de la prière, ils prennent en compte le désir et le degré de compréhension de la personne. On ne doit pas refuser d’ordonnance à une personne qui est digne, qui a le désir de la recevoir et qui montre qu’elle est suffisamment responsable de ses actes.

L’évêque consulte son président de pieu s’il se pose des questions sur certaines personnes. Si nécessaire, le président de pieu peut prendre contact avec le bureau de la Première Présidence.

Les personnes dont le handicap ne permet pas qu’elles soient tenues pour responsables de leurs actes sont « sauvé[e]s dans le royaume céleste de Dieu » (Doctrine et Alliances 137:10). Pour cette raison, les ordonnances ne sont ni nécessaires ni accomplies pour elles. La seule exception concerne le scellement aux parents des enfants qui ne sont pas nés dans l’alliance.

Vous trouverez des renseignements sur la façon d’accomplir les ordonnances pour les personnes ayant un handicap intellectuel aux sections suivantes :

38.2.5

Ordonnances et bénédictions accomplies par et pour des personnes ayant un handicap physique

Les personnes ayant un handicap physique, comme la perte d’usage d’un membre, la paralysie ou la surdité, peuvent accomplir et recevoir des ordonnances et des bénédictions. Les dirigeants prennent les dispositions nécessaires pour que ces personnes puissent participer au mieux de leurs capacités. Si les dirigeants ont des questions qu’ils ne peuvent pas résoudre, le président de pieu les transmet au bureau de la Première Présidence.

Les personnes sourdes ou malentendantes peuvent communiquer par la langue des signes lorsqu’elles accomplissent ou reçoivent une ordonnance ou une bénédiction. Un dirigeant de la prêtrise qui supervise une ordonnance s’assure que le bénéficiaire la comprend par l’intermédiaire d’un interprète ou d’une autre façon (voir la section 38.2.1).

38.2.6

Valider ou ratifier des ordonnances

Les renseignements ci-dessous expliquent pourquoi une ordonnance ne serait pas valide. Ils décrivent aussi comment valider ou ratifier l’ordonnance.

Dans certains cas, une ordonnance doit être refaite. Lorsque cela se produit, le greffier enregistre la nouvelle date sur le certificat de membre, même si elle n’est pas dans la continuité des dates des autres ordonnances.

38.2.6.1

Le certificat de membre n’a pas été créé ou l’année est manquante ou incorrecte

À des fins de tenue de registres, une ordonnance n’est pas considérée comme valide si l’année où elle a été accomplie est manquante ou incorrecte sur le certificat de membre. De plus, un baptême n’est pas valide si l’on n’a pas créé de certificat de membre. L’ordonnance peut être validée avec le certificat original qui a été délivré lors de l’accomplissement de l’ordonnance. Avec ce certificat, l’évêque peut autoriser un greffier à mettre à jour le certificat de membre.

Si l’on ne trouve pas le certificat, l’ordonnance peut être validée avec le témoignage de deux personnes qui en ont été témoins. Les deux témoins doivent :

  • avoir été âgés de huit ans ou plus lorsque l’ordonnance a été accomplie ;

  • avoir vu ou entendu l’ordonnance ;

  • être membres inscrits sur les registres de l’Église au moment où ils donnent leur témoignage ;

  • remettre leur témoignage par écrit en spécifiant soit (1) la date complète à laquelle l’ordonnance a été accomplie soit (2) l’année où elle a été accomplie et la personne qui a officié ;

  • signer leur témoignage en présence d’un membre de l’épiscopat ou de la présidence de pieu.

Avec ce témoignage, l’évêque peut autoriser un greffier à créer ou mettre à jour le certificat de membre. Le témoignage écrit peut alors être détruit.

Si l’on ne parvient pas à trouver le certificat ni les témoins, l’ordonnance doit être refaite.

Si le membre a reçu d’autres ordonnances après avoir reçu une ordonnance non valide, ces ordonnances doivent être ratifiées par la Première Présidence. Pour en faire la demande, le président de pieu envoie une lettre au bureau de la Première Présidence.

38.2.6.2

Ordonnances reçues dans le désordre

Une ordonnance n’est pas valide si la personne ne l’a pas reçue dans le bon ordre. Par exemple, la dotation d’un frère n’est pas valide s’il l’a reçue avant d’avoir reçu la Prêtrise de Melchisédek. Toutefois la Première Présidence peut ratifier l’ordonnance. Pour en faire la demande, le président de pieu envoie une lettre au bureau de la Première Présidence.

38.2.6.3

Ordonnances accomplies avant l’âge requis

Une ordonnance n’est pas valide si elle a été accomplie avant l’âge requis. Par exemple, un baptême n’est pas valide s’il a été accompli avant que la personne ait huit ans.

Si aucune autre ordonnance n’a été reçue après l’ordonnance non valide, elle doit être refaite. Si d’autres ordonnances ont été reçues, celles-ci et l’ordonnance non valide doivent être ratifiées par la Première Présidence. Pour en faire la demande, le président de pieu envoie une lettre au bureau de la Première Présidence.

38.2.6.4

Ordonnances accomplies sans l’autorité appropriée

Une ordonnance n’est pas valide si elle a été accomplie par quelqu’un qui n’avait pas l’autorité appropriée de la prêtrise. Par exemple, une confirmation n’est pas valide si elle a été accomplie par quelqu’un qui ne détenait pas la Prêtrise de Melchisédek. De même, elle n’est pas valide si la personne qui l’a accomplie a reçu la Prêtrise de Melchisédek dans le mauvais ordre ou sans autorisation appropriée (voir la section 38.2.6.2 ; voir aussi la section 32.17).

Si aucune autre ordonnance n’a été reçue après l’ordonnance non valide, elle doit être refaite par une personne détenant l’autorité appropriée. Si d’autres ordonnances ont été reçues, celles-ci et l’ordonnance non valide doivent être ratifiées par la Première Présidence. Pour en faire la demande, le président de pieu envoie une lettre au bureau de la Première Présidence. Dans certains cas, la Première Présidence peut demander que les ordonnances soient refaites.

38.2.7

Attribution de nom et bénédiction d’enfant

Vous trouverez des renseignements généraux sur l’attribution d’un nom et la bénédiction d’un enfant à la section 18.6.

38.2.7.1

Bébés très gravement malades

Si un nouveau-né est dans un état de santé critique, un détenteur de la Prêtrise de Melchisédek peut accomplir l’attribution du nom et la bénédiction à l’hôpital ou au foyer. Il n’a pas besoin d’une autorisation de l’évêque. Après avoir donné la bénédiction, il avertit rapidement l’évêque afin qu’un certificat de membre soit établi pour l’enfant.

38.2.7.2

Enfants dont les parents ne sont pas mariés ou ont divorcé

Un enfant peut être béni quand l’évêque obtient l’autorisation verbale des parents ou des tuteurs. L’autorisation n’est pas requise d’un parent ou d’un tuteur qui n’a pas de fondement légal pour s’opposer à la bénédiction.

38.2.7.3

Enfants dont les parents ne sont pas membres de l’Église

Parfois, les parents ou tuteurs d’un enfant demandent que l’enfant soit béni bien qu’eux-mêmes ne soient pas membres de l’Église. Lorsque cela se produit, l’évêque obtient l’autorisation verbale des parents ou des tuteurs. L’autorisation n’est pas requise d’un parent ou d’un tuteur qui n’a pas de fondement légal pour s’opposer à la bénédiction.

L’évêque explique que :

  • un certificat de membre sera établi pour l’enfant ;

  • les membres de la paroisse prendront périodiquement contact avec la famille ;

  • lui ou d’autres dirigeants de paroisse proposeront que l’enfant se prépare à se faire baptiser à l’approche de ses huit ans.

38.2.8

Baptême et confirmation

Vous trouverez des renseignements généraux sur le baptême et la confirmation aux sections 18.7 et 18.8.

38.2.8.1

Personnes ayant un handicap intellectuel

Une personne ayant un handicap intellectuel peut se faire baptiser et confirmer si l’on peut raisonnablement la considérer comme responsable. Elle doit être capable de comprendre et de respecter les alliances du baptême.

L’évêque détient les clés pour le baptême de la personne si elle est :

  • un membre inscrit sur les registres âgé de huit ans ou plus ;

  • âgée de huit ans et au moins l’un de ses parents ou tuteurs est membre de l’Église (voir la section 18.7.1.1).

La personne, ses parents ou tuteurs (le cas échéant) et l’évêque se concertent pour déterminer si elle doit se faire baptiser et confirmer.

Si la personne est un converti potentiel, le président de mission détient les clés pour son baptême (voir la section 18.7.1.2). Dans ce cas, les missionnaires informent le président de mission de la situation. Il consulte la personne et ses parents ou tuteurs (le cas échéant) pour déterminer si elle doit se faire baptiser et confirmer. Si l’évêque connaît bien la personne, le président de mission peut aussi demander son avis.

Les personnes non responsables n’ont pas besoin de se faire baptiser, quel que soit leur âge (voir Doctrine et Alliances 29:46-50 et la section 38.2.4 de ce manuel).

Vous trouverez des renseignements concernant le certificat de membre des personnes qui ne sont pas responsables à la section 33.6.10.

38.2.8.2

Mineurs

Un mineur, tel que défini par la loi locale, peut se faire baptiser lorsque les deux conditions suivantes sont remplies :

  1. Les parents ou les tuteurs légaux donnent leur autorisation. L’autorisation n’est pas requise d’un parent ou d’un tuteur qui n’a pas de fondement légal pour s’opposer au baptême. Les exceptions requièrent l’approbation de la Première Présidence.

    La personne qui fait l’entretien de baptême et de confirmation demande un consentement par écrit si elle estime que cela évitera les malentendus. Dans certains endroits, une autorisation écrite est nécessaire. Les dirigeants de mission et d’interrégion peuvent donner des conseils.

    Les parents ou tuteurs légaux doivent comprendre la doctrine qui sera enseignée à leur enfant. Ils doivent aussi être disposés à soutenir l’enfant pour qu’il contracte et respecte l’alliance du baptême.

  2. La personne qui fait l’entretien discerne si l’enfant comprend l’alliance du baptême. Elle doit avoir l’assurance que l’enfant s’efforcera de respecter cette alliance en obéissant aux commandements, notamment en assistant aux réunions de l’Église.

Si un enfant porte le nom de famille de son beau-père, il peut être baptisé et confirmé avec ce nom. Cela s’applique même s’il n’a pas été officiellement adopté. Cependant, le nom légal de l’enfant, selon la loi ou la coutume locale, devra être enregistré sur le certificat de membre et le certificat de baptême et de confirmation.

38.2.8.3

Personnes mariées

Une personne mariée doit avoir le consentement de son conjoint pour se faire baptiser.

38.2.8.4

Personnes en concubinage

Un couple qui vit ensemble sans être marié doit s’engager à respecter la loi de chasteté avant de pouvoir se faire baptiser. Cela implique notamment d’exercer la foi qui produit le repentir, comme décrit dans Doctrine et Alliances 20:37. Cela implique aussi de ne plus vivre ensemble ou, dans le cas d’un homme et d’une femme, de se marier.

38.2.8.5

Personnes dont le statut de membre de l’Église a été annulé ou qui y ont renoncé

Les personnes dont le statut de membre de l’Église a été annulé ou qui y ont renoncé peuvent être réadmises par le baptême et la confirmation. Elles ne sont pas considérées comme des convertis. Les missionnaires n’ont pas d’entretien avec elles pour le baptême. Vous trouverez des instructions à la section 32.16.

38.2.8.6

Situations qui nécessitent l’autorisation du président de mission ou de la Première Présidence

L’autorisation du président de mission est requise avant qu’une personne puisse se faire baptiser si elle a déjà :

Dans les deux cas, le président de mission a un entretien avec la personne. Si nécessaire, il peut autoriser un de ses conseillers à faire l’entretien. Le président de mission accorde cette autorisation au cas par cas pour chaque entretien. Le conseiller qui a réalisé l’entretien en fait rapport au président de mission, qui peut alors autoriser ou refuser le baptême et la confirmation.

L’autorisation de la Première Présidence est nécessaire pour qu’une personne puisse se faire baptiser si elle :

  • a commis un meurtre (voir la section 38.2.8.7) ;

  • a été reconnue coupable d’un crime de nature sexuelle (voir la section 38.2.8.7) ;

  • est actuellement condamnée avec sursis ou en liberté conditionnelle pour un crime ou délit grave (habituellement puni d’un an de prison ou plus) ou un crime de nature sexuelle (voir la section 38.2.8.7) ;

  • a été impliquée dans la pratique du mariage plural (voir la section 38.2.8.8) ;

  • a eu recours à une opération chirurgicale pour terminer sa transition vers le sexe opposé à celui de sa naissance (voir la section 38.2.8.9).

Si c’est la première fois que la personne demande le baptême, le président de mission s’entretient avec elle. S’il détermine qu’elle est digne et s’il recommande le baptême, il envoie une demande d’approbation à la Première Présidence au moyen de la Documentation pour dirigeants et greffiers.

Si la personne est un ancien membre qui demande sa réadmission, l’évêque et le président de pieu s’entretiennent avec elle. Ils suivent les instructions données à la section 32.16. S’ils déterminent tous les deux que la personne est digne et recommandent le baptême, le président de pieu envoie une demande à la Première Présidence au moyen de la Documentation pour dirigeants et greffiers.

Les demandes envoyées à la Première Présidence doivent inclure tous les détails pertinents notés lors des entretiens.

Voir la section 6.2.3 sur la responsabilité du président de pieu (ou de mission) lors de l’envoi de demandes à la Première Présidence.

38.2.8.7

Personnes inculpées d’un crime

Les personnes inculpées d’un crime ne peuvent pas se faire baptiser avant d’avoir purgé leur peine d’emprisonnement. C’est vrai pour les convertis ainsi que pour les personnes qui demandent leur réadmission.

Les personnes condamnées pour un délit ou pour tout crime de nature sexuelle ne peuvent pas se faire baptiser et confirmer avant la fin de leur période de sursis ou de liberté conditionnelle. Seule la Première Présidence peut autoriser une exception (voir la section 38.2.8.6). Il est recommandé à ces personnes de travailler en étroite collaboration avec les dirigeants locaux de la prêtrise. Elles doivent s’efforcer de faire tout ce qu’elles peuvent pour recevoir l’aide du Sauveur pour devenir dignes du baptême et de la confirmation.

Les missionnaires à plein temps ne doivent pas instruire les personnes en prison.

Une personne déclarée coupable de meurtre ou d’un crime de nature sexuelle ne peut pas se faire baptiser à moins que la Première Présidence n’en donne l’autorisation (voir la section 38.2.8.6). Il en est de même pour une personne qui a confessé avoir commis un meurtre, même si la confession a été faite en privé à un dirigeant de la prêtrise. La notion de meurtre, telle qu’elle est comprise ici, ne concerne pas l’avortement ni les interventions policières ou militaires accomplies dans l’exercice du devoir.

Si c’est la première fois que la personne demande le baptême, le président de mission suit les instructions données à la section 38.2.8.6. Si la personne est un ancien membre qui demande sa réadmission, l’évêque et le président de pieu suivent les instructions de la même section (voir aussi la section 32.16).

38.2.8.8

Adultes impliqués dans la pratique du mariage plural

Un adulte qui a précédemment encouragé, enseigné ou pratiqué le mariage plural doit recevoir l’autorisation de la Première Présidence avant de pouvoir se faire baptiser et confirmer.

Si c’est la première fois que la personne demande le baptême, le président de mission suit les instructions données à la section 38.2.8.6. Si la personne est un ancien membre qui demande sa réadmission, l’évêque et le président de pieu suivent les instructions de la section 38.2.8.6 (voir aussi la section 32.16).

La demande doit décrire la manière dont la personne a été impliquée dans le mariage plural. Elle doit aussi faire état de son repentir et de sa situation familiale actuelle.

38.2.8.9

Personnes s’identifiant comme transgenres

Une personne transgenre peut se faire baptiser et confirmer si elle n’effectue pas d’intervention médicale ou chirurgicale non vitale dans le but d’entreprendre une transition vers le sexe opposé à son sexe biologique de naissance (« réattribution sexuelle »).

Le président de mission tiendra conseil avec la présidence d’interrégion pour aborder les situations individuelles avec sensibilité et amour chrétien.

Une personne qui a effectué une réattribution sexuelle par l’intermédiaire d’une intervention médicale ou chirurgicale non vitale doit avoir l’autorisation de la Première Présidence pour se faire baptiser. Le président de mission peut demander cette autorisation s’il a eu un entretien avec la personne, s’il l’estime digne et s’il peut la recommander pour le baptême. La personne ne pourra pas recevoir la prêtrise, une recommandation pour le temple ou certains appels dans l’Église. Cependant, elle pourra participer dans l’Église d’autres manières.

Vous trouverez de plus amples renseignements à la section 38.6.23.

38.2.9

Ordination à la prêtrise

Vous trouverez des renseignements généraux sur l’ordination à la prêtrise à la section 18.10.

38.2.9.1

Nouveaux membres

Lorsqu’un frère se fait baptiser ou confirmer, il peut être ordonné à un office de la Prêtrise d’Aaron s’il a au moins douze ans avant la fin de l’année. L’évêque a un entretien avec lui peu après sa confirmation, normalement dans la semaine qui suit. Un membre de l’épiscopat le présente à la réunion de Sainte-Cène afin que les membres de la paroisse puissent soutenir l’ordination proposée (voir la section 18.10.3). Il peut alors être ordonné à l’office approprié :

  • diacre, s’il a douze ou treize ans avant la fin de l’année ;

  • instructeur, s’il a quatorze ou quinze ans avant la fin de l’année ;

  • prêtre, s’il a seize ans ou plus avant la fin de l’année ; s’il a dix-neuf ans ou plus, il est aussi considéré comme un ancien potentiel (voir la section 38.2.9.3).

Un nouveau membre peut recevoir la Prêtrise de Melchisédek et être ordonné ancien lorsqu’il :

  • a 18 ans ou plus ;

  • a été prêtre (aucun délai n’est requis) ;

  • a une compréhension suffisante de l’Évangile ;

  • a montré qu’il était digne.

Les frères nouvellement baptisés ne sont pas ordonnés le jour où ils sont baptisés ou confirmés. Ils doivent d’abord avoir un entretien avec l’évêque et être soutenus par les membres de la paroisse.

Il ne faut pas retarder le baptême d’un membre de la famille pour attendre que le père puisse recevoir la prêtrise et accomplir le baptême lui-même.

38.2.9.2

Jeunes gens dont les parents ne sont pas mariés ou ont divorcé

Un jeune homme peut être ordonné aux différents offices de la Prêtrise d’Aaron lorsque l’évêque obtient l’autorisation verbale des parents ou des tuteurs. L’autorisation n’est pas requise d’un parent ou d’un tuteur qui n’a pas de fondement légal pour s’opposer à l’ordination.

Si le jeune homme porte le nom de famille de son beau-père, il peut être ordonné avec ce nom. Cela s’applique même s’il n’a pas été officiellement adopté. Toutefois le nom légal du jeune homme tel qu’il est défini par la loi ou la coutume locale doit figurer sur le certificat d’ordination.

38.2.9.3

Anciens potentiels

Un ancien potentiel est un frère de l’Église âgé de dix-neuf ans ou plus qui ne détient pas la Prêtrise de Melchisédek. Les frères mariés qui ont moins de dix-neuf ans et qui ne détiennent pas la Prêtrise de Melchisédek sont également anciens potentiels.

Sous la direction de l’évêque, la présidence du collège des anciens travaille en étroite collaboration avec les anciens potentiels pour les aider à se préparer à recevoir la Prêtrise de Melchisédek. Si l’ancien potentiel n’est pas encore prêtre, il doit être ordonné prêtre dès qu’il en est digne. Il n’a pas besoin d’être préalablement ordonné diacre ou instructeur. Il peut être ordonné ancien quand il a acquis une compréhension suffisante de l’Évangile et prouvé sa dignité. L’évêque et le président de pieu ont un entretien avec lui pour prendre cette décision (voir la section 31.2.6).

Vous trouverez de plus amples renseignements sur la façon d’aider les anciens potentiels à se préparer à recevoir la Prêtrise de Melchisédek à la section 8.4.

38.2.9.4

Frères ayant changé de paroisse au cours de l’année passée

Parfois, un frère qui réside depuis moins d’un an dans une paroisse doit ou désire être ordonné à un office de la Prêtrise de Melchisédek. Dans ce cas, l’évêque ou un conseiller désigné prend contact avec son évêque précédent pour lui demander s’il y a des questions de dignité à prendre en considération. Si le conseiller apprend l’existence de renseignements confidentiels, il met fin à la conversation puis informe l’évêque de la situation. L’évêque prend alors lui-même contact avec l’évêque précédent avant de s’entretenir avec le membre.

38.2.9.5

Frères de paroisses de jeunes adultes seuls et de paroisses d’adultes seuls

Les frères dignes âgés de dix-huit ans et plus dans les paroisses de jeunes adultes seuls et les paroisses d’adultes seuls doivent être ordonnés anciens. Les frères qui ne sont pas ordonnés anciens sont affiliés au collège des anciens comme anciens potentiels.

38.2.9.6

Militaires stationnés dans des régions en guerre ou reculées

Un militaire a normalement un entretien et est ordonné dans la paroisse où se trouve son certificat de membre. Cependant cela peut ne pas être possible si le militaire est en mer pendant une période prolongée ou s’il se trouve dans une région en guerre ou isolée. Dans ces cas-là, il rencontre son chef de groupe de membres militaires. Si le chef de groupe estime que le militaire est prêt à être ordonné, il fait une recommandation écrite à l’officier président de l’unité de l’Église qui supervise le groupe de membres militaires. (S’il n’y a pas d’unité de l’Église, il en fait la recommandation à la présidence d’interrégion.) Ce dirigeant prend contact avec l’évêque de la paroisse d’origine du militaire pour attester de la dignité de celui-ci.

Pour l’ordination aux offices de la Prêtrise d’Aaron, l’officier président peut autoriser le chef de groupe ou un aumônier saint des derniers jours à avoir un entretien avec le frère et à superviser l’ordination. Pour l’ordination à l’office d’ancien, le président de pieu, le président de mission ou la présidence d’interrégion peut autoriser un aumônier saint des derniers jours à avoir un entretien avec le frère et à superviser l’ordination. Toutes les ordinations doivent être soutenues ou ratifiées comme expliqué à la section 18.10.3.

38.2.9.7

Frères ayant un handicap intellectuel

Lorsqu’un membre masculin de l’Église a un handicap intellectuel, ses parents (le cas échéant) et l’évêque s’entretiennent avec lui pour savoir s’il doit recevoir la prêtrise. Ils prennent en compte ses désirs et vérifient qu’il a une compréhension élémentaire de la prêtrise et de ses responsabilités.

On doit aider les détenteurs de la prêtrise ayant un handicap de ce genre afin qu’ils puissent remplir leurs devoirs de la prêtrise de manière aussi complète que possible.

38.2.9.8

Frères réadmis par le baptême et la confirmation

Lorsqu’un homme qui n’était pas précédemment doté est réadmis dans l’Église par le baptême et la confirmation, il peut être ordonné immédiatement après. Il est ordonné à l’office de la prêtrise qu’il détenait lorsque son statut de membre a été annulé ou qu’il y a renoncé.

Si l’homme était précédemment doté, il n’est pas ordonné à un office de la prêtrise. Au lieu de cela, il est rétabli à son ancien office par l’ordonnance de la restitution des bénédictions.

Vous trouverez davantage d’instructions à la section 32.17.

38.2.9.9

Personnes s’identifiant comme transgenres

Un membre qui a effectué une intervention médicale ou chirurgicale non vitale dans le but d’entreprendre une transition vers le sexe opposé à son sexe biologique de naissance (« réattribution sexuelle ») ne peut pas recevoir ni exercer la prêtrise. Un membre qui a effectué une transition sociale vers le sexe opposé à son sexe biologique de naissance ne peut pas non plus recevoir ni exercer la prêtrise.

Les présidents de pieu doivent tenir conseil avec la présidence d’interrégion sur la manière d’aborder les situations individuelles avec sensibilité et amour chrétien.

Un membre masculin de l’Église digne qui n’entreprend pas de transition médicale, chirurgicale ou sociale vers le sexe opposé à son sexe biologique de naissance peut recevoir et exercer la prêtrise.

Vous trouverez de plus amples renseignements à la section 38.6.23.

38.2.10

Bénédictions patriarcales

Pour de plus amples renseignements sur les bénédiction patriarcales, consultez :

  • la section 18.17 de ce manuel ;

  • les Renseignements et suggestions pour les patriarches ;

  • la Réunion mondiale de formation des dirigeants : Le patriarche.

38.2.10.1

Membres ayant un handicap intellectuel

Lorsqu’un membre masculin de l’Église a un handicap intellectuel, ses parents (le cas échéant) et l’évêque s’entretiennent avec lui pour savoir s’il doit recevoir sa bénédiction patriarcale. Ils prennent en considération les désirs du membre et vérifient sa capacité élémentaire à comprendre la bénédiction. Un membre de l’épiscopat peut alors délivrer une recommandation pour une bénédiction patriarcale. Les instructions à ce sujet sont données à la section 18.17.

38.2.10.2

Missionnaires

Une bénédiction patriarcale peut être une source de force spirituelle pour un missionnaire. Si possible, les missionnaires doivent recevoir leur bénédiction patriarcale avant de commencer leur service missionnaire. Lorsque cela n’est pas possible, ils peuvent recevoir une bénédiction patriarcale pendant la mission. Le président de mission a un entretien avec le missionnaire et prépare une recommandation pour une bénédiction patriarcale. Les instructions à ce sujet sont données à la section 18.17.

Pendant son séjour au centre de formation des missionnaires (CFM), un missionnaire ne pourra recevoir sa bénédiction patriarcale que si toutes les conditions suivantes sont réunies :

  • le missionnaire vient d’une région où aucun patriarche ne peut lui donner une bénédiction dans sa langue maternelle ;

  • le missionnaire servira dans une mission où aucun patriarche ne peut lui donner une bénédiction dans sa langue maternelle ;

  • un patriarche à proximité du centre de formation des missionnaires peut donner une bénédiction dans la langue maternelle du missionnaire.

38.2.10.3

Membres entrant dans l’armée

Une bénédiction patriarcale peut être une source de force spirituelle pour un membre militaire. Si possible, un membre digne doit recevoir sa bénédiction patriarcale avant de se présenter aux autorités militaires.

Si ce n’est pas possible, le membre peut recevoir sa bénédiction patriarcale après son affectation définitive. Un membre de l’épiscopat local a un entretien avec le membre et prépare une recommandation pour une bénédiction patriarcale. Les instructions à ce sujet sont données à la section 18.17.

Pour obtenir de plus amples renseignements, le président de pieu peut prendre contact avec le bureau du Collège des douze apôtres en écrivant à Q12Patriarchs@ChurchofJesusChrist.org.

38.2.10.4

Membres vivant en dehors du pieu du patriarche

Un membre reçoit normalement une bénédiction patriarcale du patriarche de son pieu. Cependant, il peut recevoir une bénédiction du patriarche d’un autre pieu si :

  • il est descendant direct du patriarche (enfant, petit-enfant ou arrière-petit-enfant) par la naissance ou l’adoption ;

  • il vit dans un pieu qui n’a pas de patriarche en activité ;

  • il vit dans un district ;

  • il ne parle pas la même langue que le patriarche de son pieu et le patriarche d’un pieu voisin parle sa langue.

Dans chacun de ces cas, un membre de l’épiscopat ou le président de branche a un entretien avec le membre comme décrit à la section 18.17. Un membre de la présidence de pieu du patriarche et de la présidence de pieu ou de mission du bénéficiaire doit approuver la recommandation par l’intermédiaire du Système de gestion des bénédictions patriarcales.

38.2.10.5

Traduction des bénédictions patriarcales

L’Esprit et la signification d’une bénédiction patriarcale sont difficiles à communiquer dans une traduction. Pour cette raison, les membres doivent recevoir leur bénédiction dans la langue qu’ils comprennent le mieux. L’Église ne fournit pas de traduction écrite des bénédictions patriarcales.

Il n’est pas recommandé aux membres de traduire les bénédictions patriarcales. Cependant, parfois, un membre a besoin que sa bénédiction le soit dans une langue qu’il comprend. Le membre peut trouver un membre de l’Église digne et de confiance pour effectuer la traduction. Le membre doit choisir un traducteur compétent qui comprend la nature spirituelle et la confidentialité de la bénédiction. Les traductions des bénédictions ne sont pas conservées au siège de l’Église.

Le président de pieu peut demander la transcription en braille d’une bénédiction patriarcale. Il prend contact avec le bureau du Collège des douze apôtres à Q12Patriarchs@ChurchofJesusChrist.org.

38.2.10.6

Interprétation des bénédictions patriarcales en langue des signes

Si un membre est sourd ou malentendant, sa bénédiction patriarcale peut être interprétée en langue des signes. Le membre trouve un interprète. Il est préférable que cette personne soit un membre de l’Église digne et de confiance qui comprend l’importance doctrinale de la bénédiction patriarcale. Cependant, lorsqu’on ne trouve pas de membre de l’Église, une autre personne compétente peut assurer l’interprétation.

38.2.10.7

Deuxième bénédiction patriarcale

Dans de très rares situations, un membre digne peut demander une deuxième bénédiction patriarcale. Cependant, cela n’est pas recommandé et la demande peut ne pas être approuvée. Si le membre a une raison importante de faire une telle demande, il en discute avec l’évêque. Si l’évêque estime qu’une deuxième bénédiction est nécessaire, il prépare une recommandation pour une bénédiction patriarcale. Les instructions à ce sujet sont données à la section 18.17.

Le président de pieu a ensuite un entretien avec le membre et lit avec lui la bénédiction d’origine. S’il pense qu’une deuxième bénédiction est nécessaire, il demande l’approbation du bureau du Collège des douze apôtres à Q12Patriarchs@ChurchofJesusChrist.org.

Le président de pieu informe le bénéficiaire et le patriarche de la décision du bureau du Collège des douze apôtres. Si la demande est approuvée, le président de pieu approuve la recommandation dans le système de gestion des bénédictions patriarcales. Le président de pieu informe le bénéficiaire que la deuxième bénédiction remplace la bénédiction d’origine. Le patriarche peut ensuite donner une deuxième bénédiction patriarcale.

38.3

Mariage civil

Les dirigeants de l’Église recommandent aux membres de se qualifier pour le mariage au temple et d’être scellés dans le temple. Si la loi locale le permet, les dirigeants de l’Église peuvent célébrer un mariage civil dans les situations suivantes :

  • le couple prévoit de se marier au temple, mais le mariage au temple n’est pas reconnu légalement ;

  • le couple va se marier au temple, mais le mariage civil permet aux parents ou à des membres de la famille immédiate d’être présents ;

  • l’accès à un temple n’est pas possible durant une longue période ;

  • le couple ne prévoit pas de se marier au temple.

Un mariage civil est valide aussi longtemps que le couple est en vie. Il ne perdure pas au-delà de la condition mortelle.

Un mariage civil doit être accompli conformément aux lois du lieu où le mariage est célébré.

Le mariage civil et la cérémonie religieuse qui lui est associée ne doivent pas être accomplis le jour du sabbat. Ils ne doivent pas non plus avoir lieu à des horaires inhabituels.

L’évêque consulte son président de pieu s’il a des questions sur le mariage civil auxquelles cette section ne répond pas. Le président de pieu peut poser des questions au bureau de la Première Présidence.

38.3.1

Qui peut célébrer un mariage civil ?

Si la loi locale le permet, les officiers de l’Église en service suivants peuvent, dans le cadre de leur appel, célébrer une cérémonie de mariage civil :

  • Président de mission

  • Président de pieu

  • Président de district

  • Évêque

  • Président de branche

Ces officiers ne peuvent célébrer qu’un mariage civil entre un homme et une femme. Toutes les conditions suivantes doivent aussi être réunies :

  • La mariée ou le marié est membre de l’Église ou sa date de baptême est fixée.

  • Le certificat de membre de la mariée ou du marié se trouve, ou se trouvera après son baptême, dans l’unité que l’officier préside.

  • L’officier de l’Église est légalement autorisé à officier lors d’un mariage civil dans la juridiction où le mariage aura lieu.

Les aumôniers saints des derniers jours en service actif dans l’armée peuvent célébrer des mariages civils sans autorisation préalable.

Les aumôniers affectés à des unités de réserve ou à la Garde nationale doivent recevoir l’autorisation préalable de la division des relations militaires et des services d’aumônerie de l’Église pour célébrer un mariage civil. Vous trouverez ses coordonnées à la section 38.9.10.

Les aumôniers non militaires qui servent dans les institutions suivantes doivent recevoir l’autorisation préalable de la division des relations militaires et des services d’aumônerie de l’Église pour célébrer un mariage civil :

  • Hôpitaux

  • Maisons de retraite

  • Centres de soins palliatifs

  • Prisons

  • Gardes-frontière

  • Police ou pompiers

Les aumôniers à la retraite ne sont pas autorisés à célébrer des mariages civils en qualité d’aumôniers.

Les dirigeants de l’Église ou les aumôniers qui célèbrent des mariages dans le cadre de leur appel ou de leur fonction doivent suivre les directives de cette section. Ils se conformeront également à toutes les exigences légales.

Les aumôniers saints des derniers jours ne sont pas considérés comme officiers détenant un poste de présidence dans l’Église sauf s’ils sont présidents de pieu, évêques ou présidents de branche. Lorsqu’un aumônier qui n’est pas un officier président de l’Église célèbre un mariage civil, il le fait en tant que représentant de l’État ou de l’organisation civile dans laquelle il sert. Ainsi, la formulation de la cérémonie du mariage civil qu’il utilise est légèrement différente, comme indiqué à la section 38.3.6.

Les aumôniers saints des derniers jours ne peuvent célébrer qu’un mariage civil entre un homme et une femme.

Les officiers et les aumôniers de l’Église qui célèbrent des mariages civils pour les membres de l’Église doivent fournir les renseignements nécessaires au greffier de paroisse ou de branche. Le greffier met à jour les certificats de membre.

Un officier ou un aumônier de l’Église qui célèbre des mariages civils en vertu de sa fonction dans l’Église ne peut pas accepter d’honoraires.

38.3.2

Mariage civil pour les membres d’autres unités

Un officier de l’Église n’est autorisé à célébrer le mariage de membres de l’Église que lorsque le certificat de membre de la mariée ou du marié se trouve dans l’unité qu’il préside (voir la section 38.3.1). Une exception est faite pour les aumôniers saints des derniers jours et les officiers de l’Église qui sont représentants du gouvernement.

38.3.3

Mariage civil pour les personnes qui ne sont pas membres de l’Église

Un officier de l’Église ne peut pas célébrer de mariage lorsque ni la mariée ni le marié n’est membre de l’Église sauf si au moins l’un des conjoints a fixé une date de baptême. Une exception est faite pour les aumôniers saints des derniers jours et les officiers de l’Église qui sont représentants du gouvernement.

38.3.4

Mariage civil célébré dans un bâtiment de l’Église

Une cérémonie de mariage peut avoir lieu dans un bâtiment de l’Église si elle ne perturbe pas le calendrier des activités ordinaires de celle-ci. Le mariage ne doit être organisé ni le jour de sabbat ni le lundi soir. Un mariage célébré dans un bâtiment de l’Église doit être empreint de simplicité et de dignité. La musique doit être sacrée, révérencieuse et joyeuse.

Le mariage peut être célébré dans la salle de culte, la salle culturelle ou une autre salle adaptée. La réception ne doit pas avoir lieu dans la salle de culte à moins qu’elle ne serve aussi de salle polyvalente. Le mariage doit être conforme aux directives sur l’utilisation du bâtiment de l’Église (voir la section 35.5.3).

L’Église ne permet pas que ses églises ou ses biens soient utilisés pour des activités quelconques en lien avec des mariages homosexuels, polygames, illégaux ou qui ne sont pas en accord avec la doctrine ou les règles de l’Église.

Dans de rares cas, l’évêque peut autoriser l’utilisation d’un bâtiment de l’Église pour un mariage accompli par quelqu’un qui n’est pas officier de l’Église ou pour des personnes qui ne sont pas membres de l’Église. Il doit d’abord consulter le président de pieu. Il consulte la personne qui officiera pour s’assurer qu’elle comprend les directives de cette section. Un membre du conseil de pieu ou de paroisse est présent afin de veiller à l’utilisation appropriée et au soin du bâtiment.

L’évêque peut autoriser la diffusion en direct par Internet d’un mariage célébré dans un bâtiment de l’Église (voir la section 29.7).

38.3.5

Mariage civil devant être célébré par un officier d’état civil ou dans un lieu public

Dans certains endroits, la loi requiert que la cérémonie de mariage soit célébrée par un officier d’état civil. Dans d’autres, elle exige que la cérémonie ait lieu dans un bâtiment public ou un autre endroit public. Dans ces situations, un officier de la prêtrise autorisé peut diriger une brève réunion religieuse après le mariage civil. Au cours de cette réunion, il prodigue des conseils au couple.

38.3.6

Cérémonie de mariage civil

Le mariage est sacré et doit être honoré en tant que tel et empreint de dignité. Le mariage de membres de l’Église accompli en dehors du temple doit refléter un esprit d’engagement et de joie.

Sauf indication contraire, les renseignements de cette section s’appliquent aux aumôniers saints des derniers jours ainsi qu’aux officiers de l’Église.

Avant de célébrer un mariage civil, un officier de l’Église peut s’entretenir avec le couple sur la nature sacrée des vœux de mariage. Il peut apporter d’autres conseils selon l’inspiration de l’Esprit.

Lorsqu’il célèbre le mariage civil, l’officier de l’Église s’adresse au couple et dit : « Veuillez vous prendre par la main droite. » Il dit ensuite : « [Prénoms et nom du marié] et [prénoms et nom de la mariée], vous vous êtes pris par la main droite en signe des vœux que vous allez maintenant faire en présence de Dieu et de ces témoins. » (Le couple peut choisir ou désigner ces témoins à l’avance.)

L’officier s’adresse ensuite au marié et demande : « [Prénoms et nom du marié], voulez-vous prendre [prénoms et nom de la mariée] pour épouse légitime et promettez-vous solennellement et de votre plein gré, qu’en tant que compagnon et époux légitime, vous vous attacherez à elle et à personne d’autre, observerez toutes les lois, toutes les responsabilités et toutes les obligations relatives aux liens sacrés du mariage, et l’aimerez, l’honorerez et la chérirez toute votre vie ? »

Le marié répond : « Oui » ou « Je le veux. »

L’officier de l’Église s’adresse ensuite à la mariée et demande : « [Prénoms et nom de la mariée], voulez-vous prendre [prénoms et nom du marié] pour époux légitime et promettez-vous solennellement et de votre plein gré, qu’en tant que compagne et épouse légitime, vous vous attacherez à lui et à personne d’autre, observerez toutes les lois, toutes les responsabilités et toutes les obligations relatives aux liens sacrés du mariage et l’aimerez, l’honorerez et le chérirez toute votre vie ? »

La mariée répond : « Oui » ou « Je le veux. »

L’officier s’adresse alors au couple et dit : « En vertu de l’autorité légale dont je suis investi en tant qu’ancien de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, je vous déclare [nom du marié] et [nom de la mariée], mari et femme, légalement et légitimement mariés jusqu’à ce que la mort vous sépare. »

(Autre formulation pour un aumônier qui ne sert pas en tant qu’officier président de l’Église : « En vertu de l’autorité légale dont je suis investi en tant qu’aumônier de [nom de l’organisation militaire ou civile], je vous déclare [nom du marié] et [nom de la mariée], mari et femme, légalement et légitimement mariés jusqu’à ce que la mort vous sépare. »)

« Que Dieu bénisse votre union afin que vous ayez de la joie grâce à votre postérité et une longue vie de bonheur ensemble. Puisse-t-il vous aider à respecter les vœux que vous avez faits. J’invoque ces bénédictions sur vous, au nom du Seigneur Jésus-Christ. Amen. »

L’invitation du mari et de la femme à s’embrasser est facultative et dépend des normes culturelles du couple.

38.4

Règles en matière de scellement

Lorsqu’ils reçoivent des ordonnances du temple, les membres de l’Église contractent des alliances sacrées avec Dieu. Les ordonnances de scellement effectuées dans le temple unissent les familles pour l’éternité dans la mesure où les membres s’efforcent d’honorer les alliances qu’ils contractent lorsqu’ils reçoivent l’ordonnance. Les ordonnances de scellement comprennent :

  • le scellement du mari et de la femme ;

  • le scellement d’enfants à leurs parents.

Les personnes qui respectent leurs alliances conserveront les bénédictions personnelles conférées par le scellement. C’est vrai même si le conjoint rompt les alliances ou n’est plus engagé dans le mariage.

Les enfants fidèles qui sont scellés à leurs parents ou sont nés dans l’alliance conservent la bénédiction de la filiation éternelle. Cela est vrai même si leurs parents annulent le scellement du mariage, voient leur statut de membre de l’Église annulé ou y renoncent.

Il est recommandé aux membres qui s’interrogent sur la nature éternelle de l’ordonnance de scellement, et sur les relations familiales et conjugales qui y sont associées, de faire confiance au Seigneur et de rechercher son réconfort.

Les membres doivent consulter leur évêque s’ils ont des questions sur les règles de scellement auxquelles cette section ne répond pas. L’évêque prend contact avec le président de pieu s’il a des questions. Les présidents de pieu peuvent prendre contact avec la présidence du temple de leur secteur, la présidence d’interrégion ou le bureau de la Première Présidence s’ils ont des questions.

38.4.1

Scellement d’un homme et d’une femme

Demande

Section

Demande

Je me suis marié(e) civilement et je veux être scellé(e) à mon conjoint.

Section

38.4.1.1

Demande

Je suis divorcé(e) d’un conjoint précédent et je veux être scellé(e) à mon conjoint actuel.

Section

38.4.1.2

Demande

Mon conjoint à qui j’ai été scellé(e) est décédé. À qui puis-je maintenant être scellé(e) ?

Section

38.4.1.3

Demande

Je dois faire une demande d’annulation de scellement ou d’autorisation de scellement.

Section

38.4.1.4

Demande

Je dois faire lever une restriction concernant le scellement au temple.

Section

38.4.1.5

Demande

Mon conjoint et moi avons été mariés au temple pour le temps seulement. Pouvons-nous être scellés l’un à l’autre ?

Section

38.4.1.6

Demande

À qui les membres décédés de ma famille peuvent-ils être scellés ?

Section

38.4.1.7

Demande

En quoi mon divorce affecte-t-il mon scellement ?

Section

38.4.1.8

Demande

Quels sont les effets de l’annulation d’un scellement ?

Section

38.4.1.9

Demande

Comment la renonciation à mon statut de membre de l’Église ou l’annulation de ce statut influe-t-elle sur mon scellement ?

Section

38.4.1.10

38.4.1.1

Scellement de membres vivants après un mariage civil

Un homme et une femme mariés civilement peuvent être scellés au temple dès que les circonstances le permettent si les conditions suivantes sont remplies :

  • tous deux sont membres de l’Église depuis au moins un an (voir les sections 27.3.1 et 27.2.1) ;

  • ils sont prêts et dignes.

Lorsque les dirigeants de la prêtrise délivrent une recommandation pour le temple pour le scellement d’un couple, ils s’assurent que le mariage civil est juridiquement valide. Voir les sections 26.3 et 27.3.

38.4.1.2

Scellement de membres vivants après un divorce

Femmes. Une femme vivante ne peut être scellée qu’à un seul mari à la fois. Si son mari et elle ont été scellés et ont divorcé plus tard, elle doit recevoir l’annulation de ce scellement avant d’être scellée de son vivant à un autre homme (voir la section 38.4.1.4).

Une femme en vie qui n’est actuellement ni mariée ni scellée à un autre homme peut être scellée à un mari décédé dont elle a précédemment divorcé. Elle doit d’abord recevoir le consentement signé de la veuve de son ex-mari (s’il y en a une).

Vous trouverez au chapitre 28 des renseignements concernant l’accomplissement d’ordonnances en faveur d’un conjoint décédé.

Hommes. Si un homme et une femme ont été scellés et ont divorcé plus tard, l’homme doit recevoir une autorisation de scellement avant d’être scellé à une autre femme (voir la section 38.4.1.4). L’autorisation de scellement est nécessaire même si (1) le scellement précédent a été annulé ou (2) la femme précédente est décédée.

Une autorisation de scellement n’est nécessaire que si un homme est divorcé de la dernière femme qui lui a été scellée. Par exemple, si un homme reçoit une autorisation de scellement pour être scellé à une deuxième femme après un divorce, et si sa deuxième femme meurt, il n’a pas besoin d’une autorisation de scellement pour être de nouveau scellé.

Un homme en vie peut être scellé à une femme décédée dont il a précédemment divorcé. Pour ce faire, il doit d’abord recevoir le consentement signé du veuf de son ex-femme (s’il y en a un) et il doit également recevoir le consentement écrit de sa femme actuelle s’il est marié.

Vous trouverez des renseignements concernant l’accomplissement d’ordonnances en faveur d’un conjoint décédé au chapitre 28.

38.4.1.3

Scellement de membres vivants après le décès du conjoint

Femmes. Si un mari et sa femme ont été scellés et que le mari meurt, la femme ne peut pas être scellée à un autre homme à moins qu’elle ne reçoive l’annulation du premier scellement (voir la section 38.4.1.4).

Une femme en vie qui n’est ni mariée ni scellée à un autre homme peut être scellée à un mari décédé. Si le mariage a pris fin par un divorce, voir la section 38.4.1.2.

Une femme en vie et mariée à un autre homme ne peut être scellée à un mari décédé sans l’autorisation de la Première Présidence.

Vous trouverez des renseignements concernant l’accomplissement d’ordonnances en faveur d’un conjoint décédé au chapitre 28.

Hommes. Si un mari et sa femme ont été scellés et que la femme meurt, l’homme peut être scellé à une autre femme si celle-ci n’est pas déjà scellée à un autre homme. Dans ce cas, l’homme n’a pas besoin d’une autorisation de scellement de la Première Présidence à moins qu’il n’ait divorcé de sa femme précédente avant qu’elle ne décède (voir la section 38.4.1.2).

Un homme vivant peut être scellé à une épouse décédée. Si le mariage a pris fin par un divorce, voir la section 38.4.1.2. Si l’homme est marié, il doit recevoir le consentement écrit de son épouse actuelle avant d’être scellé à une épouse décédée.

Vous trouverez des renseignements concernant l’accomplissement d’ordonnances en faveur d’un conjoint décédé au chapitre 28.

38.4.1.4

Demande d’annulation de scellement ou d’autorisation de scellement

Vous trouverez des renseignements sur le scellement des membres vivants après un divorce à la section 38.4.1.2. Vous trouverez des renseignements concernant le scellement de membres vivants après le décès du conjoint à la section 38.4.1.3.

Les membres, hommes et femmes, peuvent demander une annulation de scellement même s’ils ne se préparent pas à être scellés à un autre conjoint. Un membre de l’Église de sexe masculin doit recevoir une autorisation de scellement pour être scellé à une autre femme après un divorce.

La procédure pour demander une annulation de scellement ou une autorisation de scellement est décrite ci-dessous.

  1. Le membre exprime la demande à son évêque.

  2. L’évêque s’assure que :

    1. le divorce a été prononcé ;

    2. le membre respecte toutes les obligations légales concernant la pension alimentaire pour les enfants et l’ex-conjoint, liées au divorce.

  3. Si l’évêque recommande que l’annulation de scellement ou l’autorisation de scellement soit accordée :

    1. il remplit une demande à la Première Présidence pour le membre au moyen de la Documentation pour dirigeants et greffiers (LCR). Les dirigeants qui n’ont pas accès au LCR utilisent un exemplaire papier du formulaire de demande à la Première Présidence. Ce formulaire est disponible auprès du bureau des registres confidentiels du siège de l’Église ;

    2. il envoie la demande au président de pieu.

  4. Le président de pieu rencontre le membre. Il s’assure que :

    1. le divorce a été prononcé ;

    2. le membre respecte toutes les obligations légales concernant la pension alimentaire pour les enfants et l’ex-conjoint, liées au divorce.

  5. Si le président de pieu recommande que l’annulation ou l’autorisation de scellement soit accordée, il envoie la demande au siège de l’Église au moyen du LCR. Voir la section 6.2.3 concernant la responsabilité du président de pieu lors de l’envoi de demandes à la Première Présidence.

  6. Si la demande est approuvée, la Première Présidence fournit une lettre stipulant que l’annulation de scellement ou l’autorisation de scellement a été accordée.

  7. Après avoir reçu la lettre, le membre peut fixer un rendez-vous pour un scellement au temple. Il présente cette lettre au temple.

Voir la section 38.4.1.9.

38.4.1.5

Levée d’une restriction concernant le scellement au temple

Une personne qui commet l’adultère alors qu’elle est mariée à un conjoint auquel elle a été scellée ne peut pas être scellée à la personne avec qui elle a commis l’adultère sans autorisation préalable de la Première Présidence.

Un couple peut demander cette autorisation après avoir été marié depuis au moins cinq ans. La procédure pour demander la levée d’une restriction concernant le scellement au temple est décrite ci-dessous.

  1. Le couple rencontre son évêque et son président de pieu.

  2. Si ces dirigeants considèrent que la restriction doit être levée, ils adressent chacun une lettre à la Première Présidence avec leurs recommandations. Leurs lettres doivent décrire la dignité des demandeurs de se rendre au temple et la stabilité de leur mariage depuis au moins cinq ans. Voir la section 6.2.3 concernant la responsabilité du président de pieu lors de l’envoi de demandes à la Première Présidence.

  3. Le couple doit aussi adresser une demande par écrit à la Première Présidence.

  4. Le président de pieu envoie toutes ces lettres à la Première Présidence. Il peut y joindre une demande d’annulation de scellement ou d’autorisation de scellement (voir la section 38.4.1.4).

  5. Si la demande est approuvée, la Première Présidence envoie une lettre stipulant que la restriction concernant le scellement au temple a été levée.

  6. Après avoir reçu la lettre, le couple peut fixer un rendez-vous pour être scellé. Il présente cette lettre au temple.

38.4.1.6

Scellement après un mariage au temple pour le temps seulement

Un couple qui a été marié au temple pour le temps seulement n’est habituellement pas scellé plus tard. Pour que ce scellement puisse se produire, la femme doit auparavant recevoir, de la Première Présidence, l’annulation de son scellement précédent. Si l’évêque et le président de pieu estiment tous les deux qu’une annulation est justifiée, le président de pieu envoie une demande à la Première Présidence au moyen de la Documentation pour dirigeants et greffiers. Voir la section 6.2.3 concernant la responsabilité du président de pieu lors de l’envoi de demandes à la Première Présidence.

Les mariages au temple pour le temps seulement ne sont plus accomplis (voir la section 27.3.3).

38.4.1.7

Scellement de personnes décédées

Cette section concerne le scellement de personnes décédées à des conjoints également décédés. Si l’un des conjoints est toujours en vie, voir la section 38.4.1.3.

Femmes décédées. Une femme décédée peut être scellée à tous les hommes auxquels elle a été légalement mariée durant sa vie. Le tableau suivant indique quand ces scellements peuvent avoir lieu.

Elle n’a pas été scellée à un mari durant sa vie

Elle peut être scellée à tous les hommes vivants ou décédés auxquels elle a été mariée durant sa vie. Si l’homme est vivant, sa femme (s’il est marié) doit donner son consentement écrit. Si l’homme est décédé, sa veuve (le cas échéant) doit donner son consentement écrit.

Elle a été scellée à un mari durant sa vie

Elle peut être scellée à d’autres hommes auxquels elle a été mariée une fois que tous ses maris sont décédés. Cela inclut les anciens maris dont elle a divorcé. Toutes les veuves de ces hommes (s’il y en a) doivent donner leur consentement écrit.

Hommes décédés. On peut sceller à un homme décédé toutes les femmes avec lesquelles il a été légalement marié de son vivant si (1) elles sont décédées ou (2) si elles sont vivantes et ne sont pas scellées à un autre homme.

Le cas échéant, un homme veuf doit donner son consentement écrit avant que sa femme décédée ne soit scellée à un homme décédé auquel elle avait été mariée de son vivant.

Conjoints décédés qui avaient divorcé. Les couples décédés qui ont divorcé peuvent être scellés par procuration afin que leurs enfants leur soient scellés. Consultez la section 28.3.5 si, au moment de son décès, le statut de membre de l’Église du mari ou de la femme avait été annulé ou si l’un ou l’autre y avait renoncé et n’avait pas été rebaptisé.

L’autorisation de la Première Présidence est requise avant le scellement d’un couple décédé qui avait obtenu une annulation de son scellement de son vivant.

38.4.1.8

Effets du divorce

Si un couple a été scellé et a divorcé plus tard, les bénédictions de ce scellement restent en vigueur pour les personnes dignes à moins que le scellement ne soit annulé (voir les sections 38.4.1.4 et 38.4.1.9). Un membre qui reste fidèle aux alliances du temple recevra toutes les bénédictions promises dans le temple, même si son conjoint a rompu ses alliances ou n’est plus engagé dans le mariage.

Vous trouverez des renseignements concernant les enfants nés après un divorce à la section 38.4.2.1.

38.4.1.9

Effets de l’annulation de scellement

Une fois que l’annulation de scellement a été approuvée par la Première Présidence, les bénédictions liées à ce scellement ne sont plus en vigueur. Les dirigeants de la prêtrise parlent avec les membres qui demandent l’annulation d’un scellement pour les aider à comprendre ces principes. Les dirigeants doivent respecter le libre arbitre des membres dans ces décisions.

Les enfants d’une femme nés après l’annulation de son scellement à un ancien mari ne naissent pas dans l’alliance à moins qu’elle n’ait été scellée à un autre homme.

38.4.1.10

Effets de la renonciation au statut de membre de l’Église ou de son annulation

Après le scellement au temple d’un couple, si l’un d’eux renonce à son statut de membre de l’Église ou si celui-ci est annulé, ses bénédictions du temple sont également révoquées. Cependant, les bénédictions personnelles de l’ordonnance de scellement restent en vigueur pour son conjoint et ses enfants tant qu’ils restent fidèles.

Les enfants nés d’un couple dont l’un des conjoints (ou les deux) a renoncé à son statut de membre de l’Église, ou a vu ce statut annulé, ne naissent pas dans l’alliance. Voir la section 38.4.2.8.

38.4.2

Scellement d’enfants aux parents

Les parents doivent être scellés l’un à l’autre avant que les enfants ne leur soient scellés (voir la section 38.4.1).

38.4.2.1

Enfants nés dans l’alliance

Les enfants nés après le scellement au temple de leur mère à un mari sont nés dans l’alliance de ce scellement. Ils n’ont pas besoin de recevoir l’ordonnance du scellement à leurs parents.

Parfois, il arrive qu’une femme qui a été scellée à un homme ait plus tard des enfants avec un autre homme. Lorsque cela se produit, ces enfants naissent dans l’alliance du scellement le plus récent de la femme à moins qu’ils ne soient nés (1) après l’annulation de ce scellement ou (2) après sa révocation du fait d’une renonciation au statut de membre ou de l’annulation de ce statut.

38.4.2.2

Enfants qui ne sont pas nés dans l’alliance

Les enfants qui ne sont pas nés dans l’alliance peuvent devenir membres d’une famille éternelle en étant scellés à :

  • leurs parents biologiques ;

  • leurs parents adoptifs ;

  • un parent biologique ou adoptif et un beau-parent (voir la section 38.4.2.5).

Ces enfants reçoivent les mêmes bénédictions que s’ils étaient nés dans l’alliance.

Vous trouverez des renseignements sur la délivrance de recommandations pour le temple pour les enfants qui vont être scellés à leurs parents à la section 27.4.1.

Les membres de 21 ans ou plus doivent être dotés avant d’être scellés à leurs parents.

Les membres mariés de moins de 21 ans n’ont pas besoin d’être dotés pour être scellés à leurs parents. Cependant, ils doivent avoir une recommandation pour le temple en cours de validité (voir la section 26.4.4).

Scellement d’enfants vivants à leurs parents vivants. Un enfant en vie ne peut être scellé qu’à deux parents : un mari et sa femme. Si les deux parents sont en vie, ils doivent être mariés et scellés l’un à l’autre.

Scellement d’enfants vivants à leurs parents décédés. Un enfant en vie ne peut être scellé qu’à un seul couple de parents. Le tableau suivant présente les options de scellement disponibles pour les membres qui n’ont pas été scellés à leurs parents et dont les parents sont décédés.

Situation

Options

Enfant mineur ou personne qui n’est pas responsable en raison d’un handicap intellectuel

  • Être scellé(e) aux tuteurs légaux ou aux parents adoptifs qui l’élèvent

  • Attendre l’âge adulte puis être scellé(e) aux parents décédés

Adulte

  • Être scellé(e) aux parents décédés

  • Être scellé(e) aux tuteurs légaux ou aux parents adoptifs qui l’ont élevé

Scellement d’enfants décédés à leurs parents (vivants ou décédés). Une personne décédée est habituellement scellée à ses parents biologiques ou adoptifs. Cependant, un enfant décédé peut aussi être scellé à :

  • une mère biologique et un beau-père ;

  • un père biologique et une belle-mère ;

  • des parents d’accueil ou des grands-parents qui ont élevé l’enfant (voir la section 38.4.2.4) ;

  • un couple qui avait l’intention d’adopter l’enfant mais n’a pas pu le faire avant le décès de l’enfant (voir la section 38.4.2.4).

Ces scellements peuvent être accomplis même si l’enfant décédé est déjà scellé à ses parents biologiques ou adoptifs. Les scellements aux parents non biologiques ou non adoptifs dans des situations autres que celles indiquées ci-dessus nécessitent l’accord de la Première Présidence.

38.4.2.3

Enfants vivants adoptés ou placés en famille d’accueil

Les enfants en vie nés dans l’alliance ou qui ont été scellés à des parents ne peuvent pas être scellés à d’autres parents sans l’accord de la Première Présidence.

Les enfants en vie légalement adoptés et qui ne sont ni nés dans l’alliance ni scellés à de précédents parents peuvent être scellés à leurs parents adoptifs lorsque l’adoption est prononcée légalement. Un exemplaire du jugement d’adoption doit être présenté au temple. Un jugement du tribunal accordant la garde légale ne constitue pas une autorisation suffisante pour effectuer un scellement. Il n’y a aucune obligation de déterminer qui sont les parents biologiques de ces enfants.

L’accord de la Première Présidence est nécessaire pour sceller un membre en vie à ses parents d’accueil. Cette condition s’applique même si l’on ne connaît pas les parents biologiques de l’enfant placé en famille d’accueil. Ces demandes sont faites par le président de pieu au moyen de la Documentation pour dirigeants et greffiers (voir la section 6.2.3).

38.4.2.4

Enfants décédés adoptés ou placés en famille d’accueil

Une personne décédée ayant été adoptée est habituellement scellée à ses parents adoptifs.

Un enfant décédé ayant été placé en famille d’accueil est habituellement scellé à ses parents biologiques.

38.4.2.5

Scellement d’enfants vivants à un parent biologique et un beau-père ou une belle-mère

Enfants mineurs et enfants non responsables. Les enfants vivants qui sont mineurs et ceux qui sont non responsables en raison d’un handicap intellectuel ne peuvent être scellés à un parent biologique et à un beau-parent que si toutes les conditions suivantes sont réunies :

  • l’enfant n’est pas né dans l’alliance et n’a pas été scellé précédemment ;

  • l’enfant n’a pas été adopté par un autre parent ;

  • l’autre parent biologique a donné une lettre de consentement signée pour permettre au scellement d’avoir lieu. Un jugement du tribunal accordant la garde légale ne constitue pas une autorisation suffisante pour effectuer un scellement. La lettre de consentement doit être formulée de la manière suivante : « Je, soussigné(e) [nom du parent biologique], autorise [nom de l’enfant ou des enfants] à être scellé(s-e-es) au temple à [nom des parents]. Je comprends que le scellement est une cérémonie religieuse et n’a pas d’implication légale. » La lettre est présentée au temple avant le scellement.

Si l’autre parent biologique est décédé ou si son autorité parentale lui a été totalement retirée par décision de justice, aucune autorisation n’est requise. De même, aucune autorisation n’est requise si l’enfant est considéré comme un adulte dans la juridiction où il réside.

Si l’autre parent biologique ne peut pas être localisé après des efforts approfondis pour le retrouver, il n’est pas nécessaire d’obtenir son consentement. Dans ce cas, l’évêque et le président de pieu certifient, dans le processus de vérification, que les efforts approfondis pour retrouver le parent disparu ont échoué. Si l’autre parent biologique venait à réapparaître à une date ultérieure, le scellement sera soumis à un examen.

Enfants adultes. Un membre adulte en vie peut être scellé à un parent biologique et un beau-parent si le membre n’est pas né dans l’alliance ou s’il n’a pas été précédemment scellé à ses parents.

Les membres âgés de 21 ans ou plus doivent être dotés avant d’être scellés à un parent biologique et un beau-parent.

Les membres mariés de moins de 21 ans n’ont pas besoin d’être dotés pour être scellés à un parent biologique et un beau-parent. Cependant, ils doivent avoir une recommandation pour le temple en cours de validité pour être scellés à des parents (voir la section 26.4.4).

38.4.2.6

Enfants conçus par insémination artificielle ou par fécondation in vitro

Les enfants conçus par insémination artificielle ou par fécondation in vitro naissent dans l’alliance si les parents ont déjà été scellés. Si les enfants naissent avant le scellement de leurs parents, ils peuvent leur être scellés une fois que les parents sont scellés l’un à l’autre.

38.4.2.7

Enfants nés de mères porteuses

Si un enfant est né d’une mère porteuse, le président de pieu transmet la question au bureau de la Première Présidence (voir la section 38.6.22).

38.4.2.8

Situation des enfants quand un scellement est annulé ou révoqué

Les enfants qui naissent dans l’alliance ou qui sont scellés à des parents le restent même si le scellement des parents est (1) annulé ou (2) révoqué plus tard par l’annulation du statut de membre de l’Église ou la renonciation à ce statut de la part d’un des parents.

Les enfants qui naissent après l’annulation ou la révocation du scellement de leurs parents ne naissent pas dans l’alliance. Ces enfants peuvent être scellés à leurs parents après que les bénédictions du temple de ceux-ci leur sont restituées (le cas échéant) et que tout autre obstacle est levé.

38.5

Vêtements et sous-vêtements du temple

38.5.1

Vêtements du temple

Pendant les ordonnances de la dotation et du scellement dans le temple, les membres de l’Église portent des vêtements blancs. Les femmes portent les vêtements blancs suivants : une robe à manches longues ou trois quart (ou une jupe et un chemisier à manches longues ou trois quart), des chaussettes ou des collants, et des chaussures ou des chaussons.

Les hommes portent les vêtements blancs suivants : une chemise à manches longues, une cravate ou un nœud papillon, un pantalon, des chaussettes, et des chaussures ou des chaussons.

Pendant les ordonnances de la dotation et du scellement, les membres mettent une tenue de cérémonie supplémentaire sur leurs vêtements blancs.

38.5.2

Comment se procurer les vêtements et sous-vêtements du temple

Les dirigeants de paroisse et de pieu encouragent les membres dotés à se procurer leurs propres vêtements du temple. Les vêtements et sous-vêtements du temple peuvent s’acheter auprès d’un magasin des services de distribution de l’Église ou sur store.ChurchofJesusChrist.org. Les greffiers de pieu et de paroisse peuvent aider les membres à passer les commandes.

Certains temples proposent aussi des vêtements à la location. Lorsque la location de vêtements n’est pas possible, les membres doivent apporter leurs vêtements du temple. Sur temples.ChurchofJesusChrist.org, vous trouverez les noms des temples en particulier qui proposent la location de vêtements.

Les temples disposent d’une réserve limitée de vêtements du temple que les missionnaires à plein temps utilisent. Il n’y a pas de frais de location pour eux pendant qu’ils sont au centre de formation et lorsqu’ils sont autorisés à participer aux ordonnances du temple tandis qu’ils sont dans le champ de la mission. Si nécessaire, ces vêtements peuvent être utilisés par les missionnaires qui reçoivent leur dotation personnelle.

Vous trouverez des renseignements sur les matières et les modèles de sous-vêtements du temple sur store.ChurchofJesusChrist.org.

38.5.3

Sous-vêtements et vêtements du temple pour les membres qui ont un handicap ou des allergies

Des sous-vêtements du temple sont disponibles à l’achat pour les membres alités, qui ont de graves handicaps physiques ou qui souffrent d’allergies à certaines matières ou à certains sous-vêtements (voir les sections « Sous-vêtements du temple et vêtements de cérémonie », store.ChurchofJesusChrist.org).

Des tuniques du temple plus courtes sont disponibles pour les membres en fauteuil roulant ou qui ont d’autres besoins spéciaux (voir store.ChurchofJesusChrist.org).

38.5.4

Confection de tabliers du temple

Les membres peuvent confectionner leur propre tablier du temple s’ils utilisent un kit de confection d’un tablier approuvé. Ces kits sont disponibles dans les magasins de distribution de l’Église ou sur store.ChurchofJesusChrist.org.

Les membres ne doivent pas confectionner les autres vêtements de cérémonie ni les sous-vêtements du temple.

38.5.5

Port et entretien du sous-vêtement

Les membres qui reçoivent leur dotation font alliance de porter le sous-vêtement du temple tout au long de leur vie.

Le sous-vêtement du temple est un rappel des alliances faites dans le temple et, s’il est porté comme il convient tout au long de la vie, il constitue une protection contre la tentation et le mal. Le sous-vêtement doit être porté sous les vêtements de dessus. On ne doit pas l’ôter pour des activités auxquelles on peut raisonnablement participer tout en le portant, et on ne doit pas le modifier pour l’adapter à différents styles de vêtements. Les membres dotés doivent rechercher l’aide du Saint-Esprit pour trouver la réponse aux questions qu’ils se posent sur le port du sous-vêtement.

Le port du sous-vêtement est un privilège sacré et constitue une manifestation extérieure d’un engagement intime à suivre le Sauveur, Jésus-Christ.

Le port d’autres sous-vêtements au-dessous du sous-vêtement du temple est une question de préférence personnelle.

Voir la section 26.3.3.

38.5.6

Port du sous-vêtement du temple dans l’armée, par les pompiers, les forces de l’ordre ou au sein d’un organisme similaire

Les directives de cette section s’appliquent aux membres dotés qui doivent porter un uniforme spécifique en tant que :

  • militaires ;

  • pompiers ;

  • agents de police ;

  • agents de sécurité du gouvernement.

Les évêques veillent à ce que les membres dotés concernés comprennent les directives suivantes.

Lorsque c’est possible, ils doivent porter le sous-vêtement du temple comme n’importe quel autre membre. Toutefois, ils doivent éviter de l’exposer aux yeux des personnes qui n’en comprennent pas l’importance. Les membres doivent rechercher l’inspiration de l’Esprit et faire preuve de tact, de discrétion et de sagesse. Il peut être préférable de s’abstenir temporairement de porter le sous-vêtement du temple et de le remettre quand la situation le permet. Cependant, il n’est pas justifié de s’abstenir de le porter par simple commodité.

Parfois, les règles inhérentes à la fonction empêchent un membre de porter le sous-vêtement du temple. Cela n’affecte alors pas le statut religieux du membre à condition que celui-ci reste digne. Le membre continuera de bénéficier des bénédictions spirituelles associées au port du sous-vêtement du temple. Si les membres ne peuvent pas porter le sous-vêtement du temple, ils doivent le porter à nouveau dès que la situation le permet.

Ces membres doivent consulter le service compétent de leur organisme pour connaître les caractéristiques autorisées pour les sous-vêtements, comme la couleur ou le style d’encolure. Ces membres peuvent envoyer à Beehive Clothing des sous-vêtements approuvés par leur organisme et conformes aux directives concernant les sous-vêtements du temple pour qu’ils soient marqués comme des sous-vêtements du temple autorisés. Des directives et des instructions supplémentaires sont données sur le bon de commande de marquage de sous-vêtements du temple.

38.5.7

Que faire des sous-vêtements et vêtements de cérémonie du temple usés ?

Lorsque les sous-vêtements du temple sont usés, les membres doivent découper et détruire les marques. Ils découpent ensuite le tissu restant pour qu’on ne puisse plus le reconnaître comme étant un sous-vêtement du temple. Le tissu peut ensuite être jeté.

Lorsque des vêtements de cérémonie du temple sont usés, les membres doivent les détruire en les découpant de telle manière qu’il ne soit plus possible de reconnaître leur utilisation originelle. Le tissu doit ensuite être jeté.

Les membres peuvent donner des sous-vêtements et des vêtements du temple en bon état à d’autres membres dignes ayant reçu leur dotation. Les dirigeants de la prêtrise et de la Société de Secours déterminent les personnes qui pourraient en avoir besoin. Les membres ne doivent pas donner de sous-vêtements ni de vêtements de cérémonie du temple à une friperie, un magasin épiscopal, une organisation caritative ou au temple.

38.5.8

Vêtements du temple pour l’inhumation

Si possible, les membres décédés qui étaient dotés doivent être inhumés ou incinérés revêtus de leurs vêtements du temple. Si les traditions culturelles ou les pratiques d’inhumation rendent cela inapproprié ou difficile, le vêtement peut être plié et mis à côté du corps dans le cercueil.

Seuls les membres qui ont été dotés de leur vivant peuvent être inhumés ou incinérés revêtus de leurs vêtements du temple. Une personne qui a reçu sa dotation et qui a cessé de porter le sous-vêtement avant sa mort peut être inhumée revêtue de ses vêtements du temple, à la demande de sa famille.

Cependant, les personnes dont les bénédictions n’ont pas été restituées après une annulation du statut de membre ou un renoncement à celui-ci ne peuvent pas être inhumées revêtues de leurs vêtements du temple.

Une personne qui a été dotée de son vivant et qui s’est suicidée peut être inhumée ou incinérée revêtue des vêtements du temple.

Les vêtements du temple utilisés pour l’inhumation n’ont pas besoin d’être neufs mais ils doivent être propres et en bon état. On peut utiliser les vêtements du temple de la personne.

Une personne qui va être inhumée revêtue des vêtements du temple peut être habillée par un membre de sa famille du même sexe qui a reçu sa dotation ou par son conjoint. Si aucun membre de la famille n’est disponible ou ne souhaite habiller la dépouille de l’homme doté, l’évêque demande au président du collège des anciens de charger un homme doté de l’habillage ou de la supervision de l’habillage. Si aucun membre de la famille n’est disponible ou ne souhaite habiller la dépouille de la femme dotée, l’évêque demande à la présidente de la Société de Secours de charger une femme dotée de l’habillage ou de la supervision de l’habillage. Les dirigeants veillent à ce que cette tâche soit confiée à une personne qui se sent capable de la remplir.

Le corps d’un homme est revêtu du sous-vêtement du temple et des vêtements blancs suivants : une chemise à manches longues, une cravate ou un nœud papillon, un pantalon, des chaussettes et des chaussures ou des chaussons. Le corps d’une femme est revêtu du sous-vêtement du temple et des vêtements blancs suivants : une robe à manches longues ou trois quart (ou une jupe et un chemisier à manches longues ou trois quart), des chaussettes ou des collants et des chaussures ou des chaussons.

Les vêtements de cérémonie sont mis sur le corps selon les instructions données dans la dotation. On place la tunique de la prêtrise sur l’épaule droite et on l’attache à la taille avec le cordon du côté gauche. Le tablier est noué à la taille. On attache la ceinture autour de la taille, le nœud au-dessus de la hanche gauche. Pour un homme, la toque est habituellement placée à côté de son corps jusqu’au moment de fermer le cercueil. Elle est ensuite placée sur sa tête avec le nœud au-dessus de l’oreille gauche. Pour une femme, le voile peut être placé sur l’oreiller derrière la tête. Le fait de voiler le visage d’une femme avant l’inhumation ou l’incinération est optionnel et reste à la discrétion de la famille.

Dans certaines régions, seul un entrepreneur de pompes funèbres officiellement reconnu ou son employé est autorisé à manipuler les défunts. Dans ce cas, un membre de la famille qui a reçu sa dotation, ou une personne dotée qui a été chargée par l’évêque ou la présidente de la Société de Secours de le faire, s’assure que les vêtements sont mis correctement sur le corps.

Dans certains pays, les personnes décédées doivent porter des vêtements biodégradables lorsqu’elles sont enterrées. Des vêtements du temple biodégradables sont disponibles sur store.ChurchofJesusChrist.org.

Dans les régions où il peut être difficile de se procurer des vêtements du temple à temps pour l’inhumation, les présidents de pieu doivent avoir sous la main deux jeux complets de vêtements de taille moyenne, un pour homme et un pour femme.

Si l’on ne dispose pas de vêtements du temple, le membre décédé qui a reçu sa dotation est revêtu pour l’inhumation du sous-vêtement du temple et d’autres vêtements convenables.

38.6

Règles concernant les questions de morale

Certaines règles de cette section concernent des choses que l’Église « déconseille ». Généralement, les décisions des membres de l’Église concernant ces choses ne conduisent pas à des restrictions au statut de membre. Néanmoins, chaque personne est responsable de ses décisions devant Dieu.

38.6.1

Avortement

Le Seigneur a commandé : « Tu ne […] tueras [pas], ni ne feras rien de semblable » (Doctrine et Alliances 59:6). L’Église est opposée à l’interruption volontaire de grossesse pour convenance personnelle ou sociale. Les membres ne doivent pas se soumettre à un avortement, l’accomplir, prendre des dispositions pour qu’il ait lieu, le payer, y consentir, ni l’encourager. Voici les seules exceptions possibles :

  • la grossesse est le résultat d’un viol ou d’un inceste ;

  • un médecin compétent juge que la vie ou la santé de la mère est en danger ;

  • un médecin compétent juge que le fœtus présente des malformations graves qui ne permettront pas au bébé de survivre après la naissance.

Même ces exceptions ne justifient pas automatiquement l’avortement. L’avortement est un sujet très grave. Les personnes responsables ne doivent l’envisager que lorsqu’elles en ont reçu la confirmation par la prière. Les membres peuvent consulter leur évêque à ce sujet.

Si un membre de l’Église a été impliqué dans un avortement, les officiers qui président en examinent soigneusement les circonstances. Une commission d’examen du statut de membre peut être nécessaire si un membre a subi un avortement, l’a accompli, l’a organisé, l’a financé, y a consenti ou l’a encouragé (voir la section 32.6.2.5). En revanche, elle n’a pas lieu d’être si le membre a été impliqué dans un avortement avant son baptême. Il n’y a pas non plus de commission ni de restrictions pour les membres impliqués dans un avortement pour l’une des trois raisons mentionnées plus haut dans cette section.

L’évêque transmet les questions sur les cas particuliers au président de pieu. Le président de pieu peut, si nécessaire, adresser des questions au bureau de la Première Présidence.

Grâce à la révélation, nous savons qu’une personne qui a commis le péché d’avortement peut se repentir et recevoir le pardon.

38.6.2

Sévices

Les sévices désignent les mauvais traitements ou la négligence qu’une personne fait subir à une autre causant un préjudice physique, sexuel, émotionnel ou financier. La position de l’Église est que les sévices ne peuvent être tolérés sous quelque forme que ce soit. Les personnes qui font subir des sévices à leur conjoint, à leurs enfants, à tout autre membre de leur famille ou à qui que ce soit d’autre, violent les lois de Dieu et des hommes.

Il est recommandé à tous les membres, particulièrement aux parents et aux dirigeants, d’être vigilants, diligents et de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour protéger les enfants et toute autre personne contre les sévices. Si des membres sont informés de cas de sévices, ils doivent le signaler aux autorités civiles et en parler à l’évêque. Les dirigeants de l’Église doivent prendre les signalements au sérieux et ne jamais les ignorer.

Tout adulte qui travaille avec des enfants ou des jeunes doit suivre la formation sur la protection des enfants et des jeunes dans le mois qui suit son appel (voir ProtectingChildren.ChurchofJesusChrist.org). Il doit la refaire tous les trois ans.

En cas de sévices, la responsabilité première et immédiate des dirigeants de l’Église est d’aider les personnes qui ont été maltraitées et de protéger celles qui sont vulnérables de futurs mauvais traitements. Les dirigeants ne doivent pas inciter une personne à rester dans un foyer ou une situation qui l’expose à des sévices ou à des dangers.

38.6.2.1

Assistance téléphonique concernant les sévices

Dans certains pays, l’Église a mis en place une ligne confidentielle d’assistance téléphonique concernant les sévices pour aider les présidents de pieu et les évêques. Ces dirigeants doivent appeler le numéro d’assistance chaque fois qu’une personne a subi des sévices ou court le risque d’en subir. Ils doivent aussi le faire s’ils apprennent qu’un membre regarde, achète ou distribue de la pédopornographie.

L’assistance est disponible vingt-quatre heures sur vingt-quatre et sept jours sur sept. Les numéros de téléphone sont indiqués ci-dessous :

  • États-Unis et Canada : 1-801-240-1911 ou 1-800-453-3860, poste 2-1911.

  • Royaume-Uni : 0800 970 6757

  • Irlande : 1800 937 546

  • France : 0805 710 531

  • Australie : 02 9841 5454 (ligne nationale)

  • Nouvelle-Zélande : 09 488 5592 (ligne nationale)

Les évêques et les présidents de pieu doivent appeler le numéro d’assistance dans toute situation impliquant n’importe quel type de sévices. Des juristes et des psychologues cliniciens répondront à leurs questions. Ils expliqueront aussi comment :

  • apporter leur soutien aux victimes et les protéger de sévices supplémentaires ;

  • protéger des victimes potentielles ;

  • se conformer aux exigences légales de signalement des sévices.

L’Église est résolue à se soumettre à la loi dans le signalement des sévices (voir la section 38.6.2.7). Les lois varient en fonction des endroits et la plupart des dirigeants de l’Église ne sont pas des experts juridiques. Il est indispensable que les évêques et les présidents de pieu appellent le numéro d’assistance pour s’acquitter de leurs responsabilités de signaler les sévices.

L’évêque doit également les signaler à son président de pieu.

Dans les pays qui ne disposent pas de numéro d’assistance, l’évêque informé d’un cas de sévices doit prendre contact avec son président de pieu. Ce dernier consultera le conseil juridique du bureau de l’interrégion. Il est aussi encouragé à s’entretenir avec les services d’aide à la famille ou le directeur de l’entraide et l’autonomie du bureau de l’interrégion.

38.6.2.2

Conseils et suivi en cas de sévices

Les victimes de sévices souffrent souvent de traumatismes profonds. Les présidents de pieu et les évêques doivent faire preuve de compassion et d’empathie. Ils apportent un soutien spirituel, des conseils et un suivi pour aider les victimes à surmonter les effets destructeurs des sévices.

Parfois, les victimes ressentent de la honte ou de la culpabilité. Ces victimes ne sont coupables d’aucun péché. Les dirigeants les aident, elles et leur famille, à comprendre l’amour de Dieu et la guérison qui vient par Jésus-Christ et son expiation (voir Alma 15:8 ; 3 Néphi 17:9).

Les présidents de pieu et les évêques doivent aider les auteurs de sévices à se repentir et à mettre un terme à leurs agissements. Si un adulte a commis un péché sexuel à l’encontre d’un enfant, c’est un comportement qui peut être très difficile à changer. Le processus de repentir risque d’être très long. Voir la section 38.6.2.3.

Les présidents de pieu et les évêques doivent aussi être prévenants et sensibles lorsqu’ils agissent auprès de la famille des victimes de sévices et de celle des personnes qui en sont les auteurs.

Vous trouverez sur Sévices : Comment apporter de l’aide des instructions pour donner des conseils aux victimes et aux auteurs des sévices et assurer leur suivi.

En plus de l’aide inspirée des dirigeants de l’Église, les victimes, les auteurs des sévices et leurs familles peuvent avoir besoin d’un accompagnement professionnel. Vous trouverez des renseignements à ce sujet à la section 31.3.6.

À la section 38.6.2.1, vous trouverez des renseignements sur ce que les évêques et les présidents de pieu doivent faire lorsqu’ils sont informés d’un cas de sévices quel qu’il soit. À la section 38.6.18.2, vous trouverez des renseignements sur les conseils et le suivi à apporter aux personnes qui ont subi des sévices sexuels, un viol ou une autre forme d’agression sexuelle.

Voir aussi FamilyServices.ChurchofJesusChrist.org.

38.6.2.3

Sévices à l’encontre d’un enfant ou d’un jeune

Les sévices à l’encontre d’un enfant ou d’un jeune sont un péché particulièrement grave (voir Luc 17:2). Telle qu’elle est employée ici, l’expression sévices à l’encontre d’un enfant ou d’un jeune inclut ce qui suit.

  • Les sévices physiques : l’auteur a infligé des lésions corporelles graves par de la violence physique. Certaines lésions ne sont pas visibles.

  • L’exploitation et les sévices sexuels : l’auteur a eu une activité sexuelle avec un enfant ou un jeune, ou a permis ou aidé intentionnellement d’autres personnes à se livrer à ce type d’activité. Telle qu’elle est employée ici, l’expression « sévices sexuels » ne comprend pas l’activité sexuelle avec consentement entre deux mineurs d’âge rapproché.

  • Les sévices émotionnels : l’auteur s’est servi d’actions et de paroles pour porter gravement atteinte à l’estime de soi d’un enfant ou d’un jeune. Il s’agit généralement d’insultes, de manipulation, de critiques répétées et continues qui humilient et dévalorisent. Cela comprend aussi la négligence flagrante.

  • La pédopornographie : voir la section 38.6.6.

Si un évêque ou un président de pieu soupçonne qu’il y a eu des sévices à l’encontre d’un enfant ou d’un jeune, ou en est informé, il suit immédiatement les instructions de la section 38.6.2.1. Il prend également des mesures pour empêcher de nouveaux sévices.

Une commission d’examen du statut de membre de l’Église et une annotation sur le certificat sont obligatoires si un membre adulte se livre à des sévices à l’encontre d’un enfant ou d’un jeune comme cela est décrit dans cette section. Voir aussi les sections 32.6.1.1 et 38.6.2.5.

Le harcèlement physique ou émotionnel entre enfants ou jeunes d’âges rapprochés est du ressort des dirigeants de la paroisse. Une commission d’examen du statut de membre n’a pas lieu d’être.

38.6.2.4

Sévices à l’encontre du conjoint ou d’un autre adulte

Les sévices à l’encontre du conjoint ou d’un autre adulte peuvent revêtir diverses formes. Il peut s’agir de sévices physiques, sexuels, émotionnels et financiers. Les adultes qui sont âgés, vulnérables ou handicapés courent parfois de grands risques d’être victimes de sévices.

Il n’y a pas de définition unique des sévices qui s’applique à toutes les situations. Le degré de gravité varie. Il va de paroles blessantes occasionnelles aux blessures graves.

Si un évêque ou un président de pieu est informé de sévices à l’encontre d’un conjoint ou d’un autre adulte, il suit rapidement les instructions de la section 38.6.2.1. Il prend également des mesures pour empêcher de nouveaux sévices.

Les dirigeants cherchent la direction de l’Esprit pour décider s’il est préférable de recourir aux conseils et au suivi individualisés ou à une commission d’examen du statut de membre pour traiter la situation. Ils peuvent aussi consulter leur dirigeant de la prêtrise direct concernant la conduite à tenir. Cependant, lorsque les sévices à l’encontre du conjoint ou d’un autre adulte atteignent le niveau décrit ci-dessous, la commission d’examen du statut de membre devient obligatoire.

  • Sévices physiques : l’auteur a infligé des lésions corporelles graves par de la violence physique. Certaines lésions ne sont pas visibles.

  • Sévices sexuels : voir les situations précisées à la section 38.6.18.3.

  • Sévices émotionnels : l’auteur s’est servi d’actions et de paroles pour porter gravement atteinte à l’estime de soi d’une personne. Il s’agit généralement d’insultes, de manipulation, de critiques répétées et continues qui humilient et dévalorisent.

  • Sévices financiers : l’auteur a profité financièrement de quelqu’un. Cela comprend l’utilisation illégale ou non autorisée des biens, de l’argent ou d’autres objets de valeur de quelqu’un. Cela comprend également l’obtention frauduleuse de pouvoir financier sur quelqu’un. Il peut aussi s’agir de faire pression financièrement sur quelqu’un dans un but de contrainte. Voir aussi la section 32.6.1.3.

38.6.2.5

Appels dans l’Église, recommandation pour le temple et annotation du certificat de membre

Les auteurs des sévices ne doivent pas recevoir d’appels dans l’Église ni détenir une recommandation pour le temple tant qu’ils ne se sont pas repentis et que toutes les restrictions au statut de membre de l’Église n’ont pas été levées.

Si une personne s’est livrée à des sévices sexuels, émotionnels ou physiques graves à l’encontre d’un enfant ou d’un jeune, son certificat de membre est annoté. Elle ne doit recevoir aucun appel ni tâche impliquant des enfants ou des jeunes. Cela comprend les affectations de service pastoral auprès de familles ayant des jeunes ou des enfants à la maison. Cela veut aussi dire qu’elle ne peut pas avoir un jeune comme compagnon de service pastoral. Ces restrictions doivent rester en vigueur à moins que la Première Présidence n’autorise le retrait de l’annotation. Vous trouverez des renseignements sur les annotations à la section 32.14.5.

38.6.2.6

Conseils de pieu et de paroisse

Lors des conseils de pieu et de paroisse, les présidences de pieu et les épiscopats relisent régulièrement les règles et directives de l’Église concernant la prévention des sévices et la façon d’y faire face. Ils enseignent les messages clés sur les sévices qui se trouvent dans la section Faire face aux défis de la vie de la Médiathèque de l’Évangile. Ils favorisent la discussion entre les membres du conseil. Les dirigeants et les membres du conseil recherchent l’aide de l’Esprit pour enseigner ce sujet sensible et en discuter.

Les membres du conseil doivent également suivre la formation sur la protection des enfants et des jeunes (voir la section 38.6.2).

38.6.2.7

Questions juridiques relatives aux sévices

Si un membre s’est rendu coupable de sévices qui sont une violation des lois en vigueur, l’évêque ou le président de pieu se doit de recommander fortement à l’intéressé de signaler ces actes aux forces de l’ordre ou aux autorités civiles compétentes. L’évêque ou le président de pieu peut se renseigner sur les obligations locales de signalement en appelant l’assistance téléphonique de l’Église (voir la section 38.6.2.1). Si des membres ont des questions sur les obligations de signalement, l’évêque ou le président de pieu leur recommande d’obtenir un avis juridique qualifié.

Les dirigeants et les membres de l’Église doivent respecter toutes les obligations légales en matière de signalement des sévices aux pouvoirs publics. Dans certains endroits, les responsables et les enseignants qui travaillent avec des enfants et des jeunes sont considérés comme des « rapporteurs mandatés » et ont l’obligation de signaler les sévices aux autorités civiles. De même, dans de nombreux endroits, toute personne qui est informée de l’existence de sévices est tenue de le signaler aux autorités civiles. Pour plus de renseignements concernant les rapporteurs mandatés et les autres obligations légales en matière de signalement de sévices, les évêques et les présidents de pieu doivent appeler le numéro d’assistance. La règle de l’Église est d’obéir à la loi.

38.6.3

Insémination artificielle

Voir la section 38.6.9.

38.6.4

Contrôle des naissances

Les relations intimes entre mari et femme sont censées être belles et sacrées. Elles sont ordonnées de Dieu pour faire venir des enfants au monde et pour que mari et femme s’expriment leur amour (voir la section 2.1.2).

C’est un privilège pour les couples mariés qui sont capables d’avoir des enfants de fournir un corps mortel aux enfants d’esprit de Dieu, qu’ils ont ensuite la responsabilité d’élever et d’éduquer (voir la section 2.1.3). La décision concernant le nombre d’enfants et le moment de les avoir est extrêmement intime et privée. Elle doit rester entre les mains du couple et le Seigneur. Les membres de l’Église ne doivent pas porter de jugement les uns sur les autres en la matière.

L’Église déconseille la stérilisation chirurgicale, notamment la vasectomie ou la ligature des trompes, comme forme de contraception. La stérilisation chirurgicale consiste en des procédés tels que la vasectomie ou la ligature des trompes. Cependant, il s’agit là d’une décision personnelle guidée par la prière qui, à terme, est laissée au jugement et à la réflexion du couple. Les couples doivent tenir conseil dans un esprit d’unité et rechercher la confirmation de l’Esprit au moment de prendre cette décision.

La stérilisation chirurgicale est parfois nécessaire pour des raisons médicales. Il peut être profitable aux membres de recevoir les conseils et le suivi d’un professionnel de santé.

38.6.5

Chasteté et fidélité

La loi du Seigneur en matière de chasteté prescrit :

  • l’abstinence de relations sexuelles en dehors du mariage légal entre un homme et une femme ;

  • la fidélité dans le mariage.

Les relations sexuelles entre mari et femme sont censées être belles et sacrées. Elles sont ordonnées de Dieu pour faire venir des enfants au monde et pour que mari et femme s’expriment leur amour.

Elles ne doivent avoir lieu qu’entre un homme et une femme légitimement mariés. Aux yeux de Dieu, la pureté morale est très importante. La violation de la loi de chasteté est très grave (voir Exode 20:14 ; Matthieu 5:28 ; Alma 39:5). Les personnes qui en sont coupables font mauvais usage du pouvoir sacré que Dieu nous a donné de créer la vie.

Une commission d’examen du statut de membre de l’Église peut être nécessaire si un membre :

  • a des rapports sexuels en dehors du mariage légal entre un homme et une femme, comme l’adultère, la fornication, les relations entre personnes du même sexe et les rencontres sexuelles en ligne ou par téléphone (voir la section 32.6.2) ;

  • a contracté une forme de mariage ou de partenariat en dehors d’un mariage légal entre un homme et une femme, comme le concubinage, les unions ou partenariats civils et le mariage entre personnes du même sexe ;

  • se livre à la pornographie de façon intense ou compulsive, nuisant gravement à son mariage ou à sa famille (voir la section 38.6.13).

La décision de réunir une commission d’examen du statut de membre dans ces situations dépend de nombreux facteurs (voir la section 32.7). Par exemple, il est plus probable qu’une commission soit nécessaire pour aider un membre à se repentir s’il a enfreint les alliances du temple ou si le péché était répétitif.

La section 32.6.1.2 vous aidera à déterminer dans quel cas une commission est obligatoire pour les péchés sexuels.

Dans certains cas, les conseils et le suivi individualisés, et les restrictions non officielles au statut de membre suffisent (voir la section 32.8).

38.6.6

Pédopornographie

L’Église condamne la pédopornographie sous toutes ses formes. Si un évêque ou un président de pieu apprend qu’un membre participe à de la pédopornographie, il suit immédiatement les instructions de la section 38.6.2.1.

Une commission d’examen du statut de membre de l’Église et une annotation sur le certificat de membre sont obligatoires si un membre produit, diffuse, possède ou visionne de façon répétée des images pédopornographiques (voir les sections 32.6.1.2 et 32.14.5). Cette directive ne concerne pas les enfants ou les jeunes d’âges rapprochés qui échangent des images sexuelles d’eux-mêmes ou d’autres personnes. Les conseils et le suivi individualisés et les restrictions non officielles au statut de membre sont appropriés dans ces cas-là.

Vous trouverez plus de directives à la section 38.6.13.

38.6.7

Don ou vente de sperme ou d’ovules

Lorsque mari et femme offrent un corps à un enfant d’esprit de Dieu, ils agissent selon un modèle divin (voir la section 2.1.3) Pour cette raison, l’Église déconseille le don de sperme ou d’ovules. Cependant, c’est une question personnelle qui est finalement laissée au jugement et à la réflexion, guidés par la prière, du donneur potentiel. Voir la section 38.6.9. L’Église déconseille aussi la vente de sperme ou d’ovules.

38.6.8

Mutilation génitale féminine

L’Église condamne la mutilation génitale féminine.

38.6.9

Traitements contre l’infertilité

Lorsque mari et femme offrent un corps à un enfant d’esprit de Dieu, ils agissent selon un modèle divin (voir la section 2.1.3) En cas de besoin, les techniques de procréation peuvent venir en aide à un mari et sa femme dans leur désir juste d’avoir un enfant. Ces techniques comprennent l’insémination artificielle et la fécondation in vitro.

L’Église déconseille la fécondation in vitro avec du sperme provenant d’une autre personne que le mari ou un ovule provenant d’une autre personne que la femme. Cependant, c’est une question personnelle qui est finalement laissée au jugement et à la réflexion, guidés par la prière, d’un homme et d’une femme légitimement mariés.

Voir aussi « Adoption » (Sujets de l’Évangile, topics.ChurchofJesusChrist.org).

38.6.10

Inceste

L’Église condamne toute forme d’inceste. Tel qu’il est employé ici, le mot inceste désigne les relations sexuelles entre :

  • un parent et un enfant ;

  • un grand-parent et un petit-enfant ;

  • des frères et sœurs ;

  • un oncle ou une tante et un neveu ou une nièce.

Dans le sens où ils sont employés, les mots enfant, petit-enfant, frères et sœurs, nièce et neveu désignent les liens biologiques, par adoption, par alliance ou au sein d’une famille d’accueil. L’inceste peut se produire entre deux mineurs, un adulte et un mineur ou deux adultes. Si le président de pieu s’interroge sur la nature incestueuse ou non d’une relation selon les lois locales, il sollicite les conseils du bureau de la Première Présidence.

Quand un mineur est victime d’inceste, l’évêque ou le président de pieu appelle la ligne d’assistance téléphonique concernant les sévices si elle est disponible dans son pays (voir la section 38.6.2.1). Si elle ne l’est pas, le président de pieu consulte le conseil juridique du bureau de l’interrégion. Il est aussi encouragé à s’entretenir avec les services d’aide à la famille ou le directeur de l’entraide et de l’autonomie du bureau de l’interrégion.

Une commission d’examen du statut de membre de l’Église et une annotation sur le certificat de membre sont obligatoires si un membre est coupable d’inceste (voir les sections 32.6.1.2 et 32.14.5). L’inceste oblige presque toujours l’Église à annuler le statut de membre.

Si un mineur commet un inceste, le président de pieu prend contact avec le bureau de la Première Présidence pour être guidé.

Les victimes d’inceste souffrent souvent de traumatismes profonds. Les dirigeants doivent faire preuve de compassion et d’empathie. Ils apportent un soutien spirituel, des conseils et un suivi pour aider les victimes à surmonter les effets destructeurs de l’inceste.

Parfois, les victimes ressentent de la honte ou de la culpabilité. Ces victimes ne sont coupables d’aucun péché. Les dirigeants les aident, elles et leur famille, à comprendre l’amour de Dieu et la guérison qui vient par Jésus-Christ et son expiation (voir Alma 15:8 ; 3 Néphi 17:9).

En plus de l’aide inspirée des dirigeants de l’Église, les victimes et leurs familles peuvent avoir besoin d’un accompagnement professionnel. Vous trouverez des renseignements sur ce sujet à la section 38.6.18.2.

38.6.11

Fécondation in vitro

Voir la section 38.6.9.

38.6.12

Sciences occultes

« Ce qui est de Dieu est lumière » (Doctrine et Alliances 50:24). Les sciences occultes se concentrent sur les ténèbres et conduisent à la tromperie. Elles détruisent la foi au Christ.

Les sciences occultes impliquent l’adoration de Satan. Elles comprennent aussi les activités mystiques, qui ne sont pas en accord avec l’Évangile de Jésus-Christ. Ces activités consistent notamment à se livrer à l’art divinatoire, à jeter des sorts ou à avoir recours aux guérisons imitant le pouvoir de la prêtrise de Dieu (voir Moroni 7:11-17).

Les membres ne doivent s’engager dans aucune forme de culte satanique ni s’affilier d’une manière quelconque à ce qui est occulte. Ils ne doivent pas en faire le sujet de leurs conversations personnelles ni de leurs réunions de l’Église.

38.6.13

Pornographie

L’Église condamne la pornographie sous toutes ses formes. L’usage de la pornographie sous n’importe quelle forme nuit aux personnes, aux familles et à la société. Il chasse aussi l’Esprit du Seigneur. Les membres de l’Église doivent éviter la pornographie sous toutes ses formes et s’opposer à sa production, à sa diffusion et à son utilisation.

L’Église propose la documentation suivante aux personnes dont la vie est affectée par la pornographie :

Les présidents de pieu et les évêques soutiennent aussi les membres de la famille quand cela est nécessaire.

L’exposition à la pornographie peut être involontaire. Son usage délibéré est néfaste, qu’il soit occasionnel ou intensif.

Les conseils et le suivi individualisés ainsi que les restrictions non officielles au statut de membre sont généralement suffisants pour aider une personne à se repentir de son usage de la pornographie (voir la section 32.8). On ne réunit habituellement pas une commission d’examen du statut de membre. Néanmoins, elle peut s’avérer nécessaire dans le cas d’un usage intensif et compulsif qui a gravement nui au mariage ou à la famille du membre (voir la section 38.6.5). Elle est obligatoire si un membre produit, diffuse, possède ou visionne de façon répétée des images pédopornographiques (voir la section 38.6.6).

En plus de l’aide inspirée des dirigeants de l’Église, les membres peuvent avoir besoin d’un accompagnement professionnel. Les dirigeants peuvent s’adresser si besoin aux services d’aide à la famille. Vous trouverez leurs coordonnées à la section 31.3.6.

38.6.14

Préjugés

Tous les gens sont enfants de Dieu. Tous sont frères et sœurs et font partie de sa famille divine (voir « La famille : Déclaration au monde »). Dieu « a fait que tous les hommes [soient] sortis d’un seul sang » (Actes 17:26). « Tous sont pareils pour Dieu » (2 Néphi 26:33). « Un être est aussi précieux à ses yeux que l’autre » (Jacob 2:21).

Les préjugés sont contraires à la parole révélée de Dieu. La faveur ou la défaveur que l’on reçoit de Dieu dépend de notre dévotion à lui et à ses commandements, et non de la couleur de notre peau ou d’autres caractéristiques.

L’Église exhorte tout le monde à abandonner les comportements et les actes discriminatoires envers tous groupes et toutes personnes, quels qu’ils soient. Les membres de l’Église doivent montrer l’exemple et promouvoir le respect de tous les enfants de Dieu. Les membres suivent le commandement du Sauveur de s’aimer les uns les autres (voir Matthieu 22:35-39). Ils s’efforcent d’être bons envers tous et de rejeter toutes les formes de discrimination, qu’elles reposent sur la race, l’ethnie, la nationalité, la tribu, le sexe, l’âge, le handicap, le statut socioéconomique, la croyance ou l’absence de croyance religieuse ou l’orientation sexuelle.

38.6.15

Attirance pour les personnes du même sexe et comportement homosexuel

L’Église exhorte les familles et les membres à faire preuve de sensibilité, d’amour et de respect à l’égard des personnes attirées par celles du même sexe. Elle encourage également un esprit de compréhension au sein de la société dans son ensemble, qui reflète ses enseignements sur la gentillesse, l’intégration, l’amour pour autrui et le respect pour tous les êtres humains. L’Église ne prend pas position sur les causes de l’attirance pour les personnes du même sexe.

Les commandements de Dieu interdisent tout comportement contraire à la loi de chasteté, qu’il soit hétérosexuel ou homosexuel. Les dirigeants de l’Église s’entretiennent avec les membres qui ont enfreint la loi de chasteté. Ils les aident à comprendre clairement la foi en Jésus-Christ et en son expiation, le processus du repentir et le but de la vie sur la terre. Un comportement qui va à l’encontre de la loi de chasteté peut justifier la réunion d’une commission d’examen du statut de membre de l’Église (voir la section 38.6.5). Le péché peut être pardonné suite à un repentir sincère.

Ressentir une attirance pour les personnes du même sexe n’est pas un péché. Les membres qui ont ces sentiments et ne les attisent pas ni n’agissent en conséquence vivent conformément au plan de notre Père céleste pour ses enfants et à la doctrine de l’Église. Les dirigeants les soutiennent et les encouragent dans leur résolution de vivre conformément aux commandements du Seigneur. S’ils sont dignes, les membres qui ont ces sentiments peuvent recevoir un appel dans l’Église, avoir une recommandation pour le temple et recevoir les ordonnances du temple. Les membres de sexe masculin peuvent recevoir et exercer la prêtrise.

Tous les membres qui respectent leurs alliances recevront dans l’éternité toutes les bénédictions promises, que leur situation leur permette ou non de se marier avec un conjoint éternel et d’avoir des enfants dans cette vie (voir Mosiah 2:41).

L’Église propose la documentation suivante pour mieux comprendre et soutenir les personnes dont la vie est affectée par l’attirance pour les personnes du même sexe :

  • « Attirance pour les personnes du même sexe », Sujets de l’Évangile, topics.ChurchofJesusChrist.org

  • « Attirance pour les personnes du même sexe », Faire face aux défis de la vie, ChurchofJesusChrist.org

En plus de l’aide inspirée des dirigeants de l’Église, les membres peuvent bénéficier des conseils et du suivi individualisés d’un professionnel. Les dirigeants peuvent s’adresser aux services d’aide à la famille. Vous trouverez leurs coordonnées à la section 31.3.6.

38.6.16

Mariage entre personnes du même sexe

L’Église affirme comme principe doctrinal, fondé sur les Écritures, que le mariage entre un homme et une femme est essentiel au plan du Créateur pour la destinée éternelle de ses enfants. L’Église affirme aussi que la loi de Dieu définit le mariage comme l’union légale entre un homme et une femme.

Les relations sexuelles ne doivent avoir lieu qu’entre un homme et une femme légitimement mariés. Toute autre relation sexuelle, y compris entre des personnes du même sexe, est immorale et sape l’institution divine qu’est la famille.

38.6.17

Éducation sexuelle

Les parents sont les premiers responsables de l’éducation sexuelle de leurs enfants. Ils doivent avoir des conversations honnêtes, claires et régulières avec eux sur ce qu’est une sexualité saine et juste. Ces conversations doivent :

  • être adaptées à l’âge et à la maturité de l’enfant ;

  • aider les enfants à se préparer au bonheur dans le mariage et à obéir à la loi de chasteté (voir la section 2.1.2) ;

  • aborder les dangers de la pornographie, la nécessité de l’éviter et la façon de réagir quand ils s’y retrouvent confrontés.

Vous trouverez davantage de renseignements dans « Sex Education and Behavior » [N.D.T. : en anglais seulement] (Sujets de l’Évangile, ).topics.ChurchofJesusChrist.org

Dans le cadre de leur responsabilité d’instruire leurs enfants, les parents doivent surveiller les principes d’éducation sexuelle enseignés à l’école et chercher à leur donner une orientation appropriée. Les parents enseignent des principes corrects et soutiennent l’instruction scolaire en harmonie avec l’Évangile.

38.6.18

Sévices sexuels, viol et autres formes d’agressions sexuelles

L’Église condamne les sévices sexuels. Telle qu’elle est employée ici, l’expression sévices sexuels désigne toute activité sexuelle non souhaitée imposée à une autre personne. L’activité sexuelle avec une personne qui ne donne pas ou ne peut pas donner son consentement légal entre dans la catégorie des sévices sexuels. Des sévices sexuels peuvent aussi se produire dans la relation avec le conjoint ou la personne que l’on fréquente. En ce qui concerne les sévices sexuels à l’encontre d’un enfant ou d’un jeune, vous trouverez des renseignements à la section 38.6.2.3.

Les sévices sexuels couvrent un large éventail de comportements, allant du harcèlement au viol et à d’autres formes d’agressions sexuelles. Ils peuvent être physiques, verbaux ou d’une autre nature. Vous trouverez, à la section 38.6.18.2, des renseignements sur les conseils et le suivi à apporter aux personnes qui ont subi des sévices sexuels, un viol ou une autre forme d’agression sexuelle.

Si des membres soupçonnent des sévices sexuels, ou en sont informés, ils prennent des mesures dès que possible pour protéger les victimes et les autres personnes. Il faut notamment les signaler aux autorités civiles et alerter l’évêque ou le président de pieu. Si un enfant a subi des sévices, les membres doivent suivre les instructions données à la section 38.6.2.

38.6.18.1

Assistance téléphonique concernant les sévices

Si un évêque ou un président de pieu apprend l’existence de sévices sexuels, d’un viol ou d’une autre forme d’agression sexuelle, il appelle la ligne d’assistance téléphonique de l’Église si elle est disponible dans son pays (vous trouverez les coordonnées à la section 38.6.2.1). Des juristes et des psychologues cliniciens répondront à ses questions. Ils expliqueront aussi comment :

  • apporter du soutien aux victimes et les protéger de sévices supplémentaires ;

  • protéger des victimes potentielles ;

  • se conformer aux exigences légales relatives au signalement des sévices.

Dans les pays qui ne disposent pas de numéro d’assistance, l’évêque informé d’un cas de sévices doit prendre contact avec son président de pieu. Ce dernier consultera le conseil juridique du bureau de l’interrégion. Il est aussi encouragé à s’entretenir avec les services d’aide à la famille ou le directeur de l’entraide et de l’autonomie du bureau de l’interrégion.

38.6.18.2

Conseils et suivi à apporter aux victimes de sévices sexuels, viol et autres formes d’agressions sexuelles

Les victimes de sévices sexuels, viol et autres formes d’agressions sexuelles souffrent souvent de traumatismes profonds. Quand elles se confient à lui, l’évêque ou le président de pieu doit faire preuve de compassion et d’empathie sincères. Il apporte un soutien spirituel, des conseils et un suivi pour aider les victimes à surmonter les effets destructeurs des sévices. Il appelle aussi la ligne d’assistance téléphonique de l’Église concernant les sévices si elle est disponible dans son pays (voir la section 38.6.18.1).

Parfois, les victimes ressentent de la honte ou de la culpabilité. Ces victimes ne sont coupables d’aucun péché. Les dirigeants ne leur font pas de reproches. Ils les aident, elles et leur famille, à comprendre l’amour de Dieu et la guérison qui vient par Jésus-Christ et son expiation (voir Alma 15:8 ; 3 Néphi 17:9).

Même si les membres peuvent donner des précisions sur les sévices ou l’agression qu’ils ont subis, les dirigeants ne doivent pas trop s’attarder sur les détails. Cela peut être pénible pour les victimes.

En plus de l’aide inspirée des dirigeants de l’Église, les victimes et leurs familles peuvent avoir besoin d’un accompagnement professionnel. Vous trouverez des renseignements à ce sujet à la section 31.3.6.

38.6.18.3

Commissions d’examen du statut de membre

Une commission d’examen du statut de membre peut être nécessaire lorsqu’une personne a agressé quelqu’un sexuellement ou lui a fait subir des sévices sexuels. Une commission d’examen du statut de membre est obligatoire si un membre a commis un viol ou est condamné pour une autre forme d’agression sexuelle (voir la section 32.6.1.1).

On doit également réunir une commission pour toute activité sexuelle avec un adulte vulnérable. Telle qu’elle est employée ici, l’expression adulte vulnérable désigne une personne qui, du fait de limitations physiques ou mentales, ne peut consentir à l’activité ou n’en comprend pas la nature.

Pour les autres formes de sévices sexuels, les dirigeants cherchent la direction de l’Esprit pour décider s’il est préférable de recourir aux conseils et au suivi individualisés ou à une commission d’examen du statut de membre (voir les sections 32.6.2.2 et 32.8). La commission est obligatoire dans les cas graves. Les dirigeants peuvent consulter leur dirigeant de la prêtrise direct au sujet de ce choix.

Si la commission réunie pour examiner le statut de membre de l’auteur des sévices sexuels décide d’appliquer des restrictions au statut de membre, le certificat de membre de la personne est annoté.

Vous trouverez à la section 38.6.2.2 des renseignements sur les conseils et le suivi en cas de sévices. Vous trouverez à la section 38.6.18.2 des renseignements sur les conseils et le suivi à apporter aux victimes d’une agression sexuelle.

38.6.19

Futurs parents non mariés

Il est recommandé aux sœurs non mariées qui sont enceintes d’avoir un entretien avec leur évêque. Aux États-Unis et au Canada, les services d’aide à la famille sont mis à la disposition :

  • des dirigeants de l’Église qui ont besoin de les consulter ;

  • des futurs parents non mariés et leur famille qui ont besoin de conseils.

Aucune référence de l’évêque n’est nécessaire pour accéder à ce service. Il est gratuit. Vous trouverez les coordonnées des services d’aide à la famille à la section 31.3.6.

Ailleurs, les dirigeants peuvent consulter le personnel des services d’aide à la famille ou le responsable de l’entraide et de l’autonomie au bureau de l’interrégion.

Vous trouverez aussi des conseils pour accompagner des futurs parents non mariés dans « Unwed Pregnancy » [N.D.T. : en anglais seulement] (Sujets de l’Évangile, ).topics.ChurchofJesusChrist.org

38.6.20

Suicide

La vie dans la condition mortelle est un don précieux de Dieu, un don dont il est nécessaire de reconnaître la valeur et qu’il faut protéger. L’Église contribue fortement à la prévention du suicide. Vous trouverez des renseignements sur la façon d’aider une personne suicidaire ou qui a été affectée par un suicide sur suicide.ChurchofJesusChrist.org.

La plupart des personnes qui ont envisagé le suicide cherchent à être soulagées de souffrances physiques, mentales, émotionnelles ou spirituelles. Ces personnes ont besoin d’amour, d’aide et de soutien de la part de leur famille, des dirigeants de l’Église et de professionnels qualifiés.

L’évêque apporte un soutien ecclésiastique si un membre envisage le suicide ou a fait une tentative. Il aide aussi immédiatement le membre à obtenir l’aide d’un professionnel. Il invite les proches de l’intéressé à rechercher les conseils d’un professionnel si nécessaire.

Malgré tous les efforts des êtres chers, des dirigeants et des professionnels, le suicide ne peut pas toujours être évité. Il laisse derrière lui des cœurs profondément brisés, un bouleversement émotionnel et des questions sans réponses pour les proches et d’autres personnes. Les dirigeants doivent s’entretenir avec la famille et la consoler. Ils offrent leur amour et leur soutien. La famille peut aussi avoir besoin des conseils et du suivi d’un professionnel.

Le suicide n’est pas un bon choix. Cependant, Dieu seul est capable de juger des pensées, des actions et du niveau de responsabilité de la personne (voir 1 Samuel 16:7 ; Doctrine et Alliances 137:9).

En consultation avec l’évêque, la famille décide du lieu et de la nature du service funèbre de la personne décédée. Elle peut choisir d’utiliser les bâtiments de l’Église. Si la personne était dotée de son vivant, elle peut être inhumée ou incinérée dans les vêtements du temple.

Les personnes qui ont perdu un être cher à la suite d’un suicide peuvent trouver l’espérance et la guérison en Jésus-Christ et son expiation.

Vous trouverez des renseignements sur la prévention du suicide et le soutien des personnes concernées sur suicide.ChurchofJesusChrist.org.

38.6.21

Stérilisation chirurgicale (y compris vasectomie)

Voir la section 38.6.4.

38.6.22

Mère porteuse

Lorsque mari et femme offrent un corps à un enfant d’esprit de Dieu, ils agissent selon un modèle divin (voir la section 2.1.3) Pour cette raison, l’Église déconseille d’avoir recours à une mère porteuse. Cependant, c’est une question personnelle qui est finalement laissée au jugement et à la réflexion, guidés par la prière, du couple.

Les enfants nés d’une mère porteuse ne sont pas nés dans l’alliance. Ils peuvent être scellés aux parents après leur naissance, et après en avoir reçu l’autorisation de la Première Présidence (voir la section 38.4.2.7). Les parents écrivent une lettre à la Première Présidence et la remettent au président de pieu. S’il soutient la demande, il rédige aussi un courrier et le joint à celui des parents.

38.6.23

Personnes transgenres

Les personnes transgenres sont aux prises avec des problèmes complexes. Les membres et les non-membres qui se considèrent transgenres, ainsi que leur famille et leurs amis, doivent être traités avec tact, gentillesse, compassion et le plus grand amour chrétien. Tout le monde est invité à assister à la réunion de Sainte-Cène, aux autres réunions du dimanche et aux activités sociales de l’Église (voir la section 38.1.1).

Le genre est une caractéristique essentielle du plan du salut de notre Père céleste. Le sens voulu du terme genre, dans la déclaration sur la famille, est le sexe biologique à la naissance. Certaines personnes éprouvent un sentiment d’incohérence entre leur sexe biologique et leur identité sexuelle. Par conséquent, elles se considèrent transgenres. L’Église ne prend pas position sur les raisons pour lesquelles les gens s’identifient comme transgenres.

L’essentiel de la participation à la vie de l’Église et certaines ordonnances de la prêtrise s’appliquent indifféremment aux deux sexes. Comme cela est indiqué à la section 38.2.8.9, les personnes transgenres peuvent se faire baptiser et être confirmées. Elles peuvent également prendre la Sainte-Cène et recevoir des bénédictions de la prêtrise. Cependant, l’ordination à la prêtrise et les ordonnances du temple sont reçues en fonction du sexe de naissance.

Les dirigeants de l’Église doivent déconseiller une intervention médicale ou chirurgicale pour convenance personnelle visant à transiter vers le sexe opposé au sexe de naissance (« réattribution sexuelle »). Les dirigeants avertissent que cette démarche entraînera des restrictions au statut de membre de l’Église.

Ils déconseillent également la transition sociale, c’est-à-dire le changement de tenue vestimentaire et de présentation, de nom ou de pronom personnel, pour se présenter autrement que selon son sexe de naissance. Les dirigeants avertissent les personnes qui effectuent une transition sociale de genre que des restrictions seront appliquées à leur statut de membre de l’Église tant qu’elles adoptent ces pratiques.

Ces restrictions concernent la réception ou l’exercice de la prêtrise, l’obtention ou l’utilisation d’une recommandation pour le temple et la possibilité d’avoir certains appels dans l’Église. Malgré les restrictions à certains droits du statut de membre de l’Église, la participation à d’autres aspects de la vie de l’Église est bienvenue.

Les personnes transgenres qui ne cherchent pas à changer de sexe de façon médicale, chirurgicale ou sociale et qui sont dignes peuvent recevoir des appels dans l’Église, une recommandation pour le temple et les ordonnances du temple.

Certains enfants, jeunes et adultes suivent un traitement hormonal prescrit par un professionnel de santé agréé pour soulager la dysphorie de genre et atténuer les idées suicidaires. Avant d’entamer ce type de traitement, il est important que la personne (ou les parents s’il s’agit d’un mineur) comprenne les risques et les bienfaits potentiels. Si cette personne ne cherche pas à changer de sexe et est digne, elle peut recevoir des appels dans l’Église, une recommandation pour le temple et les ordonnances du temple.

Si un membre décide de changer son nom usuel ou les pronoms personnels par lesquels il souhaite être désigné, la préférence peut être indiquée dans le champ du nom usuel du certificat de membre. La personne peut être appelée par son nom préféré dans la paroisse.

La situation varie grandement d’une unité à l’autre et d’une personne à l’autre. Les membres et les dirigeants tiennent conseil ensemble et avec le Seigneur. Les présidences d’interrégion aideront les dirigeants locaux à traiter les situations individuelles avec tact. Les évêques consultent le président de pieu. Les présidents de pieu et de mission doivent consulter la présidence de l’interrégion (voir les sections 32.6.3 et 32.6.3.1).

Vous trouverez d’autres renseignements pour comprendre et soutenir les personnes transgenres à la page « Transgenre » sur le site ChurchofJesusChrist.org.

38.7

Règles en matière de médecine et de santé

38.7.1

Autopsies

Une autopsie peut être pratiquée si la famille du défunt donne son consentement et si l’autopsie est conforme à la loi. Dans certains cas, une autopsie est requise par la loi.

38.7.2

Inhumation et incinération

La famille d’une personne décédée décide si son corps doit être inhumé ou incinéré. Elle respecte la volonté du défunt.

Dans certains pays, la loi exige l’incinération. Dans d’autres cas, l’inhumation n’est pas pratique ou trop onéreuse pour la famille. Dans tous les cas, le corps doit être traité avec respect et révérence. Les membres doivent recevoir l’assurance que le pouvoir de la résurrection s’applique toujours (voir Alma 11:42-45).

Lorsque c’est possible, le corps d’un défunt qui a été doté doit être revêtu des vêtements de cérémonie du temple pour l’inhumation ou l’incinération (voir la section 38.5.8).

Un service funéraire donne l’occasion à la famille de se réunir et de perpétuer des relations et des valeurs familiales (voir la section 29.5.4).

38.7.3

Enfants décédés avant la naissance (enfants morts-nés ou fausses couches)

Les parents d’un enfant mort avant la naissance éprouvent un chagrin et un sentiment de perte profonds. Les dirigeants, les membres de la famille et les frères et sœurs de service pastoral offrent un soutien émotionnel et spirituel.

La décision de tenir ou non un service funéraire appartient aux parents.

Les parents peuvent enregistrer les renseignements relatifs à l’enfant sur FamilySearch.org. Les instructions sont fournies sur le site.

Les ordonnances du temple ne sont pas nécessaires et ne sont pas accomplies pour les enfants qui meurent avant la naissance. Cela n’exclut toutefois pas la possibilité qu’ils fassent partie de la famille dans l’éternité. Les parents sont encouragés à faire confiance au Seigneur et à rechercher son réconfort.

38.7.4

Euthanasie

La vie dans la condition mortelle est un don sacré de Dieu. L’euthanasie consiste à ôter délibérément la vie à une personne qui souffre d’une maladie incurable ou d’une autre affection. Une personne qui participe à l’euthanasie, y compris en aidant quelqu’un à se suicider, viole les commandements de Dieu et les lois locales, selon les pays.

Le fait d’interrompre ou de renoncer aux mesures de maintien artificiel de la vie pour une personne en fin de vie n’est pas considéré comme de l’euthanasie (voir la section 38.7.11).

38.7.5

Séropositivité et SIDA

Les membres séropositifs (atteints du virus d’immunodéficience humaine) ou qui ont le SIDA (syndrome immunodéficitaire acquis) doivent être les bienvenus aux réunions et aux activités de l’Église. Leur présence ne présente pas de risque de santé pour autrui.

38.7.6

Hypnose

Pour certaines personnes, l’hypnose peut altérer le libre arbitre. Il est déconseillé aux membres d’avoir recours à l’hypnose à des fins de démonstration ou de distraction.

Le recours à l’hypnose dans le traitement de maladies ou de troubles mentaux doit être déterminé en consultation avec des professionnels médicaux compétents.

38.7.7

Personnes dont le sexe n’est pas clairement défini à la naissance

Dans des cas extrêmement rares, un bébé naît avec des organes génitaux qui ne sont pas clairement masculins ou féminins (ambiguïté génitale, ambiguïté sexuelle ou intersexe). Les parents ou d’autres personnes devront peut-être prendre des décisions pour déterminer le sexe de leur enfant en suivant les recommandations de professionnels de santé compétents. La décision de procéder à une intervention médicale ou chirurgicale est souvent prise pendant la période néonatale. Cependant, elle peut être remise à plus tard à moins qu’elle ne soit nécessaire sur le plan médical.

Il faut faire preuve d’une compassion et d’une sagesse particulières lorsque les jeunes ou les adultes nés avec une ambiguïté sexuelle éprouvent des troubles émotionnels concernant la décision prise à cet égard pendant leur petite enfance et le sexe auquel ils s’identifient.

Les questions relatives au certificat de membre, à l’ordination à la prêtrise et aux ordonnances du temple pour les jeunes ou les adultes nés avec une ambiguïté sexuelle doivent être adressées au bureau de la Première Présidence.

38.7.8

Soins médicaux

Le fait de rechercher une aide médicale compétente, d’exercer sa foi et de recevoir une bénédiction de la prêtrise sont des facteurs qui coopèrent à la guérison, laquelle intervient selon la volonté du Seigneur.

Les membres ne doivent pas avoir recours à des pratiques en matière de médecine et de santé qui sont moralement, spirituellement ou légalement douteuses, et ils ne doivent pas les promouvoir. Les personnes qui ont des problèmes de santé doivent consulter des professionnels de santé compétents et habilités dans les pays où ils exercent.

En plus de rechercher une aide médicale compétente, il est recommandé aux membres de l’Église de suivre l’injonction scripturaire suivante de Jacques 5:14 : « Quelqu’un parmi vous est-il malade ? Qu’il appelle les anciens de l’Église, et que les anciens prient pour lui, en l’oignant d’huile au nom du Seigneur. » Les bénédictions de guérison de la prêtrise sont données par les frères qui détiennent l’office de la prêtrise nécessaire. Elles sont données lorsque demandées et à titre gratuit (voir la section 18.13).

Il est déconseillé aux membres de l’Église de rechercher une guérison miraculeuse auprès de personnes ou de groupes prétendant avoir des méthodes spéciales pour accéder au pouvoir de la guérison et ne faisant pas appel à la prière et aux bénédictions de la prêtrise accomplies convenablement. Ces pratiques sont souvent désignées sous le nom de « guérison énergétique ». D’autres noms sont aussi utilisés. Ces promesses de guérison sont souvent faites moyennant de l’argent.

38.7.9

Marijuana thérapeutique

L’Église rejette l’utilisation de marijuana en dehors de son usage thérapeutique. Voir la section 38.7.14.

Toutefois, la marijuana peut être utilisée à des fins médicales lorsque les conditions suivantes sont respectées :

  • son emploi est reconnu médicalement nécessaire par un médecin habilité ou un autre professionnel de santé agréé ;

  • la personne respecte les dosages et le mode d’administration prescrits par le médecin ou un autre professionnel de santé agréé. L’Église n’autorise pas le vapotage de la marijuana à moins que le médecin ne l’ait autorisé sur la base d’une nécessité médicale.

L’Église n’autorise pas que l’on fume de la marijuana, y compris pour des raisons médicales.

38.7.10

Dons et greffes d’organes et de tissus

Le don d’organes et de tissus est un acte altruiste qui est souvent très bénéfique pour les personnes qui ont des problèmes de santé.

La décision d’une personne en vie de faire don d’un organe ou de bénéficier du don d’un organe doit être prise après avoir reçu l’avis médical de professionnels compétents et y avoir soigneusement réfléchi à l’aide de la prière.

La décision d’autoriser la greffe d’organes ou de tissus provenant d’une personne décédée est prise par l’intéressé ou sa famille.

38.7.11

Prolonger la vie (y compris par le maintien artificiel de la vie)

En cas de maladie grave, les membre doivent exercer leur foi au Seigneur et demander l’aide de médecins compétents. Toutefois, lorsqu’elle devient inévitable, la mort doit être considérée comme une bénédiction et une partie de l’existence éternelle qui a sa raison d’être (voir 2 Néphi 9:6 ; Alma 42:8).

Les membres ne doivent pas se sentir tenus de prolonger la vie ici-bas par des moyens extrêmes. Le mieux placé pour prendre cette décision est l’intéressé, si possible, sinon sa famille. Ils doivent réclamer l’avis médical de professionnels compétents et rechercher l’inspiration divine à l’aide de la prière.

Les dirigeants apportent leur soutien aux personnes qui doivent prendre la décision de continuer ou non de maintenir artificiellement un membre de leur famille en vie.

38.7.12

Groupes de prise de conscience de soi

Beaucoup de groupes privés et d’entreprises commerciales proposent des programmes présentés comme améliorant la conscience de soi, l’estime personnelle, la spiritualité ou les relations familiales. Ces groupes ont tendance à promettre une solution rapide à des problèmes dont la résolution demande normalement du temps, des prières et des efforts personnels. Même si les participants éprouvent un soulagement ou une euphorie temporaires, les problèmes antérieurs reviennent souvent, menant à des déceptions et à un désespoir supplémentaires.

Certains de ces groupes prétendent ou laissent entendre que l’Église ou des Autorités générales cautionnent leurs programmes. Mais il s’agit là de fausses affirmations.

Les membres de l’Église doivent aussi être conscients que certains de ces groupes prônent des concepts et utilisent des procédés potentiellement dangereux. En outre, beaucoup d’entre eux ont un coût exorbitant et incitent à s’engager sur le long terme. Certains mêlent les idées du monde à des principes de l’Évangile d’une manière susceptible d’ébranler la spiritualité et la foi.

Les dirigeants de l’Église ne doivent pas payer, promouvoir ni cautionner de tels groupes ou de telles pratiques. En outre, les locaux de l’Église ne doivent pas être utilisés pour ces activités.

Les membres qui rencontrent des difficultés d’ordre social ou émotionnel peuvent demander aux dirigeants de les aider à s’orienter vers des sources de soutien qui sont en harmonie avec les principes de l’Évangile. Vous trouverez d’autres renseignements à la section 22.3.4.

38.7.13

Vaccination

Les vaccins administrés par des professionnels médicaux compétents constituent une protection pour la santé et un moyen de préserver la vie. Il est recommandé aux membres de l’Église de se protéger eux, leurs enfants et leurs collectivités par la vaccination.

Chaque personne est néanmoins responsable de prendre sa propre décision de se faire vacciner ou pas. Lorsqu’ils s’interrogent, les membres doivent demander l’avis de professionnels médicaux compétents et rechercher les conseils du Saint-Esprit.

Les futurs missionnaires qui n’ont pas été vaccinés seront certainement limités à une affectation dans leur propre pays.

38.7.14

Parole de Sagesse et pratiques saines

La Parole de Sagesse est un commandement de Dieu. Il l’a révélée pour le bénéfice physique et spirituel de ses enfants. Les prophètes ont expliqué que les enseignements contenus dans Doctrine et Alliances 89 impliquent de s’abstenir de tabac, de boissons fortes (alcool) et de boissons brûlantes (thé ou café).

Les prophètes enseignent aussi aux membres à s’abstenir de substances dangereuses, illégales, susceptibles de créer une dépendance ou d’altérer le jugement.

Il existe d’autres substances et pratiques nocives qui n’ont pas été spécifiées dans la Parole de Sagesse ni par les dirigeants de l’Église. Les membres doivent user de sagesse et de bon sens au moment de faire des choix, et s’aider de la prière, afin d’optimiser leur santé physique, spirituelle et émotionnelle.

L’apôtre Paul a dit : « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes ? Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent à Dieu » (1 Corinthiens 6:19-20).

Le Seigneur promet des bénédictions spirituelles et temporelles aux personnes qui obéissent à la Parole de Sagesse et aux directives des prophètes vivants (voir Doctrine et Alliances 89:18-21).

38.8

Règles administratives

38.8.1

Adoption et placement en famille d’accueil

L’adoption d’enfants ou le placement en famille d’accueil peut être une bénédiction pour les enfants et les familles. Des familles aimantes et éternelles peuvent être fondées grâce à l’adoption. Qu’ils viennent dans une famille grâce à l’adoption ou la naissance, les enfants sont une bénédiction tout aussi précieuse.

Les membres qui souhaitent adopter des enfants ou devenir famille d’accueil doivent respecter toutes les lois en vigueur des pays et gouvernements concernés.

L’Église n’intervient pas dans les adoptions. Toutefois, aux États-Unis et au Canada, les dirigeants peuvent inviter les membres à se renseigner auprès des services d’aide à la famille. Vous trouverez leurs coordonnées à la section 31.3.6.

Vous trouverez davantage de renseignements sur les parents célibataires qui attendent un enfant à la section 38.6.19.

Vous trouverez davantage de renseignements à la section « Adoption » (Sujets de l’Évangile, topics.ChurchofJesusChrist.org).

38.8.2

Fraude par affinité

La fraude par affinité se produit lorsqu’une personne exploite la confiance d’une autre pour l’escroquer. Cela peut se produire lorsque les deux personnes appartiennent à un même groupe, par exemple l’Église. Cela peut aussi se produire lorsqu’une personne abuse de sa position d’ami ou de sa relation de confiance, comme dans un appel ou une relation familiale. La fraude par affinité a habituellement pour but le gain financier.

Les membres de l’Église doivent être honnêtes dans leurs relations et agir avec intégrité. La fraude par affinité est une trahison honteuse. Ses auteurs peuvent faire l’objet de poursuites pénales. Le statut des membres de l’Église qui commettent ce type de fraudes peut faire l’objet de restrictions, voire d’une annulation. Voir les sections 32.6.1.3 et 32.6.2.3 pour trouver des directives concernant les commissions d’examen du statut de membre liées à des activités frauduleuses.

Les membres ne doivent pas déclarer ou laisser entendre que leurs activités commerciales sont parrainées et approuvées par l’Église ou ses dirigeants, et qu’ils les représentent.

38.8.3

Documentation audiovisuelle

La documentation audiovisuelle contribue à inviter l’Esprit et favorise l’enseignement de l’Évangile dans les classes et les réunions de l’Église. Cette documentation comprend des vidéos, des images, des photos et des enregistrements musicaux. L’utilisation de cette documentation ne doit jamais devenir une distraction ni être le sujet central de la classe ou de la réunion.

Les membres ne doivent pas avoir recours à de la documentation visuelle pendant les réunions de Sainte-Cène ou les sessions générales de la conférence de pieu. Toutefois, si nécessaire, de la musique enregistrée peut être utilisée dans ces réunions pour accompagner les cantiques.

Les membres doivent se conformer à toutes les lois relatives au copyright lors de l’utilisation de documentation audiovisuelle (voir la section 38.8.11). Ils ne doivent utiliser que de la documentation en accord avec l’Évangile et qui invite l’Esprit.

38.8.4

Autographes et photos des Autorités générales, des officiers généraux et des soixante-dix d’interrégion

Les membres de l’Église ne doivent demander ni aux Autorités générales, ni aux officiers généraux ni aux soixante-dix d’interrégion de signer des autographes. Ils ne doivent pas non plus demander à ces dirigeants de signer leurs Écritures, leurs livres de cantiques ou les fascicules de programme. Pareille pratique nuit à leur appel sacré et à l’esprit des réunions. Cela peut aussi les empêcher de saluer d’autres membres.

Les membres ne doivent pas photographier les Autorités générales, les officiers généraux et les soixante-dix d’interrégion dans les salles de culte.

38.8.5

Entreprises

Les lieux de réunion et les autres bâtiments de l’Église, les réunions et les classes de l’Église, et les sites et chaînes de réseaux sociaux de l’Église ne doivent pas être utilisés pour promouvoir une entreprise quelle qu’elle soit ou une entité non affiliée à l’Église.

On ne doit pas remettre de liste de groupes de l’Église ou tout autre renseignement sur les membres à une entreprise quelle qu’elle soit ou une entité non affiliée à l’Église. Cela inclut (sans s’y limiter) les agences de rencontre, les services éducatifs et les organismes d’offres d’emploi. Voir la section 38.8.31.

38.8.6

Employés de l’Église

Les employés de l’Église doivent respecter et défendre les principes de l’Église en tout temps. Ils doivent également se conformer à la législation locale en matière d’emploi.

Pour être embauchés ou conserver leur emploi, les membres doivent être dignes de détenir une recommandation pour le temple. Périodiquement, des représentants du département des ressources humaines de l’Église prendront contact avec les présidents de pieu ou les évêques pour s’assurer de la dignité d’aller au temple des employés actuels ou potentiels. Les dirigeants doivent y donner suite rapidement.

38.8.7

Magazines de l’Église

Les magazines de l’Église sont :

La Première Présidence encourage tous les membres à lire les magazines de l’Église. Les magazines aident les membres de l’Église à apprendre l’Évangile, à étudier les enseignements des prophètes vivants, à se sentir liés à la famille mondiale de l’Église, à affronter les difficultés avec foi et à se rapprocher de Dieu.

Les dirigeants aident les membres à avoir accès aux magazines en :

  • les aidant à s’abonner aux magazines papier et à renouveler leur abonnement ;

  • leur montrant comment accéder au contenu des magazines sur ChurchofJesusChrist.org, l’application Médiathèque de l’Évangile et l’application Vivre l’Évangile, ces contenus numériques sont gratuits ;

  • montrant aux nouveaux membres, peu après leur baptême, comment accéder aux magazines de l’Église au format numérique ou en leur offrant un abonnement d’un an avec les fonds budgétaires de l’unité s’ils préfèrent un magazine au format papier ;

  • offrant un abonnement à chaque enfant ou jeune qui vient à l’église sans un parent ou un tuteur légal à l’aide des fonds budgétaires de l’unité.

Les évêques peuvent appeler un représentant des magazines pour aider les membres à accéder aux magazines, ou ils peuvent charger le secrétaire exécutif de paroisse de le faire (voir la section 7.3).

Le représentant des magazines ou le secrétaire exécutif peuvent aussi participer à recueillir les expériences et les témoignages de foi des membres locaux en vue de les transmettre à ces magazines.

On peut s’abonner aux magazines en version papier sur store.ChurchofJesusChrist.org. Certaines unités passent la commande pour leurs membres et les magazines sont ensuite distribués dans le lieu de culte. Pour obtenir davantage de renseignements, prenez contact avec un centre de distribution.

38.8.8

Nom, logo et symbole de l’Église

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Logo et symbole de l’Église

Le nom, le logo et le symbole de l’Église sont des identificateurs clés permettant de la reconnaître. Ce sont des marques déposées et ils sont également protégés par d’autres moyens légaux dans le monde entier. Ils servent à identifier la documentation, les nouvelles et les manifestations officielles de l’Église.

Les identificateurs clés de l’Église ne doivent être utilisés que selon les directives fournies ci-après.

Nom écrit de l’Église. Les unités locales peuvent utiliser le nom écrit de l’Église (mais ni le logo ni le symbole) quand toutes les conditions suivantes sont réunies :

  • l’activité ou la réunion à laquelle on associe le nom de l’Église est officiellement parrainée par l’unité (par exemple, un programme de réunion de Sainte-Cène) ;

  • le nom de l’unité locale précède le nom de l’Église (par exemple, paroisse de Bellevue de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours) ;

  • la police de caractères employée n’imite pas le logo de l’Église et ne lui ressemble pas.

Logo et symbole de l’Église. Le logo et le symbole de l’Église (voir l’illustration ci-dessus) ne doivent être utilisés qu’à des fins approuvées par la Première Présidence et le Collège des douze apôtres. Ils ne doivent pas être utilisés comme éléments décoratifs. Ils ne doivent pas non plus servir à une quelconque utilisation personnelle, commerciale ou promotionnelle.

Toute question devra être adressée à :

Intellectual Property Office

50 East North Temple Street

Salt Lake City, UT 84150-0005, États-Unis

Téléphone : 1-801-240-3959 ou 1-800-453-3860, poste 2-3959

Télécopie : 1-801-240-1187

Adresse électronique : cor-intellectualproperty@ChurchofJesusChrist.org

38.8.9

Communication entre les employés et bénévoles de l’Église et les présidents de pieu et évêques

Lorsque les employés et les bénévoles de l’Église doivent prendre contact avec un président de pieu ou un évêque, ils s’adressent au secrétaire exécutif du dirigeant à moins qu’il ne s’agisse d’un problème particulièrement urgent ou confidentiel. Cela permet aux présidents de pieu et aux évêques de se concentrer sur les nombreuses responsabilités dont ils sont les seuls à pouvoir s’acquitter.

Parmi les employés et les bénévoles de l’Église se trouvent notamment les représentants de tous les départements, programmes d’études et écoles de l’Église, ceux des établissements d’entraide et d’autonomie et ceux des entreprises affiliées à l’Église.

Lorsqu’il n’y a pas de secrétaire exécutif appelé, ou pleinement opérationnel, ils peuvent prendre directement contact avec un dirigeant.

38.8.10

Ordinateurs

Les ordinateurs et les logiciels utilisés dans les lieux de réunion de l’Église sont fournis et gérés par le siège de l’Église ou le bureau de l’interrégion. Les dirigeants et les membres utilisent ce matériel pour soutenir les objectifs de l’Église, notamment l’œuvre de l’histoire familiale.

Tous les logiciels installés sur ces ordinateurs doivent être dûment autorisés par l’Église.

Le président de pieu supervise l’installation et l’utilisation des ordinateurs dans le pieu, y compris ceux présents dans les centres FamilySearch. Le spécialiste de la technologie de pieu veille à ce qu’ils soient correctement mis à jour et entretenus suivant les directives énoncées à la section 33.10.

38.8.11

Documentation protégée par copyright

Le copyright est une protection accordée par la loi aux créateurs d’œuvres originales dont la qualité d’auteur est exprimée sous forme tangible, notamment :

  • les œuvres littéraires, musicales, théâtrales et chorégraphiques ;

  • les peintures et dessins, les photos et les sculptures ;

  • les œuvres audio et audiovisuelles (par exemple les films et les vidéos, les CD et les DVD) ;

  • les programmes et les jeux informatiques ;

  • les bases de données sur Internet et ailleurs.

Les lois qui régissent la création artistique et l’utilisation qui en est permise varient d’un pays à l’autre. Les règles de l’Église énoncées dans cette section sont conformes aux traités internationaux en vigueur dans la plupart des pays. Par souci de simplicité, les droits des créateurs seront désignés sous le nom de « copyright » dans cette section. Cependant, certains de ces droits peuvent avoir un nom différent dans certains pays.

Les membres de l’Église doivent respecter rigoureusement toutes les lois relatives au copyright. Généralement, seuls les propriétaires du copyright peuvent autoriser les usages suivants de leur œuvre :

  • reproduction (copie) ;

  • distribution ;

  • représentation publique ;

  • exposition publique ;

  • fabrication de produits dérivés.

Une quelconque de ces utilisations sans autorisation du propriétaire du copyright est contraire aux règles de l’Église. Un tel usage est également susceptible de donner lieu à des poursuites contre l’Église ou l’utilisateur.

L’utilisateur d’une œuvre doit partir du principe qu’elle est protégée par le copyright. Les œuvres publiées sont habituellement munies d’une indication de copyright telle que « © 1959 Jean Dubois ». (Pour les enregistrements sonores, le symbole est ℗.) Cependant, la mention du copyright n’est pas obligatoire pour garantir une protection légale. De même, le fait qu’une publication soit épuisée ou diffusée sur Internet ne signifie pas qu’elle n’est plus soumise au copyright. Cela n’en justifie pas non plus la reproduction, la distribution, la représentation, l’exposition ou la fabrication de produits dérivés sans permission.

Le bureau de la propriété intellectuelle de l’Église aide au traitement des demandes d’utilisation de la documentation ou des programmes de l’Église protégés par copyright, y compris de la documentation protégée par Intellectual Reserve Inc. (IRI). IRI est une société distincte à but non lucratif qui détient la propriété intellectuelle utilisée par l’Église. Vous trouverez des renseignements concernant l’utilisation de la documentation appartenant à l’Église en consultant les « Conditions d’utilisation » sur ChurchofJesusChrist.org.

Les questions et réponses suivantes peuvent aider les membres à comprendre et à respecter les lois relatives au copyright quand ils utilisent, à l’église et au foyer, de la documentation protégée par le copyright. Si des membres ont des questions auxquelles les présentes directives ne répondent pas, ils peuvent prendre contact avec le bureau de la propriété intellectuelle à l’adresse suivante :

Intellectual Property Office

50 East North Temple Street

Salt Lake City, UT 84150-0005, États-Unis

Téléphone : 1-801-240-3959 ou 1-800-453-3860, poste 2-3959

Télécopie : 1-801-240-1187

Adresse électronique : cor-intellectualproperty@ChurchofJesusChrist.org

Puis-je reproduire des documents publiés par l’Église ? Sauf mention contraire, la documentation de l’Église peut être reproduite à des fins non commerciales dans le cadre de l’Église, du foyer et de la famille. Les conditions d’utilisation qui accompagnent un site ou une application de l’Église indiquent la façon dont peut être utilisée la documentation proposée sur ce site ou cette application. Aucune utilisation commerciale ne peut être faite de la documentation de l’Église sans autorisation écrite expresse du bureau de la propriété intellectuelle.

Puis-je copier de la musique ? Des règles de copyright spéciales s’appliquent à la musique. La reproduction de la musique provenant des sources suivantes est autorisée pour une utilisation non commerciale dans le cadre de l’Église, du foyer et de la famille, excepté lorsqu’une mention indiquée sur le cantique ou le chant l’interdit.

La reproduction d’une musique imprimée ou enregistrée, sans autorisation du propriétaire du copyright, est contraire aux règles de l’Église.

Puis-je reproduire de la documentation n’appartenant pas à l’Église ? Généralement non. Des règles de copyright régissent l’utilisation de la documentation privée. Habituellement les restrictions concernant la reproduction de documents n’appartenant pas à l’Église sont indiquées. Elles sont généralement mentionnées au début de la publication. Les membres doivent respecter rigoureusement toutes les lois relatives au copyright.

Puis-je montrer des publications commerciales audiovisuelles dans le cadre de l’Église ? Généralement non. Les membres de l’Église ne doivent pas enfreindre les mises en garde et les interdictions inscrites sur les produits audiovisuels commerciaux. Cela concerne les films, les autres vidéos et la musique. L’utilisation dans le cadre de l’Église de produits audiovisuels commerciaux nécessite généralement l’autorisation des propriétaires du copyright.

Puis-je télécharger ou copier un logiciel et d’autres programmes informatiques pour les utiliser dans le cadre de l’Église ? Généralement non. Les programmes et autres logiciels informatiques ne doivent pas être copiés ni téléchargés à moins que toutes les licences d’utilisation aient été dûment achetées.

De quelles autorisations a-t-on besoin pour donner des spectacles musicaux et théâtraux ? Les spectacles qui appartiennent à l’Église ou à l’IRI peuvent être donnés dans le cadre de l’Église, sans permission du siège de celle-ci. Si un spectacle protégé par un copyright n’appartient pas à l’Église, les membres doivent obtenir la permission du propriétaire du copyright pour en donner tout ou partie dans le cadre de l’Église. Habituellement, le propriétaire du copyright demande des honoraires ou des droits d’auteur, même si l’entrée est gratuite. Toute représentation doit avoir l’approbation des dirigeants locaux de la prêtrise.

38.8.12

Documentation des programmes d’étude

L’Église fournit de la documentation pour aider les membres à apprendre et à vivre l’Évangile de Jésus-Christ. Cela comprend les Écritures, les discours de conférences générales, les magazines, les manuels, les livres et d’autres documents. Les dirigeants encouragent les membres à se servir des Écritures et d’autres documents utiles dans leur étude de l’Évangile au foyer.

L’apprentissage et l’enseignement de l’Évangile doit être centré sur le Sauveur et sa doctrine. Pour que les classes de l’Église restent concentrées sur cet objectif, les dirigeants s’assurent que les instructeurs utilisent la documentation approuvée. Vous trouverez des renseignements sur la documentation approuvée en consultant les Instructions pour les programmes.

38.8.13

Annuaires

Il est recommandé aux membres et aux dirigeants d’utiliser les annuaires des membres fournis par l’Église. Ces annuaires sont disponibles à la section Annuaire et carte de la paroisse sur ChurchofJesusChrist.org et dans l’application Outils pour les membres. Ils fournissent les coordonnées principales des membres. Les dirigeants de pieu et de paroisse ont la possibilité de consulter des renseignements supplémentaires utiles pour leurs appels. Les dirigeants peuvent aussi accéder à ces renseignements dans la Documentation pour dirigeants et greffiers.

Les membres ont la possibilité de limiter la visibilité des renseignements numériques qui les concernent. Pour ce faire, ils sélectionnent le niveau de confidentialité sur leur profil.

Les dirigeants de pieu et de paroisse doivent respecter les paramètres de confidentialité sélectionnés par les membres. Ces dirigeants veillent également à ce que ces renseignements ne soient utilisés qu’à des fins autorisées par l’Église.

Il n’est généralement pas nécessaire d’imprimer les annuaires de pieu et de paroisse. Cependant, si les dirigeants jugent qu’il est nécessaire de le faire, il est permis d’imprimer des annuaires uniquement à partir de la section « Annuaire et carte de la paroisse » sur ChurchofJesusChrist.org. Ces annuaires ne devront comporter ni le sexe, ni l’âge, ni la date d’anniversaire des membres.

Les listes de membres ne doivent pas être imprimées pour une autre utilisation que les besoins de l’Église.

38.8.14

Tenue vestimentaire et présentation

L’homme et la femme sont créés à l’image de Dieu (voir Genèse 1:26-27 ; Abraham 4:27). Le corps mortel est un don sacré.

Les membres de l’Église sont encouragés à montrer du respect pour leur corps en choisissant une tenue vestimentaire appropriée et en soignant leur présentation. La notion de tenue convenable varie d’une culture à l’autre et en fonction des occasions. Par exemple, pour la réunion de Sainte-Cène, les personnes portent leur tenue du dimanche la plus correcte pour montrer leur respect pour l’ordonnance de la Sainte-Cène (voir la section 18.9.3). Le même principe s’applique quand il s’agit d’aller au temple (voir la section 27.1.5). Les disciples de Jésus-Christ sauront comment apporter le meilleur soin à leur tenue vestimentaire et leur présentation.

Les membres et les dirigeants ne doivent pas juger les autres sur leur tenue vestimentaire et leur présentation. Ils doivent s’aimer les uns les autres, comme le Sauveur l’a commandé (voir Matthieu 22:39 ; Jean 13:34-35). Tout le monde doit être le bienvenu aux réunions et aux activités de l’Église (voir la section 38.1.1).

Lorsqu’ils délivrent une recommandation pour le temple et procèdent aux appels de paroisse et de pieu, les dirigeants prennent en considération la dignité des intéressés et suivent les directives de l’Esprit (voir les sections 26.3, 30.1.1 et 31.1.1).

38.8.15

Préparation extrême ou survivalisme

L’Église encourage l’autonomie. Il est recommandé aux membres d’être préparés spirituellement et physiquement pour faire face aux difficultés de la vie. Voir la section 22.1.

Cependant, les dirigeants de l’Église mettent en garde contre une préparation extrême ou excessive à d’éventuels événements catastrophiques. Ce genre de démarche est parfois appelé survivalisme. Les efforts pour se préparer doivent être motivés par la foi et non par la peur.

Les dirigeants de l’Église conseillent aux membres de ne pas s’endetter pour constituer des réserves alimentaires. Au lieu de cela, les membres doivent, avec le temps, se constituer progressivement des réserves au foyer et des réserves financières. Voir la section 22.1.4 et le sujet « Réserves alimentaires » (Sujets de l’Évangile, topics.ChurchofJesusChrist.org).

38.8.16

Jour de jeûne

Les membres peuvent jeûner à n’importe quel moment. Cependant, ils observent habituellement un jour de jeûne le premier sabbat du mois.

Lors d’un jour de jeûne type, les membres prient, s’abstiennent de nourriture et de boisson durant une période de vingt-quatre heures (si leurs capacités physiques le leur permettent) et font une offrande de jeûne généreuse. L’offrande de jeûne est un don destiné à aider les personnes dans le besoin (voir la section 22.2.2).

Parfois, des réunions mondiales ou locales se tiennent le premier sabbat du mois. Lorsque cela se produit, la présidence de pieu choisit un autre sabbat pour le jour de jeûne.

38.8.17

Jeux d’argent et loteries

L’Église est opposée aux jeux d’argent sous toutes leurs formes et les déconseille. Cela inclut les paris sportifs et les loteries nationales.

38.8.18

Orateurs ou instructeurs invités

Pour la plupart des réunions et activités de l’Église, les orateurs et les instructeurs doivent être des membres de la paroisse ou du pieu.

Un orateur ou un instructeur invité est quelqu’un qui ne fait pas partie de la paroisse ou du pieu. L’approbation préalable de l’évêque est nécessaire pour qu’un orateur invité intervienne dans une réunion ou une activité de paroisse. L’approbation du président de pieu est requise pour qu’un orateur invité intervienne dans une réunion ou une activité de pieu.

L’évêque ou le président de pieu s’informe soigneusement sur les orateurs ou les instructeurs invités. Il peut notamment prendre contact avec l’évêque de l’intervenant.

L’évêque ou le président de pieu s’assure que :

  • la présentation est en accord avec la doctrine de l’Église ;

  • la présentation ne porte pas sur des sujets spéculatifs (les sujets doivent être en accord avec ceux abordés lors de la conférence générale) ;

  • les orateurs ou les instructeurs invités ne sont pas payés, ne recrutent pas de participants et ne démarchent pas de clients ;

  • les frais de déplacement de la personne ne sont payés ni avec les fonds du budget de l’unité ni par des contributions privées ;

  • les présentations se conforment aux directives concernant l’utilisation des locaux de l’Église (voir la section 35.5).

38.8.19

Immigration

Les membres qui restent dans leur pays natal y trouvent souvent des occasions d’édifier et de fortifier l’Église. Cependant, émigrer vers un autre pays est un choix personnel.

Les membres qui immigrent dans un autre pays doivent obéir à toutes les lois applicables (voir Doctrine et Alliances 58:21).

Les missionnaires ne doivent pas offrir de parrainer l’immigration d’autres personnes. Ils ne doivent pas non plus demander à leurs parents, à leur famille ou à d’autres personnes de le faire.

L’Église ne parraine pas l’immigration par l’intermédiaire de l’emploi dans l’Église.

Les membres de l’Église offrent leur temps, leurs talents et leur amitié pour accueillir les immigrants et les réfugiés comme membres de leur collectivité (voir Matthieu 25:35 ; voir aussi la section 38.8.5 de ce manuel).

38.8.20

Internet

38.8.20.1

Ressources Internet officielles de l’Église

L’Église gère des sites Internet, des blogs et des profils sur les réseaux sociaux. Ces moyens de communication sont clairement reconnus comme officiels par la présence du logo ou du symbole de l’Église (voir la section 38.8.8). Ils respectent également la législation ainsi que les règles de l’Église en matière de propriété intellectuelle et de respect de la vie privée.

38.8.20.2

Utilisation de l’Internet par les membres dans le cadre de leur appel dans l’Église

Les membres ne doivent pas créer de sites Internet, de blogs ou de profils sur les réseaux sociaux au nom de l’Église ou pour représenter officiellement l’Église, ses positions, sa doctrine, ses règles et ses procédures. Toutefois, ils peuvent créer des sites Internet, des blogs ou des profils sur les réseaux sociaux pour s’aider dans leurs appels. Dans ce cas, les membres doivent alors se conformer aux directives suivantes :

  • la création d’un site Internet, d’un blog ou d’un compte sur les réseaux sociaux doit d’abord être approuvée par le président de pieu (pour de la documentation de pieu) ou l’évêque (pour de la documentation de paroisse) ;

  • le logo ou le symbole de l’Église ne doivent être ni utilisés ni imités (voir la section 38.8.8) ;

  • la ressource en ligne doit avoir un but et un objectif et être nommée en conséquence. Sa désignation peut inclure le nom d’une paroisse ou d’un pieu. Cependant, elle ne doit pas inclure le nom officiel de l’Église ;

  • les membres ne doivent ni déclarer ni laisser entendre que le contenu, les images ou d’autres documents de leur documentation en ligne sont parrainés ou approuvés par l’Église, ou représentent officiellement l’Église de quelque façon que ce soit. Au contraire, la documentation en ligne doit comporter un avertissement indiquant qu’il ne s’agit pas d’un produit officiel parrainé par l’Église ;

  • tout le contenu doit être pertinent pour le public prévu et doit faire l’objet d’une modération active ;

  • il doit y avoir des coordonnées avec la documentation en ligne ;

  • la ressource en ligne doit être gérée par plus d’un administrateur. Cela permet d’assurer la continuité lorsque l’appel ou la tâche d’une personne change. Cela empêche également que les tâches associées à la mise à jour et à la modération du contenu ne reposent que sur une seule et unique personne, devenant ainsi un fardeau ;

  • des illustrations, des vidéos, de la musique ou tout autre document appartenant à l’Église ne doivent pas être publiés à moins que leur utilisation ne soit clairement autorisée dans les Conditions d’utilisation d’un site Internet officiel de l’Église ou par le Bureau de la propriété intellectuelle de ’Église. Les contenus protégés par un copyright provenant d’autres sources ne doivent pas être utilisés à moins que le propriétaire du contenu n’ait d’abord donné une autorisation écrite. Vous trouverez davantage de renseignements sur l’utilisation de contenu comportant un copyright à la section 38.8.11 ;

  • lorsque vous utilisez des images, des vidéos ou des renseignements personnels, vous devez obtenir l’accord du propriétaire du contenu ou des personnes concernées. Le consentement peut être obtenu par le biais d’un formulaire de décharge, d’une annonce publique, d’une affiche pour un événement particulier ou d’une autorisation écrite si nécessaire. Les lois du pays sur la protection de la vie privée doivent être respectées ;

  • la documentation en ligne ne doit pas reproduire les outils et les fonctionnalités déjà présents sur ChurchofJesusChrist.org, dans la rubrique « Outils pour les membres » ou d’autres sources de documentation en ligne de l’Église ;

  • les dirigeants et les missionnaires doivent se coordonner pour éviter les doublons de communication ;

  • la ressource en ligne doit être retirée lorsqu’elle n’est plus nécessaire. Les archives audiovisuelles importantes (comme les photos et les vidéos) doivent être conservées dans l’histoire de la paroisse ou du pieu.

Vous trouverez des directives supplémentaires sur internet.ChurchofJesusChrist.org.

38.8.20.3

Utilisation personnelle de l’Internet et des réseaux sociaux

L’Internet et les réseaux sociaux ont de nombreux usages positifs. Ils donnent notamment des occasions de témoigner du Sauveur et de son Évangile rétabli. Les blogs, les réseaux sociaux et les autres technologies liées à l’Internet permettent aux membres de promouvoir des messages de paix, d’espérance et de joie qui accompagnent la foi au Christ.

Il est recommandé aux membres de publier du contenu édifiant. Ils doivent aussi faire preuve de courtoisie dans toutes leurs interactions en ligne, y compris sur les réseaux sociaux. Ils doivent éviter les querelles (voir 3 Néphi 11:29-30 ; Doctrine et Alliances 136:23).

Les membres doivent éviter toute déclaration discriminante à l’égard des autres (voir la section 38.6.14). Ils s’efforcent d’avoir une attitude chrétienne en tout temps, y compris lors de leurs échanges en ligne, et font preuve d’un respect sincère envers tous les enfants de Dieu.

Les membres ne doivent pas employer d’images ou de langage menaçants, intimidants, dégradants, violents ou autrement injurieux. Si des menaces d’actes illégaux sont proférées en ligne, il faudra prendre contact immédiatement avec les forces de l’ordre.

Les membres ne doivent pas laisser entendre que leurs messages représentent l’Église ou sont parrainés par elle.

38.8.21

Équipement Internet, satellite et vidéo

L’équipement Internet, satellite et vidéo de l’Église doit être utilisé uniquement à des fins non commerciales pour les besoins de l’Église. Toute utilisation doit être approuvée par la présidence de pieu ou l’épiscopat.

On ne doit pas l’utiliser pour visionner ou enregistrer des émissions non parrainées par l’Église. On ne peut pas non plus utiliser les moyens de communication de l’Église, par exemple les connexions Internet, pour visionner ou enregistrer ce genre d’émissions.

Seules les personnes formées à l’utilisation de l’équipement peuvent se charger de celui-ci. Il doit être mis sous clé quand il n’est pas utilisé. On ne peut pas le sortir du bâtiment pour un usage personnel.

38.8.22

Lois du pays

Les membres doivent obéir aux lois du pays dans lequel ils résident ou voyagent et honorer et soutenir ces lois (voir Doctrine et Alliances 58:21-22 ; douzième article de foi). Cela inclut les lois qui interdisent le prosélytisme.

38.8.23

Conseil juridique pour les questions relatives à l’Église

Les dirigeants de l’Église qui ont besoin d’aide juridique pour des questions relatives à l’Église doivent prendre contact avec le conseil juridique de l’Église. Aux États-Unis et au Canada, le président de pieu prend contact avec le service juridique de l’Église au :

1-800-453-3860, poste 2-6301

1-801-240-6301

En dehors des États-Unis et du Canada, le président de pieu prend contact avec le conseil juridique du bureau de l’interrégion.

38.8.23.1

Implication et communication de documents dans le cadre de procédures judiciaires

Les dirigeants de l’Église ne doivent pas s’impliquer dans des affaires civiles ou pénales concernant des membres de leurs unités sans avoir d’abord consulté le conseil juridique de l’Église. Cette même règle s’applique au fait de correspondre avec des avocats ou des membres du personnel judiciaire, y compris par courrier électronique.

Les dirigeants doivent consulter le conseil juridique de l’Église si, au titre de leur position dans l’Église, ils :

  • pensent devoir témoigner ou communiquer dans le cadre d’un contentieux ;

  • reçoivent l’injonction judiciaire de témoigner ou communiquer dans le cadre d’un contentieux ;

  • reçoivent l’ordre de fournir des preuves ;

  • sont invités à fournir des documents ou des informations de leur plein gré ;

  • sont invités à communiquer avec les avocats ou les autorités civiles dans le cadre d’une procédure judiciaire, notamment lors d’une condamnation ou d’une audience de libération conditionnelle.

Malgré les bonnes intentions des dirigeants de l’Église, les informations qu’ils révèlent lors d’une procédure judiciaire peuvent être mal interprétées et dommageables. Les renseignements qu’ils communiquent peuvent s’avérer particulièrement préjudiciables pour les victimes et leur famille. Le respect du règlement de l’Église permet aussi d’éviter que celle-ci ne soit impliquée à tort dans une affaire judiciaire.

38.8.23.2

Témoignage dans le cadre de procédures judiciaires

Les dirigeants de l’Église ne sont pas autorisés à témoigner au nom de l’Église dans une procédure judiciaire sans approbation préalable du service juridique. La règle s’applique aussi lors d’une condamnation ou d’une audience de libération conditionnelle. Les dirigeants de l’Église ne sont pas non plus autorisés à fournir de preuves orales ou écrites au titre de leur position de dirigeant sans cette approbation.

Ils ne doivent pas laisser entendre ou insinuer que leur témoignage dans une procédure judiciaire représente la position de l’Église.

Ils ne doivent pas tenter d’influencer la déposition d’un témoin dans une procédure judiciaire.

Les coordonnées du conseil juridique de l’Église figurent à la section 38.8.23.

38.8.24

Usage des boîtes aux lettres

Dans de nombreux pays, le dépôt de documents sans affranchissement dans ou sur les boîtes aux lettres résidentielles est une infraction à la réglementation postale. Cette restriction est valide pour toute documentation relative à l’Église telle que les prospectus, les lettres d’information ou les annonces. Les dirigeants de l’Église doivent informer les membres et les missionnaires qu’ils ne doivent pas mettre de publications dans ou sur les boîtes aux lettres.

38.8.25

Communication des membres avec le siège de l’Église

Il est recommandé aux membres de l’Église de ne pas téléphoner ni écrire de courrier électronique ou de lettre aux Autorités générales concernant des questions de doctrine, des problèmes personnels ou d’autres demandes. Si elles devaient y répondre personnellement, ces Autorités générales auraient des difficultés à s’acquitter de leurs devoirs. Lorsqu’ils recherchent des conseils spirituels, les membres sont encouragés à se tourner vers leurs dirigeants locaux, notamment leur présidente de la Société de Secours ou leur président du collège des anciens (voir la section 31.3).

Dans la plupart des cas, la correspondance des membres adressée aux Autorités générales sera retournée à leurs dirigeants locaux. Un président de pieu qui a besoin d’éclaircissements sur des points de doctrine ou d’autres questions relatives à l’Église peut écrire de la part de ses membres à la Première Présidence.

38.8.26

Emplois des membres

Les membres de l’Église doivent rechercher un emploi en accord avec les principes de l’Évangile et pour lequel ils peuvent demander les bénédictions du Seigneur avec l’esprit tranquille. Il s’agit là d’une question personnelle dont seul le membre pourra finalement juger après l’avoir étudiée à l’aide de la prière.

38.8.27

Membres handicapés

Les dirigeants et les membres sont invités à se soucier des besoins de toutes les personnes qui font partie de leur unité. Les membres handicapés sont précieux et peuvent apporter une contribution significative. Le handicap peut être d’ordre intellectuel, social, émotionnel ou physique.

Il est recommandé aux membres de suivre l’exemple du Sauveur en apportant de l’espoir aux personnes handicapées et en leur montrant de la compréhension et de l’amour. Les dirigeants doivent faire connaissance avec ces personnes et leur montrer un intérêt et une sollicitude sincères.

Ils déterminent également quels membres peuvent avoir besoin que l’on s’occupe plus particulièrement d’eux du fait que l’un de leurs parents, enfants, frères ou sœurs a un handicap. Le fait de prendre soin d’un membre de la famille qui a un handicap peut être à la fois gratifiant et difficile.

Les dirigeants s’enquièrent des membres handicapés qui vivent dans des établissements spécialisés ou ailleurs loin des membres de leur famille et leur apportent leur aide.

38.8.27.1

Améliorer la sensibilisation et la compréhension

Les dirigeants, les instructeurs et les autres membres s’efforcent de comprendre chaque personne qui a un handicap et de reconnaître ses points forts et ses besoins. Pour ce faire, ils discutent avec elle et avec les membres de sa famille. Vous trouverez de la documentation en rapport avec ce sujet sur disability.ChurchofJesusChrist.org.

38.8.27.2

Apporter de l’aide

Les dirigeants évaluent les besoins des personnes handicapées et de leurs aidants. Ces dirigeants déterminent, le cas échéant, comment les ressources de la paroisse ou du pieu peuvent être utilisées pour répondre à ces besoins. Les dirigeants incitent les membres à apporter leur aide, leur amour et leur amitié.

L’épiscopat ou la présidence de pieu peut appeler un spécialiste du handicap de la paroisse ou du pieu pour aider les personnes, leur famille, leurs instructeurs et les autres dirigeants (voir la section 38.8.27.9).

Les dirigeants peuvent également s’informer, auprès de leur collectivité, des ressources susceptibles d’aider les personnes handicapées et leur famille.

Vous trouverez des renseignements supplémentaires sur l’aide aux personnes qui ont un handicap sur disability.ChurchofJesusChrist.org. Les dirigeants peuvent également prendre contact avec les services d’aide à la famille (s’ils sont disponibles dans leur région). Ils trouveront leurs coordonnées à la section 31.3.6.

Les dirigeants et les membres ne doivent pas essayer d’expliquer pourquoi quelqu’un a un handicap ou pourquoi une famille a un enfant handicapé. Ils ne doivent pas insinuer qu’un handicap est un châtiment de Dieu (voir Jean 9:2-3) ni un privilège spécial.

38.8.27.3

Accomplir des ordonnances

Voir la section 38.2.4.

38.8.27.4

Donner des occasions de servir et de participer

Beaucoup de membres handicapés peuvent servir dans presque n’importe quelle tâche de l’Église. À l’aide de la prière, les dirigeants réfléchissent aux capacités, à la situation et aux désirs de chaque personne puis donnent des occasions de service adaptées. Les dirigeants s’entretiennent également avec la personne et sa famille. Ils réfléchissent aux conséquences qu’un appel de l’Église aura sur cette personne et sa famille ou son aidant. (Voir Doctrine et Alliances 46:15.)

Lorsqu’ils envisagent de confier des tâches ou des appels dans l’Église à des membres aidant des personnes handicapées, les dirigeants évaluent soigneusement la situation de ces membres.

Les dirigeants et les instructeurs doivent intégrer le plus possible les membres handicapés dans les réunions, les classes et les activités. Les leçons, les discours et les méthodes pédagogiques doivent être adaptés aux besoins de chaque personne. On trouvera des renseignements sur la façon d’adapter les leçons sur : disability.ChurchofJesusChrist.org.

L’épiscopat peut demander à un membre de l’Église d’aider une personne qui a un handicap lors d’une réunion ou d’une activité. Dans une classe qui compte un membre handicapé, l’épiscopat peut appeler plusieurs instructeurs. Les instructeurs unissent leurs efforts pour répondre aux besoins de tous les membres de la classe.

Si une personne ne peut pas participer à une réunion, une classe ou une activité, les dirigeants et les instructeurs peuvent consulter cette personne et sa famille pour trouver une façon de répondre à ses besoins. Le président de pieu ou l’évêque peut approuver l’organisation de classes ou de programmes spéciaux pour les membres handicapés (voir la section 38.8.27.5). Si une personne n’est pas en mesure d’assister aux réunions de l’Église, les dirigeants et les instructeurs peuvent lui fournir les cours, les enregistrements ou un accès à la diffusion en ligne des leçons.

La diffusion en ligne des réunions, notamment les réunions de Sainte-Cène ou les obsèques, est réservée uniquement aux personnes qui ne peuvent pas y assister en personne (voir la section 29.7). Vous trouverez davantage de renseignements sur l’ordonnance de la Sainte-Cène à la section 18.9.3.

Les dirigeants encouragent les détenteurs de la prêtrise ayant un handicap à participer aux ordonnances quand cela est approprié. À partir du mois de janvier de l’année de leurs douze ans, les détenteurs de la prêtrise et les jeunes filles qui ont été baptisés et confirmés et qui sont dignes peuvent accomplir des baptêmes et des confirmations pour les morts dans le temple. Vous trouverez des directives sur les membres handicapés qui reçoivent leurs propres ordonnances du temple aux sections 27.2.1.3 et 27.3.1.2.

38.8.27.5

Organisation de classes, d’unités ou de programmes spéciaux

Les membres ayant un handicap ou des besoins particuliers sont invités à assister aux réunions du dimanche dans leur paroisse, à moins qu’ils ne vivent dans un établissement de soins ou une résidence médicalisée où les programmes de l’Église sont organisés (voir la section 37.6).

Unités et groupes. Des paroisses ou des branches peuvent être créées pour des membres ayant des besoins spéciaux, par exemple des membres sourds ou qui communiquent en langue des signes (voir la section 37.1). L’accord n’est donné que par la Première Présidence.

On peut demander à une paroisse d’accueillir un groupe de membres handicapés, par exemple des personnes qui communiquent en langue des signes. Vous trouverez des renseignements concernant le certificat de membre des personnes qui assistent à ce genre d’unités ou de groupes à la section 33.6.11.

Les membres sourds qui n’habitent pas à une distance raisonnable d’une unité pour les sourds peuvent assister aux réunions virtuellement. Pour cela, ils doivent obtenir une autorisation des dirigeants de cette unité. Les dirigeants de paroisse locaux veillent à ce que les membres sourds reçoivent l’attention nécessaire et aient l’occasion de prendre la Sainte-Cène régulièrement.

Classes. Les membres handicapés assistent aux classes du dimanche avec les membres de leur paroisse. Toutefois, lorsqu’il est nécessaire de répondre aux besoins de membres adultes ou jeunes possédant un handicap similaire, une paroisse ou un pieu peut organiser des classes de l’École du Dimanche spéciales (voir la section 13.3.2).

Programmes d’activités destinées aux personnes handicapées. Lorsqu’il est nécessaire de répondre aux besoins de membres adultes présentant un handicap intellectuel, une paroisse, un groupe de paroisses, un pieu ou un groupe de pieux peut organiser un programme d’activités destiné aux personnes handicapées. Ce programme vient s’ajouter au service pastoral, aux services de culte du dimanche et aux activités de l’unité locale.

Les programmes d’activités pour les personnes handicapées s’adressent généralement aux personnes âgées de dix-huit ans et plus. Tout doit être fait pour intégrer les personnes âgées de moins de dix-huit ans dans leur paroisse et leur pieu. Dans des situations inhabituelles, les dirigeants peuvent décider d’organiser des activités complémentaires pour les jeunes à partir de l’année de leur douzième anniversaire.

Lorsque plusieurs paroisses participent à un programme d’activités pour les personnes handicapées, le président de pieu désigne un évêque pour le superviser. Lorsque plusieurs pieux y participent, la présidence d’interrégion désigne un président de pieu gérant pour le superviser.

L’évêque ou le président de pieu gérant qui supervisent le programme consulte les autres évêques et présidents de pieu participants pour déterminer comment ces programmes seront financés.

Responsables des activités pour les personnes handicapées. On peut appeler des membres adultes en tant que responsables des activités pour les personnes handicapées. Ces dirigeants planifient et mettent en œuvre le programme d’activités pour les personnes handicapées. Ils consultent les spécialistes du handicap de paroisse et de pieu (voir la section 38.8.27.9) pour inviter les membres handicapés à participer aux activités. Ils tiennent conseil sur la manière de répondre aux besoins de ces membres.

Les responsables des activités pour les personnes handicapées sont appelés et mis à part par l’évêque ou le président de pieu, ou par quelqu’un agissant sous sa direction. Un président de pieu peut également charger un membre du grand conseil de servir de dirigeant des activités pour les personnes qui ont un handicap.

Les dirigeants servant auprès de personnes qui ont un handicap, quel que soit leur âge, doivent suivre la formation suivante : ProtectingChildren.ChurchofJesusChrist.org. Vous trouverez d’autres consignes de sécurité pour les dirigeants dans Activités pour les membres ayant un handicap.

Lorsqu’ils y sont invités, les responsables des activités pour les personnes handicapées assistent aux réunions des dirigeants de pieu ou de paroisse.

Directives pour les programmes d’activités destinées aux personnes handicapées. Les programmes d’activités destinées aux personnes handicapées sont organisés pour aider les participants à se développer spirituellement, socialement, physiquement et intellectuellement (voir Luc 2:52). Les dirigeants déterminent la fréquence des activités. Ils tiennent compte du nombre de participants, des distances parcourues et d’autres éléments.

Certaines personnes ne seront peut-être pas à même de participer en raison de besoins complexes d’ordre médical, physique, intellectuel ou comportemental. Les dirigeants recherchent d’autres moyens de répondre à leurs besoins.

Participation et règles de sécurité. Au moins deux adultes responsables doivent être présents à toutes les activités. Ces deux adultes peuvent être deux hommes, deux femmes ou un couple marié. Généralement, il faut davantage d’adultes pour superviser des activités pour les membres ayant un handicap qu’il n’en faut pour d’autres activités.

Les adultes qui apportent leur aide pour les activités doivent suivre la formation sur la protection des enfants et des jeunes sur ProtectingChildren.ChurchofJesusChrist.org. Ils doivent obtenir l’approbation de leur évêque avant de participer. Vous trouverez davantage de consignes de sécurité dans « Activités pour les membres handicapés ».

En cas de comportement inapproprié, la responsabilité immédiate des dirigeants est de protéger et de venir en aide à la personne vulnérable. Vous trouverez des renseignements sur la conduite à tenir en cas de soupçons de sévices à la section 38.6.2.1 et sur abuse.ChurchofJesusChrist.org.

38.8.27.6

Interprètes pour les membres sourds ou malentendants

Pour répondre à leurs besoins en matière de communication, les membres sourds ou malentendants prennent l’initiative de collaborer avec les dirigeants. Les membres et les dirigeants travaillent ensemble pour s’assurer de la disponibilité d’interprètes.

Les interprètes doivent se placer à un endroit où ils peuvent être vus par les membres ainsi que par l’orateur.

Pendant une ordonnance de la prêtrise ou un entretien, l’interprète doit être assis ou debout près de la personne qui accomplit l’ordonnance ou fait l’entretien. Vous trouverez de plus amples renseignements sur l’interprétation des ordonnances et des bénédictions à la section 38.2.1.

Si l’on dispose d’un nombre suffisant d’interprètes, ceux-ci effectuent une rotation à peu près toutes les trente minutes pour éviter la fatigue.

Quand ils se préparent à une situation délicate telle qu’un entretien personnel ou une commission d’examen du statut de membre de l’Église, les dirigeants consultent le membre sourd. Si le membre le désire, les dirigeants cherchent un interprète qui n’est pas de la famille afin de préserver la confidentialité de l’entretien.

Les mêmes principes s’appliquent pour les membres sourds ou malentendants qui ne communiquent pas en langue des signes mais qui ont besoin d’un interprète oral pour les aider à lire sur les lèvres.

Les dirigeants peuvent organiser des cours de paroisse ou de pieu pour enseigner la langue des signes utilisée dans leur pays. Voici un ouvrage utile : Dictionary of Sign Language Terms for The Church of Jesus Christ of Latter-day Saints (Dictionnaire des termes de la langue des signes pour l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours).

38.8.27.7

Vie privée

Les dirigeants doivent respecter la vie privée des membres handicapés à la fois pendant et après les réunions des dirigeants au cours desquelles les besoins de ces personnes sont abordés. Les dirigeants ne parlent pas de diagnostics ni d’autres renseignements personnels sans autorisation.

38.8.27.8

Animaux d’assistance

Les évêques et les présidents de pieu décideront de permettre ou non aux personnes handicapées d’être accompagnées d’un chien d’assistance sur le lieu de culte. Les autres types d’animaux, notamment les animaux de soutien émotionnel (animaux de réconfort), ne sont généralement pas autorisés dans les lieux de culte ou lors des manifestations parrainées par l’Église, sauf si la loi l’exige expressément. (En général aux États-Unis, l’Église n’a pas l’obligation légale d’admettre les chiens d’assistance ou les animaux de soutien émotionnel dans les lieux de culte.) Les évêques et les présidents de pieu émettent des décisions au niveau local. Ils tiennent compte des besoins des personnes qui ont un handicap et de ceux des autres membres de l’assemblée.

Vous trouverez d’autres directives relatives à l’utilisation d’animaux d’assistance dans les bâtiments de l’Église à la section 27.1.3 et sur disability.ChurchofJesusChrist.org.

38.8.27.9

Spécialiste du handicap

L’épiscopat ou la présidence de pieu peut appeler un spécialiste du handicap de paroisse ou de pieu. Le spécialiste aide les membres handicapés et leurs aidants à participer aux réunions et aux activités de l’Église et à se sentir intégrés.

Le spécialiste sert les membres et les dirigeants de la manière suivante :

  • il apprend à connaître les personnes handicapées et leur famille ;

  • il répond aux questions et préoccupations relatives au handicap et émanant des aidants, des dirigeants et d’autres personnes ;

  • il aide chaque personne à avoir accès à la documentation, aux réunions et aux activités de l’Église. Pour ce faire, il peut se servir de la technologie ou d’autres moyens (voir la section 38.8.27.10 ;

  • il trouve de véritables occasions de servir pour les membres handicapés ;

  • il identifie les besoins spécifiques des familles et, si besoin, répertorie les ressources disponibles au niveau de la collectivité, de la paroisse et du pieu.

Le spécialiste aide les membres handicapés et leurs aidants à informer les autres du handicap.

38.8.27.10

Ressources

Vous trouverez de la documentation pour les membres ayant un handicap, leur famille, les personnes qui s’occupent d’eux, les dirigeants et les instructeurs sur disability.ChurchofJesusChrist.org. Ce site Internet propose :

  • des renseignements pour mieux comprendre les difficultés rencontrées par les personnes handicapées ;

  • de la documentation pour aider les membres qui ont un handicap et leur famille à trouver du réconfort dans l’Évangile de Jésus-Christ ;

  • une liste de la documentation publiée par l’Église dans des formats accessibles aux membres qui ont un handicap (voir aussi store.ChurchofJesusChrist.org).

Les questions peuvent être adressées à :

Members with Disabilities

50 East North Temple Street

Salt Lake City, UT 84150-0024, États-Unis

Téléphone : 1-801-240-2477 ou 1-800-453-3860, poste 2-2477

Adresse électronique : disability@ChurchofJesusChrist.org

38.8.28

Servir les membres affectés par un crime et ceux incarcérés

Il est recommandé aux dirigeants de l’Église de suivre l’exemple du Sauveur en apportant de l’espoir et en montrant de la compréhension et de l’amour aux personnes qui sont affectées par un crime et celles qui sont incarcérées (voir Matthieu 25:34-36, 40).

Les présidents de pieu dirigent les efforts de service auprès des prisons. Cela comprend le soutien aux adultes et aux jeunes qui sont en détention ou qui ont récemment été libérés de prison. Cela consiste aussi à prendre soin des familles et des enfants qui ont un parent ou un être cher en prison.

Les dirigeants qui ont une prison dans les limites de leur unité doivent s’informer des possibilités et des besoins de service. Pour obtenir de la documentation et des conseils, les dirigeants prendront contact avec la division de l’Église en charge du service dans les prisons :

Adresse électronique : PrisonMinistry@ChurchofJesusChrist.org

Téléphone : 1-801-240-2644 ou 1-800-453-3860, poste 2-2644

38.8.29

Autres confessions religieuses

Dans beaucoup d’autres confessions religieuses, on trouve beaucoup de choses inspirantes, nobles et dignes du plus grand respect. Les missionnaires et les autres membres doivent faire preuve de sensibilité et de respect à l’égard des croyances et des traditions d’autres personnes. Ils doivent aussi éviter de les offenser.

Les présidents de pieu et de mission qui ont des questions sur les relations avec d’autres confessions religieuses doivent prendre contact avec la présidence d’interrégion. Les autres dirigeants locaux qui se posent ce genre de questions doivent s’adresser au président de pieu ou de mission.

38.8.30

Activité politique et civique

Il est recommandé aux membres de l’Église de prendre part aux affaires politiques et gouvernementales. Dans de nombreux pays, cela consiste à :

  • voter ;

  • adhérer ou participer à un parti politique ;

  • contribuer par un soutien financier ;

  • communiquer avec les représentants et candidats d’un parti ;

  • participer à des manifestations pacifiques et légales ;

  • remplir des mandats, par élection ou par nomination, au niveau du gouvernement local et national.

Les membres sont aussi encouragés à prendre part à des causes louables afin de promouvoir au sein de leur collectivité un environnement sain où vivre et élever des enfants.

En accord avec la législation locale, les membres sont encouragés à s’inscrire sur les listes électorales et à étudier les programmes et le profil des candidats avec attention. On peut trouver des principes compatibles avec l’Évangile dans divers partis politiques. Les saints des derniers jours ont l’obligation toute particulière de rechercher et de soutenir des dirigeants honnêtes, bons et sages (voir Doctrine et Alliances 98:10).

L’Église est neutre en ce qui concerne les partis politiques, leurs programmes et leurs candidats. Elle ne donne son appui à aucun parti ou candidat politique. Elle ne donne pas non plus à ses membres de consignes de vote.

Dans des cas exceptionnels, lorsque des questions morales ou des pratiques de l’Église sont impliquées, l’Église peut prendre position sur des sujets politiques. En pareil cas, il est possible que l’Église s’engage dans un débat politique pour représenter ses opinions. Seule la Première Présidence peut autoriser ce qui suit :

  • exprimer la position de l’Église sur des questions morales ;

  • engager l’Église à soutenir une loi spécifique ou à s’y opposer ;

  • exprimer le point de vue de l’Église sur des enjeux d’ordre juridique.

Les dirigeants locaux ne doivent pas organiser les membres pour prendre part aux affaires politiques. Ils ne doivent pas non plus essayer d’influencer la manière dont les membres y participent.

Les membres de l’Église candidats à des mandats publics par élection ou par nomination ne doivent pas laisser entendre que leur candidature est soutenue par l’Église ou ses dirigeants. Les dirigeants et les membres de l’Église doivent également éviter toute déclaration ou conduite qui pourrait être interprétée comme un appui accordé par l’Église à un parti politique, à un programme, à une stratégie ou à un candidat.

Même lorsqu’elle prend position sur une question politique, l’Église ne demande pas aux représentants élus de voter d’une certaine façon ni de prendre une certaine position. Les membres qui sont des représentants élus prennent leurs propres décisions. Ces élus peuvent ne pas être d’accord les uns avec les autres ou avec une position publiquement affichée par l’Église. Ils ne s’expriment pas au nom de l’Église.

Les choix et affiliations politiques ne doivent être le sujet d’aucun enseignement ni préconisation dans le cadre de l’Église. Les dirigeants veillent à ce que les réunions et activités de l’Église se concentrent sur le Sauveur et sur son Évangile.

Les membres ne doivent pas porter de jugement les uns sur les autres par rapport à leurs opinions politiques. Les membres fidèles peuvent appartenir à divers partis politiques et voter pour divers candidats. Tous doivent se sentir les bienvenus dans le cadre de l’Église.

Les registres, les annuaires et d’autres documents semblables de l’Église ne doivent pas être utilisés à des fins politiques.

Les bâtiments de l’Église ne doivent pas être non plus utilisés à des fins politiques. Toutefois, on peut les utiliser pour l’inscription des électeurs ou comme bureau de vote lorsqu’il n’y a pas d’alternative raisonnable (voir la section 35.5.6.3).

38.8.31

Vie privée des membres

Les dirigeants de l’Église sont tenus de protéger la vie privée des membres. Les registres, les annuaires et d’autres documents semblables de l’Église ne peuvent pas être utilisés à des fins personnelles, commerciales ou politiques (voir aussi la section 38.8.13).

Les dirigeants de paroisse et de pieu ne doivent pas conserver ni donner de renseignements confidentiels hors du cadre des applications, systèmes ou services Internet fournis par l’Église. Parmi les données confidentielles détenues par l’Église sur une personne, on trouve :

  • le statut de membre ;

  • les besoins temporels ;

  • d’autres renseignements personnels non accessibles au public.

Les demandes venant de particuliers ou de bureaux gouvernementaux et relevant des lois sur la protection de la vie privée doivent être promptement signalées au bureau chargé de la confidentialité des données de l’Église.

Adresse électronique : DataPrivacyOfficer@ChurchofJesusChrist.org.

Les dirigeants de paroisse et de pieu ne doivent pas donner suite à ces demandes.

Vous trouverez des renseignements relatifs à la politique de confidentialité de l’Église à la section Déclaration de confidentialité sur ChurchofJesusChrist.org. Les membres peuvent aussi demander aux dirigeants de paroisse ou de pieu de les aider à y accéder.

38.8.32

Écrits publiés à titre privé

Les membres ne doivent pas demander aux Autorités générales, aux officiers généraux ou aux soixante-dix d’interrégion de co-écrire ou de cautionner des livres ou d’autres écrits de l’Église.

38.8.33

Enregistrement, transcription ou diffusion sur Internet de messages des Autorités générales, des officiers généraux et des soixante-dix d’interrégion

Les membres ne doivent pas enregistrer, transcrire ou diffuser sur Internet les messages des Autorités générales, officiers généraux et soixante-dix d’interrégion. Néanmoins, certaines réunions dans lesquelles ces dirigeants prennent la parole peuvent être diffusées sur Internet sous la direction de l’évêque ou du président de pieu. Vous trouverez davantage de renseignements à la section 29.7.

Les membres peuvent enregistrer avec leur propre équipement la retransmission des conférences générales pour un usage personnel et non commercial.

38.8.34

Mentions de l’Église et de ses membres

Le nom de l’Église a été donné par révélation à Joseph Smith, le prophète, en 1838 : « Car c’est là le nom que portera mon Église dans les derniers jours, c’est-à-dire l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours » (Doctrine et Alliances 115:4). Les façons de désigner l’Église et ses membres citées ci-dessous soulignent le lien qui existe entre Jésus-Christ et les membres de son Église.

Toutes les références à l’Église devront comporter son nom complet chaque fois que c’est possible. Une fois que le nom complet de l’Église a été mentionné une première fois, s’il faut le raccourcir, les termes suivants sont corrects et recommandés :

  • l’Église ;

  • l’Église de Jésus-Christ ;

  • l’Église rétablie de Jésus-Christ.

Lorsqu’on parle des membres de l’Église, il est correct et recommandé d’employer les termes suivants :

  • les membres de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours ;

  • les saints des derniers jours (c’est le nom donné par le Seigneur au peuple de son alliance dans les derniers jours) ;

  • les membres de l’Église de Jésus-Christ.

Il est déconseillé d’appeler les membres de l’Église par d’autres titres, tels que « mormons » ou « SDJ ».

L’usage du mot Mormon est correct dans les noms propres tels que le Livre de Mormon. Il est aussi correct lorsqu’il est employé comme adjectif dans des expressions historiques telles que la « Piste des mormons ».

Le terme mormonisme est inexact et son emploi est déconseillé. Pour décrire une combinaison de doctrine, de culture et de mode de vie propre à l’Église, l’expression « l’Évangile rétabli de Jésus-Christ » est exacte et préférable.

38.8.35

Réfugiés

De nombreuses personnes ont fui leur foyer pour trouver secours loin de la violence, des guerres, des persécutions religieuses et des situations mettant leur vie en danger. Dans le cadre de leur responsabilité de prendre soin des personnes dans le besoin (voir Mosiah 4:26), les membres offrent leur temps, leurs talents et leur amitié pour accueillir les réfugiés en tant que membres de leur collectivité. Voir Matthieu 25:35 ; ChurchofJesusChrist.org/refugees.

38.8.36

Demandes d’aide financière de l’Église

Les programmes officiels de l’Église fournissent une aide financière aux personnes dans le besoin et aux causes appropriées.

Les évêque administrent l’aide de l’Église destinée aux membres dans le besoin (voir la section 22.3.2). Les évêques se conforment aux directives et aux principes établis pour veiller à ce que les fonds de l’Église soient utilisés correctement (voir les sections 22.4 et 22.5).

Les membres dans le besoin sont invités à parler avec leur évêque au lieu de s’adresser au siège de l’Église ou de demander de l’argent à d’autres dirigeants ou membres de l’Église. L’évêque demandera probablement aux dirigeants du collège des anciens et de la Société de Secours d’aider à évaluer les besoins.

38.8.37

Recherche dans l’Église

L’objectif de la recherche dans l’Église est de rassembler des informations fiables qui serviront de support aux délibérations des dirigeants généraux de l’Église. La division de recherche et coordination (DRC) est la seule agence accréditée de l’Église spécialisée dans les études. La DRC peut aussi faire appel à des agences tierces pour réaliser des études.

Lorsque des enquêteurs accrédités de l’Église prennent contact avec des membres ou des dirigeants, ils leur fournissent les coordonnées d’un employé de la DRC. Cet employé est en mesure de répondre aux questions relatives à l’étude.

La DRC s’applique à protéger l’identité et les réponses des participants à l’étude. Les personnes peuvent refuser à tout moment de participer. Elles peuvent choisir de ne pas répondre à certaines ou à l’ensemble des questions.

Les parents ou les tuteurs doivent donner leur permission avant que les enfants de moins de dix-huit ans soient invités à participer à une étude.

Les dirigeants locaux ne doivent pas approuver d’études en relation avec l’Église. Cela comprend de faire appel à des membres pour être des sujets de recherches.

La DRC se conforme à toutes les lois sur la protection de la vie privée. Les dirigeants locaux doivent aussi se conformer à ces lois et ne doivent pas fournir les renseignements personnels des membres à des enquêteurs ou des cabinets d’études non accrédités.

Certaines études nécessitent de collecter des informations au cours de réunions de l’Église. C’est particulièrement vrai lorsque la réunion est le sujet de l’étude. En pareil cas, la DRC s’assurera avec les dirigeants locaux que la présence d’enquêteurs ne perturbera pas les réunions.

Pour vérifier toute demande d’étude, prenez contact avec la division de recherche et coordination :

Téléphone : 1-801-240-2727 ou 1-800-453-3860, poste 2-2727

Adresse électronique : research@ChurchofJesusChrist.org

38.8.38

Respect des restrictions locales relatives à la proclamation de l’Évangile

L’Église s’applique à obéir au commandement de Jésus-Christ de proclamer l’Évangile au monde entier (voir Matthieu 28:19). Les missionnaires ne servent que dans les pays où ils sont officiellement reconnus et accueillis par les gouvernements locaux.

L’Église et ses membres respectent toutes les lois et toutes les directives relatives aux activités missionnaires. Par exemple, dans certaines parties du monde, les missionnaires ne sont envoyés que pour faire des missions humanitaires ou d’autres missions spécialisées. Ces missionnaires ne font pas de prosélytisme. L’Église n’envoie pas de missionnaires dans certains pays.

38.8.39

Sécurité dans les établissements d’entraide et d’autonomie de l’Église

Beaucoup d’établissements d’entraide et d’autonomie de l’Église ont des équipements et des machines qui peuvent provoquer des blessures si l’on ne s’en sert pas correctement. Les présidents de pieu gérants (ou les personnes qu’ils désignent) et les directeurs de ces établissements doivent garantir la sécurité des employés et des bénévoles.

Les travailleurs doivent régulièrement avoir une formation aux consignes de sécurité. Le lieu de travail doit être inspecté périodiquement. Les risques pour la santé et la sécurité doivent être éliminés. Il doit toujours y avoir une supervision suffisante pour s’assurer que les travailleurs suivent les instructions, utilisent correctement les outils et le matériel et évitent les comportements dangereux.

Normalement, les personnes qui travaillent dans ce type d’établissements doivent avoir au moins seize ans. Les personnes qui font fonctionner le matériel doivent être mûres, correctement formées et avoir de l’expérience dans son utilisation. Seuls les adultes peuvent utiliser le matériel motorisé.

Si un accident intervient, le directeur de l’établissement en fait rapport aux instances suivantes :

  • Services d’entraide et d’autonomie : 1-801-240-3001 ou 1-800-453-3860, poste 2-3001 ;

  • Division de la gestion des risques au siège de l’Église (vous trouverez ses coordonnées à la section 20.7.6.3).

38.8.40

Écritures

38.8.40.1

Éditions de la Sainte Bible

L’Église identifie les éditions de la Bible qui sont en accord avec la doctrine du Seigneur contenue dans le Livre de Mormon et la révélation moderne (voir le huitième article de foi). Ensuite, pour de nombreuses langues parlées par les membres de l’Église, elle choisit une édition approuvée de la Bible.

Dans certaines langues, l’Église publie sa propre édition. Les éditions publiées par l’Église sont basées sur les textes canoniques de la Bible. Par exemple :

  • La version du roi Jacques en anglais.

  • La version Reina-Valera (2009) en espagnol.

  • La version Almeida (2015) en portugais.

Les éditions de la Bible publiées par l’Église contiennent des notes de bas de page, des index par sujet et d’autres aides à l’étude.

Lorsque c’est possible, les membres doivent utiliser dans les classes et les réunions de l’Église une édition de la Bible approuvée ou publiée par l’Église. Cela permet de maintenir la clarté de la discussion et la compréhension adéquate de la doctrine. D’autres éditions de la Bible peuvent être utiles pour une étude personnelle ou théorique.

38.8.40.2

Traduction des Écritures

Le Seigneur a commandé à ses prophètes et à ses apôtres de conserver les Écritures en lieu sûr (voir Doctrine et Alliances 42:56). Le conseil de la Première Présidence et du Collège des douze apôtres supervise étroitement la traduction des Écritures de l’Église. L’utilisation de procédures approuvées permet de garantir l’exactitude de la doctrine et de conserver des preuves de l’origine des textes.

Les présidences d’interrégion envoient au département de coordination de l’Église les demandes officielles de nouvelles traductions des Écritures.

38.8.40.3

Écritures en langage moderne ou informel

Le conseil de la Première Présidence et du Collège des douze apôtres n’a pas autorisé la traduction ou la réécriture des textes scripturaires dans un langage moderne ou informel. Ce conseil ne s’applique pas aux publications de l’Église pour les enfants.

38.8.40.4

Accès aux Écritures

Des exemplaires imprimés des Écritures, y compris certaines éditions approuvées de la Bible, sont disponibles auprès des services de distribution de l’Église. On peut aussi parfois se procurer des éditions approuvées de la Bible chez les libraires locaux, en ligne et sur les applications mobiles. Le texte et les enregistrements audio numériques des éditions publiées par l’Église et de certaines éditions approuvées sont disponibles dans l’application Médiathèque de l’Évangile et sur scriptures.ChurchofJesusChrist.org. On trouve aussi dans cette documentation des listes d’Écritures disponibles par langue.

38.8.41

Recherche d’informations auprès de sources fiables

Dans le monde d’aujourd’hui, il est facile d’accéder à l’information et de la transmettre. Cela peut être une grande bénédiction pour les personnes qui désirent s’instruire et s’informer. Cependant, de nombreuses sources d’information ne sont pas fiables et n’édifient pas. Certaines sources cherchent à promouvoir la colère, la querelle, la peur ou des théories complotistes infondées (voir 3 Néphi 11:30 ; Mosiah 2:32). Par conséquent, il est important que les membres de l’Église fassent preuve de sagesse dans leur recherche de la vérité.

Les membres de l’Église ne doivent rechercher et transmettre que des informations provenant d’une source crédible, fiable et factuelle. Ils doivent éviter les sources orientées vers la spéculation ou fondées sur la rumeur. Les membres discerneront la vérité de l’erreur en se laissant guider par le Saint-Esprit tout en procédant à une étude minutieuse (voir Doctrine et Alliances 11:12 ; 45:57). En matière de doctrine et de directives de l’Église, les sources qui font autorité sont les Écritures, les enseignements des prophètes vivants et ce manuel (Manuel général d’instructions).

38.8.42

Colloques et réunions semblables

L’Église met en garde ses membres contre les colloques et autres réunions semblables dont le contenu :

  • dénigre, tourne en ridicule ou traite de manière inappropriée les sujets sacrés ;

  • fait du tort à l’Église, la détourne de sa mission, ou compromet le bien-être de ses membres ou de ses dirigeants.

Les membres ne doivent pas permettre que l’on utilise leur position ou leur réputation dans l’Église pour promouvoir les réunions de ce genre ou laisser entendre qu’ils les cautionnent.

Vous trouverez de plus amples renseignements aux sections 35.5, 38.6.12 et 38.7.8. Voir aussi Jacob 6:12.

38.8.43

Soutien des membres dans les hôpitaux et en établissements de santé

Les dirigeants apportent du soutien aux membres de leur unité qui séjournent dans les hôpitaux et en établissements de santé. Ils se conforment aux directives établies par ces établissements.

Vous trouverez des renseignements sur la façon d’administrer la Sainte-Cène aux membres dans les hôpitaux ou en établissements de santé à la section 18.9.1. Pour la création d’une paroisse ou d’une branche, consultez la section 37.6.

38.8.44

Activités imposables

Les dirigeants de paroisse et de pieu veillent à ce que les activités locales de l’Église ne mettent pas en danger le statut d’exemption fiscale de l’Église. Vous trouverez des directives à la section 34.8.1.

38.8.45

Impôts

Les membres de l’Église sont tenus d’obéir aux lois fiscales du pays où ils résident (voir le douzième article de foi ; voir aussi Doctrine et Alliances 134:5). Les membres en désaccord avec les lois fiscales peuvent les contester en accord avec la législation de leur pays.

Les membres de l’Église sont en rupture avec la loi et les enseignements de l’Église s’ils :

  • omettent intentionnellement ou refusent de payer les impôts requis ;

  • avancent des motifs futiles pour ne pas payer leurs impôts ;

  • refusent de se conformer au jugement définitif d’une procédure judiciaire qui leur ordonne de payer leurs impôts.

Ces membres peuvent ne pas être dignes de détenir une recommandation pour le temple. Ils ne doivent pas recevoir d’appel de dirigeant dans l’Église.

Une commission d’examen du statut de membre de l’Église est requise si un membre est condamné pour une infraction à la législation fiscale (voir la section 32.6.1.5).

38.8.46

Règles concernant les voyages

Un homme et une femme ne doivent pas voyager seuls ensemble pour des activités, des réunions ou des tâches de l’Église à moins d’être un couple marié ou d’être tous les deux célibataires. Vous trouverez d’autres règles concernant les déplacements à la section 20.7.7.

38.9

Relations avec les militaires et services d’aumônerie

Les présidents de pieu et les évêques aident à faire en sorte que les membres servant dans les forces armées aient la bénédiction de participer à la vie de l’Église. Le programme des relations militaires et des services d’aumônerie de l’Église comprend :

  • un soutien de la part des pieux et des paroisses ;

  • une formation donnée par l’Église aux membres qui partent à l’armée ;

  • l’organisation de paroisses, de branches ou de groupes de saints des derniers jours militaires ;

  • l’approbation et le soutien d’aumôniers saints des derniers jours ;

  • des informations sur la manière de porter les sous-vêtements du temple à l’armée ;

  • le soutien de couples missionnaires d’âge mûr affectés à des bases militaires choisies.

38.9.1

Relations des dirigeants de pieu avec les militaires

Si une base militaire ou des membres servant dans les forces armées se trouvent dans un pieu, la présidence de pieu a les responsabilités indiquées dans cette section. Si la base militaire se trouve dans une mission et non dans un pieu, c’est le président de mission qui s’acquitte de ces responsabilités.

Un membre de la présidence de pieu supervise dans le pieu la formation donnée par l’Église aux membres qui partent à l’armée. Il veille à ce que cette formation soit suivie par tous les membres qui partent à l’armée. Le secrétaire exécutif de pieu peut la coordonner. (Voir la section 38.9.3.)

38.9.1.1

Réunions de l’Église sur les bases militaires

Si des réunions de l’Église sont tenues sur une base militaire, le président du pieu où se trouve la base organise, pour le personnel militaire et leurs familles, l’une des structures suivantes (voir la section 38.9.4) :

  • une paroisse avec un épiscopat (avec l’autorisation de la Première Présidence) ;

  • une branche avec une présidence de branche ;

  • un groupe de membres militaires avec un chef de groupe et des assistants.

Le président de pieu appelle, met à part et supervise les dirigeants de ces unités. Il donne les coordonnées de ces dirigeants à la division des relations militaires et des services d’aumônerie de l’Église. Il peut désigner une paroisse pour soutenir chaque groupe de membres militaires.

Le président de pieu travaille avec la division des relations militaires et des services d’aumônerie pour fournir une lettre d’affectation à chaque évêque, président de branche ou chef de groupe. Cette lettre expose les responsabilités de celui-ci et l’autorise à présider l’unité et à diriger les réunions. Une copie de la lettre doit être remise à l’aumônier de la base militaire.

Aux États-Unis, l’armée exige qu’un aumônier assure la supervision administrative de tout service religieux ayant lieu sur une base militaire. Si un aumônier saint des derniers jours est présent sur la base, il est généralement chargé d’assurer cette supervision pour l’unité de l’Église qui s’y réunit. L’aumônier ne préside pas les services de culte à moins d’être l’évêque, le président de branche ou le chef de groupe. Cependant, il est attendu de lui qu’il soit présent et y participe.

Un membre de la présidence de pieu collabore avec l’aumônier en chef de chaque base militaire située dans le pieu. Il veille à ce que les évêques des paroisses dans les limites desquelles se trouve une base militaire fassent de même. Ces dirigeants informent l’aumônier du calendrier des réunions, du lieu des réunions et de la personne à joindre. L’aumônier transmettra ces renseignements aux membres sur place.

38.9.1.2

Aumôniers saints des derniers jours dans les pieux

Le président de pieu a un entretien annuel avec chaque aumônier saint des derniers jours qui vit dans le pieu. Il détermine son bien-être et sa dignité à servir. Le président de pieu a aussi des entretiens séparés tous les ans avec le conjoint de chaque aumônier.

Les aumôniers et leurs conjoints doivent avoir un appel de paroisse ou de pieu. Un aumônier qui détient la Prêtrise de Melchisédek peut remplir des appels de dirigeant, par exemple au sein du grand conseil ou pour présider une paroisse, une branche ou un groupe de membres militaires. Cependant, cet appel ne doit pas être en conflit avec ses devoirs militaires.

Les aumôniers peuvent assister le président de pieu en :

  • faisant rapport lors des réunions du conseil de pieu sur les unités de l’Église qui se réunissent sur des bases militaires. Ces rapports doivent contenir des renseignements sur les nouveaux membres et les membres qui reviennent à l’Église ;

  • servant de liaison entre les dirigeants militaires et le président de pieu ;

  • aidant le président de pieu à identifier les membres des forces armées que l’on peut appeler comme chefs de groupe de membres militaires ;

  • participant aux efforts pour fortifier les nouveaux membres et les membres qui reviennent à l’Église au sein des forces armées ;

  • contribuant à préparer les membres des forces armées à recevoir les ordonnances sacrées et à respecter leurs alliances.

38.9.2

Dirigeants de paroisse chargés des relations avec les militaires

Un membre de l’épiscopat a un entretien avec les membres de la paroisse avant qu’ils ne partent à l’armée. Il veille à ce qu’ils aient l’occasion de recevoir la formation donnée par l’Église en vue d’un départ à l’armée (voir la section 38.9.3).

Vous trouverez à la section 33.6.9 des renseignements concernant les certificats des membres qui s’engagent dans l’armée. Certains membres sont affectés à une région éloignée ou isolée, ou sont déployés dans une zone de guerre. Dans ce cas, l’évêque prend contact avec la division des relations militaires et des services d’aumônerie de l’Église pour être guidé sur la procédure à suivre concernant les certificats de membre (voir la section 38.9.10).

Les dirigeants de la paroisse d’origine doivent correspondre régulièrement avec chaque membre de la paroisse qui est à l’armée.

L’évêque collabore avec l’aumônier en chef de chaque base militaire de la paroisse.

38.9.3

Formation donnée par l’Église en vue d’un départ à l’armée

La formation donnée par l’Église en vue d’un départ à l’armée prépare les membres qui s’engagent dans l’armée à comprendre le format des réunions et des activités de l’Église dans le cadre militaire. Cette formation peut avoir lieu au niveau du pieu ou de la paroisse.

Un membre de la présidence de pieu ou de l’épiscopat appelle un instructeur pour dispenser cette formation. Il est préférable que cet instructeur ait une expérience militaire récente. S’il n’y a pas d’instructeur qualifié, le président de pieu ou l’évêque prend contact avec la division des relations militaires et des services d’aumônerie pour obtenir des conseils.

Vous trouverez davantage de renseignements à la section « Formation préalable donnée par l’Église en vue d’un départ à l’armée » sur ChurchofJesusChrist.org.

38.9.4

Unités de l’Église pour les militaires

Les membres militaires participent normalement aux réunions et aux activités de la paroisse située près de leur base. Cependant, dans les situations mentionnées ci-après, le président de pieu ou de mission peut organiser une paroisse, une branche ou un groupe de membres militaires sur la base pour le personnel militaire et leur famille :

  • S’il n’y a pas de paroisse à une distance raisonnable de la base militaire.

  • Si les militaires ne comprennent pas la langue parlée dans la paroisse locale.

  • Si les militaires ne peuvent pas quitter la base militaire en raison d’entraînements ou d’autres restrictions.

  • Si l’unité militaire des membres est ou sera affectée dans un endroit où l’un des éléments suivants s’applique :

    • l’Église n’est pas implantée ;

    • l’unité locale de l’Église ne peut pas accueillir les militaires en raison de la différence de langue ;

    • il est impossible d’assister aux réunions locales.

  • Si les membres appartiennent à des unités de réserve ou à la Garde nationale et participent à des manœuvres le week-end ou à des exercices d’entraînement annuels.

Les paroisses et branches situées sur les bases militaires sont créées selon les modalités énoncées au chapitre 37.

Généralement, on crée des paroisses et des branches pour soutenir aussi bien les militaires que leurs familles. On peut également créer une paroisse ou une branche pour les militaires sans leur famille. Ces unités sont organisées pour les membres militaires qui suivent un entraînement de base ou avancé, ou qui sont affectés à une opération détachée. En règle générale, les autorités militaires n’autorisent pas les membres de l’Église non affiliés à l’armée à faire partie d’une paroisse ou d’une branche qui utilise les installations de la base.

Si le nombre de membres ou si d’autres circonstances ne justifient pas la création d’une paroisse ou d’une branche sur une base militaire, le président de pieu ou de mission peut organiser un groupe de membres militaires. Un groupe de membres militaires est une petite unité de l’Église qui tient les réunions de l’Église et veille sur les membres. Le chef de groupe n’a pas de clés de la prêtrise. Pour cette raison, il n’est pas autorisé à recevoir la dîme et les offrandes, à avoir des entretiens avec les membres au sujet de péchés graves, à restreindre les droits liés au statut de membre ou à accomplir d’autres devoirs qui nécessitent des clés (voir la section 37.7). Vous trouverez des renseignements sur les groupes de membres militaires dans « Groupes de membres militaires et responsabilités des chefs de groupe » sur ChurchofJesusChrist.org.

Lorsqu’une unité de l’Église est organisée sur une base militaire, le dirigeant de l’unité collabore avec l’aumônier en chef de la base pour convenir des horaires de réunion et de l’utilisation des bâtiments de la base. S’il n’y a pas d’aumônier affecté à la base, le président de pieu consulte l’officier commandant.

38.9.5

Dirigeants de groupes dans les régions reculées ou en guerre

Normalement, les présidents de pieu ou de mission appellent et mettent à part les chefs de groupe de membres militaires. Cependant, il arrive que cela ne soit pas possible dans certaines régions éloignées ou dans les zones de guerre. Étant donné qu’un dirigeant de groupe ne reçoit pas de clés de la prêtrise pour son appel, il est permis de le nommer sans le mettre à part. Le dirigeant de la prêtrise responsable de la zone peut désigner un détenteur de la Prêtrise de Melchisédek digne comme chef de groupe. Il vérifie tout d’abord la dignité de cet homme auprès de son évêque et de son président de pieu. Si un aumônier saint des derniers jours est présent dans la zone, le dirigeant de la prêtrise peut l’autoriser à appeler un dirigeant de groupe et à le mettre à part.

Les chefs de groupe de membres militaires qui se trouvent dans des endroits isolés peuvent se procurer des fournitures et du matériel de l’Église en prenant contact avec la division des relations militaires et des services d’aumônerie de l’Église (voir la section 38.9.10).

Parfois, un membre militaire en mission est isolé des autres membres de l’Église. Si le membre détient la Prêtrise de Melchisédek ou s’il est prêtre dans la Prêtrise d’Aaron, son évêque peut l’autoriser à bénir et à prendre la Sainte-Cène. S’il y a plus d’un membre sur un lieu de déploiement, un chef de groupe doit être appelé.

La division des relations militaires et des services d’aumônerie de l’Église doit être informée lorsqu’un chef de groupe est appelé. Une lettre d’affectation lui sera envoyée (voir la section 38.9.1.1).

38.9.6

Service missionnaire et obligations militaires

Dans les pays où le service militaire est obligatoire, les membres de l’Église doivent généralement l’accomplir avant de pouvoir faire une mission. Certains pays autorisent le report du service militaire obligatoire après la fin du service missionnaire. Les présidents de pieu et les évêques doivent s’informer des obligations dans leur pays afin de pouvoir conseiller les membres de manière appropriée. Les membres réservistes ou servant au sein de la Garde nationale peuvent faire une mission après avoir suivi les entraînements de base et avancé.

Vous trouverez davantage de renseignements dans « Service missionnaire et obligations militaires » sur ChurchofJesusChrist.org.

38.9.7

Aumôniers saints des derniers jours

La division des relations militaires et des services d’aumônerie de l’Église centralise l’approbation des aumôniers hommes et femmes qui servent dans une multitude de cadres gouvernementaux et non gouvernementaux. Ces cadres sont les suivants :

  • armée ;

  • hôpitaux ;

  • centres de soins palliatifs ;

  • prisons ;

  • centres de détention ;

  • police et pompiers ;

  • gardes-frontière ;

  • organisations civiques et d’anciens combattants ;

  • établissements d’enseignement supérieur.

Chaque organisation fixe le niveau d’instruction et de spiritualité requis pour les aumôniers. La plupart des organisations exigent l’approbation de l’Église avant de nommer un aumônier saint des derniers jours. Tous les aumôniers saints des derniers jours doivent être approuvés par la division des relations militaires et des services d’aumônerie de l’Église. Les lettres d’approbation de l’évêque et du président de pieu ne suffisent pas et ne doivent pas être fournies.

Les aumôniers saints des derniers jours :

  • servent les gens de toutes les confessions, y compris les saints des derniers jours ;

  • s’assurent que tout le monde jouisse de la liberté de culte ;

  • aident à répondre aux besoins religieux des personnes qu’ils servent.

Vous trouverez davantage de renseignements à la section Aumôniers saints des derniers jours sur ChurchofJesusChrist.org.

38.9.8

Port du sous-vêtement du temple à l’armée

Voir la section 38.5.6.

38.9.9

Couples missionnaires d’âge mûr

Les couples retraités de l’armée peuvent servir comme missionnaires pour les relations militaires dans certaines bases militaires. Ils aident les dirigeants locaux de la prêtrise à fortifier les nouveaux membres et les membres qui reviennent à l’Église. Ils apportent aussi leur soutien aux familles des militaires en mission pendant les périodes d’éloignement.

38.9.10

Autres renseignements

Pour des renseignements sur le certificat de membre des militaires, consultez la section 33.6.9.

Pour des renseignements sur la bénédiction patriarcale des membres militaires, consultez la section 38.2.10.3.

Pour des renseignements sur l’ordination des membres militaires qui se trouvent dans une région isolée, consultez la section 38.2.9.6.

Pour des renseignements sur la délivrance d’une recommandation pour le temple dans une région isolée, consultez la section 26.3.2.

Les dirigeants de l’Église qui ont des questions peuvent prendre contact avec la division des relations militaires à l’adresse suivante :

Military Relations and Chaplain Services Division

50 East North Temple Street, Room 2411

Salt Lake City, UT 84150-0024, États-Unis

Téléphone : 1-801-240-2286

Adresse électronique : pst-military@ChurchofJesusChrist.org