2020
Nous semons des graines sans le savoir…
Janvier 2020


Œuvre missionnaire

Nous semons des graines sans le savoir…

Hubert et Mauricette Eggermont, des pionniers du Pieu de Lille qui ont porté de bons fruits…

Nous avons souvent la bénédiction d’être un soutien spirituel et un ancrage pour d’autres personnes ; et nous n’en avons absolument pas conscience !

Ce fut lors d’un voyage de pieu en bus que je pris l’occasion de rendre un témoignage vibrant sur la véracité de l’œuvre du salut pour les morts, racontant le rêve qui m’avait amenée à vivre une expérience très spéciale à ce sujet !

Baptisée en 1961, je me suis tout d’abord intéressée, puis passionnée pour l’œuvre de l’histoire familiale et du temple. Cependant, alors que j’étais mère de trois enfants, travaillant à l’extérieur tout en remplissant un appel dans l’église, j’avais très peu de temps à consacrer aux recherches généalogiques. De plus, de mon temps, il n’y avait ni Internet, ni d’archives numérisées en ligne. Il fallait se rendre en mairie pour consulter les archives. Mes ancêtres paternels étant tous originaires de Bain de Bretagne, les contraintes d’un tel déplacement nous firent repousser le voyage jusqu’à cette fameuse nuit où je fis ce rêve.

« J’étais au milieu d’une grande foule de gens entièrement vêtus de blanc et assemblés dans une très grande salle. Et là, au milieu de la foule, se tenait mon père, décédé en 1979 !

Surprise, je m’avançai vers lui et me retrouvai tout à coup assise face à lui dans une petite pièce.

Sans répondre à mon flot de questions, mon papa me dit que nous n’étions pas là pour ça.

Mon regard fut attiré par une grande luminosité à droite de la pièce. Je tournai la tête et vis un homme lui aussi vêtu de blanc. Il me regarda avec douceur, se désigna du doigt puis pointa son index vers le sol, me montrant la terre que je perçus comme un globe lointain. Puis il me montra ensuite une sorte d’écritoire et mima le geste d’écrire.

Il ne s’adressait à moi que par signes, mais mon esprit traduisit aussitôt son message. Je compris que sa tâche était de retranscrire tous les noms de leurs ancêtres retrouvés par les vivants, afin que dans leur nouveau monde, les personnes ainsi répertoriées puissent recevoir les ordonnances salvatrices qui seraient faites pour eux par procuration.

Complètement abasourdie, je me tournai vers mon père, lui demandant si j’avais bien compris ce message et pourquoi cela m’était révélé.

Sa réponse fût « oui » et il ajouta : « Tu mets tant de temps à te décider que je suis obligé de te montrer ceci. »

Il se détourna et prit une pile de registres surgis brusquement de nulle part.

Deux de ces registres étaient remplis de noms que je ne pouvais pas déchiffrer clairement, mais surtout, il y avait des noms inscrits même sur les couvertures des registres, côté intérieur et côté extérieur !

Je n’avais jamais vu ça !

Il ajouta : « Ne sais-tu pas que chaque nom est comme une vague ? »

Je répondis humblement : « Oui, je comprends maintenant. Chaque nom est comme une vague, et toutes ces vagues forment une mer immense qui est l’humanité ! »

Dès mon réveil, nous planifiâmes notre voyage pour Bain de Bretagne !

Arrivés à la mairie, nous demandâmes à consulter les registres. La secrétaire nous apporta des boîtes noires dans lesquelles étaient soigneusement rangés les vieux registres. Mon mari et moi découvrîmes avec stupeur et émotion que seulement deux d’entre eux étaient couverts de noms inscrits sur les couvertures cartonnées à l’intérieur et à l’extérieur !

C’est en témoignant dans ce bus que l’histoire familiale est une grande œuvre d’amour, et que le Seigneur lui avait laissé une place importante dans son Évangile, que, sans le savoir, j’avais ce jour-là, semé deux petites graines !

Des années plus tard, dans la maison d’hôtes du temple de Paris, je fus abordée par une sœur qui me demanda si j’étais bien sœur Gaston. J’ai acquiescé et à ma grande surprise elle me serra dans ses bras et me remercia chaleureusement !

Elle m’expliqua alors qu’une autre jeune fille et elle étaient dans ce fameux bus ! Elles avaient été très touchées par mon témoignage, car elles s’interrogeaient sur le fait de rester dans l’Église. Ce jour-là, elles avaient demeurer membre de l’Église ou non. était vraie et qu’elles devaient y rester.

Par la suite, son amie et elle se sont toutes deux mariées au temple et ont été scellées à leurs conjoints.

Elles souhaitaient me remercier depuis longtemps. Notre rencontre au temple fut un miracle !

Nous avons tous l’occasion de répandre des semences et ces semences lèvent parfois lorsque le semeur est parti1!

Références

  1. Cantique n° 140 « Nous répandons des semences ».