Les brebis et leur berger
Par Vern P. Stanfill
du collège des soixante-dix
Tiré d’une interview avec Christina Crosland.
« L’Éternel est mon berger » (Psaume 2:1).
J’ai grandi dans un ranch de bovins au Montana (États-Unis). Nous avions aussi environ trois cents moutons. Ma mère les avait achetés pour que nous gagnions de l’argent pour nos missions.
Mon travail consistait à prendre soin des agneaux qui n’avaient pas de mère pour s’occuper d’eux. Quand une brebis a plus d’un petit, il lui arrive de ne pas pouvoir prendre soin de tous ses agneaux. C’était donc moi qui m’en chargeais. Il y en avait de cinq à dix chaque année.
Tous les jours, je me rendais au pâturage dans notre petite voiture bleue, une coccinelle Volkswagen, et je donnais un coup de klaxon. Ensuite, j’ouvrais les portières de la voiture. Les agneaux arrivaient de toutes parts dans le champ. Ils connaissaient le bruit de la vieille Volkswagen. Ils sautaient à l’arrière du véhicule et je les conduisais à la grange pour les nourrir.
Nous ressemblons à ces petits agneaux. Nous vivons dans des endroits différents et nous rencontrons des difficultés différentes dans la vie. Mais Jésus tend la main à chacun de nous. Apprenons à entendre sa voix. Tournons-nous vers lui pour trouver le réconfort et la sécurité. Sentons-nous aimés par lui et notre Père céleste.
Quand j’ai regardé vers Jésus, le Berger de ma vie, celle-ci a changé. Quand nous plaçons notre vie entre les mains du Sauveur, nous ressentons son amour et apprenons à lui faire confiance.