2019
Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort
avril 2019


LES SAINTS DES DERNIERS JOURS NOUS PARLENT

Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort

« Professeur ! Professeur ! S’il te plaît, cours maintenant, ils sont à tes trousses », me cria une étudiante portant un voile noir et je ne comprenais pas pourquoi elle avait dit cela. Je servais comme enseignante dans un village du nord du pays dans le service national obligatoire de la jeunesse.

L’avertissement retentit à nouveau et cette fois, tous les élèves de la classe s’enfuirent me laissant derrière. En sortant de la salle de classe, j’ai vu un grand groupe de personnes taillader de manière abominable certains de mes collègues. « Que signifie cela dans ce monde ? » Je posais cette question pour finir par me rendre compte que je posais la question dans le vide et je pris immédiatement mes jambes a mon cou alors que la foule en colère m’ayant vu commença à courir après moi. Pendant que je courais et sautais dans des creusées de tranchées dans la brousse, je vis des corps carbonisés et démembrés de personnes âgées et jeunes.

La foule me pourchassa pendant un moment qui semblait être des décennies déterminées à faire le pire. Je suis tombé dans un trou et je me suis évanoui. J’ai dû rester dans le trou pendant de nombreuses heures car il faisait maintenant noir lorsque j’ai repris conscience. Quelques minutes plus tard, j’entendis des voix de personnes me rechercher : « Nous devons le trouver et le tuer ! Il est quelque part dans les parages ! C’est un infidèle, un chrétien ! ». J’avais tellement peur et j’ai commencé à prier. une puissance bouleversante me vint comme pour dire : « Sois tranquille, je suis avec toi pour toujours ». Je me suis levé et je suis sorti du trou et j’ai commencé à dire ces mots alors que je marchais sans but « quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, Je ne crains aucun mal, car tu es avec moi, ta houlette et ton bâton me rassurent… » puis le son d’un coup de feu et des lueurs de torche m’interrompirent.

Dieu merci ! Les soldats sont venus à mon secours. Quelques jours plus tard, lorsque nous sommes allés dans nos appartements pour ramasser nos affaires, tout avait été brûlé, sauf mon livre de Mormon !