La précieuse contribution des réfugiés
Pearls, Chantala Kommanivanh © 2010
Le voyage de Boone Chen, de réfugié à missionnaire, a été plein de dangers, de choix difficiles et d’intervention divine. (Lisez le récit de la fuite traumatisante de Boone pour la liberté dans l’article de l’Ensign « Seeking Refuge, Finding Peace [Chercher refuge, trouver la paix] ».) Mais, comme beaucoup d’autres histoires de réfugiés, la sienne se termine avec le désir et la capacité de donner en retour.
Lorsqu’on leur en donne la possibilité, beaucoup de réfugiés deviennent des collaborateurs importants des collectivités qui les accueillent et les remettent sur pieds.
Beth Beck, qui vivait dans la paroisse où Boone Chen a tout d’abord été à l’église, remarque : « Dès le départ, Boone avait une attitude positive et un vif désir de faire partie de ce que l’Église avait à offrir. Son intérêt et sa reconnaissance pour les perspectives qui lui étaient offertes ont donné une leçon inestimable au reste des garçons qui auraient sinon pu considérer avec passivité le fait d’être membre de l’Église, de détenir la prêtrise ou de participer au scoutisme. J’espère que les gens comprennent qu’aider les réfugiés donne en retour de nombreuses bénédictions aux personnes qui leur tendent la main et leur ouvrent leur cœur. »
Au cours de la conférence générale d’avril 2016, Patrick Kearon, des soixante-dix, nous a rappelé la connaissance et les expériences précieuses que les réfugiés peuvent apporter à nos collectivités :
« Être un réfugié peut être un moment décisif dans la vie d’une personne, mais son état de réfugié ne définit pas qui elle est. Comme pour des milliers et des milliers de personnes avant elle, ce sera un moment, que nous espérons de courte durée, de sa vie. Certains d’entre eux deviendront des lauréats du prix Nobel, des fonctionnaires, des médecins, des scientifiques, des musiciens, des artistes, des dirigeants religieux et apporteront leur contribution dans d’autres domaines. En fait, nombre d’entre eux étaient cela avant de tout perdre. Ce moment ne définit pas qui ils sont mais notre réaction contribuera à définir qui nous sommes » (« Un refuge contre la tempête », Le Liahona, mai 2016, p. 114).