Espoir et guérison : soutenir les victimes de sévices sexuels

Tiré d’un article du Liahona de Nanon Talley

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Construction d’un pont au-dessus d’un précipice

Les sévices sexuels peuvent causer une profonde souffrance émotionnelle, altérer le raisonnement d’une personne et conduire à des comportements malsains. En cherchant à guérir, la plupart des victimes auront besoin à la fois de Jésus-Christ et de l’aide d’un thérapeute. Ils auront aussi besoin du soutien de leur entourage. Voici cinq façons d’aider pour les amis, les membres de la famille et les dirigeants.

Savoir ce que sont les sévices sexuels.Les sévices sexuels sont toute interaction non consentie impliquant des comportements, accompagnés ou non d’attouchements, dans lesquels une personne est utilisée pour la satisfaction sexuelle d’une autre. De nombreuses victimes ne savent pas que ce qu’il leur est arrivé constitue des sévices, cependant ils peuvent néanmoins manifester des comportements malsains et être en proie à des émotions douloureuses.
Comprendre ce que ressent la victime.Souvent, les victimes de sévices sexuels se retrouvent déconcertées et éprouvent des sentiments d’indignité et de honte.
Réfléchir à ses paroles.La douleur et la souffrance que ressentent les victimes sont souvent intensifiées par les commentaires d’autres personnes, qui découlent d’une incompréhension des sévices sexuels et de leurs effets. Blâmer la victime ou lui dire de s’en remettre ou de pardonner et d’oublier, peut conduire la victime à une honte et un isolement plus grands au lieu de la guérison et la paix.
Prêter une oreille attentive et faire preuve d’amour.Quand une victime vous fait suffisamment confiance pour vous parler de ses souffrances et des sévices qu’elle a subis, vous devriez commencer toute conversation en faisant preuve d’amour et d’empathie à son égard.
Reconnaître et légitimer les sentiments.Comme pour une blessure physique, si les sévices sont ignorés, souvent la victime ne guérit pas correctement. Comme pour se remettre d’une jambe cassée, pour guérir de blessures émotionnelles, il faut souvent s’autoriser des sentiments comme la douleur, la peur et la tristesse, et admettre qu’ils sont légitimes.