2016
Aimer, et ensuite ?
Septembre 2016


Message de la Première Présidence

Aimer, et ensuite ?

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Christ healing

DÉTAIL DE : « Il a guéri beaucoup de personnes », tableau de J. Kirk Richards. reproduit avec l’aimable autorisation de Illume Gallery

Notre cher prophète, le président Monson, a enseigné que « l’amour est l’essence même de l’Évangile1 ».

L’amour est si important que Jésus l’a appelé « le premier et le plus grand commandement » et a dit que toute la loi et les prophètes en dépendaient2.

L’amour est la motivation principale de tout ce que nous faisons dans l’Église. Chaque programme, chaque réunion ou chaque action à laquelle nous participons en tant que disciples de Jésus-Christ devrait découler de cet attribut car, sans la charité, « l’amour pur du Christ », nous ne sommes rien3.

Une fois que nous avons compris par l’intellect et le cœur, une fois que nous avons déclaré à Dieu et à notre prochain que nous les aimons, que devons-nous faire ensuite ?

Est-il suffisant d’éprouver de la compassion et de l’amour pour les autres ? Est-ce qu’en déclarant à Dieu et à notre prochain que nous les aimons, nous satisfaisons à nos obligations vis-à-vis de Dieu ?

La parabole des deux fils

Dans le temple de Jérusalem, les principaux sacrificateurs et les anciens des Juifs ont abordé Jésus pour le piéger dans ses paroles. Cependant, le Sauveur les a pris à leur propre jeu en leur racontant une histoire.

Il a commencé : « Un homme avait deux fils. Et, s’adressant au premier, il dit : Mon enfant, va travailler aujourd’hui dans ma vigne. » Mais le fils refusa. Plus tard, ce fils « se repentit, et il alla ».

Le père, s’adressant à son autre fils, lui demanda la même chose. Le second fils assura son père qu’il irait, mais il ne le fit pas.

Le Sauveur s’est alors tourné vers les sacrificateurs et les anciens et a demandé : « Lequel des deux a fait la volonté du père ? »

Ils ont dû admettre que c’était le premier fils, celui qui avait dit qu’il n’irait pas travailler, mais qui s’était ensuite repenti et y était allé4.

Le Sauveur s’est servi de cette histoire pour mettre l’accent sur un principe important : ce sont les personnes qui obéissent aux commandements qui aiment véritablement Dieu.

C’est peut-être pour cette raison que Jésus a demandé au peuple d’écouter et d’appliquer les paroles des Pharisiens et des scribes, mais de ne pas suivre leur exemple5. Ces instructeurs religieux ne pratiquaient pas ce qu’ils enseignaient. Ils aimaient discuter de religion, mais ils n’en comprenaient malheureusement pas l’essence.

Nos actes et notre salut

Dans une des dernières leçons qu’il a données à ses disciples, le Sauveur leur a parlé du jugement dernier. Les bons et les méchants seraient séparés. Les justes hériteraient la vie éternelle, et les pécheurs recevraient le châtiment éternel.

Quelle différence y avait-il entre ces deux groupes de personnes ?

C’étaient celles qui manifestaient leur amour par leurs actions qui seraient sauvées. Celles qui ne le feraient pas seraient condamnées6. Ce sont nos actes de chaque jour qui témoigneront de notre véritable conversion à l’Évangile de Jésus-Christ, à ses valeurs et à ses principes.

À la fin, le simple fait de dire à Dieu et à notre prochain que nous les aimons ne nous qualifiera pas pour l’exaltation. Car, il en sera selon l’avertissement de Jésus : « Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux7 »

Aimer, et ensuite ?

La réponse à la question « Aimer, et ensuite ? » peut être simple et directe. Si nous aimons véritablement le Sauveur, nous tournerons notre cœur vers lui et nous suivrons le chemin du disciple. Si nous aimons Dieu, nous nous efforcerons de respecter ses commandements8.

Si nous aimons sincèrement nos semblables, nous nous dépasserons pour aider « les pauvres et les nécessiteux, les malades et les affligés9 ». Car les personnes qui accomplissent ces actes de compassion et de service désintéressés10 sont les véritables disciples du Christ.

Voilà ce qui découle de l’amour.

Telle est l’essence de l’Évangile de Jésus-Christ.