Votre avenir : un dessein extraordinaire
Vous voulez un beau métier, une belle famille un beau témoignage ? Vous pouvez choisir dès aujourd’hui la voie de la réussite !
Illustrations Adam Record
Faire des choix maintenant pour avoir l’avenir dont vous rêvez peut vous sembler difficile mais les bonnes décisions que vous prendrez pendant l’adolescence porteront leurs fruits. Cette démarche est conforme au conseil qu’un prophète a donné : « Notre comportement et nos choix quotidiens doivent être en accord avec nos objectifs » (Quentin L. Cook, « Choisir avec sagesse », Le Liahona, novembre 2014, p. 49).
Les trois histoires suivantes montrent qu’indépendamment de vos buts spécifiques, vous pouvez atteindre la réussite grâce à une préparation consciencieuse aujourd’hui.
Dessiner des super héros : Clint Taylor
Clint a grandi en Utah et travaille actuellement en Californie dans les Studios Nickelodeon comme scénarimagiste.
Quelles sont certaines des réalisations dont vous êtes fier ?
J’ai été directeur de Warner Brothers Animation et j’ai travaillé pour Disney, Warner Bros., DreamWorks Studios, Marvel Comics et Sony Pictures Entertainment. J’ai travaillé sur des animations variées allant de Teenage Mutant Ninja Turtles et X-Men à Dora l’exploratrice.
Comment êtes-vous devenu bon dans ce que vous faites ?
Quand j’étais jeune, j’aimais faire des dessins de ce qui m’intéressait. Je passais des heures à dessiner des soldats, des super héros, des animaux ou tout ce qui m’intéressait. Plus je m’entraînais, plus je m’améliorais. J’ai découvert que mon talent progressait grâce à la diligence, l’obéissance et la persévérence. J’avais le sentiment que Dieu m’avait donné un don merveilleux et je voulais exceller dans ce don.
Comment votre mission vous a-t-elle préparé à votre réussite professionnelle ?
Ma mission en Corée a été déterminante parce qu’elle m’a aidé à apprendre la foi, l’autodiscipline et l’engagement d’atteindre l’excellence. Je suis rentré de mission avec une plus grande assurance. J’avais fait quelque chose de difficile et j’avais réussi. Cela m’a certainement aidé à être un meilleur étudiant à l’université.
Quel rôle vos études ont-elles joué dans votre réussite ?
Après ma mission, j’ai étudié la peinture et le dessin à la faculté d’arts de l’Université d’Utah. Ensuite, j’ai fait un semestre d’étude en France pour étudier l’art et la culture en Europe, ce qui m’a ouvert les yeux et l’esprit à plus de formes artistiques.
Grâce à ces expériences, je me suis constitué un portfolio assez considérable d’œuvres d’art personnelles. Dès que j’ai eu obtenu ma licence, j’ai été recruté par un homme qui cherchait des dessinateurs pour travailler sur la série animée de Marvel, Spider-Man and His Amazing Friends.
Devenir un crac en informatique : Ioana Schifirnet
Ioana a grandi en Roumanie et fait des études d’informatique à l’université Brigham Young.
Qu’avez-vous fait lorsque vous étiez jeune qui vous a préparée à ce travail ?
Je ne me suis pas réveillée un beau jour bonne en programmation ou en conception, choses que je fais beaucoup aujourd’hui. Je sais que je fais le travail que j’ai aujourd’hui grâce à un grand nombre de petites décisions tout au long du chemin.
Je n’ai pas eu peur de suivre des cours difficiles et j’ai pris le temps de faire des recherches sur les différents domaines et les gens qui y travaillent. Je suis aussi allée voir des professionnels pour leur demander des conseils. Ils connaissent les bons et les mauvais côtés de leur travail et peuvent vous donner des indications.
Quelles matières scolaires vous ont été les plus utiles ?
En ce qui me concerne, les matières les plus utiles que j’ai étudiées dans le secondaire, et notamment à l’université, avaient un rapport avec la technologie. Apprendre une langue étrangère (en ce qui me concerne, c’était l’anglais) m’a aussi beaucoup aidée parce que cela m’a appris à être plus compréhensive et respectueuse envers les autres personnes et cultures. Une langue étrangère peut ne pas déboucher directement sur un métier, mais les employeurs aiment voir que vous avez une perspective globale.
Quelles craintes avez-vous eues ?
Quand j’étais plus jeune, j’avais peur de ne jamais vraiment trouver quelque chose que j’aime faire. Puis, quand j’ai trouvé quelque chose, j’ai eu peur de ne pas avoir ce qu’il fallait pour réussir.
Il est normal d’être intimidé quand on essaie de trouver ce que l’on aime faire, mais il ne faut pas se laisser paralyser.
Comment avez-vous surmonté vos craintes ?
Ce qui m’a le plus aidée a été de m’engager dans des activités significatives comme faire des tutoriels en ligne et aller dans des clubs. C’est comme ça que l’on acquiert la clarté, la connaissance et la confiance. Un groupe d’amis ou les membres d’un club qui partagent les mêmes intérêts que vous peuvent être très utiles. Le monde change constamment et il y a toujours quelque chose de nouveau à apprendre mais, si l’on a un système de soutien solide et de bonnes compétences, cela peut être amusant de se tenir au courant.
Apprendre à aimer l’Évangile : Jess McSweeney
Jess, jeune adulte d’Angleterre, parle de ses efforts lorsqu’elle était adolescente pour rester forte dans l’Évangile.
Comment avez-vous fortifié votre témoignage ?
Quand j’étais adolescente, j’étudiais les Écritures parce que mes dirigeants m’avaient conseillé de le faire. J’ai étudié avec foi, espérant que mon témoignage grandirait, et c’est exactement ce qui est arrivé.
Aujourd’hui, je suis jeune adulte et j’ai découvert que mon désir d’apprendre et de progresser dans l’Évangile vient de la façon dont je peux le mettre en pratique afin d’avoir une influence sur les autres. Je sais que tout ce que j’apprends peut aider quelqu’un d’autre autant que moi-même.
Vous êtes-vous fixé des buts pour vous motiver ?
Quand j’étais au séminaire, je me suis fixé le but de lire les Écritures chaque jour. Cependant, quand ma lecture quotidienne est devenue une habitude, ma motivation a changé. J’ai commencé à lire non seulement pour atteindre un objectif mais aussi parce que j’aime les Écritures et que je voulais fortifier mon témoignage. La récompense n’est pas quelque chose de tangible mais c’est quelque chose que je peux garder pour toujours.
Comment votre amour pour l’Évangile vous a-t-il aidée ?
On n’apprend pas à aimer l’Évangile uniquement pour obtenir de la connaissance mais aussi pour en comprendre et en appliquer les principes. En cultivant l’habitude de me poser des questions et de chercher des réponses dans les Écritures, j’obtiens un témoignage et la confiance nécessaire pour transmettre aux autres ce que j’ai appris.
Quelle est l’importance du travail et de la diligence ?
Quel que soit le domaine, pour acquérir de la connaissance il faut du temps et des efforts. Mais pour moi, l’étude de l’Évangile de Jésus-Christ est l’une des choses les plus importantes pour lesquelles nous devons faire de grands efforts. Nous devons apprendre qui est le Christ et obtenir un témoignage de lui.
Élever de jeunes enfants : Han Lin
Han Lin est né et a grandi à Taïwan. Sa femme et lui ont été scellés au temple de Laïe, à Hawaï, où ils vivent maintenant avec leurs deux enfants.
Pour vous, qu’est-ce qu’un bon père ?
Un bon père n’est pas un homme parfait mais quelqu’un qui est suffisamment humble pour suivre les conseils et qui cherche constamment à s’améliorer. Un bon père fait passer les membres de sa famille et leurs besoins en premier. Il est disposé à sacrifier son temps, ses intérêts personnels et tout le reste pour le bien de sa famille. Il s’efforce de savoir comment aider chacun de ses membres à progresser et à devenir davantage semblable au Christ.
Qu’avez-vous fait étant jeune qui vous a préparé à être là où vous êtes aujourd’hui ?
J’ai fait de mon mieux pour respecter tous les commandements et pour prendre de bonnes décisions. Le séminaire m’a beaucoup aidé aussi. C’était une engagement lourd parce que je devais me lever à cinq heures du matin. Cependant, je pense que d’avoir des amis qui avaient le même but que moi m’a aidé parce que nous nous soutenions les uns les autres. Je pense que toutes les activités que nous avons eues entre jeunes et dans nos groupes d’amis proches dans l’Église nous a vraiment aidés.
Quels messages de la société avez-vous dû surmonter pour devenir un bon père ?
Le monde dit aux gens qu’ils doivent avoir plus de plaisirs et moins de responsabilités mais il est essentiel de travailler dur pour réussir dans quoi que ce soit qu’on fasse. Être un bon père requiert de donner tout ce qu’on peut ; la quête de la perfection est un processus qui dure toute la vie : je progresse avec ma famille.
Que diriez-vous à l’adolescent que vous étiez et aux autres adolescents ?
Tout le monde a besoin d’amis, alors faites-vous de bons amis. Soyez amis avec des gens qui œuvrent « avec zèle à une bonne cause » (D&A 58:27). Apprenez de ces bons amis et vous serez influencés par leur exemple, vous aurez le désir de devenir comme eux et de vous améliorer.
Faites de votre mieux dans tout ce que vous voulez faire, sans aucune retenue. Ainsi vous n’aurez aucun regret quand vous repenserez à votre vie.