2011
Les nouveaux présidents de mission sont bénis pour avoir exercé leur foi
Décembre 2011


Les nouveaux présidents de mission sont bénis pour avoir exercé leur foi

En juin, cent-vingt-huit nouveaux présidents de mission et leur épouse ont été invités au centre de formation des missionnaires de Provo (Utah, États-Unis) pour recevoir des instructions avant leur entrée en fonction.

Le président Monson a ouvert les quatre jours de séminaire, du 22 au26 juin 2011, en disant : « Vous avez été choisis parmi les plus fidèles de l’Église et maintenant vous avez l’occasion de prendre part à la récolte du champ du Seigneur. … Je ne connais pas de champ qui produise de roses plus parfumées ou plus abondantes que le champ de la mission dans lequel vous avez été appelés. »

Les couples viennent du monde entier, de vingt-deux pays, et serviront à travers le monde dans dix-huit langues. Les milieux d’où ils viennent et leurs expériences sont variés, mais ils ont déjà quelque chose en commun.

Parce que ces présidents de mission nouvellement appelés et leur épouse ont fait des sacrifices pour se préparer temporellement et spirituellement, ils voient presque immédiatement les bénédictions qui découlent de l’exercice de la foi.

Offrir des sacrifices

Servir comme président de mission c’est trois années d’un travail à la fois difficile et spirituellement exaltant. En se consacrant à cet appel, beaucoup de couples ont mis de côté leur ancienne vie, y compris le travail et la famille.

L’appel interrompt l’emploi professionnel ; dans certains cas, cela signifie une perte financière. L’Église fournit aux présidents de mission une allocation minime, mais en général les couples complètent cette allocation avec leurs fonds personnels.

Quand Marcus Martins et sa femme, Mirian, ont reçu leur appel pour la mission nord de São Paulo (Brésil), Jeffrey R. Holland, du Collège des douze apôtres, a dit à ces habitants de Laie (Hawaï, États-Unis) qu’ils auraient à faire des sacrifices mais il leur a conseillé de ne pas en faire trop.

Les Martins sont rentrés chez eux et ont prié pour savoir comment ils pourraient se permettre d’accepter cette offre. Ils ont tout vendu. Sœur Martin explique : « Nous avons eu la bénédiction de tout vendre en une journée. Pour nous, c’était un miracle. »

Tous n’ont pas à faire des sacrifices financiers, mais tous les présidents de mission et leur épouse ont à faire des sacrifices d’un genre ou d’un autre, qui mettront leur foi à l’épreuve.

Quand Gary et Pamela Rasmussen, de Tucson (Arizona, États-Unis), ont accepté l’appel pour la mission de Sendai (Japon), ils savaient qu’ils allaient laisser leurs six enfants et leurs vingt-trois petits-enfants.

Sœur Rasmussen a dit : « Je sais que notre Père céleste peut s’occuper des enfants mieux que moi, alors nous sommes contents de faire cela, et nous avons le sentiment que ce sera une immense bénédiction pour eux. ».

Beaucoup de frères et sœurs qui acceptent de servir comme président de mission ou comme épouse de président de mission expriment cette attitude de sacrifice volontairement consenti.

Le président Martins a dit : « Je m’étonne parfois de ce qui est considéré comme un sacrifice, car une chose qui peut être très difficile pour une personne peut ne pas l’être autant pour une autre. À de nombreux moments de notre vie… nous avons dit que nous mettrons le Seigneur en premier et que nous ferons tout pour lui, que nous irons n’importe où. Alors nous ne pensons par vraiment que c’est un sacrifice… C’est un privilège ; c’est un honneur de tout abandonner. »

Être prêt

Avant l’entrée en fonction d’un président de mission et de son épouse, il y a beaucoup de préparation spirituelle et temporelle. Un président de mission est généralement appelé plus de six mois à l’avance, mais il arrive que ce temps de préparation soit réduit. Brent et Anne Scott, originaires d’Eden (Utah, États-Unis), ont été appelés à diriger la mission de Toronto (Canada) seulement une semaine avant le séminaire des présidents de mission et deux mois avant leur prise de fonction.

Entre le temps passé à informer la famille et les amis et à prendre des dispositions concernant leur maison, ils ont étudié les manuels, écouté des CD et fait d’autres préparatifs spirituels. Mais ils ont dit que leur préparation la plus importante a été le séminaire au CFM.

Le président Scott a dit : « C’est simplement une immersion spirituelle de connaissance. Faire partie d’un groupe de personnes qui ont [sacrifié pour servir le Seigneur] et recevoir l’enseignement de prophètes, voyants et révélateurs… a été la plus grande expérience de notre vie. »

Apprendre la sagesse

Pendant les quatre jours du séminaire de juin, les présidents de mission et leur épouse ont été nourris spirituellement par des messages de la Première Présidence et de plusieurs membres du Collège des douze apôtres.

« Alors que nous les écoutions, [nous avons ressenti] que le Seigneur est là, qu’il veille, que c’est son œuvre, que nous sommes ses serviteurs et que nous avons l’honneur de représenter le Sauveur », a dit sœur Scott.

Russell M. Nelson, du Collège des douze apôtres, a exprimé certaines de ses espérances pour les présidents de mission et leur épouse sur le point de partir.

Il a dit : « Puissiez-vous avoir une bonne santé physique, émotionnelle et spirituelle [et] du succès dans l’apprentissage, l’enseignement et l’application de la doctrine de Jésus-Christ. Je place mon espoir dans votre capacité d’exploiter le pouvoir des membres, de vous concentrer sur les ordonnances, de devenir un avec le Seigneur, les membres de l’Église et ces précieux missionnaires qui vous seront confiés. »

Les présidents de mission récemment appelés assistent à une formation de quatre jours au Centre de formation des missionnaires à Provo (Utah, États-Unis), peu de temps avant d’entrer dans le champ de la mission.

© IRI