2011
Le pouvoir guérisseur de la prière
Janvier 2011


Notre foyer, notre famille

Le pouvoir guérisseur de la prière

Je me rappelle encore ce que je ressentis en voyant des larmes de repentir couler sur le visage d’Arián, mon fils de dix ans.

Il jouait avec Joel, son frère aîné, douze ans, dans la chambre, quand une dispute éclata et je dus intervenir pour rétablir l’ordre. Peut-être en raison de leur âge, les garçons se disputaient fréquemment.

Arián, qui était visiblement hors de lui et qui pleurait après son altercation avec son frère, me répondit d’une manière inacceptable. Je le corrigeai deux fois (maintenant c’était après moi qu’il en avait), mais la situation ne fit qu’empirer. Il n’était plus maître de lui, il était tout rouge et il tremblait. Mes nerfs commençaient à lâcher, mais je savais qu’il devait y avoir une solution sans que je me mette à crier.

Le principe de la prière me vint rapidement à l’esprit. Oui, c’était cela la réponse. Je le fis donc entrer dans ma chambre, je fermai la porte et je lui dis : « Arián, agenouillons-nous et je vais faire une prière à notre Père céleste. »

Nous nous agenouillâmes alors que ses cris de fureur continuaient. Je priai avec l’objectif d’aider mon fils. Au milieu de la prière, je remarquai que ses sanglots devenaient plus espacés. Les larmes qui coulaient sur ses joues étaient maintenant des larmes de repentir.

À la fin de notre prière, Arián leva les yeux et demanda : « Papa, veux-tu bien me pardonner ? » Nous nous embrassâmes, et je n’arrivai pas à retenir mes larmes. Des sentiments de paix et d’amour m’emplissaient l’âme. Arián ne dit rien de plus, mais je savais que le pouvoir guérisseur de la prière l’avait touché et que le Saint-Esprit avait pénétré son cœur.

Maintenant, non seulement il connaissait le pouvoir guérisseur de la prière, mais il en avait aussi obtenu le témoignage.

Illustration photographique David Stoker.