1990-1999
Affronter les épreuves avec optimisme

Avril 1996


Affronter les épreuves avec optimisme


J’ai appris que je pouvais décider d’être positive et optimiste à propos de toutes les bonnes choses que j’avais.

Je crois que nous devons soutenir notre prophète actuel, le président Hinckley, en écoutant et en suivant ses conseils.


Au cours de la conférence générale de l’automne dernier, j’ai écouté le président Hinckley raconter l’émigration de milliers de saints européens qui avaient affronté leurs épreuves «avec optimisme et enthousiasme» (L’Etoile, janvier 1996, p. 80) Il nous a conseillé de faire de même.


Ce conseil était difficile à suivre. A l’époque, je n’étais pas heureuse. J’avais des déceptions et je passais mon temps à m’apitoyer sur mon sort.


Pendant des mois, au cours de l’été, je m’étais entraînée pour devenir membre de l’équipe première de volley-ball du lycée. J’avais couru, fait de la musculation, fait des exercices interminables. J’y avais consacré ⌦du temps. Le travail avait payé. J’avais été qualifiée dans l’équipe. Mon rêve se réalisait, c’est du moins ce que je pensais.


Puis le rêve a commencé à s’écrouler. D’autres joueuses jouaient mieux que moi. La plupart du temps, je restais sur le banc des remplaçantes, à encourager mes coéquipières, aspirant à jouer davantage, essayant de faire face à la déception.


La vie était injuste. Mon attitude affectait mes rapports avec les autres filles de l’équipe. Et elle affectait aussi mon image de moi.


Pourquoi notre Père céleste m’avait-il laissée travailler si dur et aller si loin pour connaître une telle déception? Enfin, après m’être longtemps interrogée et avoir prié pour être guidée, j’ai décidé de quitter l’équipe. Il fallait que je retourne à mes études et à ma vie en dehors du volley-ball.


Mais je n’arrivais pas à oublier ma déception et ma rancœur. Puis est venue la conférence générale. J’aime ce moment de l’année parce que l’Esprit est fort chez nous. On entend la conférence dans toutes les pièces.


Le discours du président Hinckley m’a apporté le conseil dont j’avais besoin pour remettre les choses à leur place. «Animé[e] d’un immense optimisme et d’enthousiasme» (L’Etoile, janvier 1996, p. 80), je pouvais décider d’oublier mon expérience de volley-ball. Je pouvais décider d’être positive et optimiste à propos de toutes les bonnes choses que j’avais: mes amis, mes études, ma famille. Je pouvais jouer au volley-ball pour le plaisir et non en compétition. Soudain, le dilemme qui m’avait semblé si insurmontable a commencé à disparaître. J’ai commencé à avoir une meilleure image de moi. J’ai lu davantage les Ecritures. J’ai prié davantage. J’ai aimé davantage les autres. J’ai senti l’Esprit revenir dans ma vie.


Je suis reconnaissante qu’il y ait actuellement un prophète qui m’a appris à ne plus m’apitoyer sur mon sort. Il a cité Alma 26:35, qui nous enseigne qu’il n’y a jamais eu de peuple qui ait eu «autant que nous, d’aussi grandes raisons de se réjouir … depuis le commencement du monde.» Je me rends compte à présent que j’ai beaucoup de choses pour lesquelles je peux être reconnaissante. Tant de raisons de me réjouir. Au nom de Jésus-Christ. Amen.