1990-1999
Jesus of Nazareth
Avril 1994


Jésus de Nazareth


«Chacun de nous lui est profondément redevable, car il nous a rachetés par l’effusion de son sang précieux.»

Je prie pour béné­fi­cier d’une par­tie de votre foi et de vos priè­res pen­dant que je rends témoi­gna­ge du Christ. Tout homme, quel­les que ­soient sa race et sa situa­tion, est animé du désir inef­fa­ble de quel­que chose qu’il ne pos­sè­de pas actuel­le­ment. Ce désir est sus­ci­té dans son âme par le Créateur sou­cieux de lui.


Le des­sein de notre Père céles­te ­aimant est que ce désir de l’âme mène l’homme à Celui qui seul peut le satis­fai­re, à ­savoir Jésus de Nazareth, qui a été pré­or­don­né dans le grand ­conseil avant que la terre ne soit créée.


Au frère de Jared, Jésus dans son état pré­ter­res­tre a dit: 


«Voici, je suis celui qui fut pré­pa­ré ­depuis la fon­da­tion du monde pour rache­ter mon peu­ple. Voici, je suis Jésus-Christ … En moi, toute l’huma­ni­té aura la lumiè­re, et cela éter­nel­le­ment, même ceux qui croi­ront en mon nom» (Ether 3:14).


Aujourd’hui, c’est Pâques, jour dési­gné pour célé­brer la résur­rec­tion du corps du Sauveur du monde. Il est très impor­tant que nous, mem­bres de son Eglise réta­blie, com­pre­nions la mis­sion qu’il a reçue dans sa vie pré­mor­tel­le, son minis­tè­re ter­res­tre, sa cru­ci­fixion injus­te, son ago­nie, son sacri­fi­ce ulti­me et sa résur­rec­tion. Chacun de nous lui est pro­fon­dé­ment rede­va­ble, car il nous a rache­tés par l’effu­sion de son sang pré­cieux. Nous avons cer­tai­ne­ment l’obli­ga­tion de sui­vre son exhor­ta­tion, de croi­re en son nom, et de témoi­gner de lui et de sa paro­le.


Je dois cer­tai­nes de mes paro­les aux rap­ports de ­témoins ocu­lai­res de la vie du Christ que l’on trou­ve dans le Nouveau Testament; aux pro­phè­tes - ­anciens et moder­nes - sur­tout à Joseph Smith et à son témoi­gna­ge que Dieu le Père et son Fils ­vivent; à son obéis­san­ce fidè­le aux instruc­tions divi­nes pour appor­ter la plé­ni­tu­de de l’Evangile éter­nel tel qu’il est conte­nu dans le Livre de Mormon et ­d’autres Ecritures des der­niers temps; éga­le­ment aux ­écrits apos­to­li­ques de James E. Talmage, de Bruce R. McConkie et ­d’autres, y com­pris le théo­lo­gien et ­voyant Frederic W. Farrar. Nos Ecritures nous ensei­gnent les véri­tés de l’Evangile, et des écri­vains inspi­rés nous ­aident à mieux com­pren­dre.


Nous ­savons que pen­dant les der­niers jours de sa vie ici-bas, Jésus avait ter­mi­né son ensei­gne­ment ­public et qu’il s’était reti­ré en soli­tai­re à Béthanie le mer­cre­di avant la Pâque. Le len­de­main, jeudi, il com­man­da à Pierre et à Jean d’aller à Jérusalem où ils trou­ve­raient une cham­bre prête pour s’y ren­con­trer. Dans cette cham­bre, Jésus ren­con­tra les Douze, et ils pri­rent un repas.


Il était de cou­tu­me, lors­que quelqu’un ­entrait dans une pièce, qu’il reti­re ses san­da­les à la porte et qu’on lui lave les pieds pour en enle­ver la pous­siè­re de sa mar­che. Cette hum­ble tâche incom­bait géné­ra­le­ment à un ser­vi­teur, mais ce soir-là «Jésus lui-même, par son humi­li­té et son abné­ga­tion éter­nel­les, se leva de sa place à table pour accom­plir cette tâche ser­vi­le» (Frederic W. Farrar, The Life of Christ, Portland, Or., Fountain Publications, 1980, p. 557).


Jésus leur dit:


«Vous m’appe­lez: le Maître et le Seigneur, et vous dites bien, car je (le) suis.


«Si donc je vous ai lavé les pieds, moi le Seigneur et le Maître, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux ­autres» (Jean 13:13,14).


«Lui, leur Seigneur et leur Maître, leur avait lavé les pieds. C’était un acte plein de bonté et de sol­li­ci­tu­de, et tel­les ­devaient être tou­tes leurs ­actions entre eux. Il l’avait fait pour leur appren­dre l’humi­li­té … l’abné­ga­tion … et l’amour» (Farrar, The Life of Christ, p. 559).


Au cours du repas, il révé­la la ter­ri­ble nou­vel­le que l’un d’eux le tra­hi­rait, et une gran­de tri­stes­se tomba sur ses dis­ci­ples.


Jésus parla à Judas: «Ce que tu fais, fais-le vite» (Jean 13:27). Et Judas quit­ta la pièce pour accom­plir son for­fait.


Conscient des évé­ne­ments à venir, Jésus ­ouvrit son cœur aux onze et leur dit:


«Maintenant,le Fils de l’homme a été glo­ri­fié, et Dieu a été glo­ri­fié en lui … 


«Petits ­enfants, je suis enco­re pour peu de temps avec vous. Vous me cher­che­rez … [mais] là où je vais, vous ne pour­rez venir … 


«Je vous donne un com­man­de­ment nou­veau: Aimez-vous les uns les ­autres; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les ­autres.


«A ceci tous connaî­tront que vous êtes mes dis­ci­ples, si vous avez de l’amour les uns pour les ­autres» (Jean 13:31, 33-35).


Lorsqu’il était dans la cham­bre haute, Jésus, pour instau­rer la Sainte Cène, prit du pain, le rom­pit, ren­dit grâ­ces, et le donna à ses dis­ci­ples, dis­ant: «Ceci est mon corps, qui est donné pour vous; fai­tes ceci en mémoi­re de moi» (Luc 22:19).


Puis, don­nant la coupe, il dit: «Cette coupe est la nou­vel­le allian­ce en mon sang, qui est répan­du pour vous» (Luc 19:20).


Le Sauveur pria alors le Père pour ses apô­tres et tous les ­croyants:


«Père, l’heure est venue. Glorifie ton Fils, afin que le Fils te glo­ri­fie, selon que tu lui as donné pou­voir sur toute chair, afin qu’il donne la vie éter­nel­le à tous ceux que tu lui as don­nés. Or, la vie éter­nel­le, c’est qu’ils te connais­sent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as ­envoyé, Jésus-­christ» (Jean 17:1-3).


Le temps qui lui res­tait avec eux était bref. Il leur parla du Saint-Esprit, qu’il enver­rait pour les réconfor­ter et les gui­der vers la véri­té. Il leur ensei­gna beau­coup de cho­ses ce soir-là dans la cham­bre haute en ­essayant de les pré­pa­rer à accep­ter ce qu’il ­savait ­devoir arri­ver.


Ils se levè­rent de table et chan­tè­rent ensem­ble un can­ti­que; puis ils quit­tè­rent la cham­bre ensem­ble pour se ren­dre au jar­din de Géthsémané à la ren­con­tre de tout ce qui ­devait s’y pas­ser.


«L’heure ter­ri­ble de sa plus gran­de souf­fran­ce arri­va … Il ne res­tait plus que la tor­ture de la dou­leur phy­si­que … et de l’angois­se de ­l’esprit … Il … calma son ­esprit par la priè­re et la soli­tu­de pour faire face à cette heure où tout ce qu’il y a de plus mau­vais dans le pou­voir de Satan se déchaî­ne­rait sur cet homme inno­cent et saint. Et il ­devait faire face à cette heure, seul» (Farrar, The Life of Christ, p. 575).


«Mon âme, dit-il, est tri­ste jusqu’à la mort» (Id., p. 576). Ce n’était ni l’angois­se ni la crain­te de la dou­leur et de la mort, mais le «far­deau … du péché du monde qui ­pesait sur son cœur» (Id., p. 579).


«Il se reti­ra pour trou­ver la seule conso­la­tion en com­mu­niant avec [son Père]. Et là il trou­va tout ce qu’il recher­chait. Avant la fin de cette heure, il fut prêt pour le pire de ce que Satan ou l’homme pou­vait faire» (Id., p. 580).


«Le Christ sor­tit vic­to­rieux du ter­ri­ble ­conflit de Gethsémané. Bien que dans les som­bres tri­bu­la­tions de cette heure … il eût sup­plié que la coupe amère fût éloi­gnée de ses ­lèvres, … le Fils ne per­dit ­jamais de vue son désir suprê­me qui était d’accom­plir la volon­té du Père» (James E. Talmage, Jésus le Christ, p. 660).


Puis, Judas vint avec un bai­ser de traî­tre; le Christ se livra lui-même à ses enne­mis; s’ensui­vi­rent l’arres­ta­tion du Fils de Dieu, les trois paro­dies de pro­cès ­devant les prê­tres et le san­hé­drin, les insul­tes et les moque­ries de la foule, la com­pa­ru­tion du Christ ­devant Pilate, puis ­devant Hérode, puis enco­re ­devant Pilate. Puis vin­rent les décla­ra­tions fina­les de Pilate. Après les trois ­appels à la foule des Juifs pour épar­gner l’un des leurs, qui res­tè­rent sans répon­se, il livra Jésus à la fla­gel­la­tion.


«La fla­gel­la­tion pré­cé­dait d’ordi­nai­re la cru­ci­fixion … La vic­ti­me était alors dés­ha­billée, … liée au pilo­ri … et fouet­tée d’une verge de laniè­res de cuir alour­dies d’os ou de pier­res aux arê­tes vives … la vic­ti­me s’éva­nouis­sait géné­ra­le­ment et sou­vent mou­rait» (Fazrrar, The Life of Christ, p. 624).


Quand la croix fut prête, on la plaça sur ses épau­les et on le condui­sit au Golgotha. «Mais Jésus était affai­bli … par des heu­res d’agi­ta­tion vio­len­te … par une nuit d’émo­tion … pro­fon­de … par la souf­fran­ce men­ta­le dans le jar­din, … et par les trois tri­bu­naux et les trois sen­ten­ces de mort par les Juifs … Tout cela, … ajou­té aux bles­su­res de la fla­gel­la­tion et de la perte de sang … brisa com­plè­te­ment … sa résis­tan­ce phy­si­que» (Id., pp. 634-635). Alors, un ­badaud fut pris par les sol­dats pour por­ter la lour­de croix.


Au cal­vai­re le Christ fut allon­gé sur la croix, «les bras … éti­rés sur la tra­ver­se. Dans cha­que paume ouver­te, au cen­tre, la poin­te d’un énor­me clou de fer … fut enfon­cée … à tra­vers la chair trem­blan­te, dans le bois» (Id., p. 639). On lui cloua éga­le­ment les pieds sur la croix, puis la croix fut dres­sée len­te­ment et fixée fer­me­ment dans le sol. «Tout ­autour de lui, des voix de blas­phè­mes et d’insul­tes. Et dans cette lon­gue et lente ago­nie, ses ­oreilles n’enten­di­rent aucu­ne paro­le de gra­ti­tu­de, de pitié ou d’amour» (Id., p. 664). Chaque mou­ve­ment le fait atro­ce­ment souf­frir aux ­plaies fraî­ches de ses mains et de ses pieds. «L’étour­dis­se­ment, … la soif, … le man­que de som­meil, … la fiè­vre, … la honte et les lon­gues heu­res de tour­ments …, tel fut le sort du Christ dans la mort» (Id., p. 641).


Jésus fut cloué sur la croix le ven­dre­di matin, pro­ba­ble­ment entre neuf et dix heu­res. «A midi le ­soleil s’obs­cur­cit et les ténè­bres s’éten­di­rent sur tout le pays. Cette ter­ri­ble obs­cu­ri­té dura trois heu­res … signe appro­prié du deuil pro­fond de la terre causé par la mort immi­nen­te de son Créateur» (Talmage, Jésus le Christ, p. 710).


A la neu­viè­me heure, le Christ s’écria d’une voix forte: «Mon Dieu, mon Dieu, pour­quoi m’as-tu aban­don­né?» «En cette heure extrê­me­ment cruel­le, le Christ mou­rant était seul … Pour que le sacri­fi­ce suprê­me du Fils pût être consom­mé dans toute sa plé­ni­tu­de, il sem­ble que le Père ait reti­ré le sou­tien de sa Présence immé­dia­te, lais­sant au Sauveur des hom­mes la gloi­re d’une vic­toi­re com­plè­te sur les for­ces du péché et de la mort» (Id., p. 711). 


Plus tard, «se ren­dant plei­ne­ment comp­te qu’il n’était plus aban­don­né, mais que son sacri­fi­ce expia­toi­re avait été accep­té par le Père et que sa mis­sion dans la chair avait été menée à une fin glo­rieu­se, il s’excla­ma d’une voix forte avec un saint tri­om­phe: ‹Tout est accom­pli›. Il s’adres­sa au Père avec res­pect, rési­gna­tion et sou­la­ge­ment, dis­ant: ‹Père, je ­remets mon ­esprit entre tes mains.› Il incli­na la tête et donna volon­tai­re­ment sa vie» (Id., p. 712).


«A ce ­moment-là, le voile du tem­ple se déchi­ra en deux de haut en bas. La terre trem­bla … la mul­ti­tu­de, main­te­nant tout à fait cal­mée … retour­na à Jérusalem» (Farrar, The Life of Christ, p. 652).


Le corps du Christ fut des­cen­du ten­dre­ment de la croix, placé dans un lin­ceul ache­té par Joseph d’Arimathée, cou­vert de ­riches aro­ma­tes et porté dans un jar­din pro­che où se trou­vait une tombe nou­vel­le­ment ­taillée appar­te­nant à Joseph.


Il était main­te­nant tard dans l’après-midi, et «il fal­lait se hâter dans les pré­pa­ra­tifs parce que lors­que le ­soleil se cou­che­rait, le sab­bat com­men­ce­rait. Tout ce qu’ils pou­vaient donc faire n’était que laver et dépo­ser le corps parmi les aro­ma­tes, enve­lop­per la tête d’un linge blanc, entou­rer du lin­ceul le corps et les mem­bres bles­sés et le dépo­ser dou­ce­ment dans la cavi­té rocheu­se» (Id., p. 659). Puis on roula une gran­de pier­re ­devant ­l’entrée du sépul­cre. 


A l’aube du tout pre­mier matin de Pâques, les deux Marie, avec ­d’autres fem­mes, appor­tè­rent leurs aro­ma­tes et leurs par­fums au tom­beau pour finir la pré­pa­ra­tion du corps. Elles se deman­daient qui les aide­rait à rou­ler la pier­re de ­l’entrée du sépul­cre. C’est alors qu’elles ­virent, éton­nées, que la pier­re avait déjà été enle­vée, que le corps de Jésus n’était plus là, et que deux anges vêtus de blanc leur témoi­gnè­rent que le Christ était res­su­ci­té des morts. Elles allè­rent à la hâte trou­ver les dis­ci­ples pour leur por­ter la nou­vel­le. Jean et Pierre allè­rent vite au tom­beau et ­virent qu’il en était ainsi. Le tom­beau était vide.


Marie-Madeleine retour­na au tom­beau et dit en arri­vant: «On a enle­vé mon Seigneur, et je ne sais où on l’a mis» (Jean 20:13). Et Jésus lui-même appa­rut ­devant elle et lui dit: «Marie!» (ver­set 16) Alors, elle le recon­nut et il lui dit dou­ce­ment: «Ne me tou­che pas; car je ne suis pas enco­re monté vers mon Père. Mais va vers mes frè­res et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu» (ver­set 17). Elle se hâta alors d’obéir.


Le troi­siè­me jour après la cru­ci­fixion, Jésus se leva du tom­beau et appa­rut non seu­le­ment à Marie mais aussi aux ­autres fem­mes. Pierre reçut une troi­siè­me mani­fes­ta­tion de Jésus. Le même jour, deux de ses dis­ci­ples ­étaient en che­min vers un villa­ge appe­lé Emmaüs; Jésus se joi­gnit à eux. Encore une fois, pour la cin­quiè­me fois dans cette jour­née mémo­ra­ble de Pâques, il se mani­fes­ta à ses dis­ci­ples. Dix d’entre eux ­étaient ­réunis cher­chant la conso­la­tion quand Jésus se pré­sen­ta à eux.


«Que la paix soit avec vous», leur dit-il.


«Voyez mes mains et mes pieds, c’est bien moi; tou­chez-moi et voyez; un ­esprit n’a ni chair ni os, comme vous voyez que j’en ai» (Luc 24:36, 39).


Plus tard, sur la rive de la mer de Tibériade, pen­dant que le Sauveur et les dis­ci­ples man­geaient du pois­son, Jésus deman­da à Simon Pierre: «Simon, fils de Jonas m’aimes-tu plus que [ne le font] ceux-ci?


«Oui, Seigneur, tu sais que je t’aime.»


«Prends soin de mes ­agneaux!»


«Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu?», lui deman­da-t-il enco­re.


«Oui, Seigneur, tu sais que je t’aime.»


«Sois le ber­ger de mes bre­bis.


«Il lui dit pour la troi­siè­me fois: Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu?»


Pierre, attris­té, répon­dit: «Seigneur, tu sais tou­tes cho­ses, tu sais que je t’aime.»


Et le Sauveur lui dit enco­re: «Prends soin de mes bre­bis» (Jean 21:15-17).


Comme lieu de son ascen­sion, Jésus choi­sit le mont des Oliviers. Là il instrui­sit les apô­tres et ceux à qui il avait ­confié la mis­sion:


«Allez, fai­tes de tou­tes les ­nations des dis­ci­ples, bap­ti­sez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et ensei­gnez-leur à gar­der tout ce que je vous ai pres­crit. Et voici: je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde» (Matthieu 28:19,20).


C’est éga­le­ment notre mis­sion. C’est pour cela que nous pro­cla­mons son Evangile à tou­tes les ­nations de la terre.


Eliza R. Snow, qui ­aimait cette œuvre comme moi a écrit ces vers mer­veilleux:


«Oh, quel amour, amour sans fin, le Ciel mon­tra pour nous, en ­envoyant l’Agneau Divin, le Christ, mou­rir pour tous!


«Il vint sur terre de plein gré, et, gage pré­cieux, son sang, sa vie, il a don­nés pour nous ­ouvrir les cieux.


«Ses pas ont mar­qué le che­min du ­reflet glo­rieux de la lumiè­re qui, sans fin, des­cend du Dieu des cieux»


(Cantiques, n° 113).


Le pro­phè­te Alma a ensei­gné que le plan de mis­éri­cor­de exi­geait un sacri­fi­ce expia­toi­re accom­pli par Dieu lui-même «pour apai­ser les exi­gen­ces de la jus­ti­ce, pour que Dieu puis­se être un Dieu par­fait, juste et mis­éri­cor­dieux à la fois» (Alma 42:15). Je rends témoi­gna­ge qu’il vit, qu’il est notre Sauveur. Il est la voie qui ­conduit au véri­ta­ble bon­heur. Je le décla­re en son saint nom. Amen.