Journée familiale de découverte de la conférence RootsTech – Session d’ouverture de 2017

Russell M. Nelson et sa femme, Wendy, expriment leurs sentiments et donnent des conseils à propos de l’œuvre de l’histoire familiale et du temple.

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Le président Nelson :

Merci, frère Foster. Frères et sœurs, Wendy et moi sommes ravis d’être avec vous aujourd’hui. Nous aimons la famille. Nous aimons l’œuvre de l’histoire familiale et du temple. Et nous vous aimons.

Wendy :

Nous aimons aussi jouer au Scrabble ensemble. Aujourd’hui, nous aimerions vous inviter à faire une partie de Scrabble avec nous pendant que nous parlerons de l’œuvre de l’histoire familiale et du temple.

Le président Nelson :

Venez avec nous dans notre cuisine RootsTech. Vous apprécierez de voir Wendy me battre brillamment avec ses coups gagnants.

Wendy :

Tu plaisantes ? C’est toi qui obtient 176 points avec un seul mot.

En général, nous jouons au Scrabble sur l’un de nos iPads. Voyons donc combien de mots en lien avec l’œuvre de l’histoire familiale et du temple nous pouvons trouver.

Le président Nelson :

J’ai viens juste de trouver le mot « famille ». J’ai eu la chance d’avoir toutes les bonnes lettres.

Wendy :

Chéri, c’est le mot parfait pour commencer. Pourquoi ne pas commencer en présentant la famille Nelson à notre auditoire ? Tu te souviens du jour de notre rendez-vous au bureau de l’état civil du comté, trois jours avant notre mariage ?

Le président Nelson :

Oh, oui. Je m’en souviens.

Wendy :

Je savais que j’allais épouser un homme qui avait une très grande famille, mais je n’en ai vraiment pris conscience que lorsque tu as sorti une liste du tiroir de ton bureau pour y ajouter le tout dernier arrière-petit-enfant pendant que nous attendions l’arrivée de l’officier d’état civil.

Quand j’ai vu le numéro inscrit à côté de son nom, j’ai su quel numéro se trouverait à côté du mien.

Cette expérience fut très importante pour moi. Aujourd’hui, presqu’onze ans plus tard, ta postérité a presque doublé. C’est une industrie familiale en plein essor.

Le président Nelson :

N’est-ce pas merveilleux ? Nous avons commencé à deux, Dantzel et moi, puis nous avons eu la bénédiction d’avoir dix enfants. Nous étions douze dans notre famille. Mais la taille d’une famille n’est pas importante. Ce qui est important, c’est d’être une famille.

Wendy :

Tout à fait. Mes parents, Leonard David Watson et Laura Byrd McLean Watson, ont été très heureux d’avoir trois enfants en vie : ma sœur aînée, Kathy ; ma petite sœur, Virginia ; et moi, parce que ma mère a fait plusieurs fausses couches et qu’elle a perdu deux garçons alors bébés.

Chaque enfant est très précieux, qu’il y en ait un, deux ou plus dans la famille.

Le président Nelson :

Chaque enfant est très précieux, qu’il y en ait un, deux ou plus dans la famille.

Wendy :

Eh bien, Dantzel et toi avez élevé dix enfants exceptionnels. Aujourd’hui, ces enfants élèvent des enfants exceptionnels, et bon nombre de ces petits-enfants élèvent à présent leurs propres enfants exceptionnels.

C’était le jour de ton 90e anniversaire. Quelle belle fête !

Comme tu le sais, puisque Dantzel et toi les avaient si bien instruites, ces petites familles sont particulièrement autonomes parce qu’elles se fient au Seigneur. Ce doit être un grand réconfort pour toi.

Le président Nelson :

Oh que oui ! En ma qualité de patriarche de cette famille qui ne cesse de s’agrandir, je suis reconnaissant que nous ayons des pères et des mères merveilleux qui participent activement à l’éducation juste et réfléchie de leurs enfants.

Je ne veux pas insinuer que nous avons échappé aux vicissitudes de la vie, parce que ce n’est pas le cas.

Nous avons eu notre lot de chagrins, notamment des maladies chroniques et mortelles, et le décès de ma femme, Dantzel, et de notre fille, Emily.

Nous avons connu l’angoisse du divorce et le chagrin de voir des membres de sa famille en proie à de sérieux doutes concernant leurs croyances.

Wendy :

Nous souffrons pour ceux qui luttent spirituellement. Je pensais à eux, en particulier lorsque nous avons fait une grande spirale lors de notre réunion de Noël.

Réfléchis à ceci : si tous tes descendants se réunissaient, et si tout le monde se donnait la main et formait une longue ligne droite, vous dépasseriez la longueur d’un terrain de football. En fait, de presque deux terrains.

Le président Nelson :

Oui

Wendy :

Peux-tu imaginer ce que chaque personne pourrait ressentir ? Chacun ne pourrait voir que quelques personnes à sa droite et à sa gauche. Chaque personne pourrait se sentir très seule. Seule dans une foule, sans véritable lien avec d’autres personnes. Mais lors de notre réunion de Noël, nous nous sommes tenus la main et nous avons fait une spirale. C’était très amusant.

Le président Nelson :

Il y avait un sentiment profond d’unité. Te souviens-tu de ce que Whitney, qui a huit ans, a dit avoir ressenti lorsqu’elle se trouvait dans la spirale ? Elle a dit : « J’ai senti qu’on était unis. »

Wendy :

La vérité sort de la bouche des enfants.

Le président Nelson :

Nous avons une si grande famille que nous avons essayé de garder ses membres près de nous. Le bulletin d’information mensuel de la famille Nelson est important pour nous. Chaque famille fait part des moments marquants du mois précédent.

Cela nous aide à rester informés de ce qui se passe dans la vie de chacun, et cela devient aussi notre histoire familiale. Lors de nos rassemblements familiaux mensuels, nous fêtons tous les anniversaires et les autres événements du mois en cours.

Wendy :

Puis, il y a les réunions de famille plus petites liées à toutes les ordonnances de la prêtrise, comme les scellements au temple et les bénédictions des bébés. N’oublions pas tes journées au ski avec les membres de la famille en hiver. Ces journées sont merveilleuses !

Le président Nelson :

Dans le document « La famille : déclaration au monde », on nous rappelle l’importance de participer en famille à des « divertissements sains ». Ces activités seront différentes et dépendront de ce que chaque famille aime faire.

Comme la plupart des membres de notre famille vit en Utah, le ski est une activité que nous apprécions. Mais ce que nous faisons est moins important que le fait de faire quelque chose. Les activités qui rendent la vie de famille heureuse et mémorable occupent une place importante dans l’éducation juste et réfléchie des enfants.

Wendy :

Le foyer est véritablement un lieu pour tout : un lieu sûr et de refuge comme un lieu où on peut s’amuser et être heureux. Ce n’est pas étonnant compte tenu de nos croyances concernant la sainteté de la famille.

Le président Nelson :

Absolument ! Je viens de trouver un mot qui explique pourquoi la famille est si importante : « Élie ».

Wendy :

Attends, je croyais que l’on n’avait pas le droit de proposer des noms propres au Scrabble. Comment as-tu fait ?

Le président Nelson :

Eh bien, ce jeu de Scrabble autorise les noms propres. Je pense qu’il sait que nous devons parler d’Élie.

Le nom d’Élie revêt une grande importance. « ÉLIE » en hébreu signifie littéralement « Jéhovah est mon Dieu ». Réfléchissez à cela ! Dans le nom d’Élie sont incorporés les termes hébreux signifiant le Père et le Fils.

Wendy :

Cela donne vraiment à réfléchir. Élie était le dernier prophète à détenir le pouvoir de scellement de la Prêtrise de Melchisédek avant l’époque de Jésus-Christ.

La mission d’Élie consistait à tourner le cœur des enfants vers leurs pères, et le cœur des pères vers leurs enfants, afin qu’ils puissent être scellés, sinon « la terre serait entièrement dévastée à sa venue ». C’est plutôt fort comme expression. « Entièrement dévastée » ?

Le président Nelson :

C’est une expression très forte. Cela nous montre vraiment à quel point l’œuvre de l’histoire familiale et du temple est essentielle.

Wendy :

J’aime beaucoup ce que tu as dit de l’esprit d’Élie.

Le président Nelson :

J’aime à considérer l’esprit d’Élie comme « une manifestation du Saint-Esprit qui rend témoignage de la nature divine de la famille ».

Wendy :

Donc lorsque nous disons que l’esprit d’Élie incite les gens à rechercher leurs parents décédés, en réalité nous disons que le Saint-Esprit nous pousse à faire ce qui permettra aux familles d’être scellées éternellement.

Le président Nelson :

Tout à fait. Toi, Wendy, tu fais tant de choses pour fortifier les familles des deux côtés du voile.

Tu es sans cesse en train de faire quelque chose pour ramener le cœur des pères à leurs enfants et le cœur des enfants à leurs pères, afin que des ordonnances sacrées puissent être accomplies.

Wendy :

En parlant de cœur, tu ramenais sans aucun doute le cœur des enfants vers leurs pères en racontant à des membres de ta famille une anecdote familiale tout à fait unique : la visite de ton arrière-grand-père à son fils, qui était encore en vie.

Le président Nelson :

Oh, oui. Cela me fait penser au mot « anecdotes ». Je voulais raconter à ma famille l’histoire de mon grand-père Nelson et du cadeau précieux qu’il nous avait fait. Il s’appelait Andrew Clarence Nelson.

On l’appelait A. C. Il est mort quand mon père avait dix-sept ans. Je ne l’ai donc jamais connu.

C’est le seul grand-parent que je n’ai pas connu. À l’âge de vingt-sept ans, alors qu’il était jeune marié et jeune père de famille, mon grand-père A. C. Nelson a perdu son père.

Puis, environ trois mois plus tard, ce dernier, alors décédé, est venu lui rendre visite. C’était la nuit du 6 avril 1891.

Grand-père Nelson a été tellement impressionné par la visite de son père qu’il a relaté l’expérience dans son journal personnel pour sa famille et pour ses amis. Grâce à tes encouragements, j’ai pris ce récit dans son journal pour créer ce document et j’en ai fait une photocopie pour chaque membre de la famille.

Écoutez les paroles de mon grand-père concernant cette expérience sacrée.

« J’étais couché lorsque mon père entra dans la pièce. Il vint s’asseoir au bord du lit. Il dit : ‘Eh bien, mon fils, comme j’avais quelques minutes de temps libre, j’ai reçu l’autorisation de venir te voir quelques instants. Je vais bien, mon fils, j’ai beaucoup eu à faire depuis que je suis mort.’

« ‘Que fais-tu depuis ta mort, Père ?’

« ‘Je voyage avec Erastus Snow, l’apôtre, depuis que je suis mort. Ou plutôt, j’ai commencé trois jours après ma mort. On m’a chargé de prêcher l’Évangile.

Mon fils, tu ne peux pas t’imaginer le nombre de personnes qui, dans le monde des esprits, n’ont pas encore reçu l’Évangile. Mais beaucoup le reçoivent et une grande œuvre s’accomplit.

Beaucoup attendent avec impatience que leurs amis, qui sont toujours en vie, accomplissent les ordonnances en leur faveur dans les temples. Je suis très occupé par la prédication de l’Évangile de Jésus-Christ.’

« ‘Père, est-ce que tu nous vois en tout temps, et sais-tu ce que nous faisons ?’

« ‘Oh non, mon fils. J’ai autre chose à faire. Je ne suis pas libre de mes mouvements. Il y bien plus d’ordre dans le monde des esprits que dans l’autre monde. On m’a chargé d’accomplir une œuvre et je dois l’accomplir.’

« ‘Père, nous avons l’intention d’aller au temple pour être scellés à toi dès que possible.’

« ‘Mon fils, c’est l’une des raisons pour lesquelles je suis venu te voir. Nous formerons une famille et vivrons ensemble pour l’éternité.’

« ‘Père, est-ce naturel de mourir ?’

« ‘C’est tout aussi naturel de mourir que de naître, ou que de passer cette porte pour toi, et il a alors indiqué la porte.

‘Quand j’ai dit à ma famille que je n’en avais plus pour longtemps, tout s’est assombri et je n’ai plus rien vu pendant quelques minutes. Quand j’ai pu voir à nouveau, la première chose que j’ai vue était un certain nombre de personnes dans le monde des esprits. Mon fils, la fiche que tu m’as donnée ne comporte pas la bonne date.

Mais cela n’a pas vraiment d’importance. Ici, on conserve des registres exacts.’ »

Wendy :

Je ne saurais te dire combien de fois la déclaration de ton grand-père m’a aidée dans mes recherches généalogiques. Parfois, deux personnes portant le même nom peuvent vivre dans la même ville, à la même époque.

Il peut être presque impossible de les distinguer.

Mais, en repensant sans cesse à la déclaration de ton grand-père qui explique que des registres exacts sont tenus de l’autre côté du voile, je fais de mon mieux et je poursuis mes recherches.

Le président Nelson :

Je suis content que la visite de mon grand-père t’ait aidée, Wendy.

Wendy :

Merci.

Le président Nelson :

À présent, voici la suite du récit :

« ‘Père, est-ce que l’Évangile qui est enseigné par cette Église est vrai ? ’

« Mon fils, vois-tu cette photo ?’ En me montrant du doigt une photo de la Première Présidence de l’Église accrochée au mur.

« ‘Oui, je la vois.’

« ‘Aussi sûrement que tu vois cette photo, l’Évangile est vrai. L’Évangile de Jésus-Christ détient le pouvoir de sauver chaque homme et chaque femme qui y obéissent, et nul ne peut obtenir le salut dans le royaume de Dieu d’une autre manière.

Mon fils, accroche-toi toujours à l’Évangile. Sois humble, sois adonné à la prière, sois soumis à la prêtrise, sois loyal, sois fidèle aux alliances que tu as contractées avec Dieu. Ne fais jamais rien qui déplaise à Dieu. Oh, quelle bénédiction est l’Évangile ! Mon fils, sois un bon garçon.’ »

Wendy :

J’aime toutes ces recommandations. « Sois humble, sois adonné à la prière, sois soumis à la prêtrise, sois loyal, sois fidèle aux alliances que tu as contractées avec Dieu. […] Sois un bon garçon. »

Six conseils qui t’ont été donnés par ton défunt arrière-grand-père. Il me fait beaucoup penser à Gordon B. Hinckley et à ses six conseils.

Le président Nelson :

Oui, n’est-ce pas ? Je chéris ce récit que mon grand-père nous a légué. Nous avons appris que ses enfants ont ensuite été scellés à lui. L’objectif de sa visite a donc été atteint.

Wendy :

Après que tu as lu ce document aux membres de la famille, nous leur avons demandé ce qui les avait marqués. Te souviens-tu de certaines de leurs réponses ?

Le président Nelson :

Jordan, dont la mère est déjà passée de l’autre côté du voile ?

Jordan :

Je crois que ce que j’ai préféré c’était d’apprendre à quel point nos ancêtres sont engagés dans l’œuvre missionnaire. Parfois, quand je suis dans le temple, je peux sentir ma mère tout près de moi, et parfois non. Je ne sais pas pourquoi, parce qu’elle a d’autres personnes dont elle doit s’occuper.

Le président Nelson :

La discussion de mon grand-père avec son père décédé s’est produite vingt-sept ans avant la vision de la rédemption des morts que Joseph F. Smith a reçue en 1918.

Cette vision est devenue la section 138 des Doctrine et Alliances.

Grâce à cette vision, le président Smith a enseigné que les frères fidèles continuent d’accomplir l’œuvre missionnaire après avoir quitté la condition mortelle. Je suis certain que les frères ne sont pas les seuls à œuvrer.

Je pense que les sœurs aussi. Tant de nos sœurs sont des missionnaires exceptionnels. Je suis donc certain que notre Emily, la mère de Jordan, est occupée à prêcher l’Évangile en ce moment.

Examinons d’autres réponses des membres de la famille.

Lindsay, qu’en penses-tu ?

Lindsay :

Je pense qu’ils sont très occupés par l’œuvre missionnaire de l’autre côté du voile. Mais quel honneur d’avoir cette expérience et ces paroles qui ont été prononcées, transmises et écrites par la suite pour que nous les découvrions et que nous continuions à les transmettre.

Le président Nelson :

Eh bien, grand-père a senti que c’était très sacré. Il a dit : « Je l’écris pas pour le profit de ma famille et mes amis. » À présent que je suis Autorité générale de l’Église, je pars du principe que tous les habitants de la terre font partie de ma famille. C’est la raison pour laquelle je vous lis ce récit ce soir.

Wendy :

D’autres réflexions ou sentiments ?

Un membre de la famille Nelson :

Oui. J’ai aimé le fait que parfois nous avons l’impression qu’il y a tant de choses à faire, des choses que nous devons nous assurer d’essayer de faire afin de paraître digne. Mais il dit tout simplement : « Ne fais jamais rien qui déplaise à Dieu ». C’est si doux et si simple.

Wendy :

Sois un bon garçon.

Un membre de la famille Nelson :

Sois un bon garçon.

Wendy :

Rends-toi compte, ce document d’histoire familiale couvre sept générations. Tu as pu dire à la petite Whitney, qui était là, assise à tes côtés, l’histoire de son arrière-arrière-arrière-arrière-grand-père. C’est incroyable.

Le président Nelson :

Eh bien, Wendy, tu as fait la même chose récemment avec tes petites-nièces et tes petits-neveux au Canada. Tu leur as raconté cette merveilleuse anecdote inspirante au sujet de leur arrière-arrière-arrière-arrière-grand-mère Sarah.

Wendy :

C’est vrai. J’ai pris une vraie expérience de la vie de Sarah Elizabeth Daggett Rosenberg et j’en ai fait une histoire pour enfants qui s’intitule « Le pouvoir de la prière de Sarah ».

J’ai demandé à mes dix-sept petites-nièces et petits-neveux, âgés de trois à dix-huit ans, de m’aider à illustrer l’histoire.

Puis, j’ai pris l’histoire et les illustrations pour en faire ce petit livre pour enfants. Gabrielle, qui a 16 ans, a dessiné cette illustration pour la page de couverture.

J’ai pris comme source les enregistrements audio des entretiens que j’avais faits avec ma grand-mère lorsque j’étais jeune adulte, il y a quelques années. Je ne préciserai pas le nombre d’années en question.

Je vais vous faire écouter quelques passages de l’un de ces entretiens et je vais vous montrer quelques pages de ce livre. Vous entendrez ma grand-mère, Hazel Marie Rosenberg Kunz McLean, me parler de sa grand-mère, Sarah.

Un soir, le mari de Sarah, Ephraim, a ramené à la maison deux missionnaires mormons parce qu’ils avaient faim et n’avaient rien à manger. « Des missionnaires mormons ? », s’est dit Sarah. Elle n’était pas vraiment ravie. Dans sa petite ville d’Iowa, elle avait entendu des choses terribles au sujet des Mormons et de leurs croyances.

Elle les a invités à manger et elle a dit : « Je leur ai simplement posé la question. » Ma grand-mère était très directe et elle leur a demandé comment il se faisait que deux beaux jeunes hommes comme eux pouvaient appartenir à une Église qui avait une si mauvaise réputation.

Un des missionnaires a répondu : « Madame Rosenberg, nous aimerions vous parler, à vous et à votre mari, de nos croyances. Nous avons quelques brochures que vous pouvez lire. Seriez-vous disposés à les lire ?

Nous pourrions ensuite revenir et en parler davantage avec vous. » Sarah, qui était toujours prête à relever des défis, a répondu : « Jeunes gens, si je lis vos brochures et que je peux vous convaincre que vous avez tort, deviendrez-vous membres de mon Église ? »

Ils ont répondu : « Certainement, Madame Rosenberg. » Puis, un des missionnaires, qui était un peu plus rusé que l’autre, a ajouté : « Et si nous pouvons vous convaincre que vous avez tort et que nous avons raison, deviendrez-vous membre de notre Église ? »

Grand-mère a dit qu’elle leur a ri au nez, à la simple idée qu’ils s’en croyaient capables. Alors, elle a dit qu’ils se sont serré la main pour conclure ce marché.

Le lendemain, Sarah a commencé à lire. À sa grande surprise, elle ne pouvait pas s’arrêter. Tout était si intéressant. Tout semblait si juste. Elle a continué de lire, encore et encore.

Elle était si absorbée par sa lecture qu’elle en oublia de préparer le dîner d’Ephraim. Quand Sarah a entendu son mari passer la porte d’entrée, elle a été surprise.

« Eph, tu ne le croiras jamais. Je lis ces brochures missionnaires depuis ton départ ce matin. Il faut que je te les lise. Les croyances des Mormons sont si intéressantes, et ils ont indiqué ici tous les passages auxquels ils font référence dans la Bible. Prépare le dîner et je te ferai la lecture. »

Comme Ephraim était à moitié juif et descendant des allemands de Pennsylvanie, il n’avait pas l’habitude de faire la cuisine.

Mais il y avait quelque chose dans le comportement et la voix de Sarah quand elle parlait de ces brochures qui l’a poussé à accepter facilement.

Donc, ce soir-là, Sarah fit la lecture et Ephraim prépara le dîner. Ils parlèrent de ce que Sarah avait lu pendant qu’ils mangeaient ce qu’Ephraim avait préparé. Le lendemain soir, Sarah lut encore et Ephraim prépara le dîner.

Cela a duré pendant plusieurs semaines, et elle a été convertie. Elle a fait la lecture à mon grand-père et elle lui a demandé ce qu’il en pensait. Il a dit qu’il pensait que c’était vrai, mais qu’il préférait aller en enfer avec les Baptistes plutôt qu’au ciel avec les Mormons.

Ma grand-mère a alors déclaré : « Tu as fait ton choix. Je vais maintenant faire le mien. Je vais devenir membre de l’Église mormone. »

Mais, Grand-père a appris que les missionnaires ne la baptiseraient pas sans son consentement. Il a donc refusé de le donner. Ma grand-mère s’est donc trouvée prise au piège, mais c’était sans compter sur le pouvoir de la prière.

Grand-mère m’a dit qu’elle ne s’était pas arrêtée de prier.

Ephraim a continué à refuser de donner son accord pour que Sarah se fasse baptiser. Sarah a perdu encore plus espoir de devenir membre de la véritable Église du Seigneur.

Alors, par une nuit chaude de juin, Sarah a formulé sa prière différemment. Elle a demandé : « S’il te plaît, écarte tous les obstacles afin que je puisse devenir membre de l’Église mormone. »

Cette nuit-là, au milieu de la nuit, ses deux fils adolescents l’ont réveillée brusquement en lui disant de descendre parce que Grand-père se sentait mal.

D’habitude, Sarah avait le sommeil léger. Le moindre bruit la réveillait toujours. Pourtant, cette nuit-là, tandis que son mari gémissait si fort que ses fils, qui dormaient dans une autre pièce de la maison, ont accouru, Sarah n’a rien entendu.

Elle a donc sauté du lit, et depuis les escaliers, elle a entendu Grand-père gémir, Elle a senti qu’il souffrait terriblement. Elle a dit que qu’en ouvrant la porte, les paroles de sa prière lui sont revenues à l’esprit :

« S’il te plaît, écarte tous les obstacles afin que je puisse devenir membre de l’Église mormone. » Dès qu’elle s’est souvenue de sa prière, Sarah s’est exclamée : « Oh, non ! Pas comme ça. » À ce moment précis, toute la douleur qu’Ephraim éprouvait a disparu.

Plus tard, Ephraim a demandé : « Sarah, est-ce que tu priais pour que je meure afin que tu puisses devenir membre de l’Église mormone ? »

Elle a répondu : « Non, je ne priais pas pour que tu meures. Mais je priais pour que chaque obstacle soit écarté afin que je puisse me faire baptiser. »

Ephraim dit : « Sarah, tu peux devenir membre de l’Église mormone. Mais ne prie plus jamais comme ça. » Ainsi, un matin, à l’aube, Ephraim a conduit Sarah et les deux missionnaires dans sa charrette, à la rivière pour que Sarah puisse se faire baptiser.

Le président Nelson :

C’est une si belle histoire. Oui et aujourd’hui, ces enfants peuvent la lire chaque fois qu’ils en ont envie. Cela les aidera à comprendre le pouvoir de la prière, à tisser des liens avec Sarah et à s’inspirer de sa foi. Nous avons quelques pages remplies des réflexions que les enfants ont eues après avoir lu et illustré l’histoire de Sarah.

Wendy :

Oh, oui. C’est la partie la plus amusante du livre. Je leur ai posé plusieurs questions, notamment s’il y avait quelque chose qu’ils voulaient faire après avoir lu et médité sur l’histoire de Sarah.

Leurs réponses ont été inspirantes. Par exemple : « Cela me donne envie de lire mes Écritures chaque matin et chaque soir »

Ou : « J’ai l’impression que je peux tenir tête aux personnes que j’aime, tout comme Sarah, si elles m’empêchent de faire ce qui est juste. »

Celle-ci est remarquable : C’est la réponse d’Allison, qui a quatorze ans : « J’ai raconté l’histoire de Sarah à une amie à l’école. Mon amie a pensé que c’était super que la prière de Sarah ait été exaucée.

Nous avons commencé à parler de l’Église. Je suis un peu gênée d’admettre que cette conversation a eu lieu pendant le cours de mathématiques, au moment où nous étions censées étudier. » (fin de citation).

Le président Nelson :

C’est merveilleux de ramener le cœur des enfants vers leurs pères en leur racontant d’importantes anecdotes familiales grâce aux moyens mis à notre disposition qui permettent aussi de les conserver.

Dans Mosiah 1:5, le roi Benjamin nous enseigne l’importance de garder et de préserver les choses sacrées, afin que nous puissions toujours les avoir sous les yeux.

Peut-être que notre témoignage peut être plus fort si nous gardons toujours devant les yeux des documents, des anecdotes, des photos et des souvenirs de famille.

En les plaçant sur les murs de notre maison, nos tables, nos ordinateurs, nos tablettes, et même nos téléphones portables, nous serons peut-être incités à faire de meilleurs choix et à nous rapprocher du Seigneur et de notre famille.

Cependant, si nous nous arrêtons là, alors nous n’avons vraiment pas fait assez.

Voici mon prochain mot : « déviations ».

Nous, les membres de l’Église, montrons de l’intérêt pour l’œuvre de l’histoire familiale car le Seigneur nous a enseigné que nos ancêtres ne peuvent parvenir à la perfection sans nous, de même que nous ne le pouvons sans eux.

Cela signifie que nous devons être reliés les uns aux autres grâce aux ordonnances sacrées de scellement au temple. Nous devons être des maillons forts dans la chaîne qui relie nos ancêtres à notre postérité.

Si nos recueils d’histoires et nos albums photo deviennent une fin en soi, si nous savons qui sont nos ancêtres et si nous connaissons des choses merveilleuses à leur sujet mais que nous les laissons bloqués dans l’au-delà sans leurs ordonnances, cette distraction ne leur sera d’aucun secours s’ils restent confinés dans la prison des esprits.

Wendy :

Tu as parfaitement raison. Il est important de préserver des anecdotes au sujet de nos ancêtres, mais cela ne doit jamais se faire aux dépens de leurs ordonnances. Nous devons libérer du temps pour trouver les renseignements qui qualifient nos ancêtres pour les ordonnances.

Le président Nelson :

Cela signifie sacrifier du temps que nous occuperions à autre chose en temps normal. Nous devons passer plus de temps à nos recherches généalogiques, ce qui comprend l’indexation, et au temple.

J’aime cette photo de nous avec trois des enfants que nous aimons et qui vivent au Canada. Ils sont en train de faire de l’indexation.

Natalie, Logan et Laura. Je crois que leur grand-mère, ta sœur Kathy, a été leur source d’inspiration et les a instruits. Kathy n’a-t-elle pas le but d’indexer cent noms par jour ? Ou d’indexer deux mille noms par mois ?

Wendy :

Oui, c’est son but. Chaque fois que j’ouvre un document d’archives qui a été indexé sur le site de FamilySearch ou sur Ancestry.com, je suis si reconnaissante envers les personnes, comme Kathy, Natalie, Logan et Laura, qui sont disposées à donner une partie de leur temps, afin de pouvoir faire de l’indexation. Cela nous amène au mot suivant : « sacrifice ».

Le président Nelson :

Wendy, rien que l’année dernière, grâce à tes sacrifices de temps pour accomplir l’œuvre de l’histoire familiale et du temple, tu as été une plus grande source de bénédictions pour nos ancêtres, pour les personnes œuvrant par procuration, pour nous et pour notre foyer.

Wendy :

Cela m’apporte tant de joie. Lors de la conférence Rootstech de l’année dernière, j’ai raconté une anecdote concernant l’un des sacrifices que j’ai faits pour effectuer des recherches généalogiques.

J’ai cessé de jouer seule au Scrabble pendant deux semaines afin de pouvoir consacrer ce temps à l’œuvre de l’histoire familiale. Je ne pensais pas que cela changerait grand-chose.

Eh bien, ce peu de temps m’a permis de découvrir l’œuvre de l’histoire familiale comme jamais auparavant. Ce sacrifice a réellement changé ma vie, à tel point que j’ai complètement arrêté de jouer seule au Scrabble.

Que de faveurs viennent du sacrifice ! J’ai eu la bénédiction de découvrir de nombreux ancêtres qui avaient hâte de contracter des alliances avec Dieu et de recevoir leurs ordonnances essentielles.

Au fil du temps, je me suis rendu compte que, lorsque je travaillais sur un projet exigeant et que je manquais de temps, d’énergie et d’idées, si je sacrifiais du temps pour trouver des renseignements permettant à des ancêtres de recevoir les ordonnances ou si j’allais au temple accomplir des ordonnances pour eux, les cieux s’ouvraient et l’énergie et les idées commençaient à affluer, et d’une manière ou d’une autre, je disposais de suffisamment de temps pour respecter mes délais.

Cela semble totalement impossible. Mais cela arrive à chaque fois.

Le président Nelson :

Grâce à ce sacrifice de temps, tu es devenue encore meilleure au Scrabble.

Wendy

Vous voyez les bénédictions que Dieu m’a données ?

Mais plus sérieusement, l’œuvre de l’histoire familiale et du temple me procure une joie qui n’est véritablement pas de ce monde.

Cette année, le jour de la fête des mères, après avoir passé un très bon moment avec les membres de notre famille de ce côté-ci du voile, je voulais faire quelque chose pour me rapprocher de ma mère qui vit de l’autre côté du voile. Ce qui est arrivé m’a vraiment surprise.

Ce dimanche après-midi, mes prières et mes recherches généalogiques n’ont cessé de me conduire vers des bébés qui avaient besoin d’aide. Chacun d’eux n’avait jamais été scellé à ses parents, et après avoir trouvé environ dix bébés dans diverses familles, je me suis arrêtée pour remarquer le schéma qui se répétait.

À ce moment-là, j’ai imaginé ma mère parlant à un groupe de mères qui avaient aussi perdu leurs enfants dans leur prime enfance.

J’ai imaginé ma mère avec ses deux fils qui étaient morts bébés, Oliver et David, et qui se tenaient à ses côtés, adultes.

Je pouvais imaginer ma mère raconter ce qui s’était passé et décrire sa tristesse lorsqu’ils lui ont été arrachés après tant de mois d’attente joyeuse.

Je pouvais imaginer ma mère expliquer à ces mères que grâce à l’Évangile de Jésus-Christ, ses deux fils étaient les siens à jamais. Je l’entendais presque inviter ces mères à aller au Christ et à recevoir son Évangile, afin de recevoir ensuite par procuration les ordonnances essentielles et être scellées à jamais à leurs enfants.

Ce fut une merveilleuse fête des mères.

Le président Nelson :

J’image que ta mère était très proche de toi ce jour-là. C’est merveilleux. À présent, nous devrions parler d’autre chose : le rôle primordial que l’œuvre de l’histoire familiale peut jouer dans l’œuvre missionnaire.

Wendy :

J’aime ce que tu enseignes aux missionnaires de par le monde lorsque nous les rencontrons.

Le président Nelson :

J’aime leur dire que si j’étais missionnaire aujourd’hui, mes deux meilleurs amis dans la paroisse ou la branche où je sers seraient le dirigeant de mission de paroisse et le consultant de l’œuvre de l’histoire familiale et du temple.

Les gens ont le désir inné de savoir quelque chose sur leurs ancêtres. Cela devient une occasion naturelle pour nos missionnaires.

En apprenant à aimer les personnes qu’ils rencontrent, les missionnaires leur poseront naturellement des questions au sujet de leur famille.

« Vos parents sont-ils en vie ? Qu’en est-il de vos grands-parents, sont-ils en vie ? Connaissez-vous vos quatre grands-parents ? » La conversation est toute naturelle lorsqu’on propose aux personnes qui ont envie de discuter avec les missionnaires de parler de leurs êtres chers.

À ce stade, les missionnaires peuvent tout naturellement demander: « Connaissez-vous certains de vos arrière-grands-parents ? Connaissez-vous leurs noms ? »

Ils ne connaîtront probablement pas le nom de leurs huit arrière-grands-parents. Alors les missionnaires peuvent leur suggérer : « Nous connaissons quelqu’un dans notre Église, qui peut vous aider.

Si nous pouvions trouver le nom de quelques-uns ou peut-être même de tous vos arrière-grands-parents, pourriez-vous consacrer quelques heures de votre temps pour découvrir qui ils étaient ? »

Cette personne à l’église est, bien sûr, le consultant de l’histoire familiale et du temple de paroisse. Wendy, je pense que ce que tu dis souvent aux missionnaires est tout aussi important. Tu élargis leur compréhension de l’œuvre missionnaire. Tu leur donnes une perspective éternelle.

Wendy :

Je pense qu’il peut être réconfortant pour eux de savoir qu’ils ne sont jamais seuls lorsqu’ils cherchent et instruisent les personnes qui sont réceptives aux vérités de l’Évangile rétabli de Jésus-Christ.

George Q. Cannon, qui a été conseiller de quatre présidents de l’Église, a enseigné qu’en ces derniers jours, les personnes qui deviennent membres de l’Église le font précisément parce que leurs ancêtres ont prié pour que l’un de leurs descendants devienne membre afin qu’eux, les ancêtres, puissent recevoir leurs ordonnances essentielles par procuration.

C’est à ce moment-là que j’invite les missionnaires à réfléchir au fait qu’ils prieraient peut-être plus efficacement s’ils demandaient : « Veuille nous conduire vers les personnes dont les ancêtres ont déjà reçu l’Évangile de l’autre côté du voile et qui ont désespérément besoin de recevoir leurs ordonnances ».

J’invite aussi les missionnaires à imaginer qu’il y a au moins cent personnes dans la pièce lorsqu’ils instruisent leurs amis de l’Église. Bien entendu, ces cent personnes sont les ancêtres des amis de l’Église et les ancêtres des missionnaires. C’est toujours un moment très fort.

Le président Nelson :

C’est vrai. À présent, j’aimerais parler un peu plus de la spirale qui a tant rapproché les membres de notre famille. Toi et moi nous sommes tenus la main et nous avons tenu la main de notre fille aînée, Marcia, et de son mari, Richard, puis ils ont tenu la main de leurs enfants et de leurs petits-enfants.

Ensuite, notre fille Wendy, et son mari, Norm, et leurs enfants et petits-enfants, et ainsi de suite. La spirale a ainsi grandi, reliant tout le monde. Cela me fait penser à mon dernier mot : « scellement »

Cette expérience m’a fait penser aux ordonnances de scellement du temple. J’ai eu la bénédiction de sceller tous nos enfants à leurs conjoints et la plupart de nos petits-enfants mariés aux leurs.

L’exaltation est une affaire de famille Ce n’est que par les ordonnances salvatrices de l’Évangile de Jésus-Christ que les familles peuvent être exaltées.

Wendy :

Chaque cours de l’Église auquel nous assistons, chaque service que nous rendons, chaque alliance que nous contractons avec Dieu, chaque ordonnance de la prêtrise que nous recevons, tout ce que nous faisons dans l’Église nous conduit au saint temple, la maison du Seigneur.

L’aboutissement ultime auquel nous aspirons est d’être heureux en famille : doté, scellé et préparé pour la vie éternelle en présence de Dieu.

Qu’est-ce qui rend tout cela possible ? L’expiation de Jésus-Christ et le rétablissement du pouvoir de scellement.

Le prophète Élie lui-même, en qualité d’être enlevé, a conféré les clés du scellement à Joseph Smith et à Oliver Cowdery, le 3 avril 1836, dans le temple de Kirtland.

Chéri, tu détiens ce même pouvoir de scellement, comme tous les scelleurs. Tu détiens le même pouvoir que le prophète Élie.

Le président Nelson :

D’après le guide des Écritures, « le pouvoir d’Élie est le pouvoir de scellement de la prêtrise par lequel ce qui est lié ou délié sur la terre est lié ou délié dans le ciel ».

Wendy :

Les couples et leurs enfants ont accès à un tel pouvoir par l’intermédiaire de l’ordonnance de scellement lorsqu’ils respectent leurs alliances.

Le président Nelson :

James E. Faust a dit un jour : « La miséricorde ne dérobera pas la justice et le pouvoir de scellement de parents fidèles ne pourra réclamer les enfants égarés que sous condition de leur repentir et de l’expiation du Christ. »

Wendy :

Ainsi, personne ne forcera quiconque à entrer dans le royaume céleste pour y vivre éternellement.

Le président Nelson :

Non. Chaque jour nous choisissons l’endroit où nous voulons vivre éternellement par la manière dont nous pensons, ressentons, parlons et agissons. Notre Père céleste a déclaré que son œuvre et sa gloire sont de réaliser l’immortalité et la vie éternelle de ses enfants.

Wendy :

Tout comme des parents terrestres veulent que leurs enfants rentrent à la maison après un voyage important mais périlleux, notre Père céleste aimant veut que nous retournions auprès de lui, purs et dignes.

Le président Nelson :

Mais il veut que nous choisissions de revenir auprès de lui. Il ne nous forcera d’aucune manière.

L’exactitude avec laquelle nous respectons nos alliances lui indique à quel point nous voulons retourner vivre avec lui. Chaque jour nous rapproche ou nous éloigne de la merveilleuse possibilité d’obtenir la vie éternelle.

Wendy :

Nous chantons le cantique « Ensemble à tout jamais », mais l’expression clé est « grâce au plan de Dieu ». Les membres d’une famille peuvent être réunis s’ils ont foi en Jésus-Christ, se repentent, se font baptiser, reçoivent le Saint-Esprit et les autres ordonnances essentielles dans le temple du Seigneur.

Le président Nelson :

Puis, chacun de nous doit respecter ses alliances, se repentir quotidiennement et s’efforcer de ressembler davantage à notre Sauveur. Alors, et alors seulement, la famille peut être réunie à tout jamais.

Wendy :

Nos chers frères et sœurs, nous avons aimé être avec vous aujourd’hui pour communiquer notre amour pour l’œuvre de l’histoire familiale du temple.

J’ai le témoignage qu’aussi fabuleuse ou décourageante que soit votre vie actuellement, votre participation à l’œuvre de l’histoire familiale et du temple la rendra meilleure.

De quoi avez-vous besoin actuellement ? Davantage d’amour ? Davantage de joie ? Davantage de maîtrise de soi ? Davantage de paix ? Davantage de moments de qualité ? Davantage du sentiment de faire changer les choses ? Davantage de divertissements ?

Avez-vous besoin de davantage de réponses aux questions profondes que vous vous posez ? Davantage de rapports à cœur ouvert avec les autres ? Davantage de compréhension concernant ce que vous lisez dans les Écritures ? Davantage de capacité d’aimer et de pardonner ?

Que diriez-vous de davantage de capacité de prier plus ardemment ? Davantage d’inspiration et d’idées originales pour votre travail et vos autres projets ? Davantage de temps pour ce qui compte vraiment ?

Mes chers frères et sœurs, je vous supplie de sacrifier du temps pour le Seigneur en en passant davantage à participer à l’œuvre de l’histoire familiale et du temple, puis de regarder ce qui se passe.

J’ai également le témoignage que quand nous montrons au Seigneur que nous prenons notre recherche d’ancêtres au sérieux, les cieux s’ouvriront et nous recevrons tout ce dont nous avons besoin. Au nom de Jésus-Christ. Amen.

Le président Nelson :

Amen. Frères et sœurs, vous et moi pouvons puiser de l’inspiration à longueur de journée dans les expériences que d’autres personnes ont vécues avec l’œuvre de l’histoire familiale et du temple.

Mais, jusqu’à ce que vous et moi fassions quelque chose pour connaître cette joie nous-mêmes, notre présence ici, à la conférence RootsTech de 2017, n’aura été qu’un moment très agréable mais fugace.

J’aimerais lancer un défi à chacun d’entre vous afin que ce sentiment merveilleux puisse continuer et même augmenter. Je vous invite à réfléchir en vous aidant de la prière au genre de sacrifice (et de préférence un sacrifice de temps) que vous pouvez faire pour accomplir davantage l’œuvre de l’histoire familiale et du temple cette année.

Frères et sœurs, nous sommes engagés ensemble dans l’œuvre du Dieu Tout-Puissant. Il vit. Jésus est le Christ. Cette Église est la sienne. Nous sommes ses enfants d’alliance. Il peut compter sur nous. J’en témoigne au nom sacré de Jésus-Christ. Amen.