Le don, c’est vous !

De sœur à sœur : messages de la présidence

L’un des dons les plus importants que vous puissiez faire à quelqu’un est le don de vous-même.

Chères sœurs,

J’ai remarqué une chose en rencontrant des gens partout dans le monde : ce sont souvent les personnes qui sont dans la détresse qui ont également quelque chose à donner. Il n’y a jamais de moment idyllique où nos problèmes cessent et où nous sommes enfin en mesure d’aider d’autres personnes à faire face aux leurs. Je me trouve aux premières loges pour constater l’impact vital de l’aide alimentaire, des vêtements et de la main-d’œuvre que les membres de l’Église offrent pendant les urgences. Pourtant, si vous me demandez ce qui, selon moi, accomplit le bien le plus durable, je répondrai que c’est vous. Vous êtes le don. Ce que vous avez de plus précieux à offrir, c’est vous. Ce ne sont pas les vêtements, les trousses d’hygiène, les pupitres d’écoliers ou les puits. C’est vous. Vous n’avez pas besoin d’être parfaites pour cela.

Voici un bref extrait d’un discours que j’ai prononcé il y a quelques temps à l’université Brigham Young. J’espère qu’il vous incitera à trouver ce que vous, sœurs de la Société de Secours, avez en réserve à donner pour servir comme notre Sauveur Jésus-Christ l’a fait. Il est le plus grand don de tous.

Je serais heureuse que vous me disiez ce que vous faites !

Sharon Eubank

« Y a-t-il quelqu’un qui ne participe pas pleinement à la vie en communauté pour une raison ou une autre ? Quelqu’un qui se trouve en marge ? Quelqu’un qui, pour des raisons de langue, d’origine, de handicap, de religion, de circonstances familiales, de choix de vie ou quoi que ce soit d’autre, ne s’intègre pas tout à fait dans le cercle social ? Cette personne n’est-elle pas notre frère ou notre sœur ? Pouvons-nous la servir ? […]

« Si nous changeons de point de vue vis-à-vis de l’aide à apporter aux pauvres et aux nécessiteux afin que nos dons ne se limitent pas à des biens matériels, mais qu’ils consistent davantage à satisfaire une soif de contact humain, à faire que nos échanges soient moins superficiels et nos relations plus personnelles et enrichissantes, alors le Seigneur aura beaucoup à nous faire faire. […] Bien qu’il y ait encore des endroits inaccessibles qui auraient besoin d’une aide humanitaire, il existe cependant beaucoup d’endroits où nous pouvons servir. […]

« Souvenez-vous que, tout comme le Sauveur, l’une des meilleures choses que vous puissiez offrir aux personnes dans le besoin, c’est vous. » (Sharon Eubank, « Turning ennemis into Friends », [Forum de l’université Brigham Young, 23 janvier 2018], p. 4, 6-7, speeches.byu.edu).

Pour lire l’intégralité du discours, cliquez ici.